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[RP] Open letter to Cesare

 
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Arnarion
Cardinal
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Localisation: Marche d'Ancône

MessagePosté le: Sam Mar 20, 2021 3:54 pm    Sujet du message: [RP] Open letter to Cesare Répondre en citant

[rp]
Citation:
    Cesare,

    Je jette tout ce qu’il me reste d’énergie, malgré le chagrin immense que tu me cause, dans l’espoir que ces quelques mots t'atteindront en ton cœur et en ton âme, à la recherche d’une résolution.

    Puisque tu te fais fort d’utiliser mes enseignements comme une arme contre ta Sainte Mère, voici un autre de mes enseignements à ton égard.

    Si tu te dis aristotélicien tu ne niera pas l’absolu évidence :Dieu a prééminence sur toute chose, il n’y a de véritable pouvoir que le sien parce qu’il est l’Auteur de tout. Ainsi tout pouvoir que la créature possède sur le monde ne vient que de Lui. Et il lui concède ce pouvoir: toute puissance et notion de puissance ne procède que de Lui, car il est la source de pouvoir. Autrement dit la créature n’est pas propriétaire de son propre pouvoir, mais ne le reçoit que dans le cadre particulier qui est décidé par Dieu. Au premier rang de ceux-ci, le Très Saint Père, Souverain pontife, qui, d’une vénérable lignée reçoit le pouvoir de Le représenter sur Terre et commander à Sa Sainte Église. Je te souligne cet exemple pour bien que tu comprenne que tous sur cette terre devons notre puissance de Dieu et suivant un plan divin précis qui relie inexorablement le porteur du pouvoir à la source, laquelle est la cause première, qui est Dieu. Les puissants de ce monde ne le sont que parce que Dieu a voulu qu’ils soient investis d’un pouvoir pour régir les sociétés humaines. Souviens toi des sages paroles du vénérable Thomas qui, lorsque me précédant, s’adressait à tes semblables :

    “Tout pouvoir vient de Dieu par le peuple (…) Dieu étant la cause première de toutes les causes et de tous les effets, nul doute qu’il est aussi la cause de votre autorité”.

    Atteste donc, Cesare, que ton propre pouvoir ne provient pas de toi mais de Dieu, comme tout pouvoir en ce monde n’a d’autre source que la sienne. Et de ce propre pouvoir qui est le tien, il t’es permis de gouverner tes sujets, d’édicter des lois et de rendre justice.

    Or donc, investis de ce pouvoir, tu es l’obligé de Dieu, en lui repose ta légitimité. Il te coiffe de la couronne, te ceint de l’épée et porte la justice à ta main. Car là est ton prime devoir: accomplir la volonté de Dieu en gouvernant son peuple. Car il n’est de pouvoir qui échappe à la volonté de Dieu. Voilà pourquoi tu es investi de ton pouvoir. Et parce que tu es l’obligé de Dieu, tu es celui de Sa Sainte Église qui reconnaît et sanctionne ton pouvoir en Son nom. Encore une fois, voici ce qu’en dit Saint Thomas d’Aquin:

    “’l’autorité temporelle n’est autonome qu’autant qu’elle conserve ce principe en mémoire. Elle ne peut donc gouverner que dans le respect de la norme qui la fonde, par là même avec l’assentiment de l’Église”. Prends garde à ne point mésinterprêter ces mots: tu verras qu’il ne s’agit pas de supplanter le pouvoir séculier, mais bien de le guider et de l’aider dans sa tâche. Car Dieu n’aurait pas eu besoin de créer le pouvoir séculier si cela fut pour qu’il soit supplanté par le pouvoir spirituel.

    Tu comprends maintenant que toi, Prince aristotélicien, parce que tout pouvoir vient de Dieu, détenant ta puissance de Sa volonté, lui doit ta puissance: par Sa volonté tu es élevé, par Sa Sainte Église tu es reconnu et investi. Parce qu’il en a voulu ainsi tu règne et gouverne. Et comme il est celui qui élève les montagnes, n’oublie pas qu’il peut aussi les abaisser, car encore une fois, c’est par lui que tout commence et tout finit. Sa volonté seule préside et gouverne le monde.

    Tu le savais, j’ai eu la joie d’être ton professeur. Nous étions tous deux humanistes aristotéliciens autrefois. Nous avions conscience des bons et des mauvais côtés des hommes et du clergé, des fautes de certains en particulier. Nous aspirions à les corriger. Dois-je aussi penser que tu me place dorénavant parmi eux ? Moi qui, à l’instar de bien de mes frères et sœurs, n’ai que dédain pour la politique et les complots, dois-je subir ton courroux ? Soit... Nous rêvions de bâtir un monde meilleur, où le monde politique devait se joindre au monde ecclésiastique sous l’union de l’Empire et de l’Église comme il l’était du temps de nos aïeux. Nous pensions pouvoir y parvenir, d’établir cet idéal à tout le Saint-Empire. A l’instar d’un grand nombre de prêtres, évêques et cardinaux je t’ai aidé à te hisser sur le trône impérial en t’apportant notre dévouement, notre vote, notre argent, sur lequel tu t’essuie désormais les pieds et traite avec un dédain des plus cruels. J’ai bien conscience de l’exacerbation de la tension entre l’Empire et l’Église depuis ton avènement au trône impérial. J’ai toujours martellé que c’était avant tout un problème de communication et d’information entre les deux parties, sclérosée par les fautes de quelques éléments incontrôlables qui gâchent tout.

    Et maintenant l’Église est proscrite en terre impériale et les évêchés, pris par les armes. Tu t'es rebellé contre l'ordre établi et la source de ton propre pouvoir ... dans ton aveuglement tu t'es proclamé roi d'une terre qui ne t'appartiens pas et en a chassé le pouvoir en place ... Hélas, fous que nous sommes, hommes fragiles. Maudit soit le jour où tu t’es oublié, Cesare. Maudit suis-je pour ne pas t’avoir accompagné par la main jusqu’au bout. Tu étais l’élu, Cesare c’était toi ! Tu disais que tu détruirais les mauvais princes, pas que tu devienne comme eux ! Tu devais rétablir la concorde aristotélicienne en Empire, pas la condamner à la nuit ! Tu étais comme mon frère et je t’aimais.

    L’excommunication est un état, pas une fatalité. Elle a été reconnue, j’en suis persuadé, parce que tous ici savent que tu es un homme droit et sincère, et qu’elle sera vite levée. Tu es mon seigneur, par cet acte j’accomplis mon serment de concilium. Je suis ton ami et je t’aime. Aussi je t’implore : prends ma main, saisis la et reviens dans le giron de l’Église, améliorons de l’intérieur ce que nous pouvons améliorer, ensemble, comme nous le voulions autrefois, car tel était notre rêve.

    Je suis convaincu que nous pouvons encore maintenant, arranger les choses et je prie ardemment pour que tu retrouves l'ardeur de la raison qui faisait de toi un homme remarquable et un prince des plus vertueux.

    Bénédictions apostoliques,


    Arnarion.
[/rp]


Google trad. [spoiler]Cesare,

I throw away all I have left of energy, despite the immense grief you cause me, in the hope that these few words reach you in your heart and soul, in search of a resolution.

Since you make a point of using my teachings as a weapon against your Blessed Mother, here is another of my teachings towards you.

If you call yourself an Aristotelian you will not deny the absolute evidence: God has preeminence over everything, there is no real power except his because he is the Author of everything. So any power that the creature has over the world comes only from Him. And he grants him this power: all power and notion of power proceeds only from him, for he is the source of power. In other words, the creature does not own its own power, but receives it only within the particular framework which is decided by God. Foremost among these is the Most Holy Father, Sovereign Pontiff, who from a venerable lineage receives the power to represent Him on Earth and to command His Holy Church. I emphasize this example to you so that you understand that all on this earth owe our power to God and according to a precise divine plan which inexorably links the bearer of power to the source, which is the first cause, which is God. The powerful of this world are only powerful because God willed them to be invested with power to govern human societies. Remember the wise words of the venerable Thomas who, before me, addressed your fellow men:

"All power comes from God through the people (...) God being the primary cause of all causes and effects, there is no doubt that he is also the cause of your authority".

So attest, Cesare, that your own power does not come from you but from God, just as all power in this world has no other source than its own. And with this own power which is yours, you are permitted to rule your subjects, to enact laws and to administer justice.

So, invested with this power, you are obligated by God, in him rests your legitimacy. He wears the crown on you, girds you with the sword, and brings righteousness to your hand. Because there is your primary duty: to accomplish the will of God by governing his people. For there is no power that escapes the will of God. This is why you are invested with your power. And because you are obligated by God, you are that of His Holy Church which recognizes and sanctions your power in His name. Again, this is what Saint Thomas Aquinas says about it:

“Temporal authority is autonomous only as long as it keeps this principle in mind. It can therefore govern only with respect for the norm on which it is founded, thereby with the consent of the Church ”. Be careful not to misinterpret these words: you will see that it is not a question of supplanting secular power, but of guiding and helping it in its task. For God would not have needed to create secular power if it was to be supplanted by spiritual power. Remember this reflection, I will talk about it more later.

You now understand that you, Aristotelian Prince, because all power comes from God, holding your power from His will, owes your power to him: by His will you are lifted up, by His Holy Church you are recognized and invested. Because he wanted you to reign and rule. And since he is the one who lifts the mountains, do not forget that he can also lower them, for once again, it is with him that everything begins and all ends. His will alone presides over and governs the world.

You knew it, I had the joy of being your teacher. We were both Aristotelian humanists once. We were aware of the good and the bad sides of the men and the clergy, the faults of some in particular. We aspired to correct them. Do I also think that you place me among them henceforth? I who, like many of my brothers and sisters, have nothing but disdain for politics and conspiracies, should I suffer your wrath? Either ... We dreamed of building a better world, where the political world should join the ecclesiastical world under the union of Empire and Church as it was in the days of our ancestors. We thought we could do it, establish that ideal for the entire Holy Roman Empire. Like a large number of priests, bishops and cardinals, I have helped you to rise to the imperial throne by bringing you our dedication, our vote, our money, on which you now wipe your feet and treats with the most cruel disdain. I am well aware of the heightened tension between Empire and Church since your assumption of the Imperial throne. I have always insisted that it was above all a problem of communication and information between the two parties, sclerotic by the faults of a few uncontrollable elements that spoil everything.

And now the Church is outlawed in imperial land and the bishoprics are taken up by arms. You rebelled against the established order and the source of your own power ... in your blindness you proclaimed yourself king of a land that does not belong to you and drove out the power in place ... Alas, we are fools, fragile men. Cursed be the day you forgot yourself, Cesare. Cursed am I for not accompanying you by the hand until the end. You were the chosen one, Cesare was you! You said you would destroy bad princes, not become like them! You had to restore Aristotelian concord in Empire, not condemn it to night! You were like my brother and I loved you.

Excommunication is a state, not a fatality. She has been recognized, I am sure, because everyone here knows that you are a straightforward and sincere man, and that she will be lifted quickly. You are my lord, by this act I fulfill my oath of concilium. I am your friend and I love you. So I implore you: take my hand, take it and come back into the bosom of the Church, let's improve from within what we can improve, together, as we once wanted, because that was our dream.

I am convinced that we can still fix things now and I pray earnestly that you rediscover the ardor of reason which made you a remarkable man and a most virtuous prince.

Apostolic blessings,

Arnarion.[/spoiler]
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MessagePosté le: Lun Mar 29, 2021 7:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
[center]Arnarion Apollo Salazar de Valyria-Borgia, fils Daemyon de Valyria et de Lodovica Borgia. [/center]


Rionrion.

Tu devrais conserver toute cette énergie pour l'utiliser afin de sauver Rome de cette secte de démons que tu défends tant car tu es incapable de voir qu'elle a parasité Notre Saint Mère l'Eglise et qu'elle la contrôle. Incapable? Nous y reviendrons, Rionrion.

Alors dans l'ensemble, j'ai énormément aimé ta lettre, il y a beaucoup de belles choses. Et au delà du fait que tu aurais pu m'écrire directement pour m'éviter de chercher sur la place publique de ma nouvelle ville impériale Rome, je tiens tout de même à te notifier les incohérences de ton discours. Tes enseignements ne sont pas une arme contre Notre Sainte Mère l'Eglise, tes enseignements sont précisément la lumière qui permet à n'importe qui de comprendre et de voir les parasites qui la rongent. Adoncques, pourquoi ne le vois-tu pas? Nous y reviendrons, Rionrion.

Je suis aristotélicien, personne ne peut remettre cela en cause, et je suis parfaitement d'accord avec cette évidence qui constate que Dieu a prééminence sur toute chose, il n’y a de véritable pouvoir que le sien parce qu’il est l’Auteur de tout. Ainsi tout pouvoir que la créature possède sur le monde ne vient que de Lui. Et Il lui concède ce pouvoir : toute puissance et notion de puissance ne procède que de Lui, car Il est la source de pouvoir. Autrement dit la créature n’est pas propriétaire de son propre pouvoir, mais ne le reçoit que dans le cadre particulier qui est décidé par Dieu. Et c'est tout. S'il existe une hiérarchie entre les hommes au sein des sociétés des hommes, comme nous le décrit si bien le livre des Vertus dans le songe d'Aristote d'une cité idéale, il n'y a pas de relation hiérarchique vis à vis de Dieu. Nous sommes tous des créatures de Dieu, Ses enfants, et nous recevons tous son amour de la même manière. Le Saint-Père est le premier serviteur de Dieu, et ce n'est que parce qu'il sert Dieu qu'il est accrédité à Le représenter, ton courrier et toutes les exactions de tes compères cardinaux sont bien la preuve que vous tous l'avez oublié. Vous avez divinisé un petit homme indigne qui était censé aider les fidèles et non les détruire en utilisant leur amour pour Dieu. C'est là la principale preuve que toi, Rionrion, suis une secte de démons se faisant passer pour des aristotéliciens.

Tout pouvoir vient de Dieu par le peuple, et Dieu a guidé les citoyens impériaux, et par la grâce de sa divine clémence, m'a fait empereur des romains. Il est donc incontestable que je détiens mon pouvoir de Dieu et de Lui seul, à travers des milliers de suffrages exprimés, et qu'en ce sens, je suis Son serviteur. Je n'ai jamais, ô grand jamais, Rionrion, nié cette évidence, que je clame encore et toujours. Personne n'a jamais dit que mon pouvoir provenait de moi-même : Dieu m'a investi. Il m'a choisi. Je suis donc le serviteur de Dieu, béni soit-Il : pas de son serviteur.

Tu parles de guider et d'aider, toi qui m'a lâchement abandonné dès le début de l'aventure après m'avoir menacé de me renier et de me rejeter. Où est l'aide? Où est le guide? Où est l'amour? Nous étions tous deux humanistes aristotéliciens autrefois. Nous avions conscience des bons et des mauvais côtés des hommes et du clergé, des fautes de certains en particulier. Nous aspirions à les corriger. Et tu m'as abandonné dans ce combat, toi qui étais le premier à dénoncer les comportements de pécheurs, les comportements de démons, les abus et les atrocités dont Notre Sainte Mère était victime par les membres de son propre clergé. Toi qui m'a promis de m'aider à changer et améliorer Notre Eglise, oui, tu m'as abandonné pour te ranger du côté des démons. Quelle en est la raison? La peur? L'avarice? La fierté? Quel prince-démon a établi son nid sur la place, dans le palais et la tour d'Aracoeli? Confesse-toi à moi, Rionrion.

Nous rêvions de bâtir un monde meilleur, où le monde politique devait se joindre au monde ecclésiastique sous l’union de l’Empire et de l’Église comme il l’était du temps de nos aïeux. Nous pensions pouvoir y parvenir, d’établir cet idéal à tout le Saint-Empire. Et je bâtis ce monde meilleur, sans toi pour l'instant. Quand l'Empire sera parfaitement protégé et que l'Eglise sera parfaitement assainie, alors nous serons à la veille de ce monde meilleur, il ne nous restera plus qu'à dormir sereinement et paisiblement une nuit, et l'aube suivante offrira des couleurs magnifiques dont aucun Homme n'eut jamais pu témoigner, signe que nous aurons réussi.

Tu n'as pas conscience de l’exacerbation de la tension entre l’Empire et l’Église depuis mon avènement au trône impérial, tu as parfaitement conscience que tout à commencé lorsque votre collège de cardinaux a élu le petit César. Vous avez torturé tous les empereurs, mais personne n'était jamais allé aussi loin que moi, Freas était celui qui était allé le plus loin en se rétractant tout en laissant à ses successeurs un témoignage des sévices et préjudices dont il fut victime, mais tu étais conseiller de Ruggero toi aussi, tu étais témoin comme moi de la maltraitance que subissait l'Empire et ses citoyens déjà à cette époque. Tout n'est que conséquence des malversations des démons corrompus de l'Eglise depuis des années, et des années bien avant mon avènement. Tu te mens à toi-même car tu crains les foudres du diable. Mais tu le sais, Rionrion, que c'est le diable qui guide les pas de cette mafia au sein de notre Eglise.

L'Eglise n'est absolument pas proscrite en Empire, et les évêchés ne sont absolument pas pris par les armes. À qui cherches-tu faire avaler ces couleuvres? Nous avons la réponse dans le fait que ta lettre soit publique. La secte qui détruit l'Eglise est proscrite, et l'Empire met en application la législation impériale pour ses territoires diocésains. Aucun combat, aucune violence.

Tu as raison, il y a un grand manque de communication. Quand Gropius et Kalixtus agressaient et harcelaient des personnes en décembre et janvier, en disant que j'étais excommunié et que me parler amènerait à de graves conséquences, que s'est-il passé? Je me suis déplacé en personne à Rome réclamer le document de mon excommunication, en place publique. Et que s'est-il passé? Vous, lâches chiens empourprés du Sans-Nom avez envoyé Fenice jouer les innocentes et me mentir, droit dans les yeux, tandis qu'au sein de la curie les plus pourris d'entre vous soutenaient que l'antipape avait le droit d'excommunier quelqu'un et de garder cela secret. Et que s'est-il passé? Vous avez fait un vote sur mon excommunication des semaines avant qu'on allume la lumière sans violence à Besançon, des semaines avant que je nettoie les foyers des démons dans ma ville impériale qu'est Rome, à permettre que le phénix renaisse de ses cendres, à permettre que la Nouvelle Rome puisse être construite grâce à la destruction de la Nouvelle Oanylone. Et où étais-tu, Rionrion? Tu pleurais à Besançon en inventant des violences qui n'ont jamais existé. En effet, c'est avant tout un problème de communication et d’information entre les deux parties... En tout cas très certainement d'une des deux, qui n'est pas l'Empire.

Dans ma lucidité j'ai permis à mon Empire de récupérer des terres qui lui appartenaient et qui lui ont toujours appartenu. Dois-je te faire l'insulte de cours d'histoire? Ou celle de cours d'étymologie? Je serai bref : je suis empereur romain, et je concrétise le rêve de Charlemagne en récupérant notre héritage impérial que nous devons à Dieu, béni soit-Il. Ces terres étaient sans état comme le clamait des ecclésiastiques publiquement à de très nombreuses reprises, abandonnées, nous n'avons fait que reprendre ce qui nous revenait de droit avant d'offrir protection, civilité et gouvernance aux peuples italiques, de Ferrara au Nord de Terracine en passant par Ravenne, Urbino, Ancône, Spolète, qu'ils soient de culture ombrienne ou autre : ils sont enfin de nouveau des citoyens de l'Empire Romain, du Saint Empire Romain. Cette Romagne, ce "pays romain" retourne dans le giron de ses possesseurs légitimes pour une meilleure gestion des citoyens, car tu connais la chanson, Rionrion : Cette terre est mienne, Dieu m'a donné cette terre. Et vois, Rionrion, comme je ne suis pas un mauvais roi des romains, puisque je ne déloge personne, et tous les nobles sont assurés de garder leurs terres et leurs biens pour peu qu'ils renient le Sans-Nom.

Je ne me suis jamais oublié, Rionrion. Ne me fais pas la morale, Rionrion. Je vois à travers les mensonges des cardinaux. Je ne crains pas le Verbe de Dieu comme vous le faites. Vous avez fait vœux de célibat et pourtant cette curie a engendré plus de bâtards que je n'aurai de jours de règne. J'ai apporté la paix, la liberté, la justice et la sécurité à mon Empire. Après, il faut savoir si tu m'aimes, ou si tu m'aimais. moi je t'aime, même si tu es aveuglé et que tu te fourvoies. Car ce sont tes enseignements qui m'ont appris à aimer mon prochain, qu'importe sa condition.

L’excommunication est un état, pas une fatalité, mais surtout elle ne signifie rien et ne vaut rien en Empire, encore moins lorsqu'elle est prononcé par un usurpateur ou ses serviteurs démoniaques. Je t'invite à réfléchir à l'excommunication vis à vis de la communauté impériale alors. Et car tu sais que je suis un homme droit et sincère, je te tends la main. Je t'ouvre mes bras pour t'accueillir et t'embrasser. Viens à Bologne pour aider Notre Sainte Mère l'Eglise. C'est à Bologne qu'elle sera sauvée. Durant des années vous avez tous opté pour la passivité sous l'excuse que les choses devaient se changer de l'intérieur, sans jamais rien oser. Le changement, c'est maintenant, et en tant que clerc aristotélicien, je considère que mon acte est légitime. Je ne suis pas seul, n'attends pas le dernier moment pour nous rejoindre, et n'attends pas non plus d'être le dernier soutien du diable pour te ranger du côté du Seigneur.

Rejoins tous les fidèles aristotéliciens Rionrion, rejoins les vrais aristotéliciens, renie le démon usurpateur du trône papal, combats cet antipape du Sans-Nom élu par accointance et corruption, préserve tes biens et tes proches. Toi qui rêvais de devenir pape, de devenir un modèle pour notre société aristotélicienne, cesse de te laisser acheter par la corruption romaine que tu combattais il y a encore quelques temps et que tu critiquais encore la veille de mon élection. Rejoins la communauté aristotélicienne, reviens sur la vraie voie qui mène au Paradis Solaire, et cesse de suivre ce chemin démoniaque qui te paraît plus doux et plus agréable. Car nous le savons tous : le démon est flatteur et accueillant, c'est un art manipulatoire qu'il maîtrise. Or le chemin de Dieu est un chemin d'épreuves, d'endurance, de doutes et de souffrance. Celui qui cède à la facilité se trompe de voie. Reviens à tes enseignements, applique-les de nouveau, cesse de te laisser corrompre par le mal pour la luxure d'une vie indécente indigne de guides spirituels. Redeviens un vrai guide pour nos frères et sœurs aristotéliciens, cesse de soutenir ceux qui utilisent la vraie foi aristotélicienne comme un outil de torture pour les fidèles aristotéliciens.

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[spoiler]
Citation:
[center]Arnarion Apollo Salazar de Valyria-Borgia, son of Daemyon de Valyria and Lodovica Borgia. [/center]


Rionrion.

You should save all that energy and use it to save Rome from this sect of demons that you defend so much because you are incapable of seeing that it has parasitised Our Holy Mother Church and that it controls it. Unable? We shall come back to that, Rionrion.

So overall, I liked your letter very much, there are many beautiful lines. And beyond the fact that you could have written to me directly to save me from searching the public square of my new imperial city Rome, I would like to point out the inconsistencies in your speech. Your teachings are not a weapon against Our Holy Mother Church, your teachings are precisely the light that allows anyone to understand and see the parasites that eat away at it. So why don't you see it? We shall come back to that, Rionrion.

I am an Aristotelian, no one can question that, and I agree perfectly with this evidence that God has pre-eminence over all things, there is no real power except His because He is the Author of all. Thus any power that the creature has over the world comes only from Him. And He grants it this power: all power and the notion of power proceeds only from Him, for He is the source of power. In other words, the creature is not the owner of its own power, but receives it only within the particular framework that is decided by God. And that is all. If there is a hierarchy among men within the societies of men, as the Book of Virtues so well describes in Aristotle's dream of an ideal city, there is no hierarchical relationship to God. We are all creatures of God, His children, and we all receive His love in the same way. The Holy Father is the first servant of God, and it is only because he serves God that he is accredited to represent Him, your letter and all the exactions of your fellow cardinals are prooves that you have all forgotten this. You have deified an unworthy little man who was supposed to help the faithful and not destroy them by using their love for God. This is the main proof that you, Rionrion, follow a sect of demons masquerading as Aristotelians.

All power comes from God through the people, and God has guided the imperial citizens, and by the grace of His divine mercy, has made me Emperor of the Romans. It is therefore beyond dispute that I hold my power from God and from Him alone, through thousands of votes cast, and that in this sense I am His servant. I have never, oh never, Rionrion, denied this evidence, which I still claim. No one has ever said that my power comes from myself: God has invested me. He chose me. I am therefore the servant of God, blessed be He : not of His servant.

You talk about guiding and helping, you who cowardly abandoned me at the beginning of the adventure after threatening to disown and reject me. Where is the help? Where is the guidance? Where is the love? We were both Aristotelian humanists once. We were aware of the good and bad sides of men and clergy, the faults of some in particular. We aspired to correct them. And you abandoned me in this struggle, you who were the first to denounce the sinful behaviour, the demonic behaviour, the abuses and atrocities of which Our Blessed Mother was the victim by members of her own clergy. You who promised to help me change and improve Our Church, yes, you have abandoned me to side with the demons. What is the reason for this? Fear? Greed? Pride? Which prince-demon has established his nest in the square, in the palace and tower of Aracoeli? Confess to me, Rionrion.

We dreamed of building a better world, where the political world would join the ecclesiastical world in the union of the Empire and the Church as it was in the time of our forefathers. We thought we could achieve this, to establish this ideal throughout the Holy Roman Empire. And I am building that better world, without you for the time being. When the Empire is perfectly protected and the Church is perfectly sanitized, then we will be on the eve of that better world, and all that remains is to sleep serenely and peacefully one night, and the next dawn will offer magnificent colours that no Man could ever have witnessed, a sign that we will have succeeded.

You are not aware of the exacerbation of the tension between the Empire and the Church since my accession to the imperial throne, you are perfectly aware that it all began when your college of cardinals elected the little Caesar. You have tortured all the emperors, but no one had ever gone as far as I did, Freas was the one who went the furthest by recanting while leaving his successors a testimony of the abuse and prejudice he suffered, but you were an advisor to Ruggero too, you were a witness like me to the abuse that the Empire and its citizens were suffering even then. Everything is the consequence of the malpractices of the corrupt demons of the Church for years, and years before my coming. You lie to yourself because you fear the wrath of the devil. But you know, Rionrion, that it is the devil who guides the steps of this mob within our Church.

The Church is by no means proscribed in the Empire, and the bishoprics are by no means taken by arms. Whom are you trying to make swallow this nonsense? We have the answer in the fact that your letter is public. The sect that is destroying the Church is outlawed, and the Empire enforces imperial legislation for its diocesan territories. No fighting, no violence.

You are right, there is a big lack of communication. When Gropius and Kalixtus were assaulting and harassing people in December and January, saying that I was excommunicated and that talking to me would lead to serious consequences, what happened? I went to Rome in person to ask for the document of my excommunication, in public. And what happened? You cowardly dogs of the Nameless One sent Fenice to play the innocent and lie to my face, while in the curia the most rotten of you maintained that the antipope had the right to excommunicate someone and to keep it secret. And what happened? You voted on my excommunication weeks before the light was turned on without violence in Besançon, weeks before I cleansed the homes of the demons in my imperial city of Rome, allowing the phoenix to rise from its ashes, allowing the New Rome to be built through the destruction of the New Oanylon. And where were you, Rionrion? You were crying in Besançon, inventing violence that never existed. Indeed, it is above all a problem of communication and information between the two parties... In any case, most certainly from one of the two, which is not the Empire.

In my lucidity I allowed my Empire to reclaim lands that belonged to it and have always belonged to it. Shall I insult you with a history lesson? Or the etymology insult? I will be brief: I am a Roman emperor, and I am fulfilling Charlemagne's dream of reclaiming our imperial heritage which we owe to God, blessed be He. These lands were stateless, as ecclesiastics have repeatedly proclaimed publicly, abandoned, we have only taken back what was rightfully ours before offering protection, civility and governance to the Italic peoples, from Ferrara to the north of Terracina, passing through Ravenna, Urbino, Ancona, Spoleto, whether they be of Umbrian or other cultures: they are at last citizens of the Roman Empire, of the Holy Roman Empire, once again. This Romagna, this "Roman country" returns to the bosom of its legitimate owners for a better management of the citizens, because you know the song, Rionrion: This land is mine, God gave this land to me. And see, Rionrion, how I am not a bad king of the Romans, since I do not dislodge anyone, and all the nobles are assured of keeping their lands and their goods as long as they renounce the Nameless One.

I have never forgotten myself, Rionrion. Don't lecture me, Rionrion. I see through the lies of the Cardinals. I do not fear the Word of God as you do. You have taken vows of celibacy and yet this curia has produced more bastards than I will have days of reign. I have brought peace, freedom, justice and security to my Empire. After that, it's a question of whether you love me, or if you loved me at all. I love you, even if you are blinded and mistaken. For it was your teachings that taught me to love my fellow man, no matter what his condition.

Excommunication is a state, not an inevitability, but above all it means nothing and is worth nothing in the Empire, even less when it is pronounced by a usurper or his demonic servants. I invite you to consider excommunication from the Imperial community then. And because you know that I am an upright and sincere man, I extend my hand to you. I open my arms to welcome you and embrace you. Come to Bologna to help Our Holy Mother Church. It is in Bologna that she will be saved. For years you have all opted for passivity under the excuse that things should change from within, without ever daring to do anything. The change is now, and as an Aristotelian cleric, I consider my action to be legitimate. I am not alone, don't wait until the last moment to join us, and don't wait until you are the last support of the devil to side with the Lord.

Join all the faithful Aristotelians, Rionrion, join the true Aristotelians, renounce the usurping demon of the papal throne, fight this antipope of the Nameless One elected by cronyism and corruption, preserve your property and your loved ones. You who dreamed of becoming pope, of becoming a model for our Aristotelian society, stop allowing yourself to be bought by the roman corruption that you were fighting against until a short time ago and that you were still criticising the day before my election. Join the Aristotelian community, return to the true path that leads to the Solar Paradise, and stop following this demonic path that seems softer and more pleasant to you. For we all know that the devil is flattering and welcoming, and that he is a master of the art of manipulation. But the way of God is a way of trials, endurance, doubts and suffering. He who gives in to ease is on the wrong path. Return to your teachings, apply them anew, stop allowing yourself to be corrupted by evil for the sake of an indecent life unworthy of spiritual guides. Become a true guide for our Aristotelian brothers and sisters, stop supporting those who use the true Aristotelian faith as a tool of torture for the Aristotelian faithful.

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