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De la beauté de l’univers, du nombre d’or et du Très-Haut

 
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vincent.diftain



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MessagePosté le: Lun Avr 14, 2008 2:27 pm    Sujet du message: De la beauté de l’univers, du nombre d’or et du Très-Haut Répondre en citant

Etiled a écrit:
    De la beauté de l’univers, du nombre d’or et des desseins du Très-haut

    Selon de nombreux savants aristotéliciens et illustres théologiens romains du passé, il existe une mesure divine qui rendrait beau tout ce qui répondrait à cette proportion bien précise. Ce nombre divin aurait des propriétés mathématiques et esthétiques fabuleuses. Il serait la matérialisation de l’étincelle divine dans la nature et la tentative humaine de rendre hommage au Très-Haut en bâtissant des monuments à sa gloire en respectant les divines proportions. Nous y voyons aussi la représentation physique du concept philosophique complexe du juste milieu Aristotélicien auquel tout homme et tout chose doit tendre pour rejoindre le dessein divin.

    Le « nombre d’or» se dit également « Phi », en hommage à un théologien et architecte grec nommé Phidias, à qui l’on doit le Parthénon de l’Acropole d’Athènes. Merveille du monde antique, le Parthénon aurait en effet été construit selon des mesures divines bien précises, telles que sa façade s’inscrit dans un « rectangle d’or », c'est-à-dire dont le rapport de la longueur est égal à Phi. Le Saint-Office nous apprend que ce nombre est en fait la résolution d’une équation de second degré relativement simple : x² - x - 1 = 0. La solution positive se nomme « phi », se note en valeur exacte (1+v5)/2 (où "v" est la racine carrée) et est égale à 1.6180339887498 …
    Que Dieu est grand et beau, l’univers est à son image !

    Mais en quoi ce nombre étrange, issu des desseins du Très-Haut, peut-il bien être synonyme de beauté ? La réponse se trouve à l’origine en Egypte : il y a plusieurs millénaires fût bâtie Kheops, la plus haute pyramide de l’époque pharaonique. La hauteur d’une de ses faces triangulaires divisée par la moitié du côté de la base donne en effet le « Phi », dont la révélation fut donnée aux hommes par le Très-Haut. Les pyramides sont en effet le symbole spirituel de l’Egypte antique, et sont la première preuve historique de l’utilisation de la divine proportion. Le secret du nombre d’or serait passé ensuite passé grâce entre autre au précurseur pré-aristotélicien, le théologien et géomètre Pythagore, puis dans toute la civilisation grecque, qui s’en seraient à leur tour servis pour donner à bon nombre de leurs édifices religieux de « divines » proportions aristotéliciennes.

    Le prophète Aristote écrit lui-même en sa « Poétique », dans un chapitre sur l'esthétique métaphysique, que la beauté de la nature résulte de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux. la Sainte Eglise Romaine Aristotélicienne a donc suivi l’inspiration de son prophète et a à son tour adopté le nombre d’or pour matérialiser les desseins du Très-Haut. On le retrouve en effet à partir du XIIe siècle dans certains édifices. C’est notamment le cas de la divinement belle cathédrale d’Amiens. Bon nombre de ses dimensions répondent en effet à la divine proportion. Entre autres, la longueur de la cathédrale, depuis le portail (dont les dimensions dépendent de lui-même de Phi) jusqu’à l’autel, divisée par Phi donne exactement le centre de la cathédrale, au dessus de la nef centrale. Mais les façades de nombreuses autres cathédrales ont également révélé l'utilisation fréquente de la divine proportion les rendant d’une subtile harmonie, mêlée de pieuse théologie et rationalité aristotélicienne.


    Venons en aux divines propriétés mathématiques du nombre d’or. En voici deux pour le moins troublantes : son carré s’obtient en lui ajoutant 1, et son inverse en lui ôtant 1. De plus, un célèbre théologien et mathématicien italien a un moyen permettant mathématiquement d’obtenir une approximation de plus en plus précise de ce nombre. Il s’agit de la célèbre suite de Fibonacci: Fn = Fn - 1 + Fn – 2 si on note Fn le nième nombre de Fibonacci. Chacun des termes de la suite est égal à la somme des 2 nombres précédents. Voici donc les premiers que l’on obtient : 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89 … En effet, 3+5 = 8 ; 5+8 = 13 ; 8+13 = 21 etc.

    Fibonacci obtins cette suite à partir d’une question sur la reproduction et la prolifération d’une population de lapins : « Possédant initialement un couple de lapins, combien de couples obtient-on en douze mois si chaque couple engendre tous les mois un nouveau couple à compter du second mois de son existence ? ». Le lien avec le nombre d’or ? Il apparaît à partir de 3, en divisant chacun des termes par son précédent. Plus on avance dans la suite, plus ce rapport se rapproche du nombre d’or.
    Voici un exemple :
    3/2 = 1.5
    5/3 = 1.666 …
    89/55 = 1.61818 …
    10946/6765 = 1.61803399 …

    Ce qui, en comparant, atteint déjà une approximation de plus d’un millionième du nombre d’or … La suite de Fibonacci apparaît également lorsqu’on cherche à calculer tous les degrés de Phi.

    Mais à quoi peut bien correspondre le Phi issu des desseins du Très-Haut, dans l’idéal de la beauté ? Ce nombre à donner des vertiges n’a pourtant pas grand-chose d’esthétique, et ressemble plutôt à un jeu de mathématiciens. Mais en fait, la divine proportion permet de fabriquer le dodécaèdre. Il s’agit d’un polyèdre à douze faces, qui fait partie des cinq solides de Platon. On compte en effet :
    - le tétraèdre, symbole du Feu ;
    - l’octaèdre, symbole de l’Air ;
    - l’icosaèdre, symbole de l’Eau ;
    - le cube, symbole de la Terre ;
    - le dodécaèdre, symbole de l’Univers.
    Ce dernier est en effet le plus complexe, et se forme curieusement à partir de Phi, qui trouve grâce à la symbolique du dodécaèdre tout son intérêt esthétique. Ainsi, en plus de ses surprenantes propriétés mathématiques, le nombre d’or rentre dans une perspective religieuse, et permet à n’importe quel objet répondant à ses proportions d’être plus proche de Dieu, et ainsi d’une beauté quasi divine.

    Mais cette beauté qu’insuffle le nombre d’or à tout ce qui répond à ses proportions, quelle est-elle ? Nous pouvons lui donner plusieurs significations. On peut en effet la trouver comme une application directe de la pensée d’Aristote, pour qui l’harmonie résultant de proportions (comme la divine dont il est ici question) se fait alors le fondement même de la beauté du monde. Mais on trouve également la beauté dans les théories de son professeur Platon : le monde est une image plus au moins exact de principes absolus appelés Idées (« eidos » en grec). Les Idées s’incarnent dans les objets, à travers lesquels le sage peut reconnaître la beauté. Car une chose est belle si elle est exactement ce qu’elle doit être de par sa nature, c'est-à-dire si elle s’approche au plus de l’Idée même de ce qu’elle est. La divine proportion permet donc aux choses d’être plus belles, en les rapprochant du monde des Idées que seule la raison peut appréhender. Mais il s’agit également de la Beauté, en tant que principe esthétique absolu et divin, appréciable par l’Homme, quelles que soient ses opinions sur de quelconques normes esthétiques. N’importe quelle création reconnaissant la divine proportion doit ainsi être appréciable par l’humanité toute entière, car celle-ci peut y voir le sublime et la perfection de la création de l’Être divin. Car l’œuvre de Dieu n’est-elle pas le sublime par excellence ?

    Par Etiled, curé de Narbonne et Frère Roger, Théologue du Saint Office.



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Vincent Diftain d'Embussy
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MessagePosté le: Jeu Mar 28, 2013 12:53 am    Sujet du message: Répondre en citant

Della Bellezza dell'Universo, del Numero d'Oro e dei Disegni dell'Altissimo

Secondo numerosi studiosi aristotelici ed illustri teologi romani del passato, esiste una misura divina che renderebbe bello tutto ciò che risponderebbe a questa proporzione molto precisa. Questo numero divino avrebbe delle proprietà matematiche ed estetiche favolose. Sarebbe la materializzazione della scintilla divina nella natura ed il tentativo umano di rendere omaggio all'Altissimo costruendo dei monumenti alla sua gloria rispettando le divine proporzioni. Noi vi vediamo anche la rappresentazione fisica del concetto filosofico complesso del giusto mezzo Aristotelico al quale ogni uomo ed ogni cosa devono tendere per raggiungere il disegno divino.

Il "numero di oro" si dice anche "Phi", in omaggio ad un teologo ed architetto greco chiamato Fidia, a cui si deve il Partenone dell'Acropoli di Atene. Meraviglia del mondo antico, il Partenone sarebbe infatti stato costruito secondo delle misure divine molto precise, al punto che la sua facciata si inserisce in un "rettangolo d'oro", vale a dire che il rapporto delle lunghezze è uguale a Phi. Il Sant'Uffizio ci insegna che questo numero è in effetti la risoluzione di un'equazione di secondo grado relativamente semplice: x² - x - 1 =0. La soluzione positiva si chiama " phi", è nota in valore esatto come (1 + √5) / 2 (dove "√" è la radice quadrata) ed è uguale a 1.6180339887498...
Che Dio grande e bello, l'universo è la sua immagine!

Ma in che cosa questo numero strano, generato dei disegni dell'Altissimo, può ben essere sinonimo di bellezza? La risposta si trova in origine in Egitto: migliaia di anni fa, fu costruita Cheope, la più alta piramide dell'epoca faraonica. L'altezza di una delle sue facce triangolari divisa per la metà del lato della base ci dà infatti "Phi", la cui rivelazione è stata data agli uomini dall'Altissimo. Le piramidi sono infatti il simbolo spirituale dell'antico Egitto, e sono la prima testimonianza storica dell'uso della proporzione divina. In seguito, il segreto del numero d'oro sarebbe stato tramandato grazie ad un altro precursore pre-aristotelico, il teologo e geometra Pitagora, e poi in tutta la civiltà greca, che se ne sarebbere servita per creare un buon numero dei loro edifici religiosi di "divine" proporzioni aristoteliche.

Lo stesso profeta Aristotele ha scritto nella sua "Poetica", in un capitolo sull'estetica metafisica, che la bellezza della natura risulta dalla presenza di certe proporzioni, certe misure e ritmi armoniosi. La Santa Chiesa Romana Aristotelica ha così seguito l'ispirazione del suo profeta e, a sua volta, ha adottato il numero d'oro per materializzare i disegni dell'Altissimo. Lo si ritrova infatti a partire dal XII secolo in alcuni edifici. Questo è particolarmente vero per la cattedrale di Amiens, divinamente bella. Molte delle sue dimensioni corrispondono infatti alla divina proporzione. Tra le altre cose, la lunghezza della cattedrale, dal portale (le cui dimensioni dipendono dal Phi) fino all'altare, divisa per il Phi, dà esattamente il centro della cattedrale, sopra la navata centrale. Anche le facciate di numerose altre cattedrali hanno ugualmente rivelato l'uso frequente della divina proporzione, creando una sottile armonia, mescolando devota teologia e razionalità aristotelica.

Veniamo alle divine proprietà matematiche del numero d'oro. Ne ha perlomeno due sconcertanti: il suo quadrato si ottiene aggiungedogli 1, ed il suo inverso togliedogli 1. Inoltre, un celebre teologo e matematico italiano ha un mezzo che permette matematicamente di ottenere un'approssimazione sempre più precisa di questo numero. Si tratta della famosa sequenza di Fibonacci: F(n) = F(n-1) + F(n-2) ove F(n) è l'ennesimo numero di Fibonacci. Ciascuno dei termini della sequenza è uguale alla somma dei 2 numeri precedenti. Questi sono i primi che si ottengono: 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89... Infatti, 3+5 = 8; 5+8 = 13; 8+13 = 21 ecc.

Fibonacci ottenne questa sequenza a partire da una domanda sulla riproduzione e la proliferazione di una popolazione di conigli: "Possedendo inizialmente una coppia di conigli, quante coppie si ottengono in dodici mesi se ogni coppia genera ogni mese una nuova coppia a partire dal secondo mese della sua esistenza?". Il legame col numero d'oro? Compare a partire dal numero 3, dividendo ogni termine per il suo precedente. Più si avanza nella sequenza, più questo rapporto si avvicina al numero d'oro.
Ecco un esempio:
3/2 =1.5
5/3 = 1.666...
89/55 =1.61818...
10946/6765 =1.61803399...
Questo, a confronto, realizza già un'approssimazione di più di un milionesimo del numero di oro... La sequenza di Fibonacci appare anche quando si cerca di calcolare tutti i gradi di Phi.

Ma cosa potrebbe ben corrispondere al Phi generato dai disegni dell'Altissimo, nell'ideale della bellezza? Questo numero, a parte i capogiri, non ha un gran che di estetica, assomiglia piuttosto ad un gioco di matematici. Ma, in realtà, la proporzione divina permette di fabbricare il dodecaedro. Si tratta di un poliedro a dodici facce, che fa parte dei cinque solidi di Platone. Ci sono infatti:
- il tetraedro, simbolo del Fuoco;
- l'ottaedro, simbolo dell'Aria;
- l'icosaedro, simbolo dell'Acqua;
- l'esaedro (il cubo), simbolo della Terra;
- il dodecaedro, simbolo dell'Universo.
Quest'ultimo ultimo infatti è il più complesso e si forma curiosamente a partire da Phi, che trova, grazie alla simbologia del dodecaedro, tutto il suo interesse estetico.
Così, oltre alle sue sorprendenti proprietà matematiche, il numero d'oro rientra in una prospettiva religiosa, e permette a qualsiasi oggetto che soddisfi le sue proporzioni di essere più vicino a Dio, e così di una bellezza quasi divina.

Ma questa bellezza che infonde il numero d'oro a tutto ciò che risponde alle sue proporzioni, che cos'è? Noi possiamo dare parecchi significati. Si può infatti trovarla come un'applicazione diretta del pensiero di Aristotele, perché l'armonia risultante da proporzioni (come quella divina qui trattata) diventa allora il fondamento stesso della bellezza del mondo. Ma la bellezza si trova ugualmente anche nelle teorie del suo professore Platone: il mondo è un'immagine più o meno esatta dei principi assoluti chiamati Idee ("eidos" in greco). Le Idee si incarnano negli oggetti, attraverso i quali il saggio può riconoscere la bellezza. Una cosa è bella se è esattamente ciò che dovrebbe essere per sua natura, vale a dire se si avvicina al massimo grado possibile all'Idea stessa di ciò che è. Dunque, la divina proporzione permette alle cose di essere più belle, avvicinandole al mondo delle Idee che solo la ragione può cogliere. Ma si tratta ugualmente di Bellezza, in quanto principio estetico assoluto e divino, apprezzabile dall'Uomo, qualunque siano le sue opinioni su qualsiasi norma estetica.
Così, qualsiasi creazione che riconosce la divina proporzione deve essere apprezzabile dall'umanità intera, perché questa può vedere il sublime e la perfezione della creazione dell'Essere divino. Perché l'opera di Dio non è essa stessa la sublime per eccellenza?


Scritto da Etiled, curato di Narbonne, e Frate Roger, Teologo del Santo Uffizio.
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