L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[estevan]

Estevan avait fait les derniers documents afin de faire quelques anoblissements pour tout dire. Il y avait eu les petits contretemps de la hérauderie Romaine sur le nombres d'écuyer qu'il pouvait avoir... L'affaire avait été soldé par son Eminence confrère Erwann.

Pourquoi Pérouse avait elle était choisi ? Parce qu'il s'agissait de la capitale d'une des provinces des états Pontificaux. Le blond voulait montrer que les personnes servant avec fidélité l'église seraient toujours récompensés par elles pour tout dire. Comment décrire Pérousse. Certains diraient qu'il s'agissait simplement d'une des capitale de la province d'Ombrie. Mais c'était une bien petite description.

Pérouse apparaît pour la première fois dans l'histoire sous le nom de Perugia. C'est l'une des douzes cités étrusques. Elle est mentionnée lors de la guerre de 310 ou 309 av. J.-C. entre les Étrusques et les Romains. Pérousse participe activement à une rébellion contre les romains avant qu'elle ne finisse par demander la paix peu de temps après...


Pérousse reste fidèle à la république romaine jusqu'à sa chute finalement. Vient ensuite la période Lombarde qui dessine petit a petit l'italie et ses nombreux duchés.

Dans la période lombarde, Pérouse est l'une des villes principales de la région de Tuscia, qui s'étend au nord de Rome.

C'est au 9e siècle qu'elle devient une propriété des papes avec l'accord de Charlemagne et de Louis le Pieux. La cité continue toutefois pendant des siècles à mener une vie indépendante, guerroyant contre les cités et territoires voisins de Foligno, Assise, Spolète, Todi, Montepulciano...

Les papes ont parfois trouvé asile dans les murs de Pérouse. L'administration papale y a aussi organisé les conclaves qui ont élu Honorius III en 1216, Honorius IV en 1285, Célestin V en 1294 et Clément V en 1305. Cependant Pérouse fut parfois réticente à l'égard des papes, ainsi lors de la rébellion de Rienzo en 1347 la cité ombrienne envoya dix ambassadeurs au tribun romain et résista vigoureusement aux légats du pape venus la soumettre.

Les rivalités entre les familles de la ville commencèrent à créer de nombreux conflits en interne ce qui n'aidait pas à la stabilité de celle-ci.

Pour assurer une stabilité à la ville une énorme citadelle fut construite à savoir la Rocca Paolina, par-dessus les résidences des Baglioni. Les anciennes rues du quartier Baglioni devinrent des galeries souterraines.




La ville compte de nombreuses églises disséminés partout dans la ville.


Estevan bien entendu était le duc légitime de ce territoire et l'administrait avec bienveillance du haut de sa citadelle. Le château était en fête après qu'il eu annoncer deux anoblissements qui allaient se faire. Ce n'était pas tous les jours que le vieux se décidaient à prendre trois vassaux. Ce n'est pas qu'il était réticent. Le Cardinal considérait qu'il fallait toujours choisir des personnes qui avaient la flamme en eux. Celle qui vous fait réaliser que servir dieu est la plus belle chose à faire au monde. Au delà des questions politiques, économiques. Sans dieu nul monde n'existerait concrètement.

Les serviteurs de la citadelle avait décoré celle-ci en l'honneur des trois futurs anoblis. Une foule s'était pressé pour voir qui allaient finalement se faire anoblir. Une hait de garde étaient là à l'entrée pour empêcher les quelques débordement d'enthousiasme. Estevan se dit qu'il serait bien de donner un grand Banquet pour fêter tout cela. Et puis y inviter les plus humbles pour qu'ils festoient aussi.

Estevan s'était donc installé dans la salle du trône attendant que ses invités arrivent.
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"I am painful but I assume" & " Je suis pénible mais j'assume"

[erwann.]

Le jeune Héraut se trouvait présentement devant la citadelle, mettant pieds à terre suite à sa longue chevauchée. Je m'étire avec un air légèrement contrarié car j'ai froid et franchement... un anoblissement en dehors de Rome quand les saintes fêtes de la fin d'année sont à l'ordre du jour? Qui l'aurait cru...! Je soupire et entre dans la citadelle, avertissant les gardes et entrant sans plus attendre: je connais les terres de cet oncle distant.

Mais je ne semble pas me souvenir où se trouve le lieu des audiences, et je me retrouve à tourner en rond durant quelques longues minutes.

[Amenediel]

Amenediel avait fait préparer ses affaires pour ce voyage. Son père lui avait fait la demande de sa présence sur ses terres d'Assises. Bien qu'en pleine période des élections impériales, il avait accepté cette invitation avec grande joie, une pause dans ce tourbillon d'activité. A croire que Son Eminence Estevan connaissait son fils, plus que ce dernier aurait voulu l'admettre.

La route avait été des plus variées par cette saison hivernale depuis le Duché de Lorraine. La voiture arriva à hauteur de la citadelle, et plus précisément du castel.
Avant de rejoindre son père, il demanda à aller en ses appartements, et prit le temps de faire quelques ablutions pour pouvoir se présenter proprement devant son père, le Cardinal.

Une fois, fin prêt, il prit le chemin le menant à la salle où se trouvait déjà son père, installé sur le Trône du Duché. Il aperçu la présence de son cousin, et une légère ride se dessina à la naissance du front du jeune homme.
Il alla saluer Son Eminence Estevan, la préséance avait de mise. Amenediel plia un genou devant son père, embrassa l'anneau épiscopal avant de se relever.

Bien le bonjour à vous, Vostre Eminence. J'espères que vous vous portez bien ?

Le jeune homme craignait que son père n'ait une triste nouvelle à lui annoncer, puisque son cousin, le Cardinal Erwann était aussi présent.
Il alla saluer ce dernier aussi.

Un genou à terre, il embrassa aussi l'anneau épiscopal de Son Eminence, et cousin.

Mon cousin, quelle joie de vous voir en ces lieux.

Il sourit gentiment, bien que l'inquiètude pouvait se lire sur le visage de l'Evêque.
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[Ombres]

Ombres venait dans ce lieu pour la première fois, elle se demandait bien ce qu'elle pouvait y faire, mais ayant reçu une invitation et la jeune femme très curieuse et ayant rien de mieux à faire ce décida à faire le chemin même si c'était fort loin.

Elle décida d'y aller qu'avec une petite escorte n'étant pas sur de pouvoir y arriver à temps.
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[erwann.]

Le jeune homme accepta inconfortablement la salutation, n'étant pas encore habitué à la manie d'embrasser son anneau. Normalement, le genre de situation lui était présenté en sens inverse. Mais il ne refuserait pas le décorum à son cher Cousin, qui avait fait beaucoup pour la foi. À homme pieux les honneurs, qu'il disait souvent.

Je retire ma main et tourne l'anneau, pensant à l’inscription qui était caché en dessous, entre le métal et ma chair. Une lourde mission.

Mon Cousin, je vous salut et vous embrasse. Comment avez-vous pris la nouvelle...?

Je le vois anxieux peut-être, et je le fixe avec les yeux froncés pour masquer ma propre inquiétude. Était-il bien? Peut-Être était-ce causé par les récentes nouvelles venant de la Lorraine.

[elmie]

La route était longue pour l'archidiaconesse , elle avait épuisé sur les chemins bon nombre de chevaux , qu'elle changeait à chaque étape ...

Elle était bonne cavalière , heureusement et ne craignait pas les intempéries , sa Bretagne natale l'avait habituée aux caprices des vents et des pluies .

Qui eût cru en la rencontrant que cette jeune femme avait combattu dans diverses armées et avait été médecin de la Garde Episcopale de Bretagne .

Mais chaque jour les paysages changeaient , le climat aussi , les façons de parler des gens , les Bretons de l'escorte finissaient par ne plus comprendre le langage des autochtones , et par ne plus reconnaître le ciel , les douces couleurs avaient fait place à l'azur ... le voyage touchait à sa fin .

[estevan]

Estevan attendit pas très longtemps voyant arriver tout d'abord son confrère le Cardinal Chancelier de la Hérauderie qui semblait se délecter de jouer au je suis cardinal hé non je suis pas cardinal. Je suis cardinal hé non je suis pas cardinal. Bref vous l'aurez compris entre lui et le Pape troll nous étions bien gâté.

Amenediel venait d'arriver tout beau tout frais. Il s'était habillé en conséquence. Surement avait il prit le temps avant de venir voir son père de se changer. Il aimait beaucoup son fils. Estevan était fière de lui. Pour tout dire il aurait fait un bon cardinal. Mais ses aspirations semblaient d'ordre plus politique. Il avait ainsi appris que son fils se présentaient aux élections impériales. Puisse t'il gagner avec l'aide de dieu.

Son fils entra dans la salle du trône en le saluant non sans faire ce qu'il détestait vraiment lui baiser l'anneau. Comme s'il était le plus humble des fidèles. Non de diou s'était son fils. M'enfin bon il ne dit rien lui souriant en lui répondant.

Oui et vous Amenediel ? Je suis heureux de savoir que vous vous présentez aux impériales. Ainsi vous allez peut être réussir votre rêve de gouverner un Empire aussi illustre. J'espère que dieu vous guidera dans votre entreprise. Et la couronnera de succès. Je vous ais fait venir car je souhaite vous remettre un titre d'Ecuyer sur mes terres. Ceci afin que vous ayez un lieu pour vous reposer loin des tumultes de vos affaires Lorraines. Dont je sais la grande faculté à tendre vers l’irritation.



Le cousin Erwann comme il aimait l'appeler était assez proche d'eux. demandant finalement comment il avait pris la nouvelle concernant le cas Lorrain. Il faut dire que ses Lorrains avaient le dont pour énerver tout le monde. Même son fils qui pourtant les avait gouvernés pendant 8 mois.

Ombres venait finalement d'arriver alors qu'ils continuaient de parler. Elle fut suivi par l'Archidiaconesse de Vannes. Tout le monde était là. Estevan dit alors.

Je crois que nous sommes au complet nous allons pouvoir commencer. Qu'en pensez vous Erwann ?
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"I am painful but I assume" & " Je suis pénible mais j'assume"

[elmie]

C'était très impressionnant , Elmie avait salué respectueusement son Eminence et les autres personnes présentes ,
elle attendit

[Amenediel]

Amenediel sourit gentiment quand son cousin Erwann lui répondit. Il se détendit un peu, mais lorsque ce dernier lui posa la question, il ne sut répondre.

Euh quelle nouvelle ?

Il regarda tour à tour les personnes présentes, et son père vint à lui expliquer.
Il fait avouer que le jeune homme n'avait jamais su comment se comporter avec son père. Il était toujours admiratif de cet homme qui lui semblait si grand si puissant que lui même tentait de se conduire comme il le fallait en public.
Mais en son fort intérieur, il aurait aimé parfois que son père ne soit que cela, son père, et non Son Eminence.

Et c'est quand son père lui énonça les raisons de sa présence qu'un léger rouge lui monta aux joues. Il se sentit honoré et un peu fier que Estevan reconnaisse son investissement pour faire grandir leur nom, mais aussi ce qu'ils sont, des hommes de biens comme tous les membres de sa famille.

Je vous remercie père pour vos bons mots, mais je ne sais si cela est un rêve pour ma personne. J'espères simplement être à la hauteur de la tâche.
Et c'est un honneur pour moi, que vous me fait en m'octroyant un lieu de repos et un hâvre de paix.

Pour une fois, les émotions dépassèrent l'éthiquette, et le jeune prélat alla serrer son père dans une chaleureuse accolade.
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[erwann.]

Je souris et attends que soit faite l'accolade avant de prendre la parole.

Bien, alors débutons puisque les honorés sont présents et allons au but. Éminence, Monseigneur, mes Filles, vous êtes aujourd'hui tous réunis en ce lieu, et la présence d'un Héraut des Collèges Héraldiques Pontificaux, afin d'officialiser une triple cérémonie.

En ce jour, le Duc de Pérouse prend une écuyère, le Duc d'Assise prend un écuyer, et le Cardinal Évêque de Saint Origène sur la via Appia concède un titre palatin. Ainsi, avant de passer au titre palatin, débutons par les écuyers personnels.

Je me tourne vers Estevan.

Éminence, par votre fonction et vos actes, vous êtes Duc de Pérouse et Duc d'Assise. Veuillez édicter votre nom complet et votre titre de Duc de Pérouse avant de demander à Elmie Kergolay de Lys d'être votre écuyère personnelle pour Pérouse.

À des fins comparatifs, veuillez ensuite édicter votre nom complet et votre titre de Duc d'Assise avant de demander à Amenediel de Mortelane d'être votre écuyer personnel pour Assise.

Les deux devront, individuellement, accepter votre requête et ensuite mettre un genoux au sol devant vous. J'interviendrai ensuite pour faire réciter le serment aux futurs écuyers, un à la suite de l'autre.

[estevan]

Estevan écouta le héraut et donc sur un ton plus solennel dit alors.

Moi Estevan de Mortelane, Duc de Pérousse, demande à prendre Elmie Kergolay de Lys comme Ecuyère personnel sur mes terres de Pérousse.

L'acceptez vous, Elmie Kergolay de Lys?

Une fois que Elmie accepte il fait de même avec son fils.

Moi Estevan de Mortelane, Duc d'Assise, demande à prendre notre fils Monseigneur Amenediel de Mortelane comme Ecuyer personnel sur mes terres d'Assise.

L'acceptez vous, mon fils ?
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"I am painful but I assume" & " Je suis pénible mais j'assume"

[Amenediel]

Amenediel s'avança quand son père l'appela devant lui. Il ploya le genoux devant lui, et aux mots prononcés par Son Eminence, il ne pouvait que répondre.

Moi, Monseigneur Amenediel de Mortelane accepte de devenir vostre écuyer sur vos terres d'Assises.


Toujours le genoux à terre, il attendit patiemment la suite.
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[elmie]

le coeur battant la chamade Elmie s'avança , plia le genou et répondit

Moi , Elmie Kergolay de Lys , accepte de devenir votre écuyère sur vos
terres de Pérousse ;

[erwann.]

Je me racle la gorge.

Bien... Elmie Kergolay de Lys et Amenediel de Mortelane, veuillez lever l'index et le majeur de la main droite, en hommage à Aristote et Christos, nos deux prophètes, et placer la main gauche sur le Livre des Vertus. Ainsi fait, répétez après moi :

[elmie]

Elmie s'avança devant le livre sacré , leva index et majeur de sa main dextre ,posa respectueusement la senestre sur le Livre des Vertus
et prononça à voix haute

Moi , Elmie Kergolay de Lys , archidiaconesse de la paroisse de Nantes
jure sur les Saintes-Écritures de servir fidèlement, avec foi, loyauté et obéissance, Estevan de Mortelane, Duc de Pérousse.
Je promets d'apporter fidélité, conseil, service armé, ainsi que toute l'aide que je serais en mesure de lui donner, sacrifiant mon propre intérêt ou confort au profit de la gloire de l’Église de Dieu sur Terre. Puisse le Très-Haut m'aider et m'inspirer dans cette tâche.



Elle ferma un instant les yeux , remerciant le Très Haut qui l'avait appelée
à le servir et à oeuvrer pour sa gloire .

bref instant cependant
elle laissa la place ensuite .