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[RP] Paix, prières et prêches diocèse de Limoges !
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vera.



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MessagePosté le: Sam Jan 18, 2020 12:13 am    Sujet du message: [RP] Paix, prières et prêches diocèse de Limoges ! Répondre en citant

    Rendez-vous à l'Inquisition, de quoi faire d'une peau de porcelaine une chair de poule hein ?

    Il fallait bien que cela arrive pour avoir la paix du moins c'était dans cette esprit que la route avait été reprise pour Rome, loin du rififi ou pas.

    Le diocèse de Limoges avait une nouvelle tête à son sommet et si la loi des hommes ne passait pas, il semblerait que le destin était ainsi scellé et ce que Dieu veut... On ne chipote pas trop avec Lui.

    Pour le coup, contre vents et marées, il y avait des poulaines à grelots, une bure noire et une coiffe de religieuse et tant pis si l'habit ne fait pas le moine, il fallait rester modeste, humble à souhait. Quelques boucles rebelles sortaient par ci par là, la route était sans traquenards du Limousin à la cité de Rome. Quelques désorientations pour une casanière comme moi.

    Un voyage express et il fallait que l'interlocuteur soit le bon pour démarrer du bon pied, le choix s'était porté sur le cardinal Iaudas, sans jeu de hasard, sans tirer à la courte paille, il avait été désigné par un index sûr.

    Une missive pas du tout protocolaire avait été envoyée et une réponse rapide avait été reçue, le rendez-vous à l'Inquisition.

    Le voilà.



    - Oyez de Rome, de l'Inquisition, salut ! Qu'une âme charitable puisse me servir de guide dans ces lieux, je recherche son éminence Iaudas s'il vous plaît !

    Si on peut m'épargner les Autres, que ce geste vers la réconciliation se fasse sans demi-tour.



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Gregorius



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MessagePosté le: Sam Jan 18, 2020 6:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Depuis son bureau, le vieil homme avait été prévenu de l'arrivée de Vera par le secrétaire chargé de l'accueil. À peine averti, l'ecclésiastique alla à la rencontre de la jeune femme. Il la salua, heureux qu'elle soit venue au plus vite à Rome.

Bonjour ma fille. Vous n'avez pas perdu du temps pour venir ! J'apprécie. Vraiment.

Ne restons pas ici, suivez-moi je vous prie.

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vera.



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MessagePosté le: Jeu Avr 30, 2020 7:57 am    Sujet du message: Répondre en citant

    On rembobine et on reprend donc, quatre mois plus tard même combat.
    De retour à Rome, cette fois ci décidée à passer les types et les dames qui s'épuisent à dire
    " VOUS NE PASSEREZ PAS."

    Le cardinal Estevan avait bel et bien pris soins d'ouvrir une salle pour m'accueillir, mais allez donc savoir ce qui m'a pris ? Je me suis surprise à faire demi tour direction Limoges et sans me retourner.

    Quoi ? J'avais juste l'impression d'avoir chopé la berlue, Iaudas s'était transformé en Estevan et je le voyais partout à Rome, de quoi foutre les jetons non ?

    Afin d'éviter qu'on ajoute à mon palmarès que je suis "possédée", je me suis absentée sans trop prévenir. Honteux, mais nécessaire pour ma survie mentale et spirituelle.

    A défaut de pouvoir nous rendre dans l'espèce de cellule ou que sais-je pour assurer cet entretien essentiel, cette fois ci.

    Quelques courriers avaient été échangés avec lui, puis de nombreux avec d'autres primats etc etc. De quoi finir par avoir atteint le sommet de la lassitude en 4 mois, néanmoins, déterminée je revenais à la charge malgré tout, un brin optimiste, Enora ayant démissionné , je n'avais plus l'impression de devoir lutter contre le vent, la bonne femme n'avait jamais compris que nous étions dans le même camp et tant pis pour elle.

    Le diocèse je ne le voyais pas comme un "pouvoir" loin de là, mais plutôt un devoir absolu envers la Foi, envers le Très Haut, c'était peut-être la nuance "philosophique" entre "mon moi" et un tas d'autres religieux.

    Rendez vous à l'Aula ou Lola ? L'eau là ? L'au delà ? Euh ?
    Un autre mot pour substituer l'Inquisition, c'est tout de suite moins anxiogène.

    A peine arrivée que déjà perdue et finalement, retour à la case départ, là où j'avais retrouvé le cardinal la première fois.



    - Bonjour votre Eminence Iaudas, si cela ne vous dérange pas, je veux bien m'entretenir avec vous juste ici, en plein courant d'air. Je vous prie de m'excuser, je pense avoir cerné mon problème. Je suis claustrophobe en plus d'avoir d'autres phobies dont je vais vous épargner la liste.

    Puis, je crois que dans la cité sacré vous avez quelques soucis avec les concierges un peu comme dans nos châteaux.


    Vous ne trouvez pas qu'on est très bien ici ? Hm L'Aula c'est bien là ?



    N'a jamais su trouver un bon plan de Rome et les guides semblent être comme les détenteurs de clés, dispatchés et perdus !
    Claustrophobie qui explique peut-être l'incapacité à rester dans le confessionnal sans chercher une fenêtre de sortie au bout de 5 minutes de confessions, l'incapacité de rester dans une cellule pour étudier même avec les plus bons professeurs.

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Gregorius



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MessagePosté le: Ven Mai 01, 2020 2:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il avait fallu plusieurs mois pour arriver à cette rencontre, la tâche fut loin d'être facile pourtant après les nombreux mois qui s'écoulèrent, enfin ce jour venait. Ainsi, lorsque l'on prévint le cardinal, il s'arma de sa canne pour rejoindre Vera.

Bonjour ma fille. J'ai en effet quelques ennuis pour vous recevoir dans un endroit plus approprié...néanmoins cela ne nous empêche pas de nous entretenir dans l'Aula. Prenez place, nous n'allons pas rester debout pendant tout ce temps.

Le pourpré suggéra le siège situé à son côté, et prit lui-même place sur une autre chaise.

Quand nous arriverons à la levée de votre interdit, vous pourrez confesser toutes vos phobies dans le saint sacrement de la confession. N'ayez crainte.

Et d'ailleurs, puisque l'on en parlait !

Alors, vous venez justement pour vous ôter de ce poids qui vous pèse, et qui à mon sens vous méritez d'en être délivrée.

Savez-vous la raison pour laquelle vous aviez été mise sous interdit ?

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vera.



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MessagePosté le: Ven Mai 01, 2020 7:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

    Ravie qu'il ait accepté la proposition de rester dans ce lieu, cela va m'éviter d'ajouter à mon long voyage, une autre partie de cache-cache dans ce véritable labyrinthe qu'est Rome.[i]

    - Je vous remercie d'accepter de me recevoir ici et heureuse que cette entrevue ait enfin lieu.


    Je farfouille dans ma besace et en sort, non pas la flasque de prune, mais un parchemin roulé, que je déroule, j'en refais une rapide lecture.


    - Pour tout vous dire votre éminence, ce procès je ne l'ai pas du tout suivi, je n'y ai pas assisté, je n'ai pas non plus cherché à me défendre. J'ai pris l'habitude avec le temps et l'expérience de constater certaines choses. A l'origine, on m'avait invité à porter plainte la première et je ne l'ai pas fait. J'avais sollicité les primats de Rome bien avant l'introduction de Msg Feuilllle et de son acolyte Nesty et bizarrement, je n'ai reçu que quelques vents ou des réponses toutes faites, du genre "remplissez le formulaire, allez au bureau X ce n'est pas dans ce service.

    Je me suis retrouvée pour la première fois perdue , ici à Rome, avec des gens qui causent mille et une langue, pas de latin, pas de grecque en plus.

    J'ai tout abandonné. J'étais désabusée, fatiguée, j'ai remis donc mon destin entre les mains de Dieu. Je suis allée en quête de savoir, un voyage d'étude pour parfaire mes connaissances, la lecture de livres pour être efficace au confessionnal et autres. Vous savez que la voie de l'église n'est pas la plus simple, qu'il faut une réelle détermination et une foi inébranlable envers Dieu, et cela même quand Rome (une partie de ses gens) déçoit, qu'on ait pu la décevoir.


    J'hésite à m'armer de ma flasque, là, mais je me ravise.


    - Au cours de ce voyage qui me menait en Champagne, un messager m'a apporté une convocation pour me rendre à ce procès. Si je ne suis pas venue ce n'est pas par excès d'orgueil, ou un manque de foi, mais un autre péché, la colère, il fallait donc que je prie pour expier cela.
    Voyant que ma concentration partait en fumée au fil du temps, j'ai décidé de me cloîtrer dans un couvent, une retraite spirituelle qui a duré 4 mois.

    A ma sortie, on m'apprend le verdict, frappée d'interdit. Je ne vais pas vous mentir, quand on m'a tendu une copie de l'annonce. J'étais vraiment interdite dans tous les sens du terme possible et imaginable.


    Citation:



      Fiat justicia pereat mundus
      Conclusion sur l'affaire Vera


      Nous, Père Amenediel de Mortelane,
      Nous, Soeur Valene Laucester,

      En notre qualité de Missus Inquisitionis de l'Inquisition Francophone,


        Rendons officiellement les conclusions de cette affaire dont nous avons été commissionnés :

        Suite à la plainte qui fut déposée par Dame Nessty la vilaine et son comportement à l'égard de Monseigneur Griffes mais aussi à l'égard de Monseigneur Feuillle.

        Considérant que Dame Vera a totalement refusé de venir s’expliquer suite à notre convocation dans le cadre de l'enquête, en qualifiant même la Sainte-Inquisition " d’Institution moribonde" dans sa lettre son courrier du 11 décembre 1466.

        Considérant le comportement à l'égard de Monseigneur Griffes mais aussi à l'égard de Monseigneur Feuillle, dame Vera a tout simplement renié une partie de son serment de Baptême :

        Citation:
        Je reconnais en Dieu le moteur du monde
        La pensée suprême est la cause efficiente et finale du monde
        Je reconnais l'église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante de l’Être Divin.
        J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection devant Dieu dans la contemplation éternelle de sa beauté.
        Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout Puissant.


        Dès lors selon le Droit Canon, livre 1 partie 1 article 1 qui régit la quadriptyque du Sacrement du Baptême :

        Citation:
        Article 1 : Le quadriptyque causal :
        La cause matérielle = Un croyant remplissant les conditions prérequises par le Droit Canon et les règles en vigueur, conforme au premier, dans son diocèse.
        La cause efficiente = Tout clerc habilité par sa charge.
        La cause formelle = La célébration, le serment de fidélité, la symbolique de l’eau.
        La cause finale = Entrée dans la communauté et la communions des fidèles.


        La cause formelle est reniée en ce cas, et de ce fait, le canon précité a été violé.

        Considérant que dame Vera n'a reçu que le baptême et ne peut être que considérée comme étant administratrice paroissiale dont elle occupe la cure, elle ne peut en aucun cas donner de sacrements puisqu'elle ne détient aucune charge d'âme de part sa charge d'administrateur paroissial, conformément au titre 1, de la partie 2.2, du Livre 2 :

        Citation:
        L'Administrateur paroissial n'est pas considéré comme un clerc et n'a pas charge d'âme. Il n'est donc investit d'aucune autorité religieuse ou spirituelle.


        Considérant les affichages placardés aux portes de l'église de Limoges par dame Vera sur lesquels les soupçons d'hérésie avérés ont été avérés :

        Citation:
        "fait que je peux être à l'aise à prêcher pour notre paroisse dans une cathédrale, dans une église, dans un temple peu importe"


        Nous concluons à une mise sous interdit en vertu du Livre 4, partie V section B article 24 :

        Citation:
        Article 24 : La mise sous interdit a pour cause une action persistante contraire au Dogme, à la Doctrine et au Droit Canon ainsi qu’une attitude hostile et rebelle contre l’autorité ecclésiastique.





      Ad majorem Dei gloriam,

      Rédigé à Rome, le 1er jour du mois de mars de l'An de Grâce MCDLXVII, sous le pontificat de S.S Sixte IV.

      Soeur Valene


      Père Amenediel








    - Votre éminence, vous savez ce que c'est sortir des propos d'un contexte ?

    Si je suis venue à manquer de respect à Griffes Festigny, qui est en réalité la source de tous ces différends, il m'a provoqué. Je ne suis pas infaillible et oui, je l'ai insulté, quand lui m'a offensé par ses gestes et sa conduite.

    Quant à Monseigneuf Feuillllle, je ne l'ai jamais insulté, elle a réussi à avoir une pluie d'insultes d'un grand pourcentage des fidèles du comté du Limousin et de la Marche, son incapacité à rester objective a causé de sérieux problèmes, certains ont même changé d'église après son passage en Limousin et Marche, quand elle n'était plus capable de se défendre, elle lâchait son cerbère surnommée la Vilaine pour cracher son fiel et venin.

    Le respect votre éminence se mérite, le fait d'avoir des responsabilités dans notre très sainte église, n'octroie pas de "passe droit".
    On ne peut pas cracher sur une personne & s'attendre à avoir une accolade amicale en retour. Vous devez connaître bien mieux que moi l'histoire de la tribu des Bisounours, néanmoins je n'ai jamais incité à une guerre, bien au contraire. J'ai cherché à réinstaurer la paix, mais il m'a été très difficile de trouver des personnes capable d'écouter et de chercher à comprendre, j'ai eu à faire qu'à du monde dépourvu d'empathie, avec des egos surdimensionnés.

    Les greffes de mon passage ici sont encore enregistrés de mémoire, si vous en avez le temps, vous pourrez les voir. Grégory, je reconnais ne pas avoir mâché mes mots, Feuilllle, je l'ai tout simplement ignorée. Quand on qualifie de "femme frustrée" , alors qu'on a jamais eu de véritables conversations sur le sujet à l'époque, je me dis que j'aurais vraiment du porter plainte à cette époque. J'aurais peut-être eu gain de cause, mais j'avais plus en tête la paix de mon comté et celui de mes fidèles que mon ego à lustrer.


    Pour ce que j'ai noté lors de ma candidature au poste de représentante de l'église de Limoges que j'avais déjà occupée plusieurs mois avant.
    Votre éminence, j'ai connu des archiprêtres et des diacres, ainsi que des curés qui pêchaient au marché, près des tavernes, hors de la ville près des mines, puis au parvis de l'église et dans son sein, un peu partout.

    Certes, l'église est le lieu recommandé pour prêcher, mais comment pourrais-je espérer convertir les plus récalcitrants, les brebis égarées sans essayer de les atteindre à l'extérieur de la maison de Dieu ?

    Le message Divin peut être délivré partout, parler des saintes écritures sans tabou, sans se mettre de limites, de frontières.

    Voilà ce qui a été fait, je ne le nierais pas, si mes ouailles semble bouder l'église , je me dois d'aller les chercher où ils se terrent pour les diriger vers elle, une taverne ? Un taudis ? Même dans leur piaule et châteaux s'il le faut.

    C'est ce qu'on pourrait me reprocher sans doute.

    Dans ma vie j'ai du occuper des postes à haute responsabilité, puis des plus petits, où le respect de la hiérarchie se fait naturellement, si quelque chose ne va pas, on en discute au calme, entre gens civilisés, on cherche une solution pour calmer toute mésentente.

    Quelle fût ma surprise, votre éminence, quand sous mes yeux, je voyais quelques représentants de notre Sainte Eglise romaine mettre à feu toutes les croyances qu'on peut se forger en plusieurs années. Bien entendu ce conflit en a fait découler d'autres au fil du temps, vous êtes sans doute mieux placer pour les connaître. Notre comté a connu une guerre intestine et religieuse, chacun usant de fallacieux motifs pour attaquer l'autre. Je suis connue pour être juste malgré tout, je n'ai jamais su prendre parti ni du diocèse quand il fut occupé par le clan de monseigneur Feuilllle , ni pour le comté. Les deux ont été victimes à mes yeux, pillages, mensonges, trahison envers les hommes, le peuple, les fidèles, mais aussi envers notre Très Haut.


    C'est simple, quand tout part en vrille, navrée d'utiliser ce terme, je préfère me mettre à prier.

    Une retraite spirituelle peut s'avérer être rafraîchissante pour l'esprit, la foi, le coeur aussi. Prendre du recul permet d'avoir une meilleure vue d'ensemble, de ne pas prendre de décisions à chaud et évite également de qualifier certaines personnes injustement ou justement d'une partie de notre anatomie.


    Je souhaite me ôter tout ce poids de mes petites épaules, si j'ai pu ressentir un sentiment d'injustice, aujourd'hui je me sens en paix, comme je vous l'ai exprimé par courrier, je n'ai jamais rejeté la sainté église Romaine, c'est bien elle qui m'a frappée d'interdit, sans prendre le temps de m'écouter ou même de comprendre. J'aurai aimé une intervention objective et sage à l'époque, une sainte église qui cherche à réconcilier ses ouailles et ses clercs quand s'il y a une certaine mésentente. Si tel avait été le cas, je suis persuadée que le comté n'aurait pas connu toutes ces péripéties , le diocèse non plus. Ce qui me frappe davantage c'est que nous n'avons pas été le seul diocèse à avoir eu ce genre de déboire.

    Je veux bien être celle qui écrase ce vilain ego s'il est mal dimensionné, piétiner ce péché d'orgueil à coup de crosse bien visé. Qu'enfin règne un climat de paix et qu'on ne m'asperge plus d'oeufs pourri, ou de crachat et autres, quand je dis que je suis encore aristotélicienne limousine et, romaine , pas de schisme dans ma tête, quand bien même on a essayé de tenter de me virer de mon sentier, celui qui mène vers le Très-Haut, j'y suis restée.

    Délivrez-moi votre éminence, je vous en prie , l'interdit sonne quasiment comme une excommunication, c'est lourd à porter, très lourd quand on a toujours été fidèle, qu'on a toujours gardé la foi.




    Pas à genou, mais le ton y est, il y a eu des raisons et de la déraison pour l'interdit.


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MessagePosté le: Sam Mai 02, 2020 12:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le prélat écoutait très attentivement chacune des paroles de Vera. À l'entendre, il percevait de la sincérité et une volonté de passer à autre chose, ce qui avait donc le mérite de plaire à l'homme d'Église.


En effet, cette affaire concernant Griffes et vous était vraisemblablement dans le prisme d'un différend, c'est en tout cas ce que j'en ai compris à la lecture des éléments. Et, j'ai l'impression, que cette malheureuse histoire a encouragé à mener des enquêtes plus approfondies sur votre personne. Ainsi, pour un problème basé essentiellement au départ sur des problèmes d'ordre disciplinaire, cette affaire s'est transformée en un crime contre la Foi.

Pour résumer ce qui vous était reproché à l'époque, vous avez été accusée d'avoir célébré des sacrements sans avoir la possibilité de le faire. Je m'explique, pour célébrer les sacrements à l'époque, il fallait détenir une licence de théologie. Quelqu'un n'ayant pas de licence de théologie ne pouvait pas donner de sacrement sans que ce soit illégal. À présent, la réforme du Saint-Père a permise une forme d'assouplissement des règles. Il suffit de passer la nouvelle pastorale nommée la pastorale maxima et à la suite de cette pastorale, un évêque doit vous donner le sacrement de l'ordination diaconale. Lorsque nous en aurons terminé avec votre interdit, ne vous inquiétez pas je vous guiderai sur ces questions.

L'autre accusation portée à votre égard fut dans vos paroles, à savoir le fait que vous disiez être à l'aise pour prêcher même " dans un temple " ce qui avait une connotation liée aux païens dans le contexte de votre propos. La Sainte-Inquisition a la principale mission de lutter contre les hérésies, et ce genre de parole peut lui être suspecte. Or, un suspect qui ne se présente pas aux interrogatoires de l'Inquisition est automatiquement condamné pour hérésie. Même si bien sûr, j'entends bien que vous étiez indisposée, vous ne pouviez venir ici. Toutefois, l'Inquisition se doit d'appliquer le Droit Canon.


Il arrêta de s'exprimer pour s'assurer d'avoir l'oreille de son interlocutrice.

Me suivez-vous jusque là ? Comprenez-vous mes explications ? Si ce n'est pas le cas, dites-le librement.

Reprenant à nouveau la parole :

Maintenant, vous êtes ici pour effacer tout ceci. Notre Sainte-Mère l'Église est comme une mère, elle a cette capacité maternelle d'oublier les erreurs de ses filles comme ses fils. Pour cela, il faut être capable de piétiner son propre orgueil. Et à vous entendre, il ne fait aucun doute que vous avez compris.

Bien que je l'avais déjà compris, depuis notre rencontre la fois dernière à Limoges. Vous êtes une aristotélicienne, loin d'être une hérétique comme un grand nombre en font preuve. Vos erreurs commises sont visiblement des erreurs par méconnaissance, et d'autres en paroles vous dépassant sur l'instant où vous les prononciez. Je vois en vous une fidèle soucieuse de la Foi de son Comté, dont l'unique but est d'amener les âmes à sortir de la noirceur de l'errance.

Pour vous lever de votre interdit, je vous propose d'écrire une lettre qui comprendra trois choses :

- Reconnaître ce qui vous avait été reproché par la Sainte-Inquisition
- Demande d'excuses
- Affirmer que votre Foi appartient à l'Église, votre croyance en le Dogme, le Droit Canon et les Doctrines.

Je vous aiderai pour la troisième partie, mais les deux premières je vous laisse les personnaliser.

Est-ce que cela vous convient-il ?

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MessagePosté le: Jeu Mai 07, 2020 7:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

    Le cardinal avait eu le droit à un moment de silence assez symptomatique de ma personne, l'écoute requiert de l'attention et si on dit qu'on veut piétiner son orgueil, il ne faut pas attendre la première remarque qui sème le désaccord pour riposter, en mode orgueilleuse.

    Sacrément In Gratibus, j'avais été nommée diaconesse sacristine par Monseigneur Griffes à l'époque, je pensais en avoir le droit, je me souviens oui, l'évêque en personne Griffes et une femme dont je ne me souviens plus du nom exact, en revanche les gens du comté se souviennent de sa profession. Hélas.

    Enfin, j'étais administratrice du diocèse à l'époque et il était l'évêque Res Perando, c'est un peu cocasse, qu'il ne m'ait pas rappelé à l'ordre à ce moment là.

    Quand je vous dis, que j'aurais peut-être du les devancer en me plaignant au près de vous avant eux.

    Quant au prêche, j'avoue être très perplexe quand on sait qu'il était encore possible à l'époque de prêché dans un marché, pas loin des mines aussi. Enfin je ne vais pas réitérer ce que j'ai déjà dit votre éminence.

    Pour connaître les rouages des tribunaux provinciaux et royal, je comprends bien, un accusé qui ne prend pas la peine de se défendre est fatalement jugé coupable.

    Nous n'avons pas le pouvoir de remonter dans le temps, aussi j'ai bien pris note de vos explications , vous remercie de m'avoir écouté également.

    Je suis bien entendu consciente de ne pas avoir toutes les connaissances, Seul le Très Haut les a, aussi je préfère rester humble et je vais tâcher de suivre vos conseils avisés.

    Néanmoins, j'avoue avoir du caractère comme tout le monde, je travaille à user de tempérance et quand j'ai le sentiment d'être victime d'une injustice, il n'est pas rare que je l'exprime. Si je reviens vers vous d'ailleurs c'est aussi pour faire oublier au monde cette image qu'a pris Rome, on la juge comme on pourrait juger Limoges, ou Paris, sur la base de l'action de certaines personnes qui ne respectent strictement rien mais qui attendent pourtant un certains respect des autres.

    Nul n'est infaillible, Rome est aussi composé d'hommes et de femmes surtout.


    L'endroit n'était pas propice pour la rédaction, mais il n'était pas rare que je m'adonne à ce genre d'exercice. Nul besoin de perdre davantage de temps en méditation, plus je cogiterais plus j'aurais envie de me rétracter. Battre le fer tant qu'il est chaud et maintenir le talon de la poulaine bien enfoncé sur cette fierté, cette verve qui peut être si passionnée quand je suis touchée à vif.

    Citation:
    De Véra Von Bretzel, Comtesse de Comborn, représentante du diocèse de Limoges,
    A vous, Votre éminence Iaudas, Cardinal représentant de l'Inquisition,

    Je vous prie de m'excuser si le titre n'est pas le bon,

    A l'ensemble du peuple de Rome, à la Très Sainte-Eglise aristotélicienne romaine,

    Salutations & Paix,


    Par la présente,

    Je reconnais m'être égarée en me laissant aveugler par les péchés de l'orgueil et de la colère.
    Je reconnais avoir insulté Monseigneur Griffes.
    Je ne reconnais pas avoir insulté Monseigneur Feuilllle.

    Je n'ai pas renié pour autant l'église Aristotélicienne encore moins Dieu, je lui suis restée fidèle, que si Elle a pu se sentir reniée, je lui adresse mes plus sincères excuses.

    Je reconnais avoir marié In Gratibus du monde en ayant été nommée diaconesse sacristine en 1465 par Monseigneur Griffes, je pensais en avoir le droit c'était très explicite et détaillé sur ma nomination à l'époque.

    Je reconnais avoir dit que j'étais à l'aise dans le prêche peu importe les endroits où je peux les faire, tant que je peux atteindre la foi des fidèles et avoir des chances d'en convertir.

    Je prie la Sainte Église aristotélicienne romaine donc de bien vouloir m'excuser, comme le Très Haut sait être plein de miséricorde, je compte sur Elle pour accepter de me pardonner mes égarements.


    J'affirme bien entendu, que ma Foi appartient à l'église aristotélicienne,
    ma croyance en le Dogme, au Droit Canon et aux doctrines, que je ferais tout le nécessaire pour en acquérir les connaissances et les partager en entretenant la foi des fidèles et en tâchant de faire revenir les âmes égarées sous son aile ( celle de l'église).

    Respectueusement,


    Qu'Il veuille sur nous tous et qu'Il nous guide.

    Fait à Rome, le 7 mai 1468,
    Véra Von Bretzel.




    - Je vous retourne le question, est-ce que cela vous convient ?




[hrp/ désolée pour le délais de réponse !/hrp]
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Gregorius



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MessagePosté le: Sam Mai 09, 2020 2:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le cardinal avait écouté les paroles de Vera, et comprenait bien ses explications. Il appréciait leur capacité mutuelle à pouvoir s'écouter, mais surtout l'envie de la jeune femme à vouloir coopérer en bonne intelligence, cela changeait de ceux venant ici sans finalement avoir compris le concept de la pénitence.

Il rebondit sur les dernières paroles de son interlocutrice :


Vous avez entièrement raison, notre Église est composée d'hommes et de femmes. Il est possible que certains aient commis des erreurs en effet, car l'erreur est humaine, ma fille. Sur cette terre, personne n'en est à l'abri. C'est aussi dans cette même Institution que d'autres hommes et femmes tentent de réparer les erreurs des autres. Tout n'est pas toujours très rose, encore moins parfait, voyez-vous. Il en est de même à Paris et à Limoges, parce qu'au final, nous sommes tous humains.
Mais, une seule chose différencie l'Église de toute autre institution existante sur cette terre, la Sainte-Église n'est jamais en colère contre l'une de ses brebis et ne demeure pas sur les rancoeurs ou des préjugés punitifs. Elle s'inspire de la justice de Dieu, sempiternellement miséricordieuse. Elle croit en la capacité de l'Homme à se remettre en question, cette capacité à s'amender pour devenir un être bon et droit. Malgré nos erreurs, nous gardons ce principe au-dessus de tout. Voilà notre force.

C'est ce qui fait de l'Église une institution à part, elle est d'abord une institution morale avant d'être une institution politique comme ses détracteurs aiment à l'affubler.


Après quoi, notre vieil homme s'intéressa au texte écrit par la pénitente.

Je ferais juste cet ajout, et ce sera parfait par la suite :

Citation:
De Véra Von Bretzel, Comtesse de Comborn, représentante du diocèse de Limoges,
A vous, Votre éminence Iaudas, Cardinal représentant de l'Inquisition,

Je vous prie de m'excuser si le titre n'est pas le bon,

A l'ensemble du peuple de Rome, à la Très Sainte-Eglise aristotélicienne romaine,

Salutations & Paix,


Par la présente,

Je reconnais m'être égarée en me laissant aveugler par les péchés de l'orgueil et de la colère.
Je reconnais avoir insulté Monseigneur Griffes.
Je ne reconnais pas avoir insulté Monseigneur Feuilllle.

Je n'ai pas renié pour autant l'église Aristotélicienne encore moins Dieu, je lui suis restée fidèle, que si Elle a pu se sentir reniée, je lui adresse mes plus sincères excuses.

Je reconnais avoir marié In Gratibus du monde en ayant été nommée diaconesse sacristine en 1465 par Monseigneur Griffes, je pensais en avoir le droit c'était très explicite et détaillé sur ma nomination à l'époque.

Je reconnais avoir dit que j'étais à l'aise dans le prêche peu importe les endroits où je peux les faire, tant que je peux atteindre la foi des fidèles et avoir des chances d'en convertir.

Je prie la Sainte Église aristotélicienne romaine donc de bien vouloir m'excuser, comme le Très Haut sait être plein de miséricorde, je compte sur Elle pour accepter de me pardonner mes égarements.


J'affirme bien entendu, que ma Foi appartient à l'église aristotélicienne,
ma croyance en le Dogme, au Droit Canon et aux doctrines, que je ferais tout le nécessaire pour en acquérir les connaissances et les partager en entretenant la foi des fidèles et en tâchant de faire revenir les âmes égarées sous son aile ( celle de l'église).

Je déclare et reconnais devant tous :

Qu'il n'y a pas d'autre prophète qu'Aristote et Christos ;
que la symbiose de leur Révélation constitue le Message Divin, parfait et immuable, et que leur message est complémentaire et indispensable pour la compréhension des autres et de la Foi Aristotélicienne ;
Que la Sainte Église a été établie par le Messie Christos, Deuxième Prophète du Créateur, et que Sa Sainteté le Pape, ainsi que Saint Titus, est Son Vénérable Successeur, placé à la tête de l'Église par volonté divine et chargé de représenter Dieu sur terre comme Son Vicaire ;
Que la Sainte Église a été bâtie avec les Apôtres, dont les seuls successeurs sont les évêques et les cardinaux de la Sainte Église Aristotélicienne, ainsi que Christos avait prévu et voulu qu'il soit
Qu'il n'existe, en vertu de cette succession apostolique, qu'une et universelle Eglise Aristotélicienne seule détentrice du ministère divin, pour la promotion, la diffusion et l'application de la volonté divine. Qu'elle est indivisible, et qu'aucune autre église ne peut prétendre être Aristotélicienne.
Que le Livre des Vertus est la base du Dogme aristotélicien et de la saincte doctrine de l'Église ; que le Dogme est incontestable, inaliénable, indivisible et impérissable ;
Que le salut des âmes ne s'obtient que par une vie vertueuse, telle qu'enseignée par le clergé, et par l'intercession des sacrements qu'il célèbre ;
Que le droit canon est la sainte loi de la communauté aristotélicienne et est le produit de la volonté divine ; il ordonne et réglemente la sainte Église et la communauté des fidèles selon le Dogme et tout Aristotélicien doit s'y conformer afin de se conformer aux vertus.

Respectueusement,


Qu'Il veuille sur nous tous et qu'Il nous guide.

Fait à Rome, le 7 mai 1468,
Véra Von Bretzel.

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MessagePosté le: Sam Mai 09, 2020 8:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

    La flasque de prune toujours enterrée, toujours sobre et attentive, j'écoute le cardinal, prenant note de détails qui seront toujours bons à utiliser à l'avenir. Rancœur ? Comme l'orgueil bonne à piétiner et c'est un sacré travail. Le temps comme Dieu permet d'enfouir tout cela pour mieux se relever, tourner la page, qu'elle soit immaculée de préférence. Quant à la remise en question, c'était l'histoire de toute une vie ça, la mienne ne dérogeait pas à la règle.

    - Je préfère ne pas l'associer à la politique, pour cela également que je vous prie d'excuser ma perplexité pendant les élections royales. Si cela ne tenait qu'à moi, je prônerais toujours un côté apolitique de notre mission, celle de la sainte église. Il n'y a qu'à voir où le mélange des deux a mené le comté du Limousin et de la Marche, d'autres provinces, le Royaume de France pour une bonne partie. Je prie sincèrement pour que tout cela s'apaise, que cesse cette "guerre froide" des pouvoirs. Si à mon tour, je peux apporter une pierre à cet édifice qu'est notre Saint Eglise, en tentant de réconcilier le monde avec elle. J'ai encore une dose d'optimisme et d'espoir.



    Je prends connaissance des ajouts, dire que j'allais ajouter cela, un rappel du baptême, graver à l'encre sur ce vélin. J'en profite pour rectifier une coquille parmi tant d'autres que j'aurais sans doute laisser. " Que Dieu veille" , je suis convaincue qu'Il le veut bien.

    Citation:

    De Véra Von Bretzel, Comtesse de Comborn, représentante du diocèse de Limoges,
    A vous, Votre éminence Iaudas, Cardinal représentant de l'Inquisition,

    Je vous prie de m'excuser si le titre n'est pas le bon,

    A l'ensemble du peuple de Rome, à la Très Sainte-Eglise aristotélicienne romaine,

    Salutations & Paix,


    Par la présente,

    Je reconnais m'être égarée en me laissant aveugler par les péchés de l'orgueil et de la colère.
    Je reconnais avoir insulté Monseigneur Griffes.
    Je ne reconnais pas avoir insulté Monseigneur Feuilllle.

    Je n'ai pas renié pour autant l'église Aristotélicienne encore moins Dieu, je lui suis restée fidèle, que si Elle a pu se sentir reniée, je lui adresse mes plus sincères excuses.

    Je reconnais avoir marié In Gratibus du monde en ayant été nommée diaconesse sacristine en 1465 par Monseigneur Griffes, je pensais en avoir le droit c'était très explicite et détaillé sur ma nomination à l'époque.

    Je reconnais avoir dit que j'étais à l'aise dans le prêche peu importe les endroits où je peux les faire, tant que je peux atteindre la foi des fidèles et avoir des chances d'en convertir.

    Je prie la Sainte Église aristotélicienne romaine donc de bien vouloir m'excuser, comme le Très Haut sait être plein de miséricorde, je compte sur Elle pour accepter de me pardonner mes égarements.


    J'affirme bien entendu, que ma Foi appartient à l'église aristotélicienne,
    ma croyance en le Dogme, au Droit Canon et aux doctrines, que je ferais tout le nécessaire pour en acquérir les connaissances et les partager en entretenant la foi des fidèles et en tâchant de faire revenir les âmes égarées sous son aile ( celle de l'église).

    Je déclare et reconnais devant tous :

    Qu'il n'y a pas d'autre prophète qu'Aristote et Christos ;
    que la symbiose de leur Révélation constitue le Message Divin, parfait et immuable, et que leur message est complémentaire et indispensable pour la compréhension des autres et de la Foi Aristotélicienne ;
    Que la Sainte Église a été établie par le Messie Christos, Deuxième Prophète du Créateur, et que Sa Sainteté le Pape, ainsi que Saint Titus, est Son Vénérable Successeur, placé à la tête de l'Église par volonté divine et chargé de représenter Dieu sur terre comme Son Vicaire ;
    Que la Sainte Église a été bâtie avec les Apôtres, dont les seuls successeurs sont les évêques et les cardinaux de la Sainte Église Aristotélicienne, ainsi que Christos avait prévu et voulu qu'il soit
    Qu'il n'existe, en vertu de cette succession apostolique, qu'une et universelle Eglise Aristotélicienne seule détentrice du ministère divin, pour la promotion, la diffusion et l'application de la volonté divine. Qu'elle est indivisible, et qu'aucune autre église ne peut prétendre être Aristotélicienne.
    Que le Livre des Vertus est la base du Dogme aristotélicien et de la saincte doctrine de l'Église ; que le Dogme est incontestable, inaliénable, indivisible et impérissable ;
    Que le salut des âmes ne s'obtient que par une vie vertueuse, telle qu'enseignée par le clergé, et par l'intercession des sacrements qu'il célèbre ;
    Que le droit canon est la sainte loi de la communauté aristotélicienne et est le produit de la volonté divine ; il ordonne et réglemente la sainte Église et la communauté des fidèles selon le Dogme et tout Aristotélicien doit s'y conformer afin de se conformer aux vertus.

    Respectueusement,


    Qu'Il veille sur nous tous et qu'Il nous guide.

    Fait à Rome, le 7 mai 1468,
    Véra Von Bretzel.


    Je vous remercie encore de votre patience et de vos éclaircissements, cela m'apaise et m'encourage.

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MessagePosté le: Lun Mai 11, 2020 3:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Même si l'on ne pouvait pas être toujours d'accord, une discussion saine basée sur l'écoute était pleine de vertus.

Il est vrai que le mélange Temporel et Spirituel peut causer de grands torts, d'ailleurs je déconseille la politique à celles et ceux qui ne savent pas faire la différence entre les deux, pour la simple raison qu'il s'agit du prétexte utile de nos détracteurs quand ils sont prompts à la dénonciation. Maintenant, lorsqu'une personne est probe et irréprochable, pourquoi pas ? Notre Prophète Aristote a bien fait le rêve d'une cité idéale où les hommes et femmes de la Foi conseillent ceux qui gouvernent par leur sagesse. Il n'y aurait plus de guerre froide, si nous arrivions à cet équilibre, car la thèse consistant à dire " chacun chez soi et les moutons seront bien gardés " ne crée pas finalement un climat pacifique.

Avant de dire :

Ne me remerciez pas, ma fille. J'en appelle de mes voeux cette réconciliation, et je ne doute pas un instant que vous puissiez l'incarner dans le diocèse de Limoges.

Le pourpré porta un dernier regard sur la lettre, pleinement satisfait.

Très bien. Nous en avons terminé. Je peux dès lors vous dire que votre levée d'interdit est faite, il ne vous restera plus qu'à vous confesser. L'annonce sera publiée incessamment sous peu.

Il me reste à vous demander ce que vous prévoyez pour la suite. Souhaitez-vous prendre la prêtrise en prononçant vos voeux mineurs ? Ou préférez-vous le diaconat ? Dans les deux cas je vous indiquerai la démarche à suivre pour y parvenir.

L'idéal serait que vous preniez la prêtrise, désormais il n'y a plus d'évêque; or le diaconat ne permet pas de le devenir mais seulement administrateur diocésain. Ainsi, la chose dépend de votre choix.

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MessagePosté le: Lun Mai 11, 2020 7:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

    Soulagée d'un poids. La confession restant, je m'épargne l'idée de le faire sur place et pas avec le cardinal sur le coup. Se mettre à la place des autres et de ne pas avoir de rideaux de bois pour se faire, c'était carrément rédhibitoire.

    - J'ai une fâcheuse lubie votre éminence, je suis dame marieuse bon au chômage forcé régulièrement, j'ai à faire à une peuplade de récalcitrants du mariage.

    C'est une lutte de plusieurs printemps dont je vous parle, mais je ne lâche rien. Néanmoins, je serais une piètre femme si je ne montrais pas l'exemple. Si Dieu le veut, je souhaite pouvoir me marier et fonder une famille, avoir quelques héritiers. C'est pour cela que l'on m'a conseillé le diaconat dans un premier temps c'est plus réversible je suppose -non pas que je songe déjà à rompre un mariage inexistant hein- ? Que de faire le choix inverse.

    Je ne veux pas faire le schéma inverse, où j'opte pour l'ordination, puis accepte de devenir prêtresse et revenir sur ma décision en vous suppliant de me défroquer ce serait très bizarre au passage !


    L'expression "défroquage" de prête m'avait bien fait rire. L'expression française tout un art, Rome ne manquait donc pas d'humour non plus au final. Ceci-dit, il fallait prendre un tel engagement au sérieux. On ne peut pas rire de tout. Combien de fois ai-je songé à prononcer mes vœux, chaque fiancé disparu ? Chaque grand deuil ? Chaque fois où j'étais convaincue que tout peut m'abandonner sauf Dieu ?

    Le diaconat un espèce de concubinage où de servir pour Dieu et la foi, peut bien s'allier à une vie de famille.

    Petite réflexion faite, puis je continue :



    - Si cela ne vous dérange pas, je veux bien connaître les deux démarches.

    Comme je vous l'ai dit et que j'ai essayé de le faire comprendre à plusieurs reprises à Msg Enora, je n'ai pas les dents longues et être administratrice du diocèse de Limoges ne m'a jamais rebuté. Le dialogue fut stérile et j'ai rapidement laissé tomber toute autre tentative avec elle.

    Par contre, il est évident qu'on doit réfléchir à l'avenir et je sais que ce n'est pas le lieu ou le moment de le dire, mais j'aimerai vraiment pouvoir m'entourer d'une équipe diocésaine et pourquoi pas d'un futur candidat pour l'évêché de notre diocèse qui sortirait du lot que nous avons eu ces dernières années. Je suis convaincue qu'il en existe encore, qui suivrait la même voie de réconciliation je dirai. L'idée n'est pas de forcer les choses, mais de les ramener en douceur, la patience paie toujours.

    L'objectif premier c'est redonner goût aux fidèles à la fréquentation des messes dans nos églises, puis cathédrale, sans être trop gourmande, je sais que les messes Res Perando n'attirent pas toujours la foule, mais pouvoir en avoir une à deux par mois ce serait pas mal. Cela je le fais déjà ( aussi à la demande).


    Pouvoir baptiser sans trop de restrictions, j'ai eu pas mal de demandes de gens qui étaient perdus. Je souhaite pouvoir les baptiser avant qu'ils ne se découragent , les envoyer d'un endroit à un autre pourrait facilement leur couper l'envie. Le diocèse de Limoges a des locaux, ils avaient été inauguré par feue son éminence Eloin de Belcourt si je ne m'abuse. Ce serait plus simple pour eux d'avoir un lieu accessible dans notre comté.


    Convertir les gens en prêchant les paroles divines, et en agitant comme il se doit notre saint livre - ouvert et qu'ils en fassent bonne lecture-


    Pouvoir assurer le reste des sacrements bien entendu aussi.

    De tête le diaconat permet tout cela excepter d'officier l'ordination d'un prêtre non ?


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MessagePosté le: Mer Mai 13, 2020 6:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il le savait que trop bien, l'ordination sacerdotale était un lourd choix. Le choix entre le mariage et à devenir prêtre, rien de très facile comme décision à prendre. Qui sait, peut-être un jour, il n'y aurait plus de choix à faire ?

Je peux tout à fait vous comprendre, ma fille. L'ordination sacerdotale n'est pas à prendre à la légère. Mais je comprends également votre envie de pouvoir fonder une famille aristotélicienne. Il est important de toujours méditer son choix lorsque l'on décide de recevoir l'ordination.

Je vais vous expliquer la démarche. Pour recevoir l'ordination, il faut avoir effectué au minimum la Pastorale Maxima. C'est le minimum pour recevoir soit l'ordination diaconale soit l'ordination sacerdotale. Cette Pastorale Maxima est délivrée par l'École Cathédrale de Paris. Vous devrez pour cela aller vous inscrire à l'Université qui se trouve ici à Rome. Vous verrez, l'on vous y accueillera sans nul problème.

À l'issue de cette Pastorale Maxima, il vous suffira de m'écrire et nous organiserons ensemble la cérémonie de votre ordination diaconale. Une fois que vous aurez reçu cette ordination, il vous sera désormais possible de faire la messe et donner des sacrements. Nous pourrons sans doute faire une messe conjointe quand ce sera possible. Et effectivement, vous dites juste, le diaconat permet de célébrer tout sacrement sauf celui de l'ordination.

Pour si vous décidez finalement un jour de devenir évêque, je vous recommande de demander à passer les deux cursus : la Pastorale Maxima et La Formation Épiscopale. La formation épiscopale vous permettra d'être éligible pour devenir évêque, bien sûr si vous décidez de changer d'avis.


Et de revenir sur une chose :

La personne que vous avez en tête pour devenir évêque, vous pouvez lui donner les mêmes indications que je viens de vous donner. C'est la même chose, il faudra qu'il aille à l'Université. Il ou elle pourra m'écrire si il le souhaite, je répondrai à toutes ses questions.
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MessagePosté le: Jeu Mai 14, 2020 12:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

    Inutile de chercher une voie de secours supplémentaire, de toute évidence, les bancs de l'école n'étaient pas à esquiver et puisqu'il fallait y passer... L'idée de corruption se dissipe au fur et à mesure que mon séjour se prolonge à Rome, les paroles du cardinal sont bues et je le regarde d'un air entendu.

    - Très bien, votre éminence, je vais de ce pas m'y inscrire et j''espère ne pas avoir à souffrir d'une énième narcolepsie en plein séminaire ou pastorale.



    Avec un peu de chance, je pourrais trouver le cardinal Cathelineau dans cette immense Tour de Babel, je m'y perdrais moins ?



    - Vous serez toujours le bienvenue en Limousin votre éminence , un jour j'ai rêvé que Rome viendrait à moi là-bas, je suis connue pour être casanière et si vous saviez ce que ça me coûte en effort une telle escapade. Dieu seul en est témoin.


    Je lui souris, me préparant à me perdre à nouveau et cela même en ayant un plan d'accès. Ce sens de désorientation si propre à moi... Une plaie.


    Je vous remercie encore , si je trouve de la relève, je lui indiquerais bien entendu tout cela.

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MessagePosté le: Ven Mai 15, 2020 12:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

HRP/{Salut, il y a tellement de RP open sur ce forum qu'ils finissent dans ce qui ressemble à la vidange ou la poubelle ?

Une erreur de modération,
un excès de zèle, ou bien du foutage de gueule ?


Après on se demande pourquoi je ne veux pas jouer sur ce forum sérieux.


Dans tous les cas c'est sympathique , bon jeu !

jd V}/HRP

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MessagePosté le: Ven Mai 15, 2020 2:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Probablement une erreur de modération Wink

Je vous ai envoyé un MP afin de remettre ce RP à sa place.
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