L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[jeandalf]

Droit canon - Livre 3- Le gouvernement de l'Eglise
mise à jour du 5 juillet 1455

Introduction


Rome est le lieu de gouvernement de l’Église, et est composé de diverses institutions formant le Dicastère.

Dans le cadre de l’Église aristotélicienne romaine, le dicastère représente les différentes institutions toutes spécialisées dans un domaine de compétence précis et qui ont reçu une délégation du pouvoir papal. Ils sont les ministères de l’Église aristotélicienne.


Rome est le siège du gouvernement de l’Église Universelle.

Dans l’exercice de son pouvoir suprême, plénier et immédiat sur l’Église universelle, le Pontife romain se sert des ministères romains ; c’est donc en son nom et par son autorité que ceux-ci remplissent leur charge pour le bien de l’Église et le service des fidèles.

Le dicastère est composé de la curie, des consistoires permanents, des Congrégations et des Assemblées épiscopales. L’ensemble des ministères du dicastère doit siéger à Rome, qui devra leur donner les moyens de leurs missions.

§1 La Curie

§1 La Curie

Art 1.1 : La Curie romaine est le sommet du gouvernement de l’Église.

Art 1.2 : Les décisions de la curie sont prises de façon collégiale et son fonctionnement est codifié par un règlement.
Le Pape peut trancher à tout moment les débats. En cas d’absence du Pape, le cardinal Camerlingue le remplace.

Art 1.3 : La Curie romaine est composée basiquement de 11 Cardinaux. Ce nombre est modifiable selon les nécessités tout en veillant à maintenir un nombre minimum de 2 + 1 par congrégation + 1 par consistoire.

Art 1.4 : La Curie est présidée par le Pape, et en l’absence de ce dernier, par le Cardinal Camerlingue.

Art 1.5 : Le Camerlingue est élu par la Curie, il est choisi parmi deux candidats désignés par l’ensemble des évêques de l’Église. Il est forcément cardinal romain en fonction depuis 6 mois avant l'élection.

Art 1.6 : La curie choisit elle-même parmi les évêques ceux qu’elle nomme à cette charge. Elle est seule également à pouvoir exclure un cardinal.

Art 1.7 : La Curie se prononce sur tous les points importants qui regardent le gouvernement de l’Église. Elle reçoit les rapports des congrégations et donne les grandes orientations de la vie de l’Église.

Elle est la garante des deux piliers de l’Église : le dogme et le droit canon.
Elle est donc arbitre des décisions et recommandations faites par les ministères et possède de fait d’un droit d’ingérence dans toutes les affaires de l’Église.
Elle doit pouvoir contrôler les institutions rattachées à Rome et possède un droit de veto sur toute décision prise en son nom.
Toute décision dépassant le cadre interne des ministères doit donc lui être soumise pour validation sous peine d’illégalité.

Elles ne s’occupent directement que des affaires religieuses des royaumes et de ce qui demande une vue d’ensemble. Les affaires temporelles et régionales seront organisées et gérées par l’ensemble du dicastère, mais avec le contrôle premier des assemblées épiscopales concernées.
Toute fois, la curie de par sa fonction, garde un droit d’ingérence et peut servir d’arbitre sur tout sujet quand elle le juge nécessaire.

§2 Les Consistoires permanents

Les Consistoires permanents sont définis par regroupement linguistique et dirigé par un triumvirat constitué de 3 prélats portant le titre de cardinal.
C’est la Curie romaine qui accorde ou pas le droit à la création d’un consistoire pontifical.
- un cardinal « Romain », il siège également à la Curie romaine et doit être bilingue francophone.
- deux cardinaux suffragants qui ont un accès consultatif à la curie romaine.

La mission des consistoires est de maintenir l’unité dogmatique des fidèles et de gérer les spécificités linguistiques et culturelles des fidèles sous leur juridiction.
Chaque consistoire permanent est organisé par un concordat entre eux et la curie romaine et leurs compétences peuvent donc varier.


§3 Les Assemblées épiscopales

Les assemblées épiscopales sont définies par regroupement politique de diocèses.
C’est la Curie romaine qui accorde ou pas le droit d’assemblée à un groupe particulier de diocèse. On y trouve les évêques et autre prélat de la zone politique sous la direction d’un primat.
Chaque Assemblée épiscopale est organisée par un règlement interne validé par la curie romaine et leurs compétences peuvent donc varier.
Les assemblées ne peuvent déroger au droit canon romain sans accord explicite de la curie.


§4 les Congrégations pontificales

C’est la Curie romaine qui détermine le nombre de congrégation ainsi que leur nom et leurs missions.
On y trouve des fidèles, clerc ou pas, prêtre ou laïc qui s’y investissent pour servir l’Église aristotélicienne romaine.
Chaque Congrégation pontificale est organisée par un règlement interne validé par la curie romaine et leurs compétences peuvent donc varier.
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Mort à Tastevin le 16 décembre 1455