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[RP] Dissolution de mariage de Matt VS Soare
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Tymothé de Nivellus
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Inscrit le: 22 Nov 2017
Messages: 6360
Localisation: Cardinal Camerlingue de Rome et Chancelier de la Chambre Apostolique

MessagePosté le: Lun Juil 05, 2021 3:25 pm    Sujet du message: [RP] Dissolution de mariage de Matt VS Soare Répondre en citant

Matt... a écrit:
Citation:
Salutations Votre Éminence

Je me présente, Matt de Sombrin, épouse Breazova, Dame d'Ermenonville et de Sombrin, Première Écuyère de France.

Si je vous écris ce jour, c'est en vue de la dissolution de mon mariage avec Soare Breazova, qui avait été célèbré le 30 octobre de l'an dernier.

Mon futur ex-mari a decidé en avril dernier de mettre fin à notre vie de couple soudainement alors que je suis enceinte. Depuis il ne me parle plus ni ne prend de mes nouvelles et nous vivons séparés. Je décide donc de ne plus attendre qu'il s'implique un peu et de rompre notre union afin que mon enfant porte mon seul nom.

Pourriez vous me dire les procédures à effectuer ? Sachant que je lui refuse tout droit sur notre enfant à venir puisqu'il ne s'en ai pas soucié une seule fois, mais que je souhaite une garde partagée pour notre fille adoptive de sept ans dont il s'occupe et que j'ai chez moi régulièrement.

Je vous remercie.

Matt de Sombrin


Citation:
quote]
    FORMULAIRE A


    Nom du demandeur de la dissolution de mariage: Matt de Sombrin épouse Breazova

    Motif de la demande: Abandon du domicile familial depuis début avril 1469


    Identité de l'Epoux:
  • Nom de l'époux: Soare Breazova (IG: Soare)
  • Résidence IG: Dijon
  • Date du baptême + certificat

    Identité de l'Epouse:
  • Nom de l'épouse: Matt de Sombrin épouse Breazova (IG: Matt...)
  • Résident IG: Semur
  • Date du baptême + certificat

    Identité des enfants (s'il y en a):
  • Noms: Sheima Breazova (IG: Sheima) 7 ans, garde partagée souhaitée
    Enfant à venir, naissance annoncée pour septembre 1469, garde exclusive demandé par la mère sans aucun droit du père


    Date et lieu du mariage (+ certificat): 30 octobre 1468 à Dijon



    Date et signature du demandeur:
    2 Juillet 1469







Citation:
[center]


Province Ecclésiastique de Rouen

Certificat de mariage de Matt et Soare Breazova[/center]



[hr=50]



    A tous les Fidèles et les Pèlerins de Bourgogne,
    A tous ceux qui liront ou se feront lire,



      Paix et Bénédiction,


      • Annonçons avoir célébré l'union, par la cérémonie du mariage, entre Matt [IG : Matt...] et Soare Breazova [IG : Soare] en l’Église Saint-Miguaël de Dijon.

      • Cette cérémonie s'est déroulée le trentième jour du dizième mois de l'an de grâce MCDLXVIII - 30 octobre 1468.

      • Le témoin de cette union présent pour l'épouse est Awen [IG : Awen].

      • Le témoin de cette union présent pour l'époux est Diego [IG : Diego_casas].


      Nous certifions avoir procédé à leur union selon les rites et coutumes de la Sainte Église Aristotélicienne Romaine.


      Pour le rayonnement de la fraternité dans le monde,
      Que le Très Haut vous couvre de sa bienveillance éternelle !




    [hr=50]



    [center]Rédigé en les locaux de l'Archevêché de Rouen
    En le trentième jour du dizième mois de l'an de grâce MCDLXVIII
    - Le 30 octobre 1468 -

    Monseigneur Martin Tamarre de Nivellus, Archevêque Métropolitain de la Province de Rouen

    [/center]
[/quote]
_________________

Père Tymothé de Nivellus | Cardinal-Evêque de Saint Trufaldini à la Porte Latine | Cardinal-Camerlingue de Rome et Chancelier de la Chambre Apostolique | Archevêque Sine Cura d'Avignon | Vicomte d'Andenne
"La puissance de Dieu donne toute sa mesure dans la faiblesse"

Cabinet du Cardinal
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Alexandre.de.sparte



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Messages: 177

MessagePosté le: Lun Aoû 02, 2021 9:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je prend en charge le dossier.

Citation:
Bonjour messire,
Votre épouse a fait une demande de dissolution de mariage en votre encontre pour avoir abandonné le domicile conjugal.Je souhaite que vous me retrouvez à Rome.(http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=84669 )

Monseigneur Alexandre Maximilien Von Ostenmark-Sparte
Procureur national de la Sainte Inquisition


Citation:
Bonjour Dame,

Concernant votre demande de dissolution de mariage, je souhaite vous rencontrer à Rome. (http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=84669 )

Monseigneur Alexandre Maximilien Von Ostenmark-Sparte
Procureur national de la Sainte Inquisition


Rappel d'avis pour les conjoints, maximum le 16 aout.
_________________
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Soare



Inscrit le: 28 Oct 2020
Messages: 11

MessagePosté le: Lun Aoû 02, 2021 10:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Procureur,

Jusqu'à preuve du contraire mon domicile est toujours Dijon et notre maison toujours la même. Par contre mon épouse a prit logement à Sémur il y a quelques mois mais je ne serais pas étonné que pour faire valoir un abandon de domicile elle se soit permise de revenir le temps de afin de ne pas se retrouver comme une pomme devant son propre reproche.

Je vous joins donc une lettre de ma fille me parlant de la nouvelle maison pour faire valoir ceci ainsi que les courriers de la nourrice qui me donnait des nouvelles de l'enfant ainsi que celle du médecin qui doit m'écrire normalement car j'ai beau écrire notre nourrice ne répond plus et je crains un malheur la concernant.
Je vous ai souligné les passages importants entre les nouvelles et le domicile conjugal abandonné par mon épouse.

Citation:
De Lyzbet
Date d'envoi Le 27 Avril 1469 à 17h38
Objet Re: Re: Re: Re: Re: Courses

Bonjour Soare

Oui tout va bien et merci de vous en être occupé.
J'espère que votre voyage va comme vous voulez. Matt s'arrondit et se porte aussi bien que faire se peut.
Embrassez Sheima de ma part.
Bien à vous
Lyz


Citation:
De Lyzbet
Date d'envoi Le 19 Mai 1469 à 18h45
Objet Re: Nouvelles

Bonjour Soare

Désolée de n'avoir pu répondre plus tôt et oui nous allons déménager sur Sémur. Je vais prendre les affaires qui me reviennent mais Matt laisse les siennes.

Une sage femme sur Dijon m'a dit que j'en étais certainement à sept mois dépassés donc naissance pour début ou première quinzaine de juillet.

Comment va la petite Sheima, et vous ? J'espère vous revoir, je n'ai pas pu vous remercié.

Prenez bien soin d'elle et de vous. Bien à vous
Lyz


Citation:
De Lyzbet
Date d'envoi Le 21 Mai 1469 à 23h35
Objet Re: Re: Re: Nouvelles

Soare,

Matt refuse les affaires car cela vient de vous.

Ne vous inquiétez pas, je suis solide et mange bien, pour Matt je gère au mieux mais pas toujours facile de la suivre dans ses raisonnements.

Sheima est une petite fille et c'est normal qu'elle joue à la maman. Je me doute que cela doit par moment vous énerver mais toutes les petites filles sont ainsi.

Je suis contente que vous allez bien et de vous revoir prochainement.

Bien à vous
Lyz


Citation:
De Sheima
Date d'envoi Le 31 Mai 1469 à 03h51
Objet Re: Re: Re: __

Papa.
Tinquiaite pa, on est juste aller les regarder. Maman aurait Pa voulu de toute façon. On va biento aller voir la maison de sesmurs. Hier on a joué avec tish.
Ça va toi ?
Bisous
S.


Citation:
De Lyzbet
Date d'envoi Le 31 Mai 1469 à 23h06
Objet Re: Nourrice

Soare

Tout va bien pour moi, je vois peu Matt mais elle semble moins fatiguée quoique ne se reposant pas assez et l'autre jour elle a eu des contractions. Je pense que l'enfant naitra un peu avant terme.

Sheima va bien mais l'autre petite brune est introuvable. Comme je loge dans l'appartement de Matt et qu'elle loge aux Belles je ne la croise pas. Cependant pour une enfant remuante et bavarde telle que vous me l'avez décrite elle se fait discrète.

Il me semble l'avoir aperçue aujour'dhui en taverne avec un jeune homme aux cheveux blancs.

Je suis contente que votre voyage s'écoule sans problème.
Bien à vous
Lyz


Citation:
De Lyzbet
Date d'envoi Le 02 Juin 1469 à 14h12
Objet emménagement

Soare,

Aujourd'hui nous sommes à Sémur où Matt a emménagé. Tout le monde va bien.

Matt me demande d'emménager aussi alors que sur Dijon mon champ n'est pas vendu. Très gentille elle propose de me donner de l'argent et de tout laisser tomber à Dijon qu'elle me paira tout champs et échoppes.


Citation:
De Sheima
Date d'envoi Le 02 Juin 1469 à 20h53
Objet Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: __

Papa,
Oui lyz est toujours avec nous. On est arrivé à sa maison aujourd'hui et on repart demAin pour dijon. Tu vois, on est sage, pis j'ai pas envie de laissè tish toute seule longtemps.
vous allez bien?
bisous
S.


Citation:
De Awen de Cyllène, Seigneur de Mondicourt
Date d'envoi Le 15 Juillet 1469 à 20h20
Objet Re: /

Bonsoir Soare,

Je dois rendre visite à Matt dans les prochains jours* pour l'examiner, je pourrais te donner des nouvelles juste après.

Bonne soirée.

Awen


Nous pouvons bien lire le départ pour Sémur. Je tiens également à souligner que tout un nécessaire a été acheté pour le bébé, nécessaire qu'elle a refusé car cela venait de moi comme on peut le lire alors que j'avais sans doute bien trop acheté de peur que l'enfant manque. Dur de nier mon implication surtout que nous avons même fait un mobile en coquillages avec ma fille pour le suspendre au dessus du berceau.

Dans une nouvelle lettre vous pourrez vous-même lire qu'elle a fait le choix de m'éviter quand j'étais pourtant présent.

Citation:
De Matt... de Sombrin
Date d'envoi Le 26 Mai 1469 à 22h17
Objet Re: Re: Re: Sheima

S.

Sheima a dis que tu repartais ce soir. Je n'ai pas le courage d'entrer dans les Belles alors je l'écris. Juste merci de me laisser la possibilité d'être avec elle pendant un moment. Elle m'a manqué. Je veillerai à ce qu'elle ne manque de rien et à sa sécurité. Elle t'écrira sans doute pour te donner de ses nouvelles. Nous resterons en Bourgogne hormis quelques jours fin juin pour aller au mariage de Folk et Izia mais je te préviendrai pour te l'annoncer, il n'y aura que 4 jours de voyages.

Je te donnerai des nouvelles aussi du bébé si tu en demande. Et je te dirai quand il sera né.

Sheima a dis que tu allais faire quelque chose de dangereux. Soit prudent quand même... Pour elle.

M.


Etant partit pour affaires je ne voulais pas imposer à mon épouse des lettres demandant des nouvelles de l'enfant comme si elle n'était qu'une vulgaire vache sur le point de vêler. J'ai préféré lui laisser le temps de choisir d'elle même le moment opportun malheureusement ce n'est jamais arrivé.
Je lui avais également dit que je pouvais me tenir présent à sa demande, être là pour la naissance et évidement après mais sa réponse est, je cite, "Et je te dirai quand il sera né." m'interdisant par là de pouvoir prendre mon enfant dans mes bras après son premier cri. Des nouvelles j'en demandais et l'on m'en donnait comme vous avez put le lire précédemment.

Je comprends tout fois sa demande malgré le fait que ce soit elle, au final, qui soit partit.
J'ajoute également que nous avions convenu tous les deux qu'une dissolution de mariage ne serait effective qu'après la naissance de notre enfant. C'était sa demande, je suis un homme d'honneur et de parole, je la tiendrais et j'ose croire qu'elle tient également ses promesses et que s'il doit y avoir une dissolution celle-ci sera faite après la naissance de notre fils ou notre fille légitime.

Je regrette de ne pouvoir me tenir devant vous à l'instant mais Rome n'est pas la porte à côté et je viens à peine de quitter la Bretagne avec ma fille. Heureusement que je garde les lettres importantes avec moi.
Je fais au plus vite même si je ne pense pas qu'un voyage jusqu'à Rome soit nécessaire au vu des faits exposés et surtout de l'état de grossesse de mon épouse qui souffre de contractions et qui arrivera à son terme fin septembre. Il serait regrettable que cet enfant naisse sur les routes et sans un médecin pour assister ma femme.

Bien cordialement,

Soare Breazova
Seigneur de Mauriac-en-oc
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Alexandre.de.sparte



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MessagePosté le: Mar Aoû 03, 2021 12:34 am    Sujet du message: Répondre en citant

Sérieux ?

Citation:

De Matt... Date d'envoi Le 02 Août 1469 à 23h34
Objet Re: Dissolution de mariage
Expire le 22 Août 2021
Salutations

Étant interdiction de me lever pour marcher, je ne puis me rendre actuellement à Rome pour plaider pour la dissolution de mon mariage sans risquer de mettre ma vie en danger de même que celle de mon enfant à venir. Je peux par contre participer à une rencontre plus près en France, dans la mesure où cela me demande un voyage court.

Sinon, je peux répondre aux questions qu'il vous plaira sur le sujet même si je ne doute pas que mon futur ex-mari aura bien des choses à dire sur le sujet... Et pour lesquelles je ne pourrai répondre qu'en en ayant connaissance.

Que le Très Haut vous garde.

Matt de Sombrin
Dame D'Ermenonville et de Sombrin
Prime Écuyère de France


On me prend pour un con ! Pourquoi inscrire qu'on est un écuyer français et qu'on refuse ma convocation ?

Le dragon n'aimait pas ça. Il voulait rappeler son rang avec un ton plus fort.

Citation:
À Matt... Date d'envoi Le 03 Août 1469 à 00h32
Objet Re: Re: Dissolution de mariage
Expire le 05 Septembre 2021
Bonjour,

Je n'irais pas en France, je suis impérial et nos bureaux sont à Rome, Cité-Éternelle à la Gloire du Très-Haut.

Je vous rappel que les liens du mariage sont devant Sa Gloire et que ce serment est l'un des plus importants de votre vie. Je vous suggère de ne pas parler de votre époux comme votre ex-futur époux, ce sont des propos déplacés devant le Très-Haut, il est votre époux jusqu'à ce que Rome le déclare autrement.

Vu que vous semblez malade, pouvez-vous me fournir un certificat médical pour objectivé votre condition médicale, s'il-vous-plait ?

J'ai horreur qu'on ne prenne pas au sérieux mes convocations.

Bien à vous,

Son Altesse Sérénissime Ducale, Alexandre Maximilien Von Ostenmark-Sparte, Duc impérial de Liège, duc impérial de Breslau, Duc pontifical de Palestrina, Comte impérial titulaire de Kladsko, Comte de Lure, vicomte de Cernex, Seigneur banneret de Brénod et chevalier d'Hotton.

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Alexandre.de.sparte



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Messages: 177

MessagePosté le: Jeu Aoû 05, 2021 9:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
A vous Monseigneur Alexandre Maximilien Von Ostenmark-Sparte
Procureur national de la Sainte Inquisition

De nous, Awen de Cyllène
Seigneur de Mondicourt.

Monseigneur,

Par la présente je vous écris pour vous informer qu’en date du 2 juillet de l'an 1469, je me suis rendu au domicile de ma patiente et amie, Matt de Sombrin, épouse Breazova pour un examen prénatal. Après cette consultation mes craintes d’un accouchement prématuré furent malheureusement confirmées. Aussi, dans le seul but de préserver la vie de la mère et celle de l’enfant à venir, j’ai pris la décision, très contraignante, de limiter au maximum tout déplacement qui demanderait une position debout ou assise prolongée.

Au vu de la situation actuelle, je comprends qu’il est essentiel pour vous de pouvoir entendre les deux parties dans cette demande de dissolution de mariage. Je ne remets pas en cause votre légitimité à demander cette présence au sein des bureaux de Rome. C’est pourquoi je fais donc appel à vote bienveillance et votre compréhension pour peut-être rapprocher le lieu de rendez-vous, tout en restant dans l’Empire, afin que Matt de Sombrin, épouse Breazova puisse honorer votre demande sans mettre en danger la vie de l’enfant et la sienne.

Je vous remercie par avance, Monseigneur, pour le temps que vous prendrez à la lecture de cette missive.

Respectueusement

Awen de Cyllène

Seigneur de Mondicourt.

[/quote]

Il y a le certificat médical, donc je passe par preuve testimoniale, mais clair que je me déplace pas.

Je pense qu'ils n'ont pas compris qu'ils sont devant un Tribunal. Genre qu'un procureur ou un juge va se déplacer comme un petit toutou quand ils convoquent.

Je vais envoyer un document et je me baserai là-dessus.



Citation:
Dame Matt de Sombrin,
De Monseigneur Alexandre Maximilien Von Ostenmark-Sparte, sénateur de Rome et Procureur national,
Salut.

Considérant le certificat médical que j’ai obtenu le 5 août 1469 attestant votre incapacité à vous rendre à Rome, la procure se contentera de votre témoignage sous un format écrit, sans interrogatoire.

Toutefois, vous êtes pleinement responsable de ce mode de procès que je prends pour vous arrangez et de sa conclusion.

Si vous préférez, vous pouvez suspendre l’audience et nous reprendrons lorsque vous aurez accouchée.

Voici les questions à répondre, si vous voulez témoigner par écrit.
1 – Vous dites que votre époux a décidé de mettre votre vie de couple en date d’avril 1469. Êtes-vous capable de le prouver ? Si oui, faites en la démonstration.
2- Vous qualifiez votre époux d’ex-futur mari. Niez-vous le serment que vous avez fait devant le Très-Haut ? Si non, pourquoi utilisez-vous ce qualificatif contraire au droit canon ?
3- Vous affirmez que votre époux ne vous parle plus et ne prend plus de nouvelles. Avez-vous la capacité de le prouver ? Et vous, est-ce que vous lui donnez des nouvelles conformément à votre statut d’épouse ? Si oui, démontrez le.
4- Lorsque vous dites que vous voulez que votre enfant porte votre seul nom, est-ce que vous prétendez ne pas être satisfaite du droit canon qui mentionne que la dissolution du mariage conserve les droits et obligations parentales ?
5- Question subsidiaire à la 4, croyez-vous juste pour le bien supérieur de l’enfant d’être privé de son père ?
6- Vous dites que vous vivez séparé. Où est le conjugal familial ? Où votre époux réside et où vivez-vous ?
7- Confirmez moi, ce mode de garde familial.
Enfant ainé – garde partagée.
Enfant à naitre – Garde exclusive.

Monseigneur Alexandre Maximilien Von Ostenmark-Sparte
Procureur national de la Sainte Inquisition


Pour l'époux.

Citation:
Messire,
Est-ce que vous considérez que votre épouse a abandonné le domicile conjugal de Djion ?
Si oui, depuis quelle durée a-t-elle quitté ?

De plus, est-ce que vous reprochez à votre épouse ce départ ? Voulez-vous conserver votre union ?

Quelle est la garde souhaitée pour votre fille et votre enfant à naitre ?
Bien à vous,
Alexandre Maximilien Von Ostenmark-Sparte
Procureur national

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Soare



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Messages: 11

MessagePosté le: Ven Aoû 06, 2021 12:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Procureur,

Si je m'en réfère au courrier de la nourrice ainsi que celui de ma fille qui n'avaient aucun intérêt à mentir, effectivement mon épouse a décidé de complètement déménager de Dijon pour s'installer à Sémur en date du 02 juin 1469.
Son départ reste tout de même plus ancien que celui-ci puisqu'elle a quitté d'elle même notre maison au soir du 14 avril 1469 quand je l'ai informé de mon souhait de mettre fin à notre mariage ou plutôt de nous "séparer" puisqu'il n'était pas question de divorcer.
Évidement puisqu'elle était enceinte et toujours ma femme je ne l'ai pas chassé surtout que je prenais la route 2 ou 3 jours plus tard pour aider mon frère et sa famille, sa belle famille donc, à déménager dans le sud. Elle pouvait donc rester sans souffrir de ma présence.

Je ne peux reprocher à mon épouse ce départ qui doit certainement répondre à un instinct de préservation seulement je ne le comprend pas car étant absent pour la raison mentionnée plus tôt absolument rien ne l'empêchait de rester chez nous, de se reposer et de préserver sa santé ainsi que celle de notre enfant plutôt que d'aller déménager dans son état par 3 fois, la première en quittant notre domicile, la seconde pour aller s'installer à Sémur et la 3eme pour revenir sur Dijon.
Cela a mis notre enfant en danger car d'après le mot de son médecin qui l'a vu début juillet mais qui ne m'a répondu que ce jour, les contractions sont dorénavant trop rapprochées et douloureuses à ce stade de la grossesse ce qui augmente le risque d'un accouchement prématuré.
Si elle a déménagé à Sémur le 2 juin et qu'elle est revenu à Dijon en juillet cela indique qu'elle a fait 2 déménagements en 1 mois et si par aventure elle ne serait venu à Dijon que depuis peu cela indiquerait qu'étant consciente de son état elle a tout de même pris le risque de mettre sa vie et celle du bébé en danger. Voila ce que je peux lui reprocher car si elle est maîtresse de ses choix la concernant elle ne doit pas jouer avec la vie qui couve en elle.

Concernant notre union, je souhaiterais effectivement que celle-ci puisse être abrogée si je ne me trompe pas de terme.
Cependant et parce que je pense à l'avenir de notre enfant ainsi qu'à la promesse faite de ne point demander de dissolution avant sa naissance, j'aimerais que cela soit acté une fois l'enfant né. Je n'ai pas envie qu'il naisse alors que ses parents se déchirent. Cet enfant est un cadeau que l'on doit préserver et qu'on doit aider à rester au chaud dans le ventre de sa mère aussi longtemps que possible. Sa naissance est prévu pour fin septembre, qu'il naisse maintenant pourrait être dramatique.
La santé de mon épouse demande également qu'elle puisse rester allongée et au calme et ce genre de procédure risque de la rendre peut être nerveuse, je ne sais, et de provoquer le travail.
Pour leur santé et pour l'avenir de cet enfant qui doit pouvoir avoir le droit de naître dans les liens sacrés du mariage, je vous demande donc, si vous le permettez, d'attendre qu'il puisse pousser son premier cri.

Concernant ma fille Sheima, elle vivait avec moi avant même que l'on rencontre Mathilde. Par conséquent je souhaiterais simplement retrouver ce que nous avions avant et qu'elle reste avec moi.
Je vous joins la copie d'un courrier qui concerne ma fille et que j'avais échangé avec Son Éminence Monseigneur Martin Tamarre de Nivellus qui nous a marié et à qui j'avais exprimé le souhait de divorcer après la naissance de l'enfant.

Citation:
De Soare Date d'envoi Le 07 Juin 1469 à 23h00
Objet Re: Re: Re: Dissolution de mariage
Expire le 27 Juin 2021
Éminence,

Je ne sais pas si je peux déjà faire le point sur ce qui a été fait et ce qui est fait mais puisque l'occasion m'est donnée de pouvoir m'expliquer je vais le faire dès maintenant. Cela pourra toujours s'ajouter pour mon dossier et faire gagner du temps le moment venu.

J'ai rencontré Sheima en novembre 1467 pendant un voyage en Champagne. Vous l'auriez vu.. Simple je l'ai surnommé épouvantail pendant quelques jours, un vrai petit chiot errant. Sale au possible et je ne vous raconte pas l'odeur. Ses cheveux c'était un tas de nids posés sur sa tête mais elle était pas méchante et m'a suivit discrètement alors au bout d'un temps j'ai finit par la ramasser et lui apprendre qu'il fallait arrêter de courir après les rats pour les manger parce que c'était pleins de maladie. Il a fallut que je bataille pour la laver parce qu'elle avait peur de l'eau et je ne parle pas des nombreuses nuits où plusieurs fois j'ai du la remettre dans son lit parce qu'elle préférait le tapis.

On a prit le temps tous les deux de s'apprivoiser car clairement ce n'était pas une enfant que j'attendais et je ne m'imaginais pas devenir père à cette époque tout comme elle ne devait pas penser trouver quelqu'un pour prendre soin d'elle.
Nous sommes rentrés à Dijon et elle est entrée au service de la maison dans laquelle je suis né et ait grandit et où je travaille toujours.
Elle a eu des petites tâches faciles à accomplir comme aider au ménage, à la cuisine, à la lessive. Des petites tâches adaptées à son âge mais lui permettant de gagner en autonomie en plus de lui montrer qu'on lui faisait confiance. En échange et pour qu'elle apprenne aussi la valeur des choses elle reçoit un petit pécule même si ce n'est pas grand chose et que je paies tout moi même derrière, ses vêtements, ses repas, ses chaussures, etc.

Je ne cacherais pas non plus que la maison dans laquelle elle dormait n'était pas adaptée pour une enfant et je le sais pour y avoir moi même grandit alors nous avons instauré toute une routine. Quand il était temps de dormir c'est moi qui la conduisait jusqu'à sa chambre, elle avait une histoire pour s'endormir et un petit bandeau sur ses oreilles pour étouffer le bruit qui pouvait provenir de l'étage inférieur. De mon côté j'étais posté là donc j'avais aisément un oeil sur ce qui pouvait se passer au premier et surtout protéger l'accès au second. Comme je l'ai dit je n'étais pas préparé à la voir arriver dans ma vie alors j'ai fait au mieux avec les moyens du bord mais quand j'en ai eu les moyens j'ai déclenché des travaux dans la grange attenant à la maison et après beaucoup de travail nous avons pu nous y installer au mois d'avril 1468 pour qu'elle puisse avoir une vraie maison avec une chambre rien que pour elle et pouvoir dormir au calme tout comme faire du bruit au réveil sans déranger personne n'y être dérangée elle même.

J'ai également demandé à ma soeur de lui donner quelques leçons de lecture, d'écriture, de mathématique, tout ce qui peut être utile pour qu'elle puisse évoluer avec plus de facilité qu'en n'ayant aucune éducation. Aujourd'hui elle sait lire et écrire seule même s'il y a encore des fautes et compter également.

Fin février début mars 1468 j'ai accepté qu'elle m'appelle papa suite à sa demande. Je ne voulais pas m'imposer comme tel, je voulais que cela vienne d'elle alors évidement quand elle a demandé si elle pouvait j'ai dit oui et le 11 septembre de l'année dernière après 5 jours de préparation j'ai fait une petite cérémonie* présidée par mon frère pour officialiser son adoption. Je ne suis pas noble je ne peux pas demander un papier officiel du moins il ne me semble pas mais je voulais quand même marquer le coup pour elle et pour nous, que chacun sache que cette petite tête blonde au sourire magnifique est ma fille et que je suis son père, maintenant et pour toujours. Une façon pour elle de la rassurer que je m'engage réellement à rester auprès d'elle quoi qu'il arrive parce que je l'aime et que même si elle n'est pas de mon sang ça ne change rien à ma volonté de la protéger et de veiller sur elle.

J'ai aussi embauché une nourrice le 9 mars 1469 pour qu'elle aide Matt avec Sheima et le bébé à venir et qu'elle m'aide aussi dans les tâches quotidiennes comme les repas que j'étais le seul à préparer.

Quand fin mars, début avril de cette année j'ai souhaité quitter mon épouse avec qui je suis marié depuis le 30 octobre 1468, j'ai préféré attendre de voir Sheima avant de prévenir Matt. Je voulais pouvoir parler à ma fille, lui expliquer les choses, répondre à ses questions avant que quelqu'un d'autre lui en parle et puisse lui raconter n'importe quoi.
J'ai prit le temps de lui parler, de la rassurer aussi et surtout j'ai beaucoup insisté sur le fait que je ne souhaitais pas qu'elle se sente prise au piège et que si elle voulait rester avec Matt elle pourrait, que je ne lui en voudrait pas, que je comprendrais.
Vous savez quand votre fille vous annonce que votre épouse lui a raconté qu'elle était entrain de mourir alors que c'est faux, que vous savez que pendant votre absence c'est l'enfant qui veille sur l'adulte alors que cela devrait être l'inverse parce que mon épouse faisait n'importe quoi, ça vous donne envie de prendre votre fille et de vous en aller loin mais j'aime mon enfant et je pense que c'est une preuve d'amour que d'accepter son choix. Je vous avouerais que je me préparais à ce qu'elle me repousse mais au lieu de ça elle a décidé de partir avec moi et j'en étais soulagé même si j'ai réellement respiré une fois que nous avons quitté la ville car Matt essayait de la retenir en lui disant qu'elle était triste qu'elle parte, etc.

Avant de partir avec ma fille j'ai demandé une liste à la nourrice de tout ce qui pourrait être nécessaire pour mon enfant à venir mais aussi le siens. Je voulais que tout soit prêt car elle doit accoucher avant Matt et je ne voulais pas qu'elle soit préoccupée par tout ça.
J'ai fait les courses, j'ai acheté des coffres, du linge, un petit baquet, des couvertures, tout un tas de choses nécessaire pour qu'aucune ne manque de rien et pour pouvoir participer à l'arrivée de mon fils et j'ai apprit que Matt ne voulait rien de moi. Elle m'interdit de participer à la vie de mon fils. Elle refuse ce qui est matériel mais m'a également fait comprendre qu'elle ne voudrait pas que je sois là le jour de la naissance pourtant j'ai ramené ma fille vers elle quand elle me l'a demandé.

Nous sommes donc partit dans le sud pour profiter du soleil avec la famille de mon frère et j'ai eu plaisir de la revoir sourire, rire et jouer avec sa cousine même si cela voulait dire la retrouver toute crottée et des feuilles pleins les cheveux. Tant pis si elle est sale ce qui m'importe c'est son bonheur et en repensant à ce souvenir je sais qu'elle l'était et quand elle a voulu revoir Matt je l'ai ramené à Dijon quand nous en avons eu la possibilité et même plus tôt que prévu. Aujourd'hui elle séjourne avec elle mais je m'inquiète. Vraiment.

Je vous demande donc, s'il vous plait, votre soutient pour que je puisse garder mes enfants avec moi et que j'en ai la garde exclusive. J'accepterais évidement que Matt puisse les voir mais jamais seule parce que même si l'enfant à naître est de nous deux, Sheima, elle, est arrivée dans ma vie bien avant d'arriver dans la sienne. C'est moi qui l'ai consolé, soigné, soutenu. Qui ai demandé de l'aide pour reprendre sa coiffure quand elle a décidé de se couper les cheveux toute seule, qui lui ai apprit avec patience à faire confiance ou que dormir dans un lit c'est plus confortable. C'est moi qui la coiffe tous les matins parce que personne d'autre ne sait le faire.
Et si vous vous inquiétez pour le bébé je sais que la nourrice est prête à me rejoindre, elle saura et pourra le nourrir en même temps que son propre enfant. Je ne manque pas de moyens ni de ressources et encore moins d'amour, je saurais leur apporter tout ce qu'il leur faudra.

J'ai connu la perte de deux enfants, l'une à la naissance, l'autre dans le ventre de sa mère, je refuse de perdre ma fille et celui à naître parce que malgré mes défauts je sais que même si je ne suis pas le père de l'année, le papa parfait, je suis un bon père et que je fais en sorte de l'être pour le bien être de mes enfants et qu'ils soient fiers d'avoir un papa comme moi.

Avec l'espoir que tout ceci puisse aider mon dossier,
Je vous souhaite une agréable soirée.

Soare

*http://forum2.renaissancekingdoms.com/viewtopic.php?t=1042275


Depuis ce courrier je suis devenu Seigneur de Mauriac ce qui m'offre de nouvelles possibilités financières pour veiller sur ma famille et j'ai le soutien de nombreux amis en cette période délicate où j'essai autant que possible de préserver ma fille en lui faisant découvrir le Royaume.
Pour vous rejoindre nous suivons la côte car elle souhaitait aller voir l'océan dans le but de savoir si les plages sont belles pour se marier plus tard. Ma foi si je ne suis pas prêt à la laisser convoler avant ses 30 ans je peux au moins tester les différentes plages que nous traversons.

Le jour de ma cérémonie d'anoblissement qui s'est tenue ce 24 juillet j'ai également profité de la présence du héraut pour demander s'il pouvait être témoin d'un nouvel échange entre Sheima et moi. Je sais que l'arrivée du bébé la perturbe, qu'il y a cette crainte d'être remplacée par un "vrai", seulement de sang ou non j'aime cette petite tête blonde comme je ne l'aurais jamais pensé alors c'est un nouvel engagement que j'ai souhaité prendre auprès d'elle, une façon de lui promettre à nouveau d'être là, de l'aimer, de la protéger, de la rassurer. J'ai envoyé une fiche de famille à la hérauderie et le héraut a transmis nos courriers signés pour rendre plus officiel notre lien. J'essaie comme je peux de faire les choses bien pour qu'elle souffre le moins possible de tout ça. Ce n'est qu'une enfant.

Si je ne souhaite plus partager ma vie avec mon épouse il en est autrement pour mes enfants que je veux garder tous deux auprès de moi dans la mesure du possible.
Pour ma décharge si je ne travaille pas dans une haute fonction du Royaume cela me rend au moins totalement disponible pour eux car si je bougeais beaucoup ces derniers temps c'était pour éviter d'imposer ma présence à mon épouse qui avait une fois écrit qu'elle préférait m'éviter.
Dans tous les cas il n'en reste pas moins que je suis un père qui aime ses enfants et qui veille sur la grande depuis bien avant que je rencontre Matt et qui le fait encore aujourd'hui en veillant sur son bien-être malgré la période de changement qu'elle subit contre son gré et il en sera de même pour l'enfant à naître.

Les pères parfaits n'existent pas mais je tend vraiment à l'être, par une stabilité psychologique solide déjà, ce qui me parait être très important. Ensuite je veille et veillerais très activement à ce qu'ils soient heureux, épanouis, et pas dans la crainte ou livrés à eux même, y compris dans cette période délicate que l'on peut appeler "crise". Ce qui n'est pas simple, car il est arrivé une fois où mon épouse s'est plainte de mon absence*, a cessé de s'alimenter pour finir par dire à Sheima qu'elle allait passé de vie à trépas. Il a fallu alors rassurer la petite derrière ce drame.

Aussi, concernant la garde je souhaiterais :
* la garde exclusive de Sheima, qui pourra rendre visite à Mathilde selon son souhait
* la garde exclusive du bébé à naître OU des droits de visite à volonté de l'enfant à naître sous surveillance.

Pour finir c'est bel et bien parce que je ne souhaite plus vivre dans ce genre de relation où la moindre absence devient un drame, où ma fille subit du chantage affectif pour rester avec elle plutôt qu'avec moi, et parce que je ne veux pas prendre le risque que le vieux démon dans sa tête ressorte un jour, que je reste sur ma décision de la mi avril. Sachez pourtant que je regrette sincèrement d'en arriver là car on ne se marie pas pour divorcer après.


Je m'excuse pour cette nouvelle grande lettre, j'essaie de m'exprimer au mieux.

Bien à vous

Soare Breazova
Seigneur de Mauriac


*Absences RP et HRP je l'avais informé
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Soare



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MessagePosté le: Sam Aoû 07, 2021 4:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[HRP : Bonjour, je suis en vacances depuis hier et serais peu présent voir complètement absent à partir de lundi et pendant une semaine. Merci d'en tenir compte et de ne pas jouer du fait que Soare ne réponde pas comme une raison pour dire qu'il s'en fou ou qu'un "qui ne dit mot consent". Bon week-end]
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Alexandre.de.sparte



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MessagePosté le: Sam Aoû 07, 2021 5:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Hrp : En droit, ce principe n'existe pas. C'est une idée populaire, qui ne tient pas en droit. Le droit est factuel et objectif. Une non-réponse n'est qu'une non-réponse, sans prise directionnelle, sauf si la loi prévoit expréssement qu'une non-réponse doit être présumée ou réputée.

Or, RK ne va pas dans ce sens-là.

Par contre, il y a une règle qui fait que mon personnage est une personne dynamique et fictive, censé être la plus indépendante de sa psyché que la mienne.

Donc votre avertissement HRP ne peut-être opposable qu'à moi joueur, qui n'a aucune capacité de mettre un arrêt sur un jeu multijoueur. Mon personnage ne peut pas connaître cet avis HRP. Heureusement ou malheureusement, selon les avis subjectifs, le jeu continue en l'absence d'un joueur ou de joueurs.

Toutefois, mon personnage attend une réponse de Matt et pas de Soare. De plus, il donne des avertissements sur un temps raisonnable. Donc, vous aurez tout a fait le temps de passer de bonnes vaccances, sans que votre personnage ait de problèmes.

Bonne vacance.

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Alexandre.de.sparte



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MessagePosté le: Dim Aoû 22, 2021 9:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Lettre de rappel de 5 jours envoyée à Dame Matt afin de répondre à l'interrogatoire envoyée en début août.


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Soare



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MessagePosté le: Jeu Aoû 26, 2021 10:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
À Alexandre.de.sparte
Date d'envoi Le 19 Août 1469 à 10h31
Objet Re: Dissolution de mariage

A Alexandre Maximilien Von Ostenmark-Sparte, Procureur national
De Soare Breazova, Seigneur de Mauriac-en-oc

Procureur,

Vous trouverez joint à mon courrier une affiche des festivités mentionnant mon épouse comme organisatrice d'une course équestre sous le nom de Matt de Sombrin, nom de son fief d'Artois, en place de notre patronyme commun. Il semblerait qu'elle se proclame déjà divorcée à la vue de tous.
L'évènement se déroule autour de Paris hors mon épouse est censée rester alitée à Dijon par sécurité pour elle et l'enfant à venir.
Sans penser au pire je ne serais toute fois pas surprit d'apprendre qu'elle est sur place et ne le serait pas non plus de savoir qu'elle s'est également rendu au mariage royal à la vue de sa proximité avec le marié.

La santé de mes enfants prime sur le reste. Par conséquence puisque mon épouse s'est plut à raconter à ma fille qu'elle allait mourir alors que c'était faux, qu'elle s'est affamée à l'époque sans se soucier du bien être de Sheima, qu'elle n'écoute pas les recommandations de son médecin qui lui demandait de rester alitée pour assurer le bien être du bébé et prend ainsi le risque d'une naissance précoce qui pourrait le tuer et la tuer, je suis d'avis qu'elle est inapte à s'occuper de mes enfants et de les laisser grandir en toute sécurité. Je souhaiterais donc, s'il est encore possible, modifier mon souhait concernant les enfants.

Concernant ma fille adoptive Sheima, je souhaite conserver ma demande de garde exclusive mais modifier les modalités de visite. Si sa belle-mère souhaite la voir elle devra elle même se déplacer et la visite devra se faire sous surveillance.
En cas de besoin je peux fournir le document de la hérauderie officialisant son adoption.

Concernant l'enfant à naître, puisque sa vie importe peu à sa mère qui se permet des voyages et d'organiser un évènement qui demande de l'énergie et pourrait causer des angoisses mauvaises pour son état, je souhaite les même modalités que pour Sheima, garde exclusive sans possibilité de le voir en privé, seulement sous surveillance.

Merci de prendre ma demande en considération.
Nous nous approchons de la frontière, le rendez-vous à Rome est-il toujours maintenu malgré l'alitement présumé de ma femme ?

Respectueusement,

Soare Breazova

Affiche : https://zupimages.net/up/21/32/t7n9.jpg
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Soare



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Messages: 11

MessagePosté le: Ven Aoû 27, 2021 2:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
À Alexandre.de.sparte
Date d'envoi Le 27 Août 1469 à 14h55
Objet Re: Dissolution de mariage

A Alexandre Maximilien Von Ostenmark-Sparte, Procureur national
De Soare Breazova, Seigneur de Mauriac-en-oc

Procureur,

N'ayant obtenu de réponse je suppose que le voyage jusqu'à Rome est annulé.
Je tiens également à vous informer que j'ai trouvé ce matin un courrier de mon épouse et il semblerait que ce soit grâce à vous.
Je la cite "Monseigneur m'ayant rappelé que même si tu m'as laissé, je suis toujours ton épouse aux yeux de l'église, je suis en devoir de te donner des nouvelles. " Je vous remercie donc de m'avoir permis d'avoir des nouvelles de ma femme et de l'enfant qui semble vouloir pointer son nez dans les prochains jours si je saisis bien la teneur de ses mots.
Que le voyage jusqu'à Rome soit annulé m'arrange donc car je me dois d'être présent au plus tôt auprès d'eux en espérant ne pas arriver en retard.

Je vous tiendrais informé en espérant que tout se passe bien pour l'un comme pour l'autre et je pense qu'une fois l'enfant né et ma femme remise de la délivrance et des relevailles nous pourrons reprendre la procédure.

Respectueusement

Soare Breazova
Seigneur de Mauriac-en-oc

Citation:
De Alexandre.de.sparte de Liège
Date d'envoi Le 27 Août 1469 à 16h22
Objet Re: Re: Dissolution de mariage

Bonjour,

J'étais en vacance. Il est toujours préférable que vous alliez à Rome.
Je n'assume plus la procure au sein de votre dossier.

J'assume la présidence du tribunal, vu que je viens d'être nommé Vice-préfet.

Bien à vous,

AMVOS
Sénateur romain

Citation:
À Alexandre.de.sparte
Date d'envoi Le 27 Août 1469 à 16h34
Objet Re: Re: Re: Dissolution de mariage

A Alexandre Maximilien Von Ostenmark-Sparte,
De Soare Breazova,

Je me retrouve bien comme un flan. Vous trouverez joint la copie mot pour mot du courrier de mon épouse.
Si je ne la rejoins pas je donne du crédit à ce qu'elle dit soit que je ne suis pas le père mais qu'un géniteur, qu'elle n'a pas besoin de moi, que j'm'en fou de l'enfant.

Si je ne la rejoins pas je serais vu comme l'homme qui effectivement abandonne femme et enfant alors que j'attendais seulement la permission de pouvoir m'approcher.

Si je la rejoins je ne réponds pas à Rome.

Votre nouveau rôle va impacter notre dossier ?

Soare Breazova


Citation:
De Matt... de Sombrin
Date d'envoi Le 26 Août 1469 à 21h53
Objet Nouvelles

Soare

Monseigneur m'ayant rappelé que même si tu m'as laissé, je suis toujours ton épouse aux yeux de l'église, je suis en devoir de te donner des nouvelles. Vu que tu n'en as jamais donné une seule et encore moins demandé, à moi j'entend puisque Awen m'a dis que tu t'étais permis d'en obtenir par d'autres malgré ma proposition de t'en donner si tu en faisais la demande, bref je trouve cela un peu injuste. Mais je suis femme de devoir et j'avais dis que je t'informerai pour la naissance du bébé.

Il était annoncé pour le mois de septembre, il semble déterminé à arriver plus vite. Je suis alitée et sous surveillance depuis plus d'un mois pour retarder l'échéance, suivant scrupuleusement les prescriptions d'Awen en matière de consignes, d'alimentation et de potions. Seulement depuis hier soir, les douleurs semblent annoncer l'arrivée imminente du bébé dans les heures ou les jours à venir. Awen, Lutécien et Amarante seront présent pour veiller à ce que tout se passe bien pour la naissance, de même que la nourrice que j'ai engagé pour me seconder et avec qui j'ai noué une vive amitié.

Je sais par Sheima que vous êtes encore à Toulouse, et sans possibilité de vous mettre en route pour le moment, trop loin pour arriver à temps sans doute, mais étant donné que même si tu n'as jamais été là pour le voir évoluer en mon ventre, tu en reste le géniteur, il est normal que tu sois avertis. Si tu arrives par miracle à revenir pour la naissance, tu y auras ta place si c'est ton souhait uniquement. Tu m'avais dis que si j'avais besoin de toi, tu serais là. Je n'en ai pas besoin, je suis bien entourée par mes amis, mais tu as le droit d'y être.

Sache que j'ai choisi son prénom, que j'ai tiré de la langue du peuple qui m'avait adopté lors de notre mariage, car cela avait compté pour moi et que je respecte ses origines.

Veille bien sur notre fille, et ramène là quand vous pourrez pour qu'elle puisse rencontrer son frère, ou sa soeur comme on arrête pas de me répéter que je ne puis deviner, même si elle ne peut pas être là pour sa venue au monde. Car elle me manque infiniment.

Matt
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Matt...



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Localisation: Dijon

MessagePosté le: Ven Aoû 27, 2021 8:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Cela lui avait pris un moment de coucher par écris tout ce qu'il y avait à dire, déjà parce que dans son lit, c'était pas pratique, mais aussi parce que l'écriture c'était pas son exercice préféré. Il lui avait fallu recommencer plusieurs fois, en sus d'autres lettres à écrire, pour qu'elle puisse répondre.

Citation:
Alexandre.de.sparte Date d'envoi Le 22 Août 1469 à 21h31
Objet Re: RappelExpire le 12 Septembre 2021

Salutations Monseigneur

Ma lettre est prête à être envoyée depuis presque deux semaines seulement j'attend encore des rapports officiels du Prévôt de la Bourgogne et de la prévôté de Paris pour éteiller mon dossier afin de prouver l'abandon du domicile par mon mari. Je ne peux malheureusement pas aller plus vite que les officiers ducaux et royaux que j'ai sollicité depuis plus de dix jours.

A moins que vous vouliez déjà ma lettre et que je vous fasse parvenir le rapport du prévôt en suivant ?

Comme vous estimerez le mieux pour le déroulement de la procédure.

Que le Très haut veille sur vous.

Matt de Sombrin


Citation:
De Alexandre.de.sparte de Liège Date d'envoi Le 24 Août 1469 à 16h37
Objet Re: Re: RappelExpire le 12 Septembre 2021

Bonjour,

Dans combien de temps prévoyez-vous m'envoyer votre réponse ?

Merci et bonne journée.

AMVOS
Inquisiteur


Citation:
À Alexandre.de.sparte Date d'envoi Le 26 Août 1469 à 23h17
Objet Re: Re: Re: RappelExpire le 12 Septembre 2021Salutations Monseigneur

J'ai relancé encore une fois le prévôt. Sans réponse de sa part, je vous enverrai ma lettre d'ici Dimanche si cela vous convient. Sinon demain pour être dans les délais. Et je ferai suivre le rapport du prévôt en suivant à part.

La naissance de l'enfant que je porte étant imminente, les douleurs de l'enfantement commençant à se faire ressentir de plus en plus intensément, je fais au mieux. J'en ai avertis mon époux même s'il se trouve à plusieurs jours de voyages comme c'est le cas depuis des semaines.

Matt de Sombrin


Citation:
A Monseigneur Alexandre Maximilien Von Ostenmark-Sparte
Procureur national de la Sainte Inquisition
De Matt de Sombrin, épouse Breazova, Prime Ecuyère de France, Dame d'Ermenonville et de Sombrin
En date du 27 août 1469

Salutations Monseigneur

Je vous remercie pour votre patience vis à vis de ma réponse, mais résumer sa vie de couple en un courrier, sachant que Soare en fera également sans que je puisse répondre de ce qu'il dira puisque je ne saurai pas ce qu'il y a mis, n'est pas évident. En attendant, je vais m'atteler à répondre à vos questions de la façon la plus claire possible. Mais j'estime nécessaire de poser quelques bases avant cela.

Sheima était déjà la fille de Soare quand je les ai rencontré tout deux. Je me suis investie auprès de l'enfant avant même de devenir la compagne du père, m'étant attachée à elle. Mais cela sans m'imposer, en respectant l'autorité absolue de Soare sur sa fille. Au fil des semaines l'amour d'une mère pour son enfant s'est installé entre nous deux et c'est elle qui m'a appelé Maman de son propre chef. Le 11 septembre 1468 je l'adoptais officiellement avec l'accord Soare et de ma Suzeraine, faisant d'elle ma fille et mon unique héritière pour mes terres d'Artois et mon élevage de chevaux. Nous avions décidé jusqu'alors que je veillerai à ne pas tomber enceinte pour ne pas avoir d'enfant illégitime et je m'y suis tenue scrupuleusement. Sheima était notre seule fille. Je vous joins une copie du document d'adoption, remis à ma Suzeraine et scellé par elle, l'Artois ne fonctionnant pas comme la France en matière de gestion héraldique. Nous étions installés dans une grange, accolé à la maison close dont Soare est le rabatteur et le bras droit de la tenancière. Il n'y avait aucune pièce d'aménagée hormis sa chambre à lui, les espaces étant délimités par de simples draps. J'ai construis pan par pan l'intérieur de la maison ainsi qu'une partie des meubles, achetant ce que je ne pouvais fabriquer moi-même. Je suis forgeron et je touche un peu au bois également. En quelques mois la simple grange est devenue une vrai maison habitable pour une famille. C'était chez nous à mes yeux.

Le 30 octobre de la même année, Soare et moi avons convolé en noces à sa demande. Nous sommes partis presque immédiatement ensuite pour aider mon meilleur ami et l'épouse de son témoin à déménager pour venir en Bourgogne. Durant cette période, il ne m'a pas touché, visiblement perturbé par des histoires complexes avec une amie, une certaine Rose, travaillant au sein de la maison close. Je ne lui en ai tenu aucun grief, me montrant compréhensive sur le sujet et patiente. Puis cela sembla aller mieux. A Noël de la même année, il m'a demandé de cesser de prendre mes précautions afin d'avoir un enfant de moi, ce que j'ai accepté avec plaisir l'aimant infiniment. Au début de l'année, nous sommes partis en voyage de noces. J'ai commencé à être malade à ce moment là, rendant ce que je mangeais sans raison apparente, sans savoir qu'il s'agissait du début d'une grossesse. Soare était en besoin de se détendre, aussi n'avons nous pas fais grand chose à part nous reposer et discuter. Il m'a alors avoué que s'il m'avait choisi moi à l'époque, c'était parce que j'étais célibataire sinon son choix ce serait porté sur une autre qui elle ne l'était pas. Et ensuite il a reconnu qu'il aurait épousé la fameuse Rose, s'il l'avait pu car il tenait à elle depuis l'enfance. Autant dire qu'entendre cela pendant son voyage de noce est blessant pour n'importe quelle femme. Cependant je ne lui en ai pas tenue rigueur, l'aimant assez pour passer outre.

Soare m'a donc ramené à Dijon vers la moitié du mois de janvier. Il m'a laissé en ville avant de partir sur les routes seul pendant plusieurs semaines, me laissant notre fille en garde dont je me suis occupée seule, alors qu'elle était elle-même malade. J'ai fais venir mon meilleur ami Awen qui est médecin et j'ai veiller à ce qu'elle reçoive son traitement. Pendant ce temps mon mari n'a donné que peu de nouvelles, à part pour dire qu'il se détendait en s'amusant. Il s'amusait si bien qu'il fut accusé de brigandage, jugé et condamné pour cela en Touraine le 31 janvier à de la prison. Afin que notre fille ne soit pas informée de sa condamnation, il a pris la décision de se rentre en Helvétie, ne s'arrêtant qu'une journée à Dijon, à ma demande car il me manquait, rattrapé finalement par la sentence et jeté en prison.

Puis nous avons passé plusieurs semaines sans nouvelles, temps durant lequel j'ai veillé sur notre fille en essayant de la rassurer comme je le pouvais sur l'absence de réponse de son père à nos courriers. Durant tout ce temps, ce fut Folk, un ami qui est à présent mon filleul devant le Très-Haut, qui a veillé sur nous, ainsi que sa compagne, nous escortant lorsque nous devions aller chercher du bois ou nous rendre chez Awen à Cosnes pour vérifier que Sheima était guérie et voir pourquoi la mienne persistait malgré les traitements. C'est alors que j'ai appris que je n'étais non point malade mais enceinte, ce qui était assez inattendue si tôt sachant que mon mari avait vite disparu après sa demande d'un enfant. J'ai essayé de préparer notre fille à l'arrivée d'un bébé dans la famille. Ce qu'elle vivait au début très mal, craignant qu'on la remplace vu que nous l'avions adopté. Je lui ai consacré la majeur partie de mes journées afin de la rassurer et de l'aider à se faire à cette idée, poursuivant sa formation à l'écriture et à la lecture jusqu'à la rendre autonome, lui apprenant à s'occuper du cheval que je lui avais offert pour la responsabiliser. J'assurai aussi la bonne tenue de la taverne en y étant présente quotidiennement pour les clients.

Soare est revenu une nuit début mars sans prévenir, pour l'anniversaire de notre fille qu'il avait, en passant, oublié. J'étais en colère pour son absence de nouvelle mais j'étais soulagée de le voir de retour. Dès le soir même, je lui ai annoncé ma grossesse en présence de notre fille. Il est resté distant, et il m'a clairement dis qu'il ne s'attacherait pas à cet enfant tant qu'il ne le sentirait pas bouger en mon ventre. Ce que je pouvais comprendre au vu de son passé puisqu'il m'avait confié avoir perdu plusieurs enfants mort-né dans le ventre de leur mère. J'étais moi-même un peu effrayée à l'idée de la venue de ce bébé, n'ayant pas appris ce qu'il fallait faire pour s'en occuper mais aussi heureuse de voir notre famille s'agrandir. et confiante en notre capacité à affronter cela ensemble.

Sauf que c'est allé de mal en pire. Le lendemain de son retour, il est partis rejoindre des amies à lui, dont les deux jeunes femmes qu'il avait dis avoir voulu épouser à ma place, me laissant à Dijon avec notre fille, pour ma sécurité selon lui, mais seule encore une fois. Cette fois-ci, je n'ai pas encaissé sans rien dire et je lui ai écris un courrier pour lui demander ce qui n'allait pas entre nous, et émettant le souhait d'un peu plus de présence de sa part à mes côtés. Mon courrier lui a déplu et apparu comme des reproches et des exigences alors qu'il n'en était rien. Je voulais juste comprendre et arranger les choses entre nous, même s'il est vrai que j'ai tenu des propos peu flatteur sur les jeunes femmes en question. Il a dévoilé le contenu de ma lettre en public, sans égard pour moi ni envers la confiance que je lui avais offert. Je le sais car ce que je lui ai dis m'a été répété mot pour mot par une des personnes présentes ce soir là. Dès son retour, il est devenu encore plus froid, m'évitant, travaillant toute la journée dans son atelier et passant son temps à me faire des reproches sur mon comportement alors que je respectais les consignes que l'on me donnait. J'allais mieux grâce aux soins prodigués par Awen, l'inconfort du début de grossesse ayant disparu, mais j'avais accepté de ne plus monter à cheval, de ne plus me battre et de faire attention à ne pas me fatiguer à la forge. Je prenais bien mes potions et je mangeais tout ce que l'on me préparait. Il a embauché à cette période une jeune femme enceinte pour l'aider à la cuisine et pour m'aider plus tard avec notre fille et le bébé, sachant que je m'occupais à plein temps de Sheima. Mais pour tout dire, je connaissais finalement assez peu Lyzbet puisqu'elle ne sortait pas souvent de la cuisine. J'ai même proposé un voyage en famille qui ne s'est pas fais.

Au retour de Diego et de sa femme sur Dijon, il m'a purement et simplement ignorée, à part quand il ne pouvait pas faire autrement. Je n'étais même plus digne d'être un être humain puisqu'il se permettait de dire en ma présence que "ça le prenait mal" quand il s'absentait, me désignant comme un objet. Alors que ce n'était pas vrai, je n'avais jamais rien dis sur ses absences jusque là, le laissant faire tout ce qu'il voulait. Il a décidé de partir à nouveau avec son meilleur ami pour pêcher. Sheima est restée une fois de plus avec moi. Nous sommes allée récupérer du bois sous l'escorte encore de Folk et de sa compagne. Notre fille souffrait de nous voir si distant ainsi que du fait que son père partait encore sans nous deux et j'ai essayer de lui expliquer que ça allait aller mieux. Qu'il l'aimait toujours.

À Semur, nous avons croisé la route de Rose qui m'a donc révélé brutalement que mon mari lui avait montré ma lettre privée. De plus elle a affirmé en public être la maîtresse de mon époux alors qu'il ne me touchait plus depuis des mois. J'avoue m'être emportée verbalement car je tolère assez mal les humiliations gratuites. Mon mari ne s'est jamais caché d'être un homme à femmes et même s'il n'a pas été fidèle, il avait toujours été assez discret sur le sujet pour que mon honneur ne soit pas entaché, j'avais donc fermé les yeux jusque là. J'en ai informé mon mari par courrier qui a jugé bon de dire que c'était de ma faute, je n'avais qu'à m'excuser de mes propos de ma lettre, lettre qu'elle n'aurait jamais dû voir. Il n'a pas pris ma défense estimant que cette jeune femme s'inquiétait seulement pour lui.

Le 14 avril il nous a rejoint sur le lieu de ramassage. Il m'a évité avec soin et a tenu à parler à notre fille en privé. À la suite de quoi il est venu me voir et m'a annoncé qu'il me quittait. J'étais anéanti de voir qu'il n'essayait même pas de réparer les choses entre nous ni ne me laissait le choix. Il m'a dis qu'il en avait beaucoup voulu à son géniteur d'avoir abandonné sa mère enceinte mais qu'il prenait la décision de faire de même. Quand je lui ai redemander pour confirmer s'il m'abandonnait avec l'enfant, il m'a répondu un oui catégorique. Il m'a même dis que je pouvais faire annuler le mariage si cela m'arrangeait, affirmant que son certificat de baptême et celui de son témoin était des faux, ce que j'ai refusé car ce mariage comptait pour moi et que le voir juste annuler me brisait le cœur un peu plus. Pour ce qui est de Sheima, il m'a dis de la laisser choisir, qu'il respecterait les désirs de la petite et que quoi qu'il arrive, il me la ramènerait quand je le souhaiterai, et si j'ai verbalisé ma peine à ma fille et mon envie de la voir rester car elle me manquerait, je ne me suis pas opposée à son départ en voyage avec son père qu'elle n'avait presque pas vu depuis des mois au point de me poser la question de savoir s'il l'aimait toujours.

Il m'a bien proposé de m'acheter des vêtements vu que les miens devenaient trop petits, ce que j'ai refusé car je suis capable de m'acheter mes vêtements seules et qu'il n'était pas question pour moi d'accepter qu'il compense son abandon par des biens matériels. C'était certes un mouvement d'orgueil et de colère, mais légitime je trouve quand on vient de se faire quitter. Étant donné qu'il m'avait déjà dis plusieurs fois que je n'étais pas chez moi dans notre maison, et même s'il s'en allait, ne tenant pas à être à la merci de ses caprices s'il décidait de me jeter dehors j'ai choisi de dormir à mon appartement à Dijon, deux rues plus loin, y faisant amener mes affaires qui se limitaient à un simple coffre de vêtements puisque je me contente de peu de chose. Il est partis le lendemain sans même chercher à me voir en emmenant Sheima.

J'ai écris à notre fille chaque jour de son absence, des lettres, des dessins, des petits cadeaux. Cela ne remplaçait pas notre absence à l'une et à l'autre mais je tenais à maintenir un contact constant. Je suis restée à Dijon seule avec Lyzbet dans mon appartement et sous la protection de plusieurs de mes amis, dont mon supérieur qui allait devenir le nouveau Roy Consort, Alandrin Mondragon qui faisait le déplacement chaque moi pour vérifier que je ne manquais de rien, m'alimentant et suivant mon traitement pour que ma grossesse se passe au mieux. Le stress et l'angoisse lié à cette séparation brutale tant avec mon mari qu'avec Sheima ont déclenchés des contractions précoces, qui m'ont forcés à un repos de plus en plus strict. Rester à Dijon était douloureux moralement, aller de l'avant m'était difficile, car je devais passer chaque jour devant ce qui avait été mon chez moi, mais ne voulant pas m'éloigner de ma fille, j'ai pris en projet d'acquérir une ferme pour y mettre mes chevaux dont je suis éleveuse, en dehors de Dijon mais pas non plus dans Semur. J'ai donc acquis cette demeure tout en restant à mon appartement car il y avait des travaux d'aménagement.

Au fil des semaines, Sheima a manifesté son chagrin de ne pas me voir, et a commencé à réclamer de rentrer. J'ai reçu plusieurs lettres de la petite alors que je lui parlais du fait que je ne voulais pas rester loin, me rapportant que son père ne voulait pas qu'elle vienne avec moi, même quelques jours. Que si je voulais la voir c'était à Dijon en sa présence. Que j'allais lui monter la tête contre lui en racontant des choses sur lui.... Comment aurais je pu faire cela alors que de mon côté du moins, les sentiments perduraient ?  Et ce n'est pas faute d'avoir entendu la désapprobation de la part de mes amis sur Dijon qui ne comprenaient ni la rupture qui n'avait aucun sens vu la loyauté dont je faisais preuve envers lui même quand il se comportait mal, ni le fait qu'il ne prenait aucune nouvelle de moi à priori. En tout cas il ne m'a jamais écris pour savoir si j'allais bien ni pour me demander si j'avais besoin de quelque chose pour le bébé.

Oui j'avais refusé qu'il me paie des vêtements à moi, mais en aucun cas je lui refusais une place dans la vie de ce bébé. Et Sheima qui me racontait au fil des jours que son père la laissait seule pour dormir dans des auberges inconnues avec sa cousine de 8 ans pour aller faire la fête avec des filles en compagnie de Diego et qu'il buvait au point de rentrer complètement soûl le lendemain. Sachant que pour préserver la petite des activités de la Maison Close, il lui racontait que les prostituées faisaient la fête avec hommes pour ne pas avoir à dire qu'elles se vendaient contre de l'argent, vous comprenez aisément ce que ça signifie. Il lui avait aussi promis un jeu secret sur les routes dont il ne fallait pas me parler pour ne pas gâcher la surprise... Comprenez mon inquiétude sachant ce que je savais qu'il avait déjà brigandé sur les routes et été condamné pour cela... Finalement il a renoncé à ce projet trop dangereux à mon grand soulagement... Je n'ai donc pas eu de nouvelles de sa part, il n'en a pas pris de moi, et je reconnais que meurtrie, je n'en ai pas donné au départ non plus. Il a fini par m'écrire pour me dire qu'il rentrait quelques jours sur Dijon, et que si je voulais voir notre fille, je devais être là, sinon je ne la verrais pas. Je lui ai répondu que j'aimerai vraiment pouvoir passer du temps avec Sheima, et pas juste la voir deux jours entre deux longs voyages. Que je restais sa mère et que j'étais apte à m'occuper d'elle comme je l'avais fais jusqu'à présent vu qu'il me l'avait laissé à ma seule garde régulièrement durant de longues périodes sans que cela pose le moindre soucis auparavant. Sheima a insisté aussi pour rester un peu avec moi et il a fini par céder mécontent en lui disant de faire ce qu'elle voulait vu qu'il devait partir pour une durée indéterminée et une mission dangereuse.

Durant les quelques jours où il est resté à Dijon, il a demandé à voir la nourrice enceinte pour prendre de ses nouvelles et voir l'avancée de sa grossesse mais ne m'a ni contacté ni chercher à me voir moi et notre enfant à venir. Je lui ai écris pour le remercier de me laisser la petite car j'étais réellement reconnaissante de ce temps accordée avec elle, que je ne quitterai pas Dijon hormis pour une visite à la ferme que j'aménageais et que nous le ferions sous escorte. Que je n'avais pas le courage d'entrer dans sa taverne pour lui parler, car les lieux étaient chargés de souvenirs et la séparation était difficile pour moi. J'avais besoin de temps. Que je le ferai prévenir si je venais à enfanter en son absence et que j'aimerai que notre fille soit présente pour la naissance. Il va sans dire que s'il était sur Dijon pour l'accouchement, je ne l'aurai pas mis dehors et exclu bien au contraire...

Il n'a pas pris la peine de me répondre, ni à cette lettre, ni à la précédente. Sheima ne voulait pas laisser sa cousine seule à Dijon, alors nous y sommes resté la plupart du temps, ne faisant qu'un bref allé retour jusqu'à la ferme pour la lui montrer. J'avoue que n'ayant pas reçu de réponse à mes deux dernières lettres de conciliations, j'ai laissé tomber. Il est revenu après un mois et demi environ pour ne rester que quelques jours et récupérer notre fille. Je n'ai su qu'il était là que parce que Sheima me l'a dit. Elle m'a confié qu'il lui en voulait un peu qu'elle préfère dormir à mon appartement avec moi que chez lui, et je l'ai encouragé à lui dire qu'elle l'aimait toujours et à le lui montrer. Il a vidé intégralement notre ancienne maison de ses meubles en mai durant ce passage rapide, je l'ai su car des voisins l'ont vu et les rumeurs vont vite à Dijon. Ils sont partis ensuite et ne sont pas revenus depuis, période durant laquelle je continue d'envoyer des petits mots à Sheima et elle me répond qu'elle a hâte de me revoir et de voir son petit frère.

La nourrice engagée par Soare a disparu du jour au lendemain sans raison. Je me suis donc retrouvée seule alors que mon médecin m'annonçait en juillet que je n'avais plus le droit de me mettre debout ou de rester assise trop longtemps sans relever mes jambes et que j'aurai donc besoin d'aide pour tous les gestes de la vie quotidienne. Un serviteur me porte pour les déplacements, et j'ai demandé conseils a mes proches pour garnir le trousseau de mon bébé à venir. Awen m'a alors dis que Lyzbet m'espionnait, rapportant mes faits et gestes à mon mari, pour qu'il n'est pas à avoir de contact avec moi pour obtenir des nouvelles. Avec sa disparition, il s'était tourné vers lui pour continuer en ce sens. Je me demande bien ce qu'elle a pu rapporter, car n'étant jamais avec moi, se cantonnant à faire la cuisine, n'étant presque jamais avec Sheima non plus, elle ne m'a quasiment jamais vu.* J'ai engagé une nouvelle nourrice qui m'aide et me prépare à la naissance, veillant à ce que je ne manque de rien autant que possible. Mes proches m'ont convaincue que rester seule pouvait être dangereux dans mon état de vulnérabilité alors je suis restée à Dijon, ne me rendant que de manière très ponctuel, deux fois si mes souvenirs sont bons, en ma ferme toujours en travaux et uniquement sous surveillance.

Si je regrette toujours le silence de Soare, je suis suffisamment bien entourée pour préparer au mieux cette naissance imminente. J'obéis strictement aux consignes données pour ne pas mettre la vie de mon enfant en danger, prenant les potions prescrites qui ont vu mon état se stabiliser et les contractions disparaitre, restant installée sur des chaises longues ou sur mon lit, travaillant dans cette position sur des livres et documents, sur des courriers. J'ai même choisi son prénom, parmi la langue du peuple de mon mari en témoignage de mon union avec son père. Tandis que Sheima m'annonçait elle, qu'il ne compte pas revenir pour le moment, alors qu'il connaissait le terme de mi septembre pour la grossesse. Et qu'il prévoyait de déménager en région Toulousaine sans lui laisser le choix de le suivre ni sans attendre le verdict du divorce.

De part ma place au sein du Ban d'Ile-de-France et en tant qu'Officier Royal, j'ai été amené à me rendre au Mariage et au Sacre de sa Majesté la Reyne, comme mon devoir l'exige. Après avoir reçu l'accord d'Awen uniquement, autorisant les voyages court par petites étapes non fatigantes comme il l'a précisé sur le certificat que je vous ai transmis, je suis donc allée de Dijon à Reims en position allongée, avec des pauses toutes les heures sous la garde de deux médecins et sous l'escorte du Duc Tobias et de ses soldats. J'ai passé les deux cérémonies installées confortablement, les jambes surélevées, et sans bouger de ma place une seule fois. Mon état a été vérifié plusieurs fois et jugé très satisfaisant, sans aucune contraction et suivant le protocole médicale, le bébé de même que moi nous portions bien. Le voyage jusqu'à la capitale pour les festivités des Ecuries Royales s'est passé dans les mêmes prudentes et calmes dispositions. De plus, j'ai laissé la responsabilité de la Course Royale que j'avais organisée depuis mon lit à mes Officiers qui avaient tout installé, leur faisant pleinement confiance pour gérer l'évènement, me contentant de rester simple spectatrice à l'arrivée dont je n'ai pas bougé, allongée, toujours sous surveillance d'un médecin. Souhaitant tout de même accoucher à Dijon, j'ai fais la route retour, toujours avec le même soin, sans accroc. Et le médecin du Duc m'a examiné encore par sécurité, dès mon arrivée à Dijon, déclarant que tout se passait pour le mieux au vu du stade avancé de ma grossesse et du col déjà ouvert constaté en juillet.

En ce jour, les douleurs de la naissance ont commencé à s'annoncer et j'ai fais prévenir les médecins qui doivent m'accoucher. J'ai également envoyé un courrier à mon mari pour l'avertir, ainsi qu'à notre fille. Courrier auquel il a répondu de manière agressive une fois de plus, me reprochant une naissance prématuré alors que l'enfant arrive seulement avec deux semaines d'avance, ce qui n'a rien d'anormal. Une naissance ne se prévoyant pas comme un rendez-vous, et connaissant le terme présumé, il avait largement la possibilité d'être là au lieu de vadrouiller loin de son épouse enceinte. J'y découvre aussi que parait-il je lui ai interdit de participer, ce qui est faux et que j'ai refusé ce qu'il avait acheté pour l'enfant, ce qui est impossible puisque je n'avais pas été informée du moindre achat. Je me permet de vous envoyer une copie de ma lettre et de la sienne.

Alors maintenant pour vous répondre Monseigneur, sur les questions que vous m'avez posé.

1. La conversation ayant eu lieu en privé entre nous deux, je ne puis rien prouver. C'est affaire de parole et j'ose penser qu'il l'aura confirmer vu que la décision était unilatéralement sienne.

2. Je ne nie en rien mon serment d'épouse que j'ai tenue malgré la séparation et la distance, restant fidèle à mon mari, ne bafouant pas son nom, prenant régulièrement sa défense quand mes proches autant que des inconnus, faisant part de leur mécontentement à son absence ou à son comportement, veillant à ce que notre fille pense du bien de lui. C'est par agacement que j'ai utilisé ce terme et je m'en excuse, car la situation dure depuis trop longtemps et que ce que l'on me rapporte régulièrement sur lui, sur ce qu'il fait et ce qu'il dit sur moi commence à me peser. Etant orpheline, je n'ai pas de nom de famille, et si je signe mes missives par Sombrin, c'est parce que je suis Dame de cette terre et fière de l'être.

3. Je ne peux prouver qu'il ne m'a pas demandé de nouvelles puisque justement, il n'a pas écris hormis les deux courtes lettres annonçant son retour avec Sheima auxquelles j'ai répondus.... Sans recevoir de réponse. Et je n'ai plus ces lettres, ne les ayant pas conservés (Je ne garde pas les courriers IG plus longtemps que l'effaçage prévu par les RR, je pensais pas en avoir besoin). Par contre de nombreuses personnes peuvent témoigner de son absence durant la quasi totalité de ma grossesse et du fait que quand il était présent à Dijon, il n'a chercher ni à me contacter ni à me voir. Et comme annoncé, je suis en attente du rapport du Prévot afin d'attester que Soare n'était presque jamais présent à Dijon depuis le mois de janvier et la fin de notre voyage de noce, avec en comparaison ma présence à moi car je n'ai rien à cacher.

4. Si je souhaitais que mon enfant porte mon seul nom, ce n'est pas par mécontentement du droit canon que je respecte, étant baptisée légalement et étant marraine. Juste encore, la frustration, et l'impuissance qui parle. Car je trouve qu'un homme qui n'a été pour ainsi présent que pour mettre en route ce bébé, n'ayant même pas une seule fois posé sa main sur mon ventre pour le sentir bouger sous ses doigts, ne m'adressant pas la parole, peut difficilement prétendre être un père... Si Soare fait montre d'un sincère désir de faire partis de la vie de cet enfant, je ne m'y opposerai pas. Mais il devra être là quand il le faut et non quand cela lui chante ou l'arrange. Et cela veut dire aussi composer avec moi car je ne renoncerai à aucun de mes enfants.

5. Je n'ai jamais porté la vie avant cet enfant, et Sheima est déjà grande avec ces sept ans. Hors je n'ai jamais pensé la priver de son père et ne l'envisagerai jamais. Seulement si Soare n'est pas présent, que dire à un enfant qui ne verra jamais son père car il fait sa vie ailleurs ou parce qu'il refuse de me voir ? Je ne dis pas que le priver de son père soit bien... Je veux juste le préserver pour qu'il ne souffre pas car les innocents n'ont pas à payer les erreurs des adultes qui se déchirent...

6. Le domicile conjugal n'existe plus puisqu'il a vidé intégralement les lieux au mois de mai. Nous vivions dans la grange aménagée et occasionnellement sur mes terres en Artois. J'avais un appartement à Dijon depuis le début de notre relation pour quand il me demandait de partir pour être tranquille ce qui est arrivé plusieurs fois. Je suis donc principalement à Dijon, logeant dans cet appartement puisque ma dernière acquisition est en travaux. J'ai également reçu une terre par la Couronne de France, j'ai donc un château à Ermenonville dans lequel je ne suis encore jamais allé au vu de ma grossesse.

7. Pour les enfants :
Fille aînée : garde partagée avec prise des décisions importantes en commun. Je veux que notre fille puisse librement choisir de séjourner chez l'un ou chez l'autre comme elle l'entend et selon son désir à elle afin de profiter de chacun de nous à tour de rôle. Le parent qui en a la garde au moment donné laissant un libre droit de visite à l'autre et s'engageant à escorter notre fille au moment où elle souhaite aller chez l'autre. Je ne demande rien de plus que ce qu'il s'était engagé à faire lorsqu'il m'a quitté, laisser notre fille choisir.

Pour l'enfant à naître : garde exclusive, un nouveau-né à besoin de sa mère et non pas seulement d'une nourrice, et je prépare sa venue avec autant de soin que possible ayant constitué son trousseau complet, engagé du personnel, aménagé ma chambre en ce sens. Je suis prête à accorder un droit de visite sans limite en ma présence tant qu'il est petit, et à envisager des séjours chez son père quand il aura au moins 5 ans, à condition qu'il soit accompagné de la nourrice qui travaille pour moi.

Par contre, au vu des habitudes de mon mari en matière de femmes en son lit, des affirmations faites par Rose lorsqu'elle a déclaré être sa maîtresse et des rumeurs que certaines personnes prennent plaisir à me rapporter quand elles passent à Dijon et savent que je suis sa femme, s'il s'avérait qu'il avait des enfants illégitimes qu'il reconnaîtrait comme sien, conçus durant notre mariage, je récupérerai la garde entière de notre enfant sans qu'il n'est plus droit à aucune prétention dessus. J'ai respecté mon serment d'épouse, si j'accepte de fermer les yeux sur les écarts, il n'est pas question que mes enfants doivent supporter des frères et sœurs illégitimes alors que leur père était encore marié avec moi.


Qu'il soit noté que si je n'ai pas attendu la naissance pour demander la dissolution, ce n'est pas par esprit de revanche ni pour ôter tout droit à mon mari, vu que la dissolution n'enlève en rien la légitimité de notre enfant. Mais si ma Suzeraine d'Artois ne m'ôtera pas mes terres malgré les frasques de mon mari sur les routes, une fois devenue Dame d'Ile-de-France, j'ai eu peur que les agissements de Soare au vu de sa condamnation passée et sa tendance à s'attirer des ennuis, ne se répercutent sur moi et me voit sanctionner par la perte de ces terres vu qu'en droit héraldique, l'époux ou l'épouse tombe en même temps que celui qui est sanctionné. Je tenais à pouvoir apporter la preuve que la séparation entre nous était actée en lançant la procédure afin de protéger mes intérêts et celui de l'enfant à venir puisqu'il héritera de mes terres françaises s'il devait m'arriver quelque chose, Sheima en tant que fille adoptée ne pouvant y prétendre mais restant mon héritière pour ma terre de Sombrin.

Si vous avez d'autres questions, je suis à votre disposition. Je vous ferai parvenir le rapport du Prévôt dès que je l'aurai, et si besoin, j'ai deux témoins prêts à certifier de l'abandon de Soare : Folk, qui était son employé avant d'être mon filleul devant le Très-Haut et qui a été renvoyé pour un manque de présence à la Maison Close alors qu'il passait son temps à me seconder, et Son Altesse Royal Alandrin Mondragon le Roy Consort, qui d'abord en tant que supérieur puis en tant qu'ami soucieux, m'a soutenu et apporté son aide à chaque étape de ma grossesse, me rendant visite chaque fois qu'il le pouvait et m'écrivant chaque semaine pour s'informer de mes nouvelles.

Matt de Sombrin


Citation:
Citation:
Par la présente, moi, Matt de Sombrin, née Mathilde, Seigneur de Sombrin, vavassale de la Comtesse d'Avesnes et de Guines Erwyndyll, déclare reconnaître Sheima comme ma fille légitime par adoption pleinière, en l'accord de son père et tuteur légale, Soare.

Par là même, je reconnais être sa mère au même titre que si je l'avais mise au monde et lui offre le statut d'héritière de mes biens et titres, à égale rang que mes enfants naturels à venir.

Si je venais à mourir précocement sans autres enfants, elle hériterait de la totalité de mes biens dont mon élevage de chevaux, ainsi que de ma terre de Sombrin avec l'accord de ma Suzeraine.

Si elle se trouvait être encore mineur, elle se trouverait sous tutelle de Soare jusqu'à sa majorité où elle recevrait la souveraineté pleine et entière de sa terre.

Fait le 11 septembre 1468 à Poitiers



Avec l'accord d'Erwyndyll


Citation:
À Soare Date d'envoi Le 26 Août 1469 à 21h53
Objet NouvellesExpire le 12 Septembre 2021Soare

Monseigneur m'ayant rappelé que même si tu m'as laissé, je suis toujours ton épouse aux yeux de l'église, je suis en devoir de te donner des nouvelles. Vu que tu n'en as jamais donné une seule et encore moins demandé, à moi j'entend puisque Awen m'a dis que tu t'étais permis d'en obtenir par d'autres malgré ma proposition de t'en donner si tu en faisais la demande, bref je trouve cela un peu injuste. Mais je suis femme de devoir et j'avais dis que je t'informerai pour la naissance du bébé.

Il était annoncé pour le mois de septembre, il semble déterminé à arriver plus vite. Je suis alitée et sous surveillance depuis plus d'un mois pour retarder l'échéance, suivant scrupuleusement les prescriptions d'Awen en matière de consignes, d'alimentation et de potions. Seulement depuis hier soir, les douleurs semblent annoncer l'arrivée imminente du bébé dans les heures ou les jours à venir. Awen, Lutécien et Amarante seront présent pour veiller à ce que tout se passe bien pour la naissance, de même que la nourrice que j'ai engagé pour me seconder et avec qui j'ai noué une vive amitié.

Je sais par Sheima que vous êtes encore à Toulouse, et sans possibilité de vous mettre en route pour le moment, trop loin pour arriver à temps sans doute, mais étant donné que même si tu n'as jamais été là pour le voir évoluer en mon ventre, tu en reste le géniteur, il est normal que tu sois avertis. Si tu arrives par miracle à revenir pour la naissance, tu y auras ta place si c'est ton souhait uniquement. Tu m'avais dis que si j'avais besoin de toi, tu serais là. Je n'en ai pas besoin, je suis bien entourée par mes amis, mais tu as le droit d'y être.

Sache que j'ai choisi son prénom, que j'ai tiré de la langue du peuple qui m'avait adopté lors de notre mariage, car cela avait compté pour moi et que je respecte ses origines.

Veille bien sur notre fille, et ramène là quand vous pourrez pour qu'elle puisse rencontrer son frère, ou sa soeur comme on arrête pas de me répéter que je ne puis deviner, même si elle ne peut pas être là pour sa venue au monde. Car elle me manque infiniment.

Matt


Citation:
De Soare Date d'envoi Le 27 Août 1469 à 15h21
Objet Re: NouvellesExpire le 12 Septembre 2021M,

Sois aimable me prends pas pour un con et évite aussi de me donner des ordres concernant ma fille car je veillais sur elle bien avant que tu t'immisces dans nos vies alors j'ai pas besoin que tu me dise quoi faire la concernant.

Pour le reste je t'avais dit pouvoir être là pour la grossesse ta réponse a été de rejeter ce que j'avais acheté pour lui, de m'écrire que tu me préviendrais une fois que l'enfant serait né m'interdisant de participer sans oublier le petit mot où tu disais vouloir m'éviter alors tes mots doux concernant mon désintérêt garde les pour te faire plaindre auprès des autres.

Mets toi aussi dans le crâne que je suis son père.

On arrivera quand on arrivera et peut être que si tu t'étais pas amusée à déménager dans ton état ou à organiser des courses tu aurais pu garder notre enfant jusqu'à son terme plutôt que de jouer avec sa vie en le faisant naître bien trop tôt.

Serres les cuisses et débrouille toi pour qu'il reste en vie, on est à Carcassonne y'en a pour plusieurs jours et puisqu'il faut veiller sur Sheima je te rappelle qu'elle a 7 ans et qu'elle a pas besoin d'être présente le jour de la boucherie. C'est pas un chien de guerre qui aime le sang.

S


[hrp]* Merci de ne pas faire jouer à mon personnage ce que je n'ai pas jouer. Je n'ai joué ni sur forum, ni en taverne que Matt rejetait Soare et ce qu'il voulait donner, elle a juste refusé qu'il lui achète des fringues. Le personnage de Lyzbet n'a fais qu'un seul rp, celui de l'embauche, et n'ait venu en taverne que 4 ou 5 fois sur plusieurs mois avant de supprimer son personnage donc difficile de jouer quoi que ce soit avec elle. [/hrp]
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Matt...



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MessagePosté le: Ven Aoû 27, 2021 11:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et d'envoyer le rapport de l'adjointe du Prévôt avec ses propres notes en suivant.

Citation:
DeActarusia de SoiransDate d'envoiLe 27 Août 1469 à 21h15Objet

Informations absences Soare

Expire le 12 Septembre 2021

Salutations dame,

Je me présente, je suis Actarusia, adjointe au prévôt de Bourgogne.

Le duc nous a transmis la demande que vous lui avez faite concernant votre époux. 

Par ce courrier, je vous transmets les informations demandées.

Sur la période de janvier à juillet, vous avez été présente 128 jours à Dijon et Soare 50. 

Vos absences :

du 9 au 22 janvier, du 15 février au 28 février, du 10 au 14 avril, du 20 au 23 avril, du 26 avril au 9 mai, du 12 au 21 mai, le 2 juin, du 29 juin au 7 juillet, du 15 au 19 juillet, le 21, du 26 au 27 juillet, le 30 et 31 juillet. 

Celles de votre époux :

du 9 au 22 janvier, du 26 janvier au 5 février, du 8 février au 2 mars, du 3 au 14 avril, du 17 avril au 25 mai, du 27 mai au 19 juin, tout le mois de juillet.

Bien à vous,

Actarusia,
Adjointe au prévôt.


Citation:
Salutations

Pour explication donc,
Du 9 au 22 janvier, nous étions ensemble en voyage de noce.
Du 15 au 28 février, je m'étais rendu chez Awen pour les soins de Sheima et l'annonce de ma grossesse à Cosnes.
Du 10 au 14 avril, j'étais allé à Sémur pour récolter du bois pour ma forge.
Du 20 au 23 avril, je suis allée à Dole pour récupérer la fille de mon filleul Folk.
Du 26 avril au 9 mai, je les ai accompagné à Montélimar dans le but de leur pastoral et baptême en cette ville.
Du 26 avril au 9 mai pour aller à Semur récolter du bois me semble-t-il, les dates suivantes sont généralement aussi des déplacements pour du bois ou pour aller chercher le fils de mes amis dans la ville voisine.
Je n'ai pas voulu ennuyer d'avantages la prévôté en leur demandant de tracer mes déplacements au sein du duché pour montrer que je suis rester hormis 3 fois, uniquement en Bourgogne.

Comme vous pouvez le voir, sur 212 jours puisque le rapport s'arrête à juillet, j'étais à Dijon presque trois plus que lui, et mes absences ont toutes été courtes et principalement motivée par des escortes ou la nécessité d'aller chercher des denrées, quand il n'a été là pas même deux mois en tout depuis janvier. Sachant qu'il est toujours absent alors que nous sommes en août et moi toujours là n'ayant plus quitté la ville mais ayant envoyé une mission avec mes hommes de quatre jours en mission pour le Duché (Déplacement IG de mon personnage parce que y avait personne d'autre et une pénurie à compenser en urgence, rp Matt n'a pas quitté Dijon). Je pense que les chiffres parlent d'eux-mêmes.

Matt de Sombrin

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Matt...



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MessagePosté le: Sam Sep 25, 2021 12:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

Matt était dans une fureur noire, c'était le cas de le dire. Il était temps d'en finir avec cette situation. Laissant son fils à la garde de Lucile chez elle car c'était un voyage trop long pour un si petit enfant, la Blanche se rendit donc enfin à Rome pour régler définitivement cette histoire de divorce.

Salutations. Je suis Matt de Sombrin, épouse Breazova. Je n'ai pas pu venir avant, correspondant par écrit avec Monseigneur Alexandre n'étant pas en état physique de me déplacer sans risque pour la naissance de mon enfant. Je tiens à remercier la Sainte Eglise pour sa patience envers sa fille que je suis et de lui avoir permis d'enfanter en toute sécurité.

Je viens ce jour pour reprendre la procédure de mon divorce avec Soare Breazova mon époux. Qu'il soit dis que j'ai mis au monde un fils, le 2 Septembre de cette année que j'ai prénommé Loial Breazova de Sombrin. Le prénom a été choisi dans la langue maternelle de mon époux, en respect pour la lignée paternelle. Comme je l'ai montré dans mes courriers, j'ai annoncé à mon mari la naissance imminente de notre enfant, qui n'était pas une surprise puisqu'il connaissait le terme pour la mi septembre, lettre à laquelle il a répondu avec un courrier agressif. Comme une naissance ne se retarde pas en... Comment a-t-il dis... Serrant les cuisses.... J'ai accouché en son absence, mais en présence de Son Altesse Royale le Roy Consort qui sera le parrain de l'enfant, qui lui a fais le déplacement depuis Paris malgré ses devoirs auprès de sa Majesté la Reyne, et qui a attesté de sa naissance et reçu son prénom.


Citation:
À Soare Date d'envoi Le 02 Septembre 1469 à 14h09
Objet NouvellesExpire le 26 Septembre 2021

Soare

Après plusieurs jours de contractions, j'ai perdu les eaux hier soir. Awen m'a accouché, arrivé juste à temps d'Artois.

Notre fils est né ce jour, le 2 septembre, après une nuit et toute la matinée de travail. Il est en pleine forme, le montre bien et a pris le sein pour la première fois sans difficulté. Il a les cheveux noirs et les yeux bleu-gris, mais il parait que c'est le cas de tout les bébés au départ.

Il se nomme Loial Breazova de Sombrin et il est parfait.

M.



Citation:
De Soare Date d'envoi Le 02 Septembre 1469 à 22h31
Objet Re: NouvellesExpire le 26 Septembre 2021

Évidemment qu'il est parfait je suis son père.

Qu'il prenne pas froid, c'est fragile au début.


J'ai avertis mon époux de la naissance de notre fils, du fait qu'il était en bonne santé et de son nom. Lettre à laquelle il a très brièvement répondu. Puis finalement, après douze jours, et évitant à cinq jours prêt d'avoir été absent trois mois d'affilé, il est arrivé en date du 14 Septembre à Dijon. J'ai attendu de ses nouvelles, j'ai pu voir notre fille quelques jours et elle a pu rencontrer son frère. Mais mon mari n'est pas venu, Sheima me disant qu'il lui avait écris pour la prévenir qu'il devait rester avec son meilleur ami Diego pour le soutenir, même si j'ignore pourquoi. Alors je lui ai écris pour l'inviter à organiser une rencontre car je tenais malgré tout à ce qu'il puisse voir son fils et le prendre dans ses bras. Il n'a pas répondu. Il est repartis le dimanche 19 septembre avec notre fille de nouveau, que je n'aurai vu que 5 jours et sans même voir notre fils. Et il ne peut l'avoir vu, car je le garde tout le temps avec moi, sortant peu uniquement pour marcher un peu, enveloppé chaudement dans des couvertures et transportés dans un panier ou contre ma poitrine dans un porte-bébé en tissus, bref comme il se doit pour une mère attentive avec son nouveau-né et que mon ami, le Duc Tobias, au vu du ton menaçant de mon époux, m'a assigné trois gardes en permanence pour éviter toute tentative d'enlèvement ou d'agression sur moi... Ils n'auraient laissé personne s'approcher sans mon accord.

Citation:
À Soare Date d'envoi Le 17 Septembre 1469 à 06h53
Objet NouvellesExpire le 03 Octobre 2021

Soare

Sheima m'a dis que tu soutenais Diego même si elle n'a pas dis pourquoi, raison pour laquelle tu n'étais pas encore venu voir notre fils. J'attendais un message de ta part pour organiser une visite que tu puisses le voir et le prendre dans tes bras si tu le souhaites.

Elle m'a aussi annoncé que vous repartiez à priori Samedi. Cela fais trois mois qu'elle était partie et je ne l'ai vu que quatre jours. C'est bien peu pour une mère et sa fille et bien peu pour qu'elle profite de son frère. Je lui ai proposé de rester avec moi quelques semaines avant de retourner avec toi quand elle le voudra. Soit je la ramènerai, soit je la ferai escorter, soit tu pourras venir la chercher à mi parcours ou à Dijon. Il suffira de se mettre d'accord. Je lui ai laissé le choix, car c'est à elle de décider, j'attend sa réponse.

Matt


Je me suis rendu il y a peu à la Hérauderie Royale pour faire mettre à jour mon dossier, faire enregistrer mon fils nouveau-né comme mon héritier et recevoir mes sceaux, et je me suis rendue compte que non seulement il n'était pas venu voir notre fils, mais il s'était permis de le faire enregistré sous un autre nom que celui que je lui ai choisi, et ce, sans m'avertir. J'ai demandé qu'un rectificatif soit fais et que son nom de naissance, choisi en présence de son Parrain soit inscris à la place. Et j'en ai informé mon époux ainsi que toute la colère que ses manières de faire ont suscité.

Citation:
À Soare Date d'envoi Le 24 Septembre 1469 à 22h17
Objet C'est LoialExpire le 31 Octobre 2021

Soare

Que tu n'es même pas pris la peine de me répondre quand je t'ai invité à venir le voir ne me surprend plus, que tu n'es même pas pris la peine de venir voir notre fils m'écoeure mais je fais avec sachant que tu as dû te plaindre de ce que je te privait de lui alors qu'il n'en était rien, par contre que tu ais osé te permettre de l'enregistrer à la Hérauderie en lui donnant un prénom autre que celui que j'ai choisi, sachant que je l'avais quand même pris dans ta langue maternelle, c'est au delà de l'insulte. Et je pense avoir mérité beaucoup de chose mais certainement pas ça de ta part. C'est mesquin et sournois même de ta part.

Je me fou éperdument de ce que tu te crois en droit de faire. Notre fils se prénomme Loial et non pas Victor. C'est le prénom qu'il a reçu à sa naissance alors que t'étais même pas là. Et le pire c'est que tu m'aurais ne serait-ce qu'une seule fois dis que c'était comme ça que tu voulais l'appeler que j'en aurai tenu compte. Au lieu de quoi tu préférai me dire qu'il allait mourir avant de naître et ne pas l'aimer car tu allais le perdre. Et bien il est vivant, il va très bien et il grandit comme il se doit.

Je me rend à la Hérauderie pour faire changer cela et s'il faut en faire appel à la Reyne pour te rappeler à l'ordre, je le ferai. Tu es peut-être son père mais tu n'es pas en position de décider quoi que ce soit sans me demander d'abord.

Et je te rappelle que Sheima est aussi ma fille, ne t'en déplaise, je l'ai adopté officiellement avec ton accord en Septembre de l'année dernière, elle est ma légitime héritière pour mes terres artésiennes. Il est surprenant que tu te sois amusé à faire inscrire un prénom qui n'a jamais été le mien que dans les pensées de ma défunte mère mais que tu es oublié ce détail primordiale.

Ne me répond pas, c'est pas la peine. J'en ai assez de tes mensonges et de tes coups de poignards dans le dos alors que je t'ai rien fais, quand c'est toi qui m'a quitté et abandonné car tu étais je cite "brisé".

Matt


Et moi, j'aimerai que la procédure de divorce avance si cela est possible, car je ne supporte plus cette situation où un homme qui m'a abandonné enceinte et n'est jamais là, qui ne vient même pas voir notre enfant, se permet de faire des démarches dans mon dos sans m'en informer. C'est me manquer de respect et m'insulter ce que je ne mérite pas.

Notre fille m'ayant dis qu'elle savait mon amour assez fort pour supporter son absence et ne pas vaciller, mais qu'elle craignait que son père ne l'aime plus si jamais elle ne restait pas avec lui, et ce, même si je trouve cela inquiétant dans la bouche d'une enfant de sept ans de craindre que son père ne l'aime plus juste parce qu'elle reste quelques semaines avec sa mère, j'accepte à contrecœur qu'elle reste avec lui, mais je devrai être associée pour toute décision importante la concernant, avoir un droit de visite illimité sans surveillance quand cela me chante et il devra la faire escorter ou permettre mon escorte, pour qu'elle vienne me voir dès qu'elle en fera le souhait.

Pour notre fils, Loial Breazova de Sombrin, j'en veux la garde exclusive, il ne le verra qu'en ma présence lors des visites de Sheima s'il l'accompagne et s'il en fait la demande, et ce jusqu'à sa majorité. Il n'aura aucun droit décisionnel sur lui puisqu'il ne prend pas la peine de me consulter sur quoi que ce soit alors qu'il n'a même pas vu notre fils. Et je maintiens que s'il vient à reconnaitre le moindre bâtard conçu durant notre mariage, il perdra tout droit sur notre fils, car ce sera la preuve de son infidélité mais aussi de son manque de respect envers son épouse et son serment de mari.

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ArthurII.de.Nivellus



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MessagePosté le: Dim Sep 26, 2021 4:48 am    Sujet du message: Répondre en citant

Arthur qui était arrivé pendant les échanges s'était installé tranquillement.
L'Archevêque sourit au Président du Tribunal, Monseigneur Alexandre.

Bien si personne n'a rien à rajouter, je vais présenter la plaidoirie à celui ci.
Ainsi si Monseigneur Alexandre en sa qualité de Président du dit Tribunal valide, alors le plaidoyer sera envoyé pour confirmation au Consistoire.

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