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[RP-cloturé] Demande de dissolution - Caton & Helmy
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Helmy



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MessagePosté le: Dim Fév 21, 2021 1:38 am    Sujet du message: [RP-cloturé] Demande de dissolution - Caton & Helmy Répondre en citant

Citation:
    FORMULAIRE A


    Nom du demandeur de la dissolution de mariage: Helmy von Ydewalle d'Altena

    Motif de la demande: Manque de sentiments, absences répétées de l'épouse par ses mobilisations avec l'armée, incapacité commune à se respecter.


    Identité de l'Epoux:
  • Nom de l'époux: Catonlecenseur
  • Résidence IG:Epinal
  • Date du baptême + certificat

    Identité de l'Epouse:
  • Nom de l'épouse: Helmy
  • Résident IG:Nancy
  • 06.09.1468

    Citation:





    Certificat de baptême – Helmy


    Par la présente, à tous ceux qui se feront lire,

    Nous, Portalis de Vandimion, en tant que Cardinal de Notre Très Sainte Eglise Aristotélicienne et Archevêque métropolitain émérite d'Arles, et maintes autres charges et offices, attestons avoir baptisé validement dona Helmy Von Ydewalle d’Altena (Ig : Helmy) en la chapelle de notre abbaye de Lérins ce jour, le sixième du neuvième mois de l'an de Christos mile quatre cent soixante-huit.

    Le parrain était très noble et vertueux Promether Von Strass de Reaumont Kadoch (IG: Promether)


    Que ce certificat lui permette de prouver en toutes occasions son appartenance à la communauté des Aristotéliciens, et que nul ne doute de la véracité dudit document.


    Ainsi soit-il !





    Date et lieu du mariage (+ certificat):
    22 Octobre 1468, à Besançon

    Citation:


    Certificat de Mariage entre Helmy & Caton

        Nous, Honoria, faisons savoir que Caton d'Acoma [Catonlecenseur] et Helmy von Ydewalle d'Altena [Helmy] se sont unit ce jour devant nous et devant témoins en la cathédrale de Besançon .
        Pour en attester et les accompagner, Elvyna von Riddermark d'Acoma & Promether von Strass Réaumont Kado'ch furent respectivement marraine et parrain de l'époux et de l'épousée.

        Que le Seigneur les accompagne dans cette union.


      Rédigé à Besançon le vingt deuxième jour du mois d'octobre de l'an de Grâce mille quatre cent soixante-huit.
      - 22 octobre 1468 -




    Date et signature du demandeur:

    Le 21.02.1469



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Tymothé de Nivellus
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MessagePosté le: Mar Fév 23, 2021 11:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Nous allons pouvoir instruire cette demande.
Monseigneur Mielle, serait-il possible de faire convoquer les deux personnes?
Je vous remercie déjà.
Je pense que je pourrais nous trouver un ou une secrétaire pour vous faciliter la tâche au besoin Wink

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Père Tymothé de Nivellus | Cardinal-Evêque de Saint Trufaldini à la Porte Latine | Cardinal-Camerlingue de Rome et Chancelier de la Chambre Apostolique | Archevêque Sine Cura d'Avignon | Vicomte d'Andenne
"La puissance de Dieu donne toute sa mesure dans la faiblesse"

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caton



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MessagePosté le: Mer Fév 24, 2021 12:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pas besoin de convocation, me voici.

Heureusement que l'Antique passait une partie de sa vie à Rome, il faisait ainsi des découvertes. Arrivant appuyer sur sa canne, il se présenta


Caton d'Acoma, époux donc.
Voici en sus mon certificat de baptême. Vous m'excuserez de la forme, mais il est assez ancien, le tout est dans les registres francophones au bureau d'enregistrement de la chancellerie


Sort le feuillet

Citation:
Aux Notables, Prélats, Clercs,


Nous, Reki_de_grimaud,Diacre sacristain de Nancy, en ce quatrième jour du mois d' Avril de l'an de grâce mil quatre cent soixante deux, désirons porter à votre connaissance les faits suivants :

Atteste avoir baptisé, en l'Eglise Notre Dame au Cierge de la paroisse d'Epinal, les, jour, mois, et an cités plus haut,

Catonlecenseur

Entouré de son parrain, Ersinn, de sa marraine Ellebasi, et sous le regard du Très-Haut, il a déclaré vouloir faire partie de la communauté des croyants, et, après qu'il ait correctement récité le serment d'allégeance à l’Église Aristotélicienne , j'ai procédé à son baptême.

Que ce certificat lui permette de prouver en toutes occasions son appartenance à la communauté des Aristotéliciens, et que nul ne doute de la véracité dudit document.

Ainsi soit-il !

Pour que la reconnaissance de la présente en soit accrue, nous avons décidé de la confirmer par notre main et par le sceau de l'église.


[img]
http://i12.servimg.com/u/f12/12/30/24/26/eanoir12.png[/img]

Scellé en l'Eglise Eglise Notre Dame au Cierge ce jour,
Frère Reki_de_grimaud, Diacre sacristain.


Je me mets à disposition, connaissant le refrain, ayant traité assez de dossiers en tant que procureur épiscopal de Toul
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caton



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MessagePosté le: Lun Mar 08, 2021 3:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Voyant que personne ne prenait en compte leur demande, s'en fichant comme d'une guigne, le procureur épiscopal de Toul entreprit d'aller vaquer à ses occupations, et commença à rédiger lui même l'acte de demande au consistoire, au cas ou...
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Helmy



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MessagePosté le: Lun Mar 08, 2021 9:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

    Penaude. Helmy bat des cils et observe. Elle tourne le visage vers Caton qui va, et repart. Penaude encore, elle tortille du nez, se frottant la joue. Dieu que ça allait être long cette affaire.
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caton



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MessagePosté le: Mar Mar 09, 2021 12:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Installé sur un coffre, voit Helmy qui fait la danse de la genance, esquisse un sourire en lui montrant le coffre

Y a de la place pour deux dessus, ne restez donc pas plantée là

La regarde, et murmure sur un ton complice


Vous m'en auriez parler aussi, de ce rendez vous, taquine que vous êtes!
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Tymothé de Nivellus
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MessagePosté le: Mar Mar 09, 2021 12:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tymothé qui était revenu regarda et analysa les documents.

"Et bien je pense que nous sommes en ordre et que nous pouvons commencer, notre Procureur va pouvoir instruire la demande.
Pouvez vous nous expliquer un peu la situation chacun à votre tour de la situation? Pourquoi cette demande de dissolution? Qu'avez vous essayé de mettre en place pour éviter cette situation? (avez vous tenter de mettre quelque chose en place)."

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Helmy



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MessagePosté le: Mar Mar 09, 2021 1:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant


    Elle sourit à son époux, parce qu'il l'était encore. Délogée de sa danse dans la gênance, elle s'assied à son côté. Penchant sur le côté, elle murmure du même ton à son encontre : — Je pensais vous épargner cela, pouvoir m'occuper de tout ceci sans vous tracasser. Voyez comme je suis bien moins instruite que vous à tout ces sujets, j'aurais du. Navrée.

    Redressée dans son assise, elle écoute les questions, sans quitté le coffre & le côté de Caton. Elle lui lance un regard, et inspire en commençant.

    — Caton & moi nous sommes mariés en Octobre dernier. Le temps qu'auront durés les fiançailles, nous parvenions à nous entendre, à nous comprendre, à nous parler. Peu de temps avant le mariage, vingt jours précisément, j'ai accouché d'une bâtarde née d'une relation qui ne s'est pont conclue comme nous l'avions espéré. C'est a partir de ce moment là, que tout à changé. J'en voulais à ma fille d'être ce qu'elle était, j'en voulais à tout le monde de vouloir me forcer à l'aimer, à vouloir la mettre en avant, à l'entourer. Nos passés nous ont doucement rattrapé. Ma fille & ces personnes qui, bienveillantes n'ont pas entendus combien j'avais besoin qu'on cesse de me juger, et qu'on comprenne mes douleurs. Caton, par son épouse décédée. Nous n'avons pas su trouver nos places l'un auprès de l'autre. Nous nous sommes reprochés un bon nombre de choses, nous nous sommes disputés. J'ai détesté Caton parce qu'il me paraissait lui aussi, autant qu'il me reproche, différent de nos fiançailles, puis j'ai tenté de le comprendre alors que je partais en mobilisation avec l'Armée Impériale. Avec sa nièce, j'ai longuement discuté. J'ai entendu en mettant de côté ce qui traversait le coeur de Caton. Ce qu'il n'a jamais dit, ce qu'il se refuse de dire. Nous avons échangé à ce propos, de longues lettres. J'avais espoir en revenant de guerre que nous parlerions. Mais j'ai fuis, d'abord. Parce que la situation me lasse. Nous avons déjà tenté de parler, encore et encore. Calmement, en hurlant, sous "chapon", de toutes les façons possibles. Nous en venons toujours aux mêmes choses, et à la même finalité.

    Elle s'arrête un instant, fronçant légèrement les sourcils par une contrariété. Elle occulte volontairement le fait qu'une femme fasse l'objet de "lubie" à son époux. Elle occulte, pour ne préserver ses mauvais jugements. Le regard se pose à nouveau sur Caton & une main vient doucement se poser au bras de l'Antique.

    — Sauf peut-être la veille du dépôt de ce dossier. Mais cela aura couté quatre mois de mariage à nous insulter, de sorcière, de crétins, de cons, nous détester, nous refouler. Caton évolue aujourd'hui sans que je ne sois dans sa vie. Je ne vis pas sur ses terres, je ne vis pas selon ses finances, et nous ne nous donnons guère plus de nouvelles. Je ne porte pas son enfant, et nous n'avons que partager le lit.
    Ce serait se voler la face, que de tenter encore de communiquer. Je respecte Caton, mais je suis devenue indifférente. Notre mariage n'est plus qu'un morceau de papier. Le nom d'Acoma ne devrait pas en souffrir et Caton pourra ainsi toujours se dévouer à Eldrid d'Acoma, aimer s'il faut d'autres femmes sans que jamais la place ne soit prise.


    Elle presse légèrement le bras d'Acoma, et croise les siens à la suite. Caton n'avait plus qu'a.
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caton



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MessagePosté le: Mar Mar 09, 2021 4:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'écoutant, en fronçant un peu des sourcils, car pour ses vieilles oreilles, le murmure se fait... murmure, le doyen eut un sourire bienveillant envers son encore épouse.

Vous auriez dû, Helmy. Je ne vous le reproche pas, mais vous savez que vous pouviez me trouver, au lieu de venir en catimini. J'ai l'habitude de tout ceci, et puis, cela me concernait un peu non?


Le sourire, doux, s'étire


Mais j'apprécie le geste, comme je l'appréciais... avant.


Le cardinal entra sur ces entrefaites, qu'il salua. Un peu ailleurs. Quelque chose le mettait mal à l'aise. Surement le fait de se retrouver là. Ce qu'il n'acceptait pas. Helmy se lança, courageuse comme toujours la première au combat. Cette pensée lui arracha un sourire, qui disparu peu à peu. La confidence, presque une confession, de son épouse le laissa de plus en plus déconfit. Hochant le chef souvent, en accord. Avec une seule pensée qui le taraudait : comment en est on arriver là? A l'écouter, il en apprenait plus que des mois de mariage. Il redécouvrait la femme qu'il avait aimé, il revoyait Helmy d'Acoma dans sa première splendeur.
Pauvre sot. Ce sa seule pensée, à demi maugrée, qui clôtura le plaidoyer de la brune. Le silence s'installa, le cardinal attendait. Le doyen observait la femme assise à ces côtés, sans un mot. Il pouvait bien attendre un instant. Encore un instant monsieur le bourreau...


Mon épouse a raison. Tout à dévié à partir de la naissance de sa fille. J'étais au courant de cela, et l'acceptait sans sourciller, même si je ne suis pas d'une grande patience avec les enfants... Helmy a commencé a changé, mais je n'ai pas compris sa détresse, je n'ai pas su l'écouter. J'ai alors commencé à me braquer, ne sachant plus, et de moins en moins comment la prendre. Le doigt était dans l'engrenage... Les disputes allèrent crescendo. Je me suis fais hurlant, elle s'est faite cassante. Je m'en voulais de voir cela, je m'en voulais de ne pas arriver à retrouver la femme dont j'étais tombé amoureuse un jour, un matin, bien des mois avant ma demande officielle.

Légère pause

Cette femme que j'ai aimé dès que je l'ai vu, alors qu'elle était déjà enceinte - je ne le savais pas alors - d'un autre - que l'on connait, elle comme moi. Je l'ai aimé pour sa différence, pour son côté battant, pour son caractère tranché, pour son envie de faire bouger les choses. Je l'ai aimé au delà de l'aspect physique, loin des canons de beauté standard, alors que même ensemble, nous n'étions - enfin, je n'étais - pas le plus assidu à remplir le devoir conjugal, étant plutôt dans le néant.


Pale sourire, en regardant Helmy, se remémorant ces moments. Des souvenirs, voilà ce qu'ils leur restaient. Charge à eux d'en tirer le meilleur, ou pas


Helmy est partie à la guerre. Une dispute encore. Pendant tout ce temps, je me suis rongé les sangs en silence, multipliant les courriers à des amis pour lui apporter de loin de l'aide, pour savoir ou elle était, si elle allait bien, si je pouvais l'aider sans qu'elle le sache. Son meilleur ami, son âme sœur comme elle le dit, m'avait mis en garde : si la Corneille ne veut pas, alors, mieux vaut se taire et attendre. Et moi, son époux, c'est ce que j'ai fais. Lâchement, peut être. Surement. Comme elle vous l'a dit, nous nous sommes écrit, beaucoup. Un jour oui, un jour non. Nous reprochant mutuellement nos silences, nos lassitudes. Et comme elle l'a dit, la fuite. Elle, puis moi. A hue et à dia. Et cela recommence, encore et encore.


Serrant la main de la Corneille venue sur son bras, le brun ajouta après déglutissement.

Sauf la veille de ce dépôt de dossier. Naïvement, j'ai cru qu'il était peut être encore possible de...

Nouveau déglutissement, ce qui s'était passé cette nuit là ne regardait qu'eux deux, après tout.


J'ajouterai, car à la tête de mon épouse, je devine sa pensée, que des tiers se sont empressés de jeter de l'huile sur le feu, attisant nos rancœurs et nos jalousies, surtout pendant l'absence de madame pour le combat. Venant me voir pour me dire que son meilleur ami était son amant. Venant lui rapporter que mon amie était ma maîtresse. Je n'y ai jamais cru, pas plus que je pense Helmy. J'ai poussé le vice jusqu'à dire que mon amie était ma nouvelle lubie. Vous vous doutez bien que les murs ayant des oreilles, même à distance, mon épouse l'a su rapidement.

Sourire un peu terne en retour au cardinal


Ceci en exemple pour vous expliquer le genre de situation que nous avons traversées, elle et moi, au point d'arriver ici, à nous détester, puis, finalement, à nous tolérer, mais par lassitude, comme elle l'a dit. Le coeur de mon épouse n'y est plus.
Aujourd'hui, Helmy vit sur les terres de son suzerain et ne vit plus au domicile conjugal. Je n'y vis plus non plus. Nous communiquons peu, ou plus. Je crois bien que cela fait même longtemps que nous ne nous sommes pas tenus le bras comme aujourd'hui, pour vous dire.
Helmy D'Acoma, encore pour quelques instants, est une belle personne Eminence. Mais une personne incomprise. Surtout par son époux, qui ne fit jamais le poids face à d'autres. Pour ma part, il est in fine vrai que je suis l'éternel veuf d'Eldrid d'Acoma, et que l'histoire d'une vie à gâcher la chance de l'autre. Je ne l'ai compris que trop tard.
Nous avons nos tords, Eminence. Mais malgré tout, j'aime mon épouse...Je ne lui suis pas hostile, et elle ne l'est pas non plus pour moi. Lassitude, voilà le maître mot...


Un dernier regard à Helmy, le coeur pincé, qui avait laché le mot "indifférence", bien plus lourd, puis il baissa la tête, comme exténué d'avoir dit plus que jamais. Un gâchis, oui. Voilà ce que c'était, pour eux deux.

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Helmy



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MessagePosté le: Mer Mar 10, 2021 12:21 am    Sujet du message: Répondre en citant

    Helmy ne ressemblait à aucun modèle de beauté. Elle n’était pas assidue à porter des robes. Ce jour d’ailleurs, elle était en pantalon & braies, une chemise blanche & des bottes noires. Elle n’offrait aucun stratagème de maquillage, et veillait à écraser sa poitrine aujourd’hui maternelle plutôt que de la mettre en valeur dans quelconque décolleté ou tissus. Elle ne cherchait aucune valeur physique à son existence. Pas même de fief. Forbach n’avait jamais été chez elle, elle n’avait jamais été Vicomtesse. Les biens de Caton avaient toujours été les biens de Caton. Alors, lorsqu’il évoque sa beauté qui n’en était pas une, elle ne se vexe pas. Elle savait. Et s’en était accommodée depuis bien longtemps.
    Elle ne se vexe de rien. Cillant légèrement à cette tendresse qui émane certainement au pire moment, elle pince les lèvres. C’était un échec. Un échec cuisant, amer et qui malgré les grands airs intouchables et intouchés de la Corneille, la frappait directement au cœur. Renfrognée à la plaidoirie de son époux, elle n’en mène pas large, sans fierté, ni mesquinerie.


    — Je vous ai aimé Caton. Maladroitement certainement. Assez pour espérer être votre épouse et vous défaire de votre statut d’éternel veuf d’Eldrid d’Acoma. Je me suis réfugiée par sécurité chez mon suzerain, comme lorsque Beauregard m’a blessé. Ce n’était certainement pas la meilleure solution. Mais c’est là-bas que je me suis sentie en sécurité, moi-même, sans jamais déranger. Il n’était pas question de faire le poids face à qui que ce soit. Je vous voulais époux. Et nous avons été ennemis.

    Toc en action, elle se gratta le côté du pouce à l’aide de l’index.

    — Pardon.
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mielle-64c



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MessagePosté le: Mer Mar 10, 2021 1:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Elle s'était glissée discrètement en sa place, elle écouta les échanges entre les deux époux. puis quand ils se sont tues elle prit parole. Veuillez m'excuser de mon retard. Nous allons continuer la procédure.
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mielle-64c



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MessagePosté le: Mer Mar 10, 2021 2:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Elle regarda les époux, Mes chers enfants, je vois qu'il y a encore beaucoup d'amours entre vous.
II y a eu comme dans beaucoup de couples beaucoup d'incompréhensions ainsi que des rumeurs. La naissance d'un enfant change pour toujours la vie de couple, vous n'êtes plus deux mais trois. vous devez partager votre épouse avec cette enfant.

Votre épouse a dû nourrir cette enfant qui n'était point de vous. Le sentiment d'embardons durant l'allaitement pour un père ce n'est pas toujours facile à vivre. On voit s'envoler les noces.

Malheureusement, je vois aussi que vous avez préféré.

Fuir votre mariage en vous mobilisant dans l'armée sans pensées que vous auriez pu perdre la vie laissant votre fille orpheline. Fuir les disputes, les conflits cela ne les arrête pas, mais les amplifient d'avantages et ouvre les portes aux rumeurs.

Malheureusement nous voyons trop souvent ça. Le manque de communication, les ragots font que vous arrivez ici sans issu de réconciliation.

Fit une pause, puis prend un document, lit la demande de séparation

Motif de la demande:

Votre époux a fait la demande de dissolution pour les motifs suivant.

    - Manque de sentiments,
    - Absences répétées de l'épouse par ses mobilisations avec l'armée,
    - Incapacité commune à se respecter.


J'ai pu remarquer dans vos échanges qu'il y a aussi abandon de domicile, que vous avez rejoint les terres de votre suzerain.

Avant rédiger le document, je dois vous poser quelques questions pour être vraiment sûr qu'il ne pourra pas avoir de réconciliation possible.

Etes vous sur de ne plus vouloir reprendre une vie commune ?
Etes-vous sur de ne plus avoir de sentiment amoureux ?
Durant les absences, êtes-vous resté fidèle l'un en vers l'autre ? Vous devez être honnêtes. Vous êtes dans un tribunal de l'officialité.

il y a une dernière question l'enfant, votre fille sachant que votre époux n'étant pas le géniteur, mais qu'il a accepter d'être le père.

Etes vous prête a partager la garde s'il en fait la demande ?


Puis elle regarda l'époux,
Souhaitez vous partage l'éducation de cet enfant ?


laissant les époux répondre
_________________
Archêques de la province d'Arles, Procureur National de la Sainte Inquisition Francophone.


Dernière édition par mielle-64c le Jeu Mar 11, 2021 9:17 pm; édité 1 fois
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caton



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MessagePosté le: Mer Mar 10, 2021 5:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

A son tour, les yeux dans le vague, il écoute Helmy, dodeline

Moi aussi, je vous ai aimé, Helmy. Maladroitement également. Ne vosu excusez pas, je vosu l'ai déjà dis, c'est aveu de faiblesse. Et il n'y a pas lieu. Comme toujours, nous sommes à côté de l'autre, mais pas avec l'autre. Quand je suis, vous n'êtes pas. Quand je ne suis pas, vous êtes. Chassé croisé qui ne nous a pas réussi.

Lui tapotant le bras, il écouta la procure, ouvrant au fur et à mesure de grands yeux ronds. Se crispant, et tapotant le bras de son épouse de plus en plus fort. Fermant un instant les yeux, il s'entendit répondre, d'un ton très grave et monocorde.

Mon épouse a commencé, c'est à elle de vous répondre en premier. Néanmoins, je vais préciser une chose.
La fille d'Helmy est la fille d'Helmy. Dès le début, j'ai su que je n'en serai que le père putatif. Si il faut un père, un géniteur existe. Quelque soit la décision du tribunal, il est hors de question que je réclame la garde Sigrid, pour un partage ou que sais je, je ne tolérerai pas qu'on affirme qu'un d'Acoma ait enlevé un enfant à sa mère.
Quand à la fidélité, nous avons déjà répondu tous deux.


S'acoise pour l'instant, en refermant ses yeux pour se donner contenance, attendant le tour d'Helmy avant de répondre à son tour.
_________________


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MessagePosté le: Mer Mar 10, 2021 7:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

    Sujet délicat. Helmy serre les dents dans un haussement de sourcil rapide. A la main qui la tapote, elle finit par s'y arrimer.

    — Madame. J'ai combattus toute ma vie. Je suis soldat depuis mon plus jeune âge. Et jamais je n'avais imaginé porter un jour un enfant. Je n'ai pas allaité ma fille, la nourrice s'en est chargée. En revanche et parce que tel est la bienséance, quarante jours après un accouchement, comment voulez-vous partager la couche comme il se doit ? Nous l'avons fait, en veillant l'un à l'autre. Mais l'amour ne passe pas uniquement par le devoir conjugal.
    Ma vie n'a jamais été que dictée pour servir dans l'armée. C'est aussi ainsi que l'on connait ses limites, mais qui a peur de mourir si ce n'est que pour rejoindre le Très-Haut ? Nous y viendrons tous, à cette fatalité. Alors, je n'ai pas fuis mon mariage Madame. Je suis depuis plus d'une année en évolution au sein de l'Aquilae Imperatoris, Elite Armée de la Nation du SRING. Bien avant mon mariage avec Caton, bien avant nos sentiments. Je n'ai fait que répondre à l'appel de mon suzerain ; l'Empereur. Et si je n'ai certes pas réfléchit plus que cela pour répondre à cet ordre, c'était bel et bien parce que je suis de celle qui ne parviennent à rien devant les conflits qui s'entassent. Le silence et l'éloignement à parfois du bon. Comme je le disais, c'est durant cette mobilisation que j'ai comprit Caton, lors de mes conversations avec sa nièce.

    Quant à ma fille. Nous nous sommes toujours entendu à cela. Caton n'est pas, n'était pas et ne sera jamais le père de Sigrid. Il n'a aucun droit à son égard, que ceux que je consent à lui donner. Elle n'a jamais été reconnue, ni adoptée Acoma, et je ne sera jamais. Ma fille n'entre en aucun cas en compte dans cette demande de dissolution.



    Machinalement et dans une inspiration, elle presse à quelques reprises la main de Caton, avant de reprendre.

    — Nous ne sommes pas capable d'avoir une vie commune.
    Je respecte Caton, je l'apprécie. Tendrement, ja. Mais plus comme nous le devrions. J'ai été bien trop blessée.
    & ja, comme l'a redit Caton.
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caton



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MessagePosté le: Mer Mar 10, 2021 10:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Écoutant la suite de la confesse de son épouse, soudé à elle, il hochait du chef à ces propos. A la fin, il reprit la parole.

L'amour ne passe pas uniquement par le devoir conjugal. C'est vrai. Je ne fus pas le plus assidu à la chose. Mais la tendresse, encore a ce jour, déborde en nous. En moi, je suis sur. En Helmy, elle vous le dira. Alors, continuez pour continuez....

Se mordillant la lèvre, le brun reprit

Je vous dirai que bien sûr, j'aurai aimé un second souffle, une nouvelle chance, j'aurai voulu raviver la flamme, j'aurai aimé reconquérir mon épouse, comme au premier jour, dans une relation saine et apaisée. Mais on ne peut forcer la Destinée, quand le char de Fortuna est passé. Helmy vous l'a dit, elle a été blessée. Et elle est las. Quel homme serais je pour refuser de la laisser partir, de la laisser libre, de la laisser s’épanouir, seule, ou avec un autre? La Corneille s'est envolée de la cage dorée, ce n'est pas à l'oiseleur de la réenfermer pour la faire à nouveau dépérir.


Puis, machinalement, tout en fixant son épouse, serrant sa main derechef


Quelque part, Helmy, vous faites ce qu'Elle n'a pas osé faire avant. Elle s'est laissée mourir. Vous, vous partez tant qu'il est encore temps. Voyez vous, je ne vous l'ai jamais dis, mais je pense que malgré vos caractères différents, vous aviez bien plus en commun avec feue ma première épouse que vous ne le croyiez. C'est peut être un signe du destin, qui sait....


Le regard soutenait celui d'Helmy, les yeux plongés dans les siens, à la recherche d'une vérité perdue en chemin

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Préfet de l'Index - Recteur du séminaire Thomiste - Diacre itinérant - Esclave Arnarien
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