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L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Forum RP de l'Eglise Aristotelicienne du jeu en ligne RR Forum RP for the Aristotelic Church of the RK online game 
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Marc_Boniface Invité
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Posté le: Ven Jan 13, 2023 12:40 pm Sujet du message: [Statut] Order of the Cistercians |
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[rp]Ordre Cistercien
DE L’ORGANISATION DES RELATIONS AVEC LES ABBAYES FILLES
- 1. L’Ordre Cistercien est composé de deux types d’abbayes : abbayes filles et abbaye mère.
- 2. Il n’y a qu’une abbaye mère : l'Abbaye Sainte Illinda du Rivet. Toutes les abbayes filles dépendent de l’abbaye mère.
- 3. Il ne peut y avoir qu’une abbaye cistercienne par zone géo-dogmatique (ie.linguistique).
- 4. La coordination entre les abbayes filles et l’Abbaye Sainte Illinda se fait dans le cadre d’un Synode Cistercien International. Les débats y auront lieu en français et en anglais, au manoir de la Seigneurie de Vierzon.
- 5. Le Synode Cistercien International est composé du chapitre de l'abbaye Sainte Illinda, des abbés des abbayes filles ainsi que d'un représentant par abbaye fille désigné par le chapitre de la dite abbaye fille. Ces membres de droit ont voix délibérative au sein du Synode Cistercien International.
- 6. Les anciens abbés, les dignitaires émérites nommés par le recteur de l'ordre et les évêques cisterciens peuvent sur demande siéger au Synode Cistercien International avec voix consultative.
- 7. Le Synode Cistercien International siégera au manoir de la seigneurie de Vierzon. Les abbés des abbayes filles ou leurs représentants y tiendront à jour des registres sur la composition de leur chapitre et la liste de leurs membres (novices, oblats, frères et sœurs). Une cohérence liturgique et dans l'enseignement (cours du séminaire) sera élaborée.
- 8. En tant qu’abbaye mère, Sainte-Illinda reste le siège de l’ordre cistercien. Les abbés des abbayes filles doivent jurer obéissance au recteur qui est le supérieur de l’ensemble de l’ordre cistercien.
- 9. Le recteur a toute latitude pour organiser le travail au sein de Synode Cistercien International et confier certaines responsabilités spécifiques à certains de ses membres.
DE LA CREATION D’UNE ABBAYE FILLE
- 1. La création d’une nouvelle abbaye fille est décidée par le recteur de l'Abbaye de Sainte-Illinda qui nomme son premier abbé.
- 2. Une abbaye fille ne peut être crée que si 3 membres actifs sont présents et s’engagent à faire vivre l’abbaye sur la durée. Ils devront avoir auparavant bénéficié d'un noviciat cistercien, afin de leur permettre de bien connaître l'ordre dont dépendra leur abbaye.
- 3. Les abbayes filles seront placées sur le patronage de Saint Arnvald. Elle peuvent librement se placer également sous la patronage d'autres saints Aristotéliciens.
- 4. L’ouverture de l’abbaye ne sera effective qu’après visite des bâtiments et examen de la charte interne de l'abbaye fille par le responsable des relations avec les abbayes filles ainsi qu'approbation officielle par le recteur de l’ordre.
DE L’ORGANISATION DES ABBAYES FILLES
- 1. Les abbayes filles sont membres de l’ordre cistercien à part entière. Elles intégreront donc dans leur charte propre les valeurs de la charte de charité et les principaux commandements de la règle de Saint Benoit. Le respect absolu du dogme et du droit canon aristotélicien romain sera aussi mentionné dans cette charte interne.
- 2. Le recteur ou son responsable des relations avec les abbayes filles siégera au chapitre des abbayes filles. Il rendra compte de façon régulière au recteur de l'Ordre Cistercien. Il s'attachera particulièrement à vérifier le bon fonctionnement des abbayes filles et leur respect des valeurs cisterciennes.
- 3. Les abbayes filles suivront une organisation similaire à celle de Sainte-Illinda (fonctions, charges) et seront organisées suivant le même plan que Noirlac ou La Bussière, abbayes de référence de l'ordre. De même, elles devront afficher les blasons de l’ordre et leurs membres porteront l’habit cistercien : la tunique blanche, le scapulaire noir, les sandales de cuir, la tonsure pour les hommes et le voile noir pour les femmes, ainsi que la ceinture de corde.
- 4. Les nouveaux membres des abbayes filles devront suivre, comme tous les frères et sœurs cisterciens, une formation durant leur noviciat. Cette formation sera dispensée au seing même de l'abbaye-fille, sous la surveillance du maître des novices, et l'intronisation des novices fera l'objet d'une information au recteur et au Synode Cistercien International.
- 5. Une fois établies, les abbayes filles nomment librement leur chapitre et abbé selon leur charte interne. Les abbés des abbayes filles devront cependant prêter serment en jurant obéissance au recteur de l'Ordre Cistercien et respect des valeurs cisterciennes.
- 6. En cas de non-respect des valeurs cisterciennes, le recteur de l'Ordre Cistercien ou son représentant pourra intervenir de façon active dans l'organisation de l'abbaye fille. Si cette intervention ne suffit pas, il aura tous pouvoirs pour révoquer l'abbé de l'abbaye fille en accord avec le chapitre de l'abbaye concernée. En cas de persistance dans les manquements aux valeurs de l'Ordre, il pourra ultimement prononcer la fermeture (sortie de l'Ordre Cistercien) de l'abbaye fille. De telles mesures ne seront prises qu'en dernière extrémité, le dialogue restant la voie de résolution des conflits privilégiée dans l'Ordre.
- 7. Le recteur de l'ordre a toute latitude pour révoquer, sanctionner, suspendre voire sermonner un cistercien ne faisant pas partie de l'abbaye-mère après concertation avec le Synode Cistercien International.
In Nomine Cistercium Mater Nostra, par la grâce d'Aristote et de Christos, puissent Foi et Raison vous guider et que Saint Arnvald le justicier, vous protége. salutations ludiques et bénédictions aristotéliciennes
Signé et scellé en ce jour, par moi, Monseigneur Frère Roger, au sein de l'Abbaye cistercienne St-Arnvald de Noirlac.
Amendé, signé et scellé après accord du chapitre par moi, Eloin Bellecour, Rectrice de l'ordre cistercien à l'abbaye cistercienne Sainte-Illinda du Rivet, le dix febvrier de l'an quatorze cent soixante quatre..[/rp]
[rp]Ordre Cistercien
[center]CHARTE DE CHARITE ou Carta Caritatis
[/center]
"Séparés par le corps dans les diverses parties du monde, qu'ils soient indissolublement unis par l'âme. Vivant dans la même Règle, avec les mêmes coutumes." est devise de l’ordre de Cîteaux (dit aussi "Ordo Cisterciensis").
I. Préambule et les 4 saints fondateurs:
- 1. La présente "Charte de la Charité" et la charte "Mère-Fille Saint Etienne de Harding" sont les documents juridiques cisterciens par excellence : ils définissent la constitution de l’ordre au sens juridique. Ils ont été rédigés à la base par Saint Étienne Harding en personne, troisième abbé de Cîteaux en 1098. Saint Étienne Harding, voulant assurer la paix mutuelle, statua et transmit à ses successeurs ces deux chartes afin de souder indissolublement les moines cisterciens dispersés dans les abbayes en divers endroits.
- 2. Fort de sa connaissance indirecte de la Loi Divine donnée par la Tablette d'Oane, Benoît, Saint Patron des Ordres Religieux Romains, rédacteur des douze préceptes et de la Règle de Saint-Benoît, a eu une influence prépondérante au niveau organisationnel de l'Ordre Cistercien. La règle de Saint-Benoît a valeur d'exemple moral mais n'est pas une norme obligatoire au sein de l'Ordre.
- 3. L'influence des Cisterciens fut à son sommet au XIIe siècle, grâce au charisme de Saint Bernard de La Bussière. Sa forte personnalité contribua beaucoup à l'extraordinaire développement de l'Ordre. Mystique, docteur de l'Église, homme de Dieu et homme politique, Saint Bernard de La Bussière fut, a-t-on écrit, "la conscience de son siècle". Il est devenu le Saint Patron des croisés et des chevaliers de Dieu dont la proximité est toujours restée chère au cœur des cisterciens.
- 4. Le XVième siècle est un désastre pour l'Ordre Cistercien, menacé de disparition : guerre avec les Anglais, peste, pillage en règles et incurie. Cîteaux et plusieurs abbayes cisterciennes majeures disparaissent les unes après les autres. Le vingt-et-un mai de l'an mil quatre cent cinquante et un, en Berry, l'abbaye de Noirlac est élevée à la dignité de mère de l'Ordre dans une optique fondatrice et salvatrice. Saint Arnvald devint alors recteur de l'Ordo Cisterciensis. Il est notamment devenu le Saint Patron des magistrats, des avocats et des justiciables (Justice), des journalistes (Vérité), de la chevalerie (Intégrité) mais surtout le Saint Patron majeur des cisterciens.
- 5. En 1463, à l'issue de plusieurs années difficile pour la religion aristotélicienne en terre de France, et conscients que le rassemblement ne peut qu'assurer la survie de l'ordre, les membres du chapitre conviennent, lors d'une réunion exceptionnelle, de fusionner l'abbaye de St-Arnvald avec celle de Ste-Illdinda du Rivet, en Guyenne, première abbaye cistercienne In Gratebus des Royaumes.
Il est convenu que la seigneurie de Vierzon sera conservée pour préserver la mémoyre de St-Arnvald et des précédents recteurs de l'ordre, le Synode Cistercien International continuera de s'y réunir.
II. Les valeurs cisterciennes
- 1. La foy car l'engagement dans l'ordre est avant tout religieux. Les cisterciens se doivent de respecter le Dogme Aristotélicien, le Droit Canonique et la hiérarchie de la Sainte Église Universelle Aristotélicienne Romaine pour éviter de sombrer dans l'hétérodoxie. Des rapports harmonieux avec les autres membres de notre clergé et le respect de ses supérieurs ecclésiastiques sont fondamentaux
- 2. La charité est une valeur cistercienne fondamentale. Elle est d'ailleurs reprise dans le titre de son texte fondateur: la Charte de la Charité. L'égoïsme forcené et la recherche du seul profit sont à bannir. La charité est manifestation de l'amitié aristotélicienne. Elle est la faculté de se préoccuper du sort d’autrui. Elle est empathie, entraide désintéressée, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain. Chacun agit dans ce domaine en son âme et conscience.
- 3. L'exemplarité fondée sur les modèles donnés par les saints fondateurs et leurs successeurs est une valeur primordiale. Le frère cistercien est tenu au respect d'un certain code d'honneur implicite. Il se doit par sa conduite d'être un exemple pour les fidèles. Ce devoir d'exemplarité passe notamment par le respect d'autrui, des lois justes et des vœux prononcés. Cette recherche de perfection et d'intégrité est renforcée par le triptyque de Saint Arnvald qui énonce la quête de Justice, de Vérité et d’Intégrité.
III. Les 12 préceptes de Saint-Benoît
- Les 12 préceptes de Saint-Benoît, destinés à civiliser un peu la vie de la cité, sont également commandements majeurs de l'Ordre Cistercien.
1. Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement.
2. Son Saint Nom tu respecteras, fuyant blasphème et faux serment.
3. Le jour du Seigneur tu prieras, en servant Dieu dévotement.
4. Tes père et mère, tu honoreras, tes supérieurs pareillement.
5. Meurtre et scandale tu éviteras, haine et colère identiquement.
6. La pureté tu observeras, en tes actes soigneusement.
7. Le bien d'autrui tu ne prendras, ni ne retiendras injustement.
8. La médisance tu banniras, et le mensonge également
9. En pensées, désirs, tu veilleras à rester pur entièrement.
10. Bien d'autrui tu ne convoiteras pour ne pas l'avoir malhonnêtement.
11. Foi et Raison te guideront simultanément.
12. Seuls Aristote et Christos tu loueras, évitant les faux prophètes.
VI. Organisation de l'Ordre:
- 1. Le recteur cistercien, qui est l’autorité supérieure de l'Église dans l'Ordre Cistercien, est l'abbé Res Parendo de l'abbaye Sainte Illinda du Rivet. Il est canoniquement considéré comme un évêque à l'égard des membres de son Ordre, diocèse fictif.
- 2. Le recteur cistercien est nommé à vie et doit forcément être un cistercien affilié à l'abbaye Sainte Illinda du Rivet. En cas de démission ou de décès reconnu du recteur, le grand-prieur est réputé candidat à sa succession. Si désistement ou absence prolongée du grand-prieur, le candidat est alors désigné par le chapitre de l'abbaye-mère. Ensuite, le candidat officiel doit encore être formellement approuvé par le Synode Cistercien International.
- 2. Le grand prieur cistercien est le bras droit du recteur en toutes matières. Il partage, par délégation canonique de pouvoir, l'autorité et les capacités du recteur, qu'il peut remplacer en cas de besoin. Il est nommé par le recteur cistercien et doit nécessairement être un cistercien affilié à l'abbaye de Sainte Illinda.
- 3. La présente charte se modifie sur proposition du recteur cistercien avec un vote du synode international cistercien, mis en place par la charte "Mère-Fille Saint Étienne de Harding".
IV. Intronisation d'un cistercien
- 1. L'intronisation d'un cistercien se fait lors d'une cérémonie religieuse à la fin du noviciat, célébrée par l'abbé, son prieur ou un cistercien délégué par le chapitre à cette fonction. Le postulant devra faire les trois promesses suivantes et prononcer le serment cistercien.
- 2. Promesse de Stabilité : par ce vœu de stabilité dans ma communauté, moi futur cistercien, confiant en la Providence de Dieu qui m'a appelé en ce lieu et dans ce groupe de frères et soeurs, je m'engage à employer avec constance, dans la durée, les instruments de l'art spirituel.
- 3. Promesse de Conversion de Vie : Par ce vœu de conversion de vie, moi futur cistercien, cherchant le Très-Haut dans la simplicité de son cœur, sous la conduite de la Vita de Christos et du Livre des Vertus, je m'engage à la discipline cistercienne.
- 4 Promesse d'Obéissance : par ce vœu d'obéissance, moi futur cistercien, aspirant à vivre sous une règle et l'autorité d'un abbé, je promet d'accomplir tout ce que les supérieurs légitimes ordonneront suivant les chartes et traditions cisterciennes. Renonçant ainsi à ma volonté propre, je suis l'exemple du Christos obéissant jusqu'à la mort et m'engage dans l'école du service du Très-Haut.
- 5. Serment cistercien : "Je fais le serment devant Aristote & sur les Saintes-Écritures de toujours agir dans l'intérêt premier de l'Ordre Cistercien et de l'Église Aristotélicienne, Apostolique & Romaine. Je m'engage à respecter les vœux suivants (les mentionner suivant le statut moine ou oblat). Par la grâce de Saint Bernard, je me reconnais, soumis à la hiérarchie, aux obligations et aux valeurs instaurées par les deux chartes cisterciennes rédigées par Saint Étienne. Je fais le serment devant Christos & sur les Saintes-Écritures de toujours servir en priorité le pape romain, le recteur cistercien & leurs représentants officiels. Par là même je reconnais comme subordonnés au présent serment mes autres allégeances, hommages & obligations. Et je fais le serment devant Saint Arnvald & sur les Saintes-Écritures de respecter le présent serment jusqu'à la mort (moine) ou jusqu'au jour où j'en aurais été relevé (oblat)."
V. Organisation d'une abbaye
- 1. L'abbé est un prêtre et constitue l’autorité supérieure d'une abbaye (mère ou fille). Il préside au chapitre de l'abbaye concernée.
- 2. Le prieur est aussi un prêtre et seconde l'abbé, dont il est l'adjoint, et peut le remplacer en tout, en cas de besoin. Il est coprésident du chapitre de l'abbaye concernée.
- 3. Les autres dignitaires siègent au chapitre, instance dirigeante de l'abbaye dont ils sont membres et œuvrant sous l'autorité et en coordination avec leur abbé.
- 4. Les modalités de désignation de l'abbé, du prieur et des autres dignitaires dépendent des modalités propres définies par l'abbaye concernée.
- 5. Le statut cistercien classique est celui du "moine". Il prononce des vœux d'obéissance, d'humilité, de charité, de pacifisme (pas d'armes) et de chasteté. Il peut continuer à avoir une activité séculière extra muros si un lien fort est maintenu avec la vie régulière intra muros.
-
6. Mais le statut d'oblat permet tout de même à un fidèle de s'impliquer dans l'Ordre en ne prononçant que des vœux mineurs. Il s'agit d'un laïc acceptant les vœux d'obéissance et de charité. L'oblat peut porter les armes, se marier, fonder une famille et avoir une activité externe. L'oblat peux quitter plus facilement l'Ordre que le moine mais avec l'autorisation préalable du chapitre de son abbaye.
- 7. Le novice est le candidat cistercien qui n'a pas encore prononcé ses vœux. Il ne pourra devenir membre à part entière de l'Ordre qu'après avoir suivi une formation théologique, avoir été baptisé et avoir participé à son intronisation comme cistercien (cf supra).
VI. Organisation spécifique à l'abbaye Sainte Illinda
- 1. Les nominations et révocations aux postes, charges et attributions internes sont de la seule autorité du recteur, de son grand-prieur en son absence et par délégation de pouvoir à tout cistercien préalablement désigné.
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2. Le recteur a toute latitude pour révoquer, sanctionner, suspendre voire sermonner un cistercien de l'abbaye.
- 3. Les autres modalités de fonctionnement sont édictées par le chapitre de l'abbaye dans un règlement intitulé "Charges et dignitaires de l'abbaye".
In Nomine Cistercium Mater Nostra, par la grâce d'Aristote et de Christos, puissent Foi et Raison vous guider et que Saint Arnvald le justicier, vous protége. salutations ludiques et bénédictions aristotéliciennes
Signé et scellé en ce jour du 16 juin 1457, par moi, Monseigneur Frère Roger, au sein de l'Abbaye cistercienne St-Arnvald de Noirlac.
Amendé, signé et scellé après accord du chapitre par moi, Eloin Bellecour, Rectrice de l'ordre cistercien à l'abbaye cistercienne Sainte-Illinda du Rivet, le 10 febvrier 1464.
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[rp]Ordre Cistercien
Charte de l'Oblat Cistercien
Préambule
L'Ordre Cistercien qui accueille des religieux, accueille aussi des fidèles. Les fidèles de l'Église qui rejoignent l'Ordre Cistercien sont alors appellés "oblats cistercien" et ne prononce que les voeux mineurs.
Devenir oblat
Le statut d'Oblat est ouvert à tous les fidèles baptisés ayant prouvés leur foi par une connaissance suffisante du dogme aristotélicien. Cette conaissance basique est celle dispensée par les cours de catéchisme, donné par de nombreux clercs et séminaires en préambule au baptême. Ceci dit, le séminaire Saint Benoit donne aussi ce cours. Le statut d'oblat est un statut laïc.
Engagement de l'oblat
Pour être reconnu oblat, il est nécessaire d'avoir prononcé les voeux mineurs. Ces voeux sont ceux de tous clercs reconaissant la règle de Saint Benoit pour les laïcs et les valeurs cisterciennes.
Promesse de Stabilité :
Par le vœu de stabilité dans sa communauté, le frère, confiant en la Providence de Dieu qui l'a appelé en ce lieu et dans ce groupe de frères et soeurs, s'engage à employer là, avec constance, les instruments de l'art spirituel.
Promesse de Conversion de Vie :
Par le vœu de conversion de vie, l'oblat, cherchant le Très Haut dans la simplicité de son cœur, sous la conduite de la Vita de Christos et du Livre des Vertus, s'engage à la discipline cistercienne.
Promesse d'Obéissance :
Par le vœu d'obéissance, l'oblat, aspirant à vivre sous une règle et un abbé, promet d'accomplir tout ce que les supérieurs légitimes ordonneront suivant les présentes Constitutions. Renonçant ainsi à sa volonté propre, il suit l'exemple du Christos obéissant jusqu'à la mort et s'engage dans l'école du service du Très-Haut.
Travail de l'oblat
L'oblat fait partie de la communauté cistercienne, donc il doit comme chacun mettre la main à la pâte pour cette famille. Le rôle de l'oblat est plus particulièrement des travaux manuels que intellectuels. Ils sont donc appellés à travailler ensembles dans le domaine, au réfectoire ou encore à d'autres endroits de l'Abbaye. Certains oblats peuvent aussi travailler à la bibliothèque. Les oblats mène leurs vies à l'extérieur de l'Abbaye avec leurs familles, mais doivent tout de même donné du temps à l'Ordre.
Une vocation grandissante
En étant au sein de la communauté, certains oblats développeront davantage leurs vocations que les autres et souhaiteraient donc devenir frère convers. Il y aura possibilité de suivre le noviciat cistercien. L'oblat pourra alir demander l'intronisation, qui est donc à vie et avec le voeux de chasteté.
Quitter l'Ordre
L'oblat cistercien peux quitter l'Ordre quand bon lui semble en avertissant préalablement le chapitre général.
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[rp]Règle de St-Benoit
PROLOGUE
Écoute, mon fils, l'enseignement du maître, ouvre l'oreille de ton coeur ! Accepte volontiers les conseils d'un père qui t'aime et fais vraiment tout ce qu'il te dit. En travaillant ainsi à obéir, tu reviendras vers Dieu. En effet, en refusant d'obéir par manque de courage, tu étais parti loin de lui. Maintenant, c'est donc à toi que je parle, à toi, c'est-à-dire à tout homme qui renonce à faire sa volonté égoïste et qui prend les armes très fortes et belles de l'obéissance pour combattre sous les ordres de Christos, le vrai Roi, notre Messie. Avant tout, quand tu commences à faire quelque chose de bien, supplie Aristote par une très ardente prière de conduire lui-même cette action jusqu'au bout. Il a bien voulu faire de nous ses enfants. Aussi nous ne devons jamais lui faire de la peine par notre mauvaise conduite. Oui, les dons qu'il a mis en nous, nous devons toujours nous en servir pour lui obéir. Sinon, il sera comme un père en colère qui punit ses enfants et il nous enlèvera notre héritage.
Et même, si nous refusons de le suivre jusqu'à la gloire, il sera comme un maître terrible qui se fâche à cause de nos fautes. Et il nous condamnera à une punition sans fin comme des serviteurs très mauvais.
L’ABBÉ
Le Supérieur, celui qui est digne d'être à la tête d'une communauté, doit toujours se rappeler le nom qu'on lui donne. Il doit prouver par ses actes son nom de « supérieur ». C'est pourquoi il ne doit rien enseigner, rien établir, rien ordonner en dehors des commandements de Dieu. Mais ses ordres et ses enseignements agiront comme un ferment pour répandre la justice de Dieu dans le coeur de ses disciples. Le Supérieur doit toujours se rappeler ceci : le jour terrible où Dieu jugera les hommes, il examinera ces deux choses : son enseignement et l'obéissance de ses disciples. Le Supérieur doit le savoir : si, parmi ses brebis, le père de famille en trouve une en mauvais état, c'est le berger qui en portera la responsabilité. Au contraire, si le berger se fatigue beaucoup pour des brebis qui ne restent pas tranquilles et qui n'obéissent pas, s'il fait tout ce qu'il peut pour les guérir de leurs actions mauvaises, au jour du jugement, Aristote le déclarera innocent. C'est pourquoi, quand quelqu'un reçoit le nom de Supérieur, il doit conduire ses disciples en les enseignant de deux façons : Tout ce qui est bon et saint, il le montre par ses paroles, et encore plus par son exemple. Pour les disciples qui ont le coeur docile, c'est par ses paroles qu'il présente les commandements de Dieu. Mais pour ceux qui ont le coeur dur et pour ceux qui comprennent moins bien, c'est par son exemple qu'il fait voir les commandements de Dieu. Et quand le Supérieur explique à ses disciples ce qui est mal, c'est aussi par son exemple qu'il montre qu'on ne doit pas le faire. Sinon, lui qui enseigne aux autres, il sera condamné. Et s'il commet des péchés, un jour Dieu lui dira : « Tu récites mes commandements : mais pourquoi ? Tu parles de mon alliance : pourquoi donc ? Toi, tu détestes tout règlement. Tu jettes mes paroles derrière toi ! ». Et aussi:« Tu remarques la paille dans l'oeil de ton frère, mais tu ne remarques pas la poutre qui est dans le tien !». Le Supérieur prend tous ses repas avec les hôtes et les étrangers. Mais quand il y a moins d'hôtes, il peut inviter à sa table les frères qu'il veut. Pourtant, il laissera toujours un ou deux anciens avec les frères pour maintenir le bon ordre.
L'ABBÉ AIME TOUS LES FRÈRES SANS FAIRE DE DIFFÉRENCE
Dans le monastère, le Supérieur ne fera pas de différence entre les moines. Il n'aimera pas un frère plus qu'un autre, sauf s'il en trouve un qui agit mieux ou qui obéit mieux que les autres. Il ne fera pas passer l'homme libre avant celui qui était esclave, sauf pour une bonne raison. Mais si, pour une raison juste, le Supérieur pense qu'il faut agir ainsi, il le fera sans tenir compte du rang des frères dans la communauté. En dehors de ce cas, chacun gardera son rang d'entrée au monastère. En effet, esclave ou homme libre, tous nous sommes un dans Christos et nous portons tous la charge du même service pour l'unique Dieu. Non, Dieu ne fait pas de différence entre les hommes. La seule chose qui compte à ses yeux, c'est d'être meilleurs que les autres par nos actions bonnes, et d'être humbles. C'est pourquoi le Supérieur aimera tous les frères d'un amour égal. Il appliquera les mêmes règles à tous, mais selon les mérites de chacun. Obéir en tout aux ordres de le Supérieur, même si celui-ci se conduit autrement, espérons que non ! -. Dans ce cas, rappelle-toi le commandement de Christos : « Faites ce qu’ils disent et ne faires pas ce qu’ils font ! ». Le Supérieur prendra un très grand soin des frères qui ont fait des fautes. En effet, « ce ne sont pas ceux qui sont en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades »
L'ABBÉ AGIRA COMME LE BON BERGER
Le Supérieur doit faire tout ce qu'il faut et très vite, pour ne pas perdre une seule brebis du troupeau que Dieu lui a confié. Pour cela, il se sert de toute son intelligence et de toute son habileté. En effet, il le sait : il a reçu la charge de conduire des personnes malades et non pas de faire peser un pouvoir exagéré sur des personnes en bonne santé. Il aura peur de la menace que Dieu a faite par la bouche du prophète Aristote : « Les brebis que vous trouviez grasses, vous les avez prises. Mais les faibles, vous les avez chassées » Le Supérieur imitera la tendresse du bon berger qui laisse ses 99 brebis sur les montagnes pour aller chercher une seule brebis perdue. Il a tellement pitié de la faiblesse de cette brebis qu'il va jusqu'à la mettre sur ses épaules saintes et il la ramène ainsi vers le troupeau.
BIEN ET OBJETS DE L’ABBAYE
Pour s'occuper des biens du monastère : outils, vêtements et tous les autres objets, le Supérieur choisit des frères en qui il a confiance. C'est leur bonne conduite et leur façon de faire qui guident son choix. Le Supérieur leur donne la responsabilité de ces différents objets, comme il le juge bon. Alors les frères en prennent soin et ils les rangent. Le Supérieur aura la liste de ces choses. Ainsi, quand les frères se succèdent dans un service, le Supérieur sait ce qu'il donne et ce qu'il reçoit. Si quelqu'un traite les objets du monastère sans propreté ou avec négligence, on lui fera des reproches. Si ce frère ne se corrige pas, on le punira selon la Charte de Charité.
LES MALADES
SERVIR LES MALADES, C'EST SERVIR DIEU
Avant tout et par-dessus tout, il faut prendre soin des frères malades. On les servira vraiment comme Christos lui-même, parce qu'il a dit : « J'ai été malade, et vous êtes venus me visiter ». Et : « Ce que vous avez fait à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous l'avez fait ».
COMMENT SOIGNER LES MALADES
Les malades ont un logement à part, exprès pour eux. Pour les servir, on leur donne un frère qui respecte Dieu avec confiance, qui est plein de dévouement et soigneux. Chaque fois que c'est nécessaire, on offre aux malades de prendre un bain. Mais on le permet plus rarement à ceux qui sont en bonne santé et surtout aux jeunes. De plus, on permet aux frères qui sont très faibles de manger de la viande pour refaire leurs forces. Mais, quand ils vont mieux, tous se privent de viande comme d'habitude. Le Supérieur veillera avec très grand soin à ce que les cellériers et les infirmiers ne soient pas négligents avec les malades. En effet, c'est le Supérieur qui est responsable de toutes les fautes de ses disciples.
LE TRAVAIL MANUEL
La paresse est l'ennemie de l'âme. Aussi, à certains moments, les frères doivent être occupés à travailler de leurs mains. A d'autres moments, ils doivent être occupés à la lecture de la Parole de Dieu. C'est pourquoi nous croyons qu'il faut organiser ces deux occupations de la façon suivante : De Pâques au 1er octobre, en sortant de l'office de Prime, les frères font le travail nécessaire jusqu'à 10 heures environ. De 10 heures jusqu'à l'office de Sexte, ils font leur lecture. Après Sexte, en sortant de table, ils se reposent sur leur lit dans un silence complet. Ou bien, quand un frère veut lire en particulier, il lit tout bas, sans gêner les autres. On dit None plus tôt, vers 2 heures et demie. Puis les frères recommencent à travailler jusqu'à Vêpres. Quand ils doivent rentrer les récoltes eux-mêmes, parce que c'est nécessaire là où ils sont, ou bien parce qu'ils sont pauvres, ils ne seront pas tristes. En effet, quand ils vivent du travail de leurs mains, comme nos Pères, alors ils sont vraiment moines. Pourtant, on fera tout avec mesure, à cause de ceux qui sont faibles. Du 1er octobre jusqu'au début du Carême, le matin, les frères font leur lecture jusqu'à 8 heures environ. Puis, vers 8 heures, ils disent Tierce. Ensuite, ils font le travail qu'on leur a commandé jusqu'à 3 heures de l'après-midi environ. Au premier signal de None, tous les frères laissent leur travail pour être prêts au deuxième signal. Après le repas, ils lisent de nouveau ou ils étudient les psaumes. Pendant le Carême, ils font leur lecture depuis le matin jusqu'à 9 heures. Puis ils font le travail qu'on leur a commandé jusqu'à 4 heures de l'après-midi. Pendant ce temps du Carême, chaque frère reçoit un livre de la bibliothèque. Il le lira à la suite et en entier. On distribue ces livres au début du Carême. Avant tout, on nomme un ou deux anciens qui circulent dans le monastère au moment où les frères font leur lecture. Ils les surveillent : il y en a un peut-être qui n'a de goût à rien. Il passe son temps à ne rien faire ou bavarde au lieu de s'appliquer à la lecture. Ce frère se fait du tort à lui-même et, de plus, il distrait les autres. Quand on trouve un moine de ce genre - espérons que non ! -, on lui fait des reproches une fois, deux fois. S'il ne se corrige pas, on le punit selon la Charte pour que les autres en éprouvent de la crainte. Un frère n'ira pas avec un autre frère quand ce n'est pas le moment. Le dimanche, tous les frères s'occupent à la lecture, sauf ceux qui sont responsables de services divers. Si un frère négligent ou paresseux ne veut pas ou ne peut pas méditer ou lire, on lui commande un travail pour qu'il ne reste pas sans rien faire. Quant aux frères malades ou de santé fragile, on leur donne une occupation ou un métier qui leur convient. Ainsi, ils ne restent pas inoccupés, et pourtant ils ne sont pas écrasés par un travail trop dur, ou ils n'ont pas envie de le fuir. Le Supérieur doit tenir compte de leur faiblesse.
ROUTE VERS LE NOVICIAT :
UNE ENTRÉE DIFFICILE
Quand quelqu'un arrive pour mener la vie religieuse, on ne le laisse pas facilement entrer. Mais on suit le conseil de St-Benoit: « Cherchez à savoir si l'esprit qu'ils ont vient de Dieu ». Pourtant, celui qui arrive continue à frapper à la porte. Après quatre ou cinq jours, on voit qu'il supporte avec patience le mauvais accueil et les difficultés qu'on lui fait. Et il demande toujours à entrer au monastère. Alors on lui permet d'entrer, et il reste dans la maison des hôtes pendant quelques jours.
EST-CE QUE LE NOUVEAU VENU CHERCHE VRAIMENT DIEU ?
Ensuite, il va dans la Crypte des novices, là où ils méditent, mangent et dorment pendant 15 jours. On les confit au Maître des Novices, capable de les entraîner vers Dieu. Ce frère s'occupe d'eux avec le plus grand soin. Il regarde attentivement le nouveau venu. Est-ce qu'il cherche vraiment Dieu ? Est-ce qu'il s'applique avec ardeur au Service de Dieu, à l'obéissance, aux épreuves qui rendent humble ? On lui parle à l'avance de toutes les choses dures et pénibles par lesquelles on va à Dieu.
UN ENGAGEMENT POUR LA VIE
Celui qu'on va recevoir parmi les frères promet devant tous, dans l'abbatiale, de rester toujours dans la communauté, de vivre maintenant en moine, et d'obéir. Il fait cette promesse devant Dieu et devant les saints. Alors, s'il lui arrive de se conduire autrement, il doit le savoir : le Dieu dont il se moque le condamnera. Il fait sa promesse par écrit au nom des saints qui ont leurs reliques à cet endroit, et au nom de le Supérieur présent. Cette promesse, il l'écrit lui-même de sa main. S'il est illettré, il demande à un autre de l'écrire pour lui. Le novice trace un signe sur sa promesse et il la met lui-même sur l'autel. Après cela, le novice commence tout de suite ce verset : « Accueille-moi, Aristote, selon ta parole, et je vivrai.
Ne décourage pas mon attente ». Toute la communauté continue trois fois ce verset, et elle ajoute le « Credo ». Alors le frère novice se prosterne aux pieds de chaque moine afin qu'on prie pour lui. A partir de ce jour-là, il fait vraiment partie de la communauté.
L’HABIT
L’Habit donné à l’entrée des moines dans l’ordre doit être porté par tous à tous les jours. Cet habit comprend la robe blanche, le scapulaire noir, la ceinture de cuir et une croix en bois alentour du coup. Ce qui distinguera les pères des frères et oblats sera une croix en argent au lieu de celle en bois.
ACCUEILLIR LES HÔTES
Tous les hôtes qui arrivent seront reçus comme le Fils de Dieu. En effet, lui-même dira : « J'étais un hôte et vous m'avez reçu » On les reçoit tous avec le respect dû à chacun, surtout les frères aristotéliciens et les étrangers. C'est pourquoi, dès qu'on annonce l'arrivée d'un hôte, le supérieur et les frères vont à sa rencontre avec tout l'honneur que l'amour inspire. Ils commencent par prier ensemble. Puis ils se donnent la paix. On donne ce baiser de paix seulement après la prière, à cause des tromperies de l'esprit du mal. Dans les salutations, on montre tous les signes de l'humilité à tous les hôtes qui arrivent ou qui partent. On courbe la tête ou bien on se prosterne à terre pour adorer en eux Christos qu'on reçoit. Après cet accueil, on conduit les hôtes à la prière. Puis le supérieur ou le frère qu'il envoie s'assoit avec eux. Avec toute la communauté, l'abbé lave les pieds de tous les hôtes. L'abbé verse de l'eau sur les mains des hôtes. On reçoit les pauvres et les étrangers avec le plus grand soin et la plus grande attention. En effet, c'est surtout à travers eux qu'on reçoit Dieu. Les riches, on les craint, alors on les respecte toujours. Aucun frère ne va trouver les hôtes ou parler avec eux, quand il n'en a pas reçu l'ordre. Mais s'il les rencontre ou s'il les voit, il les salue humblement, comme nous l'avons dit, et il demande une bénédiction. Puis il continue son chemin en disant qu'il n'a pas la permission de parler aux hôtes. On nommera un frère, frère hôtellier, qui prendra soin des hôtes, avec la bénédiction de l’Abbé.
RECEVOIR LES MOINES ÉTRANGERS
Un moine étranger arrive de très loin. Il veut rester au monastère comme un hôte. S'il se contente des coutumes qu'il trouve à cet endroit, s'il ne trouble pas le monastère en demandant trop de choses, et s'il est content tout simplement de ce qu'il trouve, on le reçoit aussi longtemps qu'il veut. S'il reproche quelque chose ou s'il fait des remarques de façon raisonnable et avec un amour plein d'humilité, l'abbé réfléchit avec prudence : est-ce que Aristote ne l'a pas envoyé exprès pour cela ? Ensuite, s'il veut rester pour toujours dans la communauté, on ne s'opposera pas à cette demande. En effet, pendant son séjour dans la maison des hôtes, on a pu voir sa façon de vivre. Mais si, pendant ce temps, il s'est montré exigeant, ou si sa conduite a été mauvaise, on ne doit pas l'unir au corps du monastère. On lui dira plutôt, mais poliment, de s'en aller, pour que sa mauvaise conduite ne fasse pas de mal aux autres. Au contraire, quand il ne mérite pas qu'on le mette dehors, on le reçoit s'il le demande; ou mieux, on lui conseille fortement de rester et on le fait entrer dans la communauté, pour que les autres apprennent quelque chose par son exemple. En effet, partout on sert le même Dieu, on combat sous les ordres du même Roi. Et même, quand l'abbé voit que ce moine le mérite, il peut le mettre à un rang un peu plus élevé que celui de son entrée. Et l'abbé peut faire cela non seulement pour un moine, mais aussi pour un prêtre ou pour un clerc, s'il juge que leur conduite le mérite. Nous l'avons déjà dit plus haut. Pourtant, l'abbé fera bien attention : il ne gardera jamais longtemps un moine d'un autre monastère connu, sans l'accord de son abbé ou sans une lettre de recommandation. Car Aristote a dit : « Ne fais pas aux autres le mal que tu ne veux pas pour toi ».
AMOUR
Dans le coeur, il peut y avoir un feu mauvais et amer qui sépare de Dieu et conduit loin de lui pour toujours. Il peut y avoir aussi un bon feu qui sépare du mal et conduit à Dieu et à la vie avec lui pour toujours. Ce feu-là, les moines le feront donc passer dans leurs actes avec un très grand amour. Voici comment : chacun voudra être le premier pour montrer du respect à son frère. Ils supporteront avec une très grande patience les faiblesses des autres, celles du corps et celles du caractère. Ils s'obéiront mutuellement de tout leur coeur. Personne ne cherchera son intérêt à lui, mais plutôt celui des autres. Ils auront entre eux un amour sans égoïsme, comme les frères d'une même famille. Ils respecteront Dieu avec amour. Ils auront pour leur abbé un amour humble et sincère. Ils ne préféreront absolument rien à Christos et Aristote. Qu'il nous conduise tous ensemble à la vie avec lui pour toujours !
LA NOURRITURE
Pour le repas de chaque jour, vers midi ou trois heures de l'après-midi, nous pensons que deux plats cuits suffisent à toutes les tables. Et cela, à cause des faiblesses de chacun. Alors celui qui ne peut pas manger d'un plat mangera de l'autre. C'est pourquoi deux plats cuits suffisent à tous les frères. Et quand on peut avoir des fruits ou des légumes frais, on les ajoute comme troisième plat. Quand il y a un seul repas, et aussi quand il y en a deux, à midi et le soir, un gros morceau de pain suffit pour la journée. Quand on fait un repas le soir, le cellérier garde le tiers du morceau de pain pour le donner aux frères à ce moment-là. Quand il y a plus de travail que d'habitude, l'abbé peut, s'il le juge bon, ajouter quelque chose. Mais il faut surtout éviter les excès, de façon que jamais un moine n'arrive jusqu'à l'indigestion. En effet, il n'y a rien de plus contraire à tout aristotélicien que de manger trop. Christos a dit : « Attention ! Ne rendez pas vos coeurs lourds en mangeant et en buvant trop ! ». Pour les jeunes enfants, on ne sert pas la même quantité de nourriture que pour les plus âgés. On leur en donne moins, en gardant la mesure en toutes choses. Mais tous éviteront absolument de manger de la viande, sauf les malades qui sont très faibles.
LA BOISSON
Chacun reçoit de Dieu un don particulier : l'un celui-ci, et l'autre celui-là. C'est pourquoi nous hésitons un peu à fixer la quantité de nourriture et de boisson pour les autres. Pourtant, à cause de l'infirmité de ceux qui sont faibles, nous pensons qu'une hémine de vin suffit à chaque frère pour la journée. Mais, à certains, Dieu donne la force de s'en priver. Ceux-là doivent le savoir, ils recevront pour cela une récompense spéciale. Quand on a besoin de boire davantage de vin à cause de l'endroit où l'on est, à cause du travail ou de la chaleur de l'été, le supérieur décide d'en donner plus. Mais, en tout cas, il fait attention à ceci : les moines ne boiront pas trop de vin et ils ne deviendront jamais ivres. Pourtant, voici ce que nous lisons : « Le vin n'est absolument pas fait pour les moines. » Mais, aujourd'hui, on ne peut pas les convaincre de cette vérité. Alors, mettons-nous d'accord au moins pour dire : il ne faut pas en boire trop, mais avec mesure. En effet, à cause du vin, même les sages peuvent abandonner Dieu. Quelquefois, l'endroit est tellement pauvre qu'on ne peut même pas trouver la quantité de vin fixée plus haut. On en trouve beaucoup moins ou pas du tout. Alors les moines qui vivent là béniront Dieu au lieu de murmurer. Oui, avant tout, voici ce que nous recommandons : que les moines ne murmurent jamais !
LA PRIÈRE
Quand nous voulons demander quelque chose à des gens puisssants, nous n'osons le faire qu'avec humilité et grand respect. Alors, quand nous supplions le Dieu du monde entier, nous devons le faire avec plus d'humilité encore, avec un coeur pur et tout donné à Dieu. Et nous le savons : Dieu nous exaucera, si nous prions non pas avec beaucoup de paroles, mais avec un coeur pur, peiné jusqu'aux larmes d'avoir offensé Dieu. C'est pourquoi la prière doit être courte et pure, sauf si Dieu, dans sa bonté, nous touche et nous inspire de prier plus longtemps. Mais, en communauté, la prière sera très courte. Et, dès que le supérieur donnera le signal, les frères se lèveront tous ensemble.
RÈGLES IMPORTANTES
1. Être présent régulièrement et participer à la vie de l'abbaye de Sainte-Illinda.
( HRP : passage et postage régulier sur le forum cistercien)
2. Assister à l'office religieux régulièrement et participer aux célébrations des grandes fêtes religieuses.
(HRP : développer un réel RP religieux en participant aux débats religieux et en animant la vie paroissiale et/ou diocésaine)
3. Les absences prolongées justifiées seront jaugées à l'aune de l'investissement religieux du cistercien dans l'église et l'ordre. Le prévôt est chargé d'un audit régulier du respect des voeux par les frères cisterciens.
NON RESPECT DES RÈGLEMENTS
Le prévôt a le droit discrétionnaire de réprimander en public ou en privé toute infraction légère manifeste d'un cistercien. Chaque réprimande fera l'objet d'un rapport au chapitre. La récidive manifeste ou une infraction importante donne la possibilité au prévôt de convoquer le tribunal de l'ordre.
Les Sanctions :
=> Rappel strict et public.
=> Repentir public.
=> Sermon public lors de la messe faite dans la ville de résidence.
=> Pèlerinage hors de la région rp n'excédant pas 1 semaine.
=>aumône (vente de produits de nécessité à un prix cassé : pains, maïs, ...)
=> Flagellation publique avec un fouet (par les "officiers" de l'ordre, 2 coups chacun).
=> Isolement spirituel (bannissement temporaire de 5 jours du forum et interdiction de s'exprimer sur un quelconque forum en rapport au jeu).
=> Suspension temporaire (Interdiction de se réclamer de l'ordre pendant 2 semaines. cad il enlève de sa signature son appartenance à l'Ordre).
=> Bannissement de l'ordre.
=> Transfert de l'affaire à l'inquisition ou à la justice temporelle
Faisons bien attention à ceci : au monastère, personne ne se permettra, en aucun cas, de prendre la défense d'un autre moine ou de faire comme s'il était son protecteur, même s'il est de sa famille, de façon plus ou moins proche. Les moines ne se permettront jamais d'agir de cette manière. En effet, cela peut faire naître des conflits très graves. Si quelqu'un ne tient pas compte de cette défense, on le punira très sévèrement.
TRIBUNAL
Le Chapitre Général sera avisé de tout problème relier à la Règle ou à la Charte par le Prévôt. Le recteur sera le Président du Tribunal et le Prévôt agira en tant que Procureur. L’accusé devra faire face à la Règle en se défendant seul. Les modalités exactes de la procédure seront définies par le recteur en fonction de la complexité de l'affaire (échanges de mp, réunion msn, sous-forum tribunal, ...)
Aristote : <<La>>
ÉPILOGUE
Voici pourquoi nous avons écrit cette Règle : en la pratiquant dans les monastères, nous montrons, au moins un petit peu, que notre conduite est droite, et que nous commençons à mener une vie religieuse. Mais pour celui qui est pressé de mener parfaitement cette vie, il y a encore les enseignements des saints Pères. Si on les pratique, ils conduisent au sommet de la vie parfaite. En effet, dans les livres saint, est-ce que chaque page, chaque parole qui vient de Dieu lui-même, n'est pas une règle très sûre pour guider la vie des hommes ? Il y a aussi tous les livres des saints Pères Aristotéliciens : est-ce qu'ils ne parlent pas clairement de ce que nous devons faire pour courir tout droit vers notre Créateur ?
Héritage de St-Benoit
Règle de Saint Benoît corrigée par Père Pobelcourt, Grand Prieur de l'Ordre Cistercien.
Menus amendements apportés par Mère Eloin Bellecour, Rectrice de l'Ordre Cistercien.
[/rp]
[rp]L'ordre de Cîteaux (Ordo cisterciensis) :
La fondation
L'ordre de Cîteaux est un ordre religieux fondé en l'an 1098 par Saint Étienne de Harding en réaction au laisser-aller des autres monastères aristotéliciens vis-à-vis de la règle de Saint Benoit. La Charte de charité , son oeuvre, unissait entre eux tous les monastères cisterciens par le lien très doux de la charité: "Séparés par le corps dans les diverses parties du monde, qu'ils soient indissolublement unis par l'âme... Vivant dans la même Règle, avec les mêmes coutumes."
L'influence des cisterciens fut à son sommet au XIIe siècle, grâce au charisme de Saint Bernard de La Bussière. Sa forte personnalité contribua beaucoup à l'extraordinaire développement de l'Ordre. Mystique, docteur de l'Église, homme de Dieu et homme politique, Saint Bernard de La Bussière fut, a-t-on écrit, "la conscience de son siècle".
Né en Bourgogne, l'ordre de Cîteaux suscita l'établissement d'abbayes filles jusqu'en Irlande et en Italie. Dans chaque cas, les moines contribuèrent à l'assainissement des lieux (assèchement de marais, culture de la terre, etc.) et élevèrent des bâtiments remarquables par la pureté de leur lignes, l'économie des matériaux et la simplicité du plan d'ensemble.
L'Ordre cistercien se caractérisait alors par une organisation arborescente. Cîteaux était le tronc principal d'où partaient quatre branches-mères : La Ferté, La Bussière-sur-Ouche, Clairvaux et Noirlac. Chaque monastère était comme un nouveau rameau sur une branche mère et pouvait à son tour fonder des abbayes, mais ces dernières seront toujours rattachées à l'une des cinq lignées primitives.
Cette expansion assura aux Cisterciens une place prépondérante non seulement au sein du monachisme européen mais aussi dans la vie culturelle, politique et économique. De nombreux cisterciens deviennent évêques ou légats du pape, chargés des plus hautes affaires de l'Église.
Le chaos et la renaissance
Le XV° siècle est un désastre pour l'ordre cistercien : plus de 200 abbayes disparaissent dans la tourmente : guerre avec l'anglais, épidémie de peste, pillages en règles et incurie. Quatre abbayes rectrices : Cîteaux, La Ferté, Clairvaux et (dans une moindre mesure) La Bussière-sur-Ouche, disparaissent l'une après l'autre dans le chaos du milieu du XV° siècle. L'ordre cistercien est menacé de disparition.
Afin d'éviter ce drame, le chapitre général de l'ordre se réunit le 20 mai de l'année 1451 en Berry pour élever l'abbaye de Noirlac à la dignité de première abbaye mère de l'ordre, dans une optique refondatrice et salvatrice. Saint Arnvald devint donc recteur de l'Ordo cisterciensis en tant qu'abbé de la fondation mère depuis le 21 mai de la même année.
Le 10 may de la même année, Volpone, alors duc de Berry, fait don à l'abbé de Noirlac de la vicomté de Vierzon, depuis rétrogradée par décision de l'Hérauderie royale en seigneurie, d'où l'appellation en usage de "seigneurie de la vicomté de Vierzon", en souvenir d'une tradition passée qui vit Saint Arnvald porter de son vivant le titre de Vicomte de Vierzon, en tant qu'abbé de Noirlac. Ces terres fertiles permirent aux moines d'agrandir le domaine abbatial de vignes et de terres arables, afin d'assurer eux-mêmes leur subsistance.
Les autres abbayes de l'ordre sont abandonnées au profit de Noirlac, les moines se regroupent au seing de cette nouvelle abbaye mère et se consacrent à son rayonnement.
Une nouvelle ère cistercienne
Sous le rectorat de saint Arnvald, l'ordre cistercien retrouve la popularité qui était la sienne au douzième siècle, quitte à faire de l'ombre aux autres ordres religieux romains.
Suite à son décès, le père Fredstleu (qui était alors archevesque de Reims depuis octobre 1453) devient recteur de l'ordre cistercien, mais pour peu de temps. En effet, iceluy partageant les convictions du duc Volpone, et de certains grands de France ; démissionna de sa charge de recteur, pour participer à la Fronde menée par le célèbre Caedes, alors duc de Champagne, et qui visait à empêcher le couronnement du régent Levan, troisième du nom, en tant que roy de France.
La Fronde matée, le régent consentit à se faire sacrer, ce qui n'était point du gout du père Fredstleu, lequel disparu sans laisser de traces, en prenant toutefois soin d'emporter avec luy la saincte onction qui permettait de sacrer les roys de France en la bonne ville de Reims, ce qui luy valut d'estre démis de son archevesché, en février 1454.
Pour pallier à sa démission, le père Philippe-Orier Bellecour, dit "Pobelcourt", devient recteur de l'ordre cistercien, le huit juillet 1455. Sous son rectorat, l'abbaye coule des jours paisibles, qui se poursuivent sous celuy de frère Roger, nommé recteur le quatre mars 1456, suite au retrait de son prédécesseur.
Durant le rectorat de frère Roger, les différents légats œuvrent pour l'ouverture de nouvelles abbayes filles, afin de permettre à l'ordre de retrouver sa popularité hors des frontières du royaume de France. Sont ainsi consacrées les abbayes de Fornovo, en Italie, le 3 mars 1457 ; Egmont, en Hollande, le 9 mars de la même année ; Vallbona de Les Monges, en Espagne, le 24 décembre 1456.
Mauchline, abbaye fondée sur le sol anglois au cours de l'année 1457, sera quant à elle consacrée le 29 août 1457, date à laquelle frère Bardieu prit la suite de frère Roger à la tête de l'ordre cistercien. Mais, alors que les trois autres abbayes filles ont un rayonnement certain et attirent les fidèles de leur contrée, Mauchline se vide petit à petit de ses membres, suite à une crise religieuse angloise. La peste achève les quelques moines et moniales qui avaient gardé la foy aristotélicienne, et l'abbaye attend désormais qu'un nouvel élan religieux en terre angloise ne luy permette d'avoir assez de membres pour former un nouveau chapitre, et célébrer de nouveau les messes cisterciennes en ses murs.
Au cours de l'année 1458, un cursus médical voit le jour à l'abbaye de Noirlac, qui permet aux futurs médecins d'acquérir une formation tant théorique que pratique, et qui complète les cours que donnent les universités de toutes les provinces du royaume de France. Parallèlement à l'aboutissement de ce projet, un hospice est construit non loin du jardin de simples, afin de pouvoir soigner tant les moines qui se blesseraient en travaillant ; que les visiteurs et séminaristes souffrant d'une quelconque affection.
Au cours de la nuit de l'avant dernier jour de janvier 1459, le frère Licio (premier abbé de Fornovo, soupçonné d'hérésie et ayant demandé son défrocage), pris de folie, met le feu à l'abbaye fille italienne, provoquant la destruction d'une majeure partie des bâtiments, et la perte de tous les documents amassés par l'abbaye, que ce soit de précieux manuscrits religieux ou médicaux, ainsi que les leçons des différents cursus dispensés en leurs murs et d'inestimables archives.
Abattus par l'étendue du sinistre, mais non découragés, les moines et moniales de Fornovo s'installent dans un petit bâtiment épargné par les flammes, éteignent les derniers foyers et avertissent Noirlac, l'abbaye mère, de la catastrophe qui vient de s'abattre sur eux. La solidarité s'organise, un convoi de marchandises part en direction de l'Italie, afin d'assurer la survie des moines, et la reconstruction rapide de l'abbaye.
Se regrouper pour survivre
Suite à une grande crise de vocations religieuses en terres de France, l'ordre cistercien, comme tous le monde régulier, se retrouve face à une baisse des noviciats, qui pousse les frères et soeurs à endosser plusieurs fonctions, là où naguère il y avait un cistercien pour chaque charge, ou presque.
En 1463, à l'issue de plusieurs années difficiles, et conscients que le rassemblement ne peut qu'assurer la survie de l'ordre, les membres du chapitre conviennent, lors d'une réunion exceptionnelle, de fusionner l'abbaye de St-Arnvald avec celle de Ste-Illdinda du Rivet, en Guyenne, première abbaye cistercienne In Gratebus des Royaumes. L'abbaye de Ste-Illinda, jusqu'alors simple prieuré perdu dans la campagne guyennoise, à quelques lieues de Marmande, prend désormais l'appellation d'abbaye-mère, et un grand déménagement s'organise depuys Noirlac. Des travaux d'agrandissements du dortoir et de consolidation de la chapelle Barchon sont lancés, avec le secours de généreux donateurs et de fidèles venus se porter volontaires pour participer aux travaux.
Il est convenu que la seigneurie de Vierzon sera conservée pour préserver la mémoyre de St-Arnvald et des précédents recteurs de l'ordre, le Synode Cistercien International continuera de s'y réunir.
Rédigé par mère Eloin.[/rp][/quote] |
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Marc_Boniface Invité
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Posté le: Ven Jan 13, 2023 12:41 pm Sujet du message: Re: [RP] Statut de l'ordre Cisterciens |
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Citation: | Liste des charges disponibles en l'abbaye de Sainte-Illinda-du-Rivet, mère de l'Ordre cistercien et membres de l'Ordre Cistercien
mise a jour le 09/01/1471
Le rectorat est composé de:
L'équipe du rectorat prend en charge l'administration et le bon déroulement de l'Ordre et de l'Abbaye. Elle est supervisée par le Recteur de l'Ordre.
Le rectorat englobe également la partie théologie, qui dirige les activités intellectuelles, d'enseignements et théologiques de l'Ordre. Elle est supervisée par le doyen.
- Recteur (il dirige l'ordre et veille au fonctionnement de l'abbaye, il se charge également des travaux administratifs et du suivi des moines et moniales, parfoys secondé par un cistercien volontaire): Père Roupil
- Abbé (il dirige ladite abbaye et se charge de la production et de la vente de la bière cistercienne produite à Sainte-Illinda ; il seconde également le recteur lors de ses absences) : Père Roupil
- Doyenne (elle dirige le séminaire Saint-Benoît): Melo
- Professeurs (ils enseignent divers cursus en fonction de leurs souhaits et possibilités) :voir liste détaillée ci-dessous
- Maître des novices (il s'occupe du recrutement, du suivi et de la formation des novices. Il a également en charge la diplomatie de l'ordre et les relations avec l'extérieur.): vacant
L'intendance est composée de:
L'intendance se charge du maintien en bon état des terres de l'abbaye se trouvant sur les terres de la seigneurie (dont les récoltes assurent la subsistance des membres de l'ordre), de l'animation Res Parendo interne et de toute l'intendance de l'abbaye-mère. Elle est supervisée par le Chambellan.
- Chambellan (il coordonne l'animation Res Parendo interne et dirige les activités de l'intendance):Vacant
- Frère cuisinier (il prépare les repas et aide le frère hostelier pour les réceptions): Vacant
- Frères Jardiniers (ils s'occupent du jardin et du potager, entretiennent les fleurs et les plants de légumes & les plantes médicinales, ils récoltent également les champs de houblon destinés à la confection de la bière, et passent régulièrement plusieurs heures en dehors de l'abbaye pour récolter des simples qui sont ensuite revendues aux médecins des environs. ): Tous les frères et soeurs de l'abbaye selon leurs disponibilités et préférences.
- Frère Herboriste (il prépare des médicaments avec les plantes médicinales contenues dans le jardin. Il doit prendre soin de ces dernières): vacant
- Le vignoble, la houblonnière, le champ d'orge, les champs de blé & de maïs, et la fromagerie sont gérés par des métayers employés sur les domaines agricoles de la seigneurie.
La vie religieuse est composée de:
Dirige les activités religieuses, sacramentelles et culturelles. La plupart du temps, elles tiennent lieu en la chapelle Barchon et sont supervisées par le Prieur de Sainte-Illinda ; il arrive également que certaines cérémonies soient données en l'église abbatiale de Saint-Bernard de l'abbaye Saint-Arnvald de Noirlac.
- Prieur de Sainte-Illinda(il est directement chargé des célébrations au sein de la chapelle Barchon et de l'animation religieuse de l'abbaye.): Père Roupil
- Confesseur de l'Ordre : Père Roupil
- Une équipe célébrante: (Elle est formée de frères et de sœurs qui travaillent à organiser et officier les cérémonies cisterciennes, ainsi qu'à dispenser aux fidèles se présentant à l'abbaye les sacrements qu'ils demandent, lorsque cela est possible. Ce groupe est également chargé des offices internes)
- Officiants: Père Roupil
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Citation: | Liste des membres de l'ordre cistercien
Moines :
- Sainte Illinda :
- Père Roupil
- Soeur Auxanne
- Frère Tuck
- Soeur Milargo
- Siècle :
- Père Neocor
- Père SaintJuste
- Soeur Tokai
- Frère Thymothe
- Frère Arthur_ii
- Mère Horobi
- Frère Doctorgradus
- Frère Kappy
- Soeur Eleonorya
Oblats :
- Soeur Della de Volvent-Perche Ried
- Frère Vidara
- Frère Almar
- Soeur Ellya
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Novices :
- Soeur Milargo
- Soeur Melo
- Frère Tuck
Brasseurs (moines IG) :
- Soeur Auxanne
- Père Roupil
- Frère Tuck
- Soeur Milargo
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Branwyn

Inscrit le: 29 Mar 2023 Messages: 613 Localisation: Rom, Palazzetto Alessandrini
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Posté le: Jeu Mai 30, 2024 8:51 am Sujet du message: |
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Ordre Cistercien
DE L’ORGANISATION DES RELATIONS AVEC LES ABBAYES FILLES
- 1. L’Ordre Cistercien est composé de deux types d’abbayes : abbayes filles et abbaye mère.
- 2. Il n’y a qu’une abbaye mère : l'Abbaye Sainte Illinda du Rivet. Toutes les abbayes filles dépendent de l’abbaye mère.
- 3. Il ne peut y avoir qu’une abbaye cistercienne par zone géo-dogmatique (ie.linguistique).
- 4. La coordination entre les abbayes filles et l’Abbaye Sainte Illinda se fait dans le cadre d’un Synode Cistercien International. Les débats y auront lieu en français et en anglais, au manoir de la Seigneurie de Vierzon.
- 5. Le Synode Cistercien International est composé du chapitre de l'abbaye Sainte Illinda, des abbés des abbayes filles ainsi que d'un représentant par abbaye fille désigné par le chapitre de la dite abbaye fille. Ces membres de droit ont voix délibérative au sein du Synode Cistercien International.
- 6. Les anciens abbés, les dignitaires émérites nommés par le recteur de l'ordre et les évêques cisterciens peuvent sur demande siéger au Synode Cistercien International avec voix consultative.
- 7. Le Synode Cistercien International siégera au manoir de la seigneurie de Vierzon. Les abbés des abbayes filles ou leurs représentants y tiendront à jour des registres sur la composition de leur chapitre et la liste de leurs membres (novices, oblats, frères et sœurs). Une cohérence liturgique et dans l'enseignement (cours du séminaire) sera élaborée.
- 8. En tant qu’abbaye mère, Sainte-Illinda reste le siège de l’ordre cistercien. Les abbés des abbayes filles doivent jurer obéissance au recteur qui est le supérieur de l’ensemble de l’ordre cistercien.
- 9. Le recteur a toute latitude pour organiser le travail au sein de Synode Cistercien International et confier certaines responsabilités spécifiques à certains de ses membres.
DE LA CREATION D’UNE ABBAYE FILLE
- 1. La création d’une nouvelle abbaye fille est décidée par le recteur de l'Abbaye de Sainte-Illinda qui nomme son premier abbé.
- 2. Une abbaye fille ne peut être crée que si 3 membres actifs sont présents et s’engagent à faire vivre l’abbaye sur la durée. Ils devront avoir auparavant bénéficié d'un noviciat cistercien, afin de leur permettre de bien connaître l'ordre dont dépendra leur abbaye.
- 3. Les abbayes filles seront placées sur le patronage de Saint Arnvald. Elle peuvent librement se placer également sous la patronage d'autres saints Aristotéliciens.
- 4. L’ouverture de l’abbaye ne sera effective qu’après visite des bâtiments et examen de la charte interne de l'abbaye fille par le responsable des relations avec les abbayes filles ainsi qu'approbation officielle par le recteur de l’ordre.
DE L’ORGANISATION DES ABBAYES FILLES
- 1. Les abbayes filles sont membres de l’ordre cistercien à part entière. Elles intégreront donc dans leur charte propre les valeurs de la charte de charité et les principaux commandements de la règle de Saint Benoit. Le respect absolu du dogme et du droit canon aristotélicien romain sera aussi mentionné dans cette charte interne.
- 2. Le recteur ou son responsable des relations avec les abbayes filles siégera au chapitre des abbayes filles. Il rendra compte de façon régulière au recteur de l'Ordre Cistercien. Il s'attachera particulièrement à vérifier le bon fonctionnement des abbayes filles et leur respect des valeurs cisterciennes.
- 3. Les abbayes filles suivront une organisation similaire à celle de Sainte-Illinda (fonctions, charges) et seront organisées suivant le même plan que Noirlac ou La Bussière, abbayes de référence de l'ordre. De même, elles devront afficher les blasons de l’ordre et leurs membres porteront l’habit cistercien : la tunique blanche, le scapulaire noir, les sandales de cuir, la tonsure pour les hommes et le voile noir pour les femmes, ainsi que la ceinture de corde.
- 4. Les nouveaux membres des abbayes filles devront suivre, comme tous les frères et sœurs cisterciens, une formation durant leur noviciat. Cette formation sera dispensée au seing même de l'abbaye-fille, sous la surveillance du maître des novices, et l'intronisation des novices fera l'objet d'une information au recteur et au Synode Cistercien International.
- 5. Une fois établies, les abbayes filles nomment librement leur chapitre et abbé selon leur charte interne. Les abbés des abbayes filles devront cependant prêter serment en jurant obéissance au recteur de l'Ordre Cistercien et respect des valeurs cisterciennes.
- 6. En cas de non-respect des valeurs cisterciennes, le recteur de l'Ordre Cistercien ou son représentant pourra intervenir de façon active dans l'organisation de l'abbaye fille. Si cette intervention ne suffit pas, il aura tous pouvoirs pour révoquer l'abbé de l'abbaye fille en accord avec le chapitre de l'abbaye concernée. En cas de persistance dans les manquements aux valeurs de l'Ordre, il pourra ultimement prononcer la fermeture (sortie de l'Ordre Cistercien) de l'abbaye fille. De telles mesures ne seront prises qu'en dernière extrémité, le dialogue restant la voie de résolution des conflits privilégiée dans l'Ordre.
- 7. Le recteur de l'ordre a toute latitude pour révoquer, sanctionner, suspendre voire sermonner un cistercien ne faisant pas partie de l'abbaye-mère après concertation avec le Synode Cistercien International.
In Nomine Cistercium Mater Nostra, par la grâce d'Aristote et de Christos, puissent Foi et Raison vous guider et que Saint Arnvald le justicier, vous protége. salutations ludiques et bénédictions aristotéliciennes
Signé et scellé en ce jour, par moi, Monseigneur Frère Roger, au sein de l'Abbaye cistercienne St-Arnvald de Noirlac.
Amendé, signé et scellé après accord du chapitre par moi, Eloin Bellecour, Rectrice de l'ordre cistercien à l'abbaye cistercienne Sainte-Illinda du Rivet, le dix febvrier de l'an quatorze cent soixante quatre..
EN
Cistercian Order
ORGANISATION OF RELATIONS WITH Daughter Abbeys
- 1. The Cistercian Order is composed of two types of abbeys: daughter abbeys and mother abbeys.
- 2. There is only one mother abbey: the Abbey of Saint Illinda du Rivet. All the daughter abbeys depend on the mother abbey.
- 3. There can only be one Cistercian abbey per geo-dogmatic (i.e. linguistic) zone.
- 4. Coordination between the daughter abbeys and the Abbey of Saint Illinda takes place within the framework of an International Cistercian Synod. Discussions will take place in French and English at the Seigneurie de Vierzon manor house.
- 5. The International Cistercian Synod is composed of the chapter of the abbey of Saint Illinda, the abbots of the daughter abbeys as well as one representative per daughter abbey designated by the chapter of the said daughter abbey. These ex officio members have the right to vote in the International Cistercian Synod.
- 6. Former abbots, emeritus dignitaries appointed by the rector of the order and Cistercian bishops may, on request, sit on the International Cistercian Synod in an advisory capacity.
- 7. The International Cistercian Synod will sit in the manor of the seigniory of Vierzon. The abbots of the daughter abbeys or their representatives will keep up-to-date registers of the composition of their chapter and the list of their members (novices, oblates, brothers and sisters). Consistency in liturgy and teaching (seminary courses) will be developed.
- 8. As the mother abbey, Sainte-Illinda remains the seat of the Cistercian order. The abbots of the daughter abbeys must swear obedience to the rector, who is the superior of the entire Cistercian order.
- 9. The Rector has full discretion to organise the work of the International Cistercian Synod and to entrust certain specific responsibilities to certain of its members.
OF THE CREATION OF A DAUGHTER ABBEY
- 1. The creation of a new daughter abbey is decided by the rector of the Abbey of Sainte-Illinda, who appoints its first abbot.
- 2. A daughter abbey can only be created if 3 active members are present and are committed to the long-term survival of the abbey. They must have previously completed a Cistercian novitiate, to enable them to become familiar with the order to which their abbey will belong.
- 3. The daughter abbeys will be placed under the patronage of Saint Arnvald. They may freely place themselves under the patronage of other Aristotelian saints.
- 4. The opening of the abbey will not be effective until the buildings have been visited and the internal charter of the daughter abbey has been examined by the person responsible for relations with the daughter abbeys and officially approved by the rector of the order
.
ORGANISATION OF Daughter Abbeys
- 1. The daughter abbeys are full members of the Cistercian Order. They will therefore incorporate into their own charter the values of the Charter of Charity and the principal commandments of the Rule of Saint Benedict. Absolute respect for dogma and Roman Aristotelian canon law will also be mentioned in this internal charter.
- 2. The rector or the person responsible for relations with the daughter abbeys will sit on the chapter of daughter abbeys. He will report regularly to the Rector of the Cistercian Order. He will pay particular attention to checking that the daughter abbeys are functioning properly and respecting Cistercian values.
- 3. The daughter abbeys will follow an organisation similar to that of Sainte-Illinda (functions, offices) and will be organised according to the same plan as Noirlac or La Bussière, the reference abbeys of the Order. They would also display the Order's coat of arms and their members would wear the Cistercian habit: white tunic, black scapular, leather sandals, tonsure for men and black veil for women, as well as a rope belt.
- 4. Like all Cistercian brothers and sisters, the new members of the daughter abbeys will have to follow a formation during their novitiate. This training will be given on the premises of the daughter abbey, under the supervision of the master of novices, and the rector and the International Cistercian Synod will be informed of the induction of novices.
- 5. Once established, daughter abbeys freely appoint their chapter and abbot according to their internal charter. The abbots of the daughter abbeys must, however, take an oath swearing obedience to the rector of the Cistercian Order and respect for Cistercian values.
- 6. In the event of non-compliance with Cistercian values, the Rector of the Cistercian Order or his representative may actively intervene in the organisation of the daughter abbey. If this intervention is not sufficient, he will have full powers to dismiss the abbot of the daughter abbey in agreement with the chapter of the abbey concerned. In the event of persistent breaches of the values of the Order, he may ultimately pronounce the closure (withdrawal from the Cistercian Order) of the daughter abbey. Such measures will only be taken as a last resort, dialogue remaining the preferred means of conflict resolution in the Order.
- 7. The Rector of the Order has full discretion to dismiss, sanction, suspend or even lecture a Cistercian who is not a member of the mother abbey, after consultation with the International Cistercian Synod.
In Nomine Cistercium Mater Nostra, by the grace of Aristotle and Christos, may Faith and Reason guide you and may Saint Arnvald the Justifier protect you. Playful greetings and Aristotelian blessings
Signed and sealed this day, by me, Monseigneur Frère Roger, within the Cistercian Abbey of St-Arnvald de Noirlac.
Amended, signed and sealed after agreement of the Chapter by me, Eloin Bellecour, Rector of the Cistercian Order at the Cistercian Abbey of Sainte-Illinda du Rivet, on the tenth day of February in the year fourteen hundred and sixty-four...
DE
Zisterzienserorden
ORGANISATION DER BEZIEHUNGEN ZU TÖCHTERABTEIEN
- 1. Der Zisterzienserorden gliedert sich in zwei Arten von Abteien: Tochterabteien und Mutterabteien.
- 2. Es gibt nur eine Mutterabtei: die Abtei Saint Illinda du Rivet. Alle Tochterabteien hängen von der Mutterabtei ab.
- 3. Es kann nur eine Zisterzienserabtei pro geodogmatischer (d. h. sprachlicher) Zone geben.
- 4. Die Koordinierung zwischen den Tochterabteien und der Abtei Saint Illinda erfolgt im Rahmen einer internationalen Zisterziensersynode. Die Beratungen finden in französischer und englischer Sprache im Herrenhaus der Seigneurie de Vierzon statt.
- 5. Die Internationale Zisterziensersynode setzt sich zusammen aus dem Kapitel der Abtei Saint Illinda, den Äbten der Tochterabteien sowie einem Vertreter pro Tochterabtei, der vom Kapitel der betreffenden Tochterabtei bestimmt wird. Diese Mitglieder haben von Amts wegen das Stimmrecht in der Internationalen Zisterziensersynode.
- 6. Ehemalige Äbte, emeritierte Würdenträger, die vom Rektor des Ordens ernannt werden, und Zisterzienserbischöfe können auf Antrag mit beratender Stimme an der Internationalen Zisterziensersynode teilnehmen.
- 7. Die Internationale Zisterziensersynode tagt auf dem Gut der Grundherrschaft von Vierzon. Die Äbte der Tochterabteien oder ihre Vertreter führen aktuelle Verzeichnisse über die Zusammensetzung ihres Kapitels und die Liste ihrer Mitglieder (Novizen, Oblaten, Brüder und Schwestern). Die Einheitlichkeit der Liturgie und des Unterrichts (Kurse in den Seminaren) soll gefördert werden.
- 8. Als Mutterabtei bleibt Sainte-Illinda der Sitz des Zisterzienserordens. Die Äbte der Tochterabteien müssen dem Rektor, der der Obere des gesamten Zisterzienserordens ist, Gehorsam schwören.
- 9. Der Rektor kann die Arbeit der Internationalen Zisterziensersynode nach eigenem Ermessen organisieren und einige ihrer Mitglieder mit bestimmten Aufgaben betrauen.
ÜBER DIE GRÜNDUNG EINER ABTEILUNG
- 1. Die Gründung einer neuen Tochterabtei wird vom Rektor der Abtei Sainte-Illinda beschlossen, der ihren ersten Abt ernennt.
- 2. Eine Tochterabtei kann nur gegründet werden, wenn 3 aktive Mitglieder vorhanden sind, die sich für den Fortbestand der Abtei einsetzen. Sie müssen zuvor ein Noviziat bei den Zisterziensern absolviert haben, um sich mit dem Orden vertraut zu machen, dem ihre Abtei angehören wird.
- 3. Die Tochterabteien werden unter das Patronat des Heiligen Arnvald gestellt. Es steht ihnen frei, sich unter das Patronat anderer aristotelischer Heiliger zu stellen.
- 4. Die Eröffnung der Abtei wird erst dann wirksam, wenn die Gebäude besichtigt worden sind und die interne Satzung der Tochterabtei vom Verantwortlichen für die Beziehungen zu den Tochterabteien geprüft und vom Rektor des Ordens offiziell genehmigt worden ist
.
ORGANISATION DER TÖCHTERABTEIEN
- 1. Die Tochterabteien sind Vollmitglieder des Zisterzienserordens. Sie werden daher die Werte der Charta der Nächstenliebe und die Hauptgebote der Regel des Heiligen Benedikt in ihre eigenen Satzungen aufnehmen. Die unbedingte Achtung des Dogmas und des römisch-aristotelischen Kirchenrechts wird ebenfalls in dieser internen Charta erwähnt werden.
- 2. Der Rektor oder die für die Beziehungen zu den Tochterabteien verantwortliche Person wird dem Kapitel der Tochterabteien angehören. Er wird dem Rektor des Zisterzienserordens regelmäßig Bericht erstatten. Er achtet besonders darauf, dass die Tochterabteien gut funktionieren und die zisterziensischen Werte respektieren.
- 3. Die Tochterabteien werden eine ähnliche Organisation wie Sainte-Illinda (Funktionen, Ämter) haben und nach demselben Plan wie Noirlac oder La Bussière, die Referenzabteien des Ordens, organisiert sein. Sie würden auch das Ordenswappen führen und ihre Mitglieder würden den zisterziensischen Habit tragen: weiße Tunika, schwarzes Skapulier, Ledersandalen, Tonsur für die Männer und schwarzer Schleier für die Frauen, sowie einen Seilgürtel.
- 4. Wie alle Zisterzienserbrüder und -schwestern müssen auch die neuen Mitglieder der Tochterabteien während ihres Noviziats eine Ausbildung absolvieren. Diese Ausbildung findet in den Räumen der Tochterabtei unter der Aufsicht des Novizenmeisters statt, und der Rektor und die Internationale Zisterziensersynode werden über die Einführung der Novizen informiert.
- 5. Nach ihrer Gründung können die Tochterabteien ihr Kapitel und ihren Abt gemäß ihren internen Statuten frei wählen. Die Äbte der Tochterabteien müssen jedoch einen Eid ablegen, in dem sie dem Rektor des Zisterzienserordens Gehorsam schwören und die zisterziensischen Werte achten.
- 6. Im Falle der Nichtbeachtung der zisterziensischen Werte kann der Rektor des Zisterzienserordens oder sein Vertreter aktiv in die Organisation der Tochterabtei eingreifen. Wenn dieses Eingreifen nicht ausreicht, hat er die volle Befugnis, den Abt der Tochterabtei im Einvernehmen mit dem Kapitel der betreffenden Abtei zu entlassen. Im Falle anhaltender Verstöße gegen die Werte des Ordens kann er schließlich die Schließung (Austritt aus dem Zisterzienserorden) der Tochterabtei aussprechen. Solche Maßnahmen werden nur als letztes Mittel ergriffen, der Dialog bleibt das bevorzugte Mittel der Konfliktlösung im Orden.
- 7. Der Rektor des Ordens hat das volle Ermessen, einen Zisterzienser, der nicht Mitglied der Mutterabtei ist, nach Rücksprache mit der Internationalen Zisterziensersynode zu entlassen, zu sanktionieren, zu suspendieren oder sogar zu belehren.
In Nomine Cistercium Mater Nostra, von der Gnade des Aristoteles und des Christos, mögen Glaube und Vernunft dich leiten und der heilige Arnvald der Gerechte dich beschützen. Spielerische Grüße und aristotelische Segnungen
Unterzeichnet und gesiegelt am heutigen Tag von mir, Monseigneur Frère Roger, in der Zisterzienserabtei St-Arnvald de Noirlac.
Geändert, unterzeichnet und besiegelt nach Zustimmung des Kapitels durch mich, Eloin Bellecour, Rektor des Zisterzienserordens in der Zisterzienserabtei Sainte-Illinda du Rivet, am zehnten Februar des Jahres vierzehnhundertvierundsechzig...
It
Ordine Cistercense
ORGANIZZAZIONE DEI RAPPORTI CON LE ABBAZIE FIGLIE
- 1. L'Ordine cistercense è composto da due tipi di abbazie: le abbazie figlie e le abbazie madri.
- 2. Esiste una sola abbazia madre: l'Abbazia di Santa Illinda du Rivet. Tutte le abbazie figlie dipendono dall'abbazia madre.
- 3. Ci può essere una sola abbazia cistercense per zona geo-dogmatica (cioè linguistica).
- 4. Il coordinamento tra le abbazie figlie e l'Abbazia di Sant'Illinda avviene nell'ambito di un Sinodo cistercense internazionale. Le discussioni si svolgeranno in francese e in inglese presso il maniero della Signoria di Vierzon.
- 5. Il Sinodo Internazionale Cistercense è composto dal Capitolo dell'abbazia di Sant'Illinda, dagli abati delle abbazie figlie e da un rappresentante per ogni abbazia figlia designato dal Capitolo della stessa. Questi membri ex officio hanno diritto di voto nel Sinodo Internazionale Cistercense.
- 6. Gli ex abati, i dignitari emeriti nominati dal rettore dell'ordine e i vescovi cistercensi possono, su richiesta, far parte del Sinodo Internazionale Cistercense a titolo consultivo.
- 7. Il Sinodo cistercense internazionale si riunirà nel maniero della signoria di Vierzon. Gli abati delle abbazie filiali o i loro rappresentanti terranno un registro aggiornato della composizione del loro capitolo e dell'elenco dei loro membri (novizi, oblati, fratelli e sorelle). Si svilupperà la coerenza nella liturgia e nell'insegnamento (corsi del seminario).
- 8. Come abbazia madre, Sainte-Illinda rimane la sede dell'ordine cistercense. Gli abati delle abbazie figlie devono giurare obbedienza al rettore, che è il superiore di tutto l'ordine cistercense.
- 9. Il Rettore ha piena facoltà di organizzare i lavori del Sinodo Cistercense Internazionale e di affidare alcune responsabilità specifiche ad alcuni dei suoi membri.
DELLA CREAZIONE DI UN'ABBAZIA DI BAMBINE
- 1. La creazione di una nuova abbazia filiale è decisa dal rettore dell'abbazia di Sainte-Illinda, che ne nomina il primo abate.
- 2. L'abbazia filiale può essere creata solo se sono presenti 3 membri attivi che si impegnano per la sopravvivenza a lungo termine dell'abbazia. Essi devono aver completato in precedenza il noviziato cistercense, per poter familiarizzare con l'ordine a cui apparterrà la loro abbazia.
- 3. Le abbazie figlie saranno poste sotto il patronato di Sant'Arnvald. Esse potranno liberamente porsi sotto il patrocinio di altri santi aristotelici.
- 4. L'apertura dell'abbazia non sarà effettiva fino a quando gli edifici non saranno stati visitati e lo statuto interno dell'abbazia figlia non sarà stato esaminato dal responsabile dei rapporti con le abbazie figlie e approvato ufficialmente dal rettore dell'ordine
.
ORGANIZZAZIONE DELLE ABBAZIE FIGLIE
- 1. Le abbazie figlie sono membri a pieno titolo dell'Ordine cistercense. Pertanto, esse incorporeranno nel proprio statuto i valori della Carta della Carità e i principali comandamenti della Regola di San Benedetto. Anche il rispetto assoluto del dogma e del diritto canonico romano aristotelico sarà menzionato in questo statuto interno.
- 2. Il rettore o il responsabile dei rapporti con le abbazie figlie farà parte del capitolo delle abbazie figlie. Riferirà regolarmente al Rettore dell'Ordine cistercense. Presterà particolare attenzione a verificare il buon funzionamento delle abbazie figlie e il rispetto dei valori cistercensi.
- 3. Le abbazie figlie seguiranno un'organizzazione simile a quella di Sainte-Illinda (funzioni, uffici) e saranno organizzate secondo lo stesso schema di Noirlac o La Bussière, le abbazie di riferimento dell'Ordine. Esibiranno inoltre lo stemma dell'Ordine e i loro membri indosseranno l'abito cistercense: tunica bianca, scapolare nero, sandali di cuoio, tonsura per gli uomini e velo nero per le donne, oltre a una cintura di corda.
- 4. Come tutti i fratelli e le sorelle cistercensi, i nuovi membri delle abbazie filiali dovranno seguire una formazione durante il noviziato. Questa formazione sarà impartita nei locali dell'abbazia figlia, sotto la supervisione del maestro dei novizi, e il rettore e il Sinodo Cistercense Internazionale saranno informati dell'introduzione dei novizi.
- 5. Una volta costituite, le abbazie figlie nominano liberamente il loro capitolo e il loro abate secondo il loro statuto interno. Gli abati delle abbazie figlie devono comunque prestare giuramento di obbedienza al rettore dell'Ordine cistercense e di rispetto dei valori cistercensi.
- 6. In caso di mancato rispetto dei valori cistercensi, il Rettore dell'Ordine cistercense o un suo rappresentante può intervenire attivamente nell'organizzazione dell'abbazia figlia. Se questo intervento non è sufficiente, avrà pieni poteri per licenziare l'abate dell'abbazia figlia in accordo con il capitolo dell'abbazia interessata. In caso di persistenti violazioni dei valori dell'Ordine, potrà infine pronunciare la chiusura (ritiro dall'Ordine cistercense) dell'abbazia figlia. Tali misure saranno prese solo come ultima risorsa, rimanendo il dialogo il mezzo preferito per la risoluzione dei conflitti nell'Ordine.
- 7. Il Rettore dell'Ordine ha piena discrezionalità nel licenziare, sanzionare, sospendere o anche dare lezioni a un cistercense che non è membro dell'abbazia madre, dopo aver consultato il Sinodo Cistercense Internazionale.
In Nomine Cistercium Mater Nostra, per la grazia di Aristotele e di Christos, che la Fede e la Ragione vi guidino e che Sant'Arnvaldo il Giustificatore vi protegga. Saluti giocosi e benedizioni aristoteliche
Firmato e sigillato oggi da me, Monseigneur Frère Roger, all'interno dell'Abbazia cistercense di St-Arnvald de Noirlac.
Modificato, firmato e sigillato, previo accordo del Capitolo, da me, Eloin Bellecour, Rettore dell'Ordine Cistercense presso l'Abbazia Cistercense di Sainte-Illinda du Rivet, il giorno dieci del mese di febbraio dell'anno quattordicisessantaquattro... _________________

Dernière édition par Branwyn le Jeu Mai 30, 2024 9:09 am; édité 1 fois |
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Branwyn

Inscrit le: 29 Mar 2023 Messages: 613 Localisation: Rom, Palazzetto Alessandrini
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Posté le: Jeu Mai 30, 2024 8:51 am Sujet du message: |
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Ordre Cistercien
CHARTE DE CHARITE ou Carta Caritatis
"Séparés par le corps dans les diverses parties du monde, qu'ils soient indissolublement unis par l'âme. Vivant dans la même Règle, avec les mêmes coutumes." est devise de l’ordre de Cîteaux (dit aussi "Ordo Cisterciensis").
I. Préambule et les 4 saints fondateurs:
- 1. La présente "Charte de la Charité" et la charte "Mère-Fille Saint Etienne de Harding" sont les documents juridiques cisterciens par excellence : ils définissent la constitution de l’ordre au sens juridique. Ils ont été rédigés à la base par Saint Étienne Harding en personne, troisième abbé de Cîteaux en 1098. Saint Étienne Harding, voulant assurer la paix mutuelle, statua et transmit à ses successeurs ces deux chartes afin de souder indissolublement les moines cisterciens dispersés dans les abbayes en divers endroits.
- 2. Fort de sa connaissance indirecte de la Loi Divine donnée par la Tablette d'Oane, Benoît, Saint Patron des Ordres Religieux Romains, rédacteur des douze préceptes et de la Règle de Saint-Benoît, a eu une influence prépondérante au niveau organisationnel de l'Ordre Cistercien. La règle de Saint-Benoît a valeur d'exemple moral mais n'est pas une norme obligatoire au sein de l'Ordre.
- 3. L'influence des Cisterciens fut à son sommet au XIIe siècle, grâce au charisme de Saint Bernard de La Bussière. Sa forte personnalité contribua beaucoup à l'extraordinaire développement de l'Ordre. Mystique, docteur de l'Église, homme de Dieu et homme politique, Saint Bernard de La Bussière fut, a-t-on écrit, "la conscience de son siècle". Il est devenu le Saint Patron des croisés et des chevaliers de Dieu dont la proximité est toujours restée chère au cœur des cisterciens.
- 4. Le XVième siècle est un désastre pour l'Ordre Cistercien, menacé de disparition : guerre avec les Anglais, peste, pillage en règles et incurie. Cîteaux et plusieurs abbayes cisterciennes majeures disparaissent les unes après les autres. Le vingt-et-un mai de l'an mil quatre cent cinquante et un, en Berry, l'abbaye de Noirlac est élevée à la dignité de mère de l'Ordre dans une optique fondatrice et salvatrice. Saint Arnvald devint alors recteur de l'Ordo Cisterciensis. Il est notamment devenu le Saint Patron des magistrats, des avocats et des justiciables (Justice), des journalistes (Vérité), de la chevalerie (Intégrité) mais surtout le Saint Patron majeur des cisterciens.
- 5. En 1463, à l'issue de plusieurs années difficile pour la religion aristotélicienne en terre de France, et conscients que le rassemblement ne peut qu'assurer la survie de l'ordre, les membres du chapitre conviennent, lors d'une réunion exceptionnelle, de fusionner l'abbaye de St-Arnvald avec celle de Ste-Illdinda du Rivet, en Guyenne, première abbaye cistercienne In Gratebus des Royaumes.
Il est convenu que la seigneurie de Vierzon sera conservée pour préserver la mémoyre de St-Arnvald et des précédents recteurs de l'ordre, le Synode Cistercien International continuera de s'y réunir.
II. Les valeurs cisterciennes
- 1. La foy car l'engagement dans l'ordre est avant tout religieux. Les cisterciens se doivent de respecter le Dogme Aristotélicien, le Droit Canonique et la hiérarchie de la Sainte Église Universelle Aristotélicienne Romaine pour éviter de sombrer dans l'hétérodoxie. Des rapports harmonieux avec les autres membres de notre clergé et le respect de ses supérieurs ecclésiastiques sont fondamentaux
- 2. La charité est une valeur cistercienne fondamentale. Elle est d'ailleurs reprise dans le titre de son texte fondateur: la Charte de la Charité. L'égoïsme forcené et la recherche du seul profit sont à bannir. La charité est manifestation de l'amitié aristotélicienne. Elle est la faculté de se préoccuper du sort d’autrui. Elle est empathie, entraide désintéressée, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain. Chacun agit dans ce domaine en son âme et conscience.
- 3. L'exemplarité fondée sur les modèles donnés par les saints fondateurs et leurs successeurs est une valeur primordiale. Le frère cistercien est tenu au respect d'un certain code d'honneur implicite. Il se doit par sa conduite d'être un exemple pour les fidèles. Ce devoir d'exemplarité passe notamment par le respect d'autrui, des lois justes et des vœux prononcés. Cette recherche de perfection et d'intégrité est renforcée par le triptyque de Saint Arnvald qui énonce la quête de Justice, de Vérité et d’Intégrité.
III. Les 12 préceptes de Saint-Benoît
- Les 12 préceptes de Saint-Benoît, destinés à civiliser un peu la vie de la cité, sont également commandements majeurs de l'Ordre Cistercien.
1. Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement.
2. Son Saint Nom tu respecteras, fuyant blasphème et faux serment.
3. Le jour du Seigneur tu prieras, en servant Dieu dévotement.
4. Tes père et mère, tu honoreras, tes supérieurs pareillement.
5. Meurtre et scandale tu éviteras, haine et colère identiquement.
6. La pureté tu observeras, en tes actes soigneusement.
7. Le bien d'autrui tu ne prendras, ni ne retiendras injustement.
8. La médisance tu banniras, et le mensonge également
9. En pensées, désirs, tu veilleras à rester pur entièrement.
10. Bien d'autrui tu ne convoiteras pour ne pas l'avoir malhonnêtement.
11. Foi et Raison te guideront simultanément.
12. Seuls Aristote et Christos tu loueras, évitant les faux prophètes.
VI. Organisation de l'Ordre:
- 1. Le recteur cistercien, qui est l’autorité supérieure de l'Église dans l'Ordre Cistercien, est l'abbé Res Parendo de l'abbaye Sainte Illinda du Rivet. Il est canoniquement considéré comme un évêque à l'égard des membres de son Ordre, diocèse fictif.
- 2. Le recteur cistercien est nommé à vie et doit forcément être un cistercien affilié à l'abbaye Sainte Illinda du Rivet. En cas de démission ou de décès reconnu du recteur, le grand-prieur est réputé candidat à sa succession. Si désistement ou absence prolongée du grand-prieur, le candidat est alors désigné par le chapitre de l'abbaye-mère. Ensuite, le candidat officiel doit encore être formellement approuvé par le Synode Cistercien International.
- 2. Le grand prieur cistercien est le bras droit du recteur en toutes matières. Il partage, par délégation canonique de pouvoir, l'autorité et les capacités du recteur, qu'il peut remplacer en cas de besoin. Il est nommé par le recteur cistercien et doit nécessairement être un cistercien affilié à l'abbaye de Sainte Illinda.
- 3. La présente charte se modifie sur proposition du recteur cistercien avec un vote du synode international cistercien, mis en place par la charte "Mère-Fille Saint Étienne de Harding".
IV. Intronisation d'un cistercien
- 1. L'intronisation d'un cistercien se fait lors d'une cérémonie religieuse à la fin du noviciat, célébrée par l'abbé, son prieur ou un cistercien délégué par le chapitre à cette fonction. Le postulant devra faire les trois promesses suivantes et prononcer le serment cistercien.
- 2. Promesse de Stabilité : par ce vœu de stabilité dans ma communauté, moi futur cistercien, confiant en la Providence de Dieu qui m'a appelé en ce lieu et dans ce groupe de frères et soeurs, je m'engage à employer avec constance, dans la durée, les instruments de l'art spirituel.
- 3. Promesse de Conversion de Vie : Par ce vœu de conversion de vie, moi futur cistercien, cherchant le Très-Haut dans la simplicité de son cœur, sous la conduite de la Vita de Christos et du Livre des Vertus, je m'engage à la discipline cistercienne.
- 4 Promesse d'Obéissance : par ce vœu d'obéissance, moi futur cistercien, aspirant à vivre sous une règle et l'autorité d'un abbé, je promet d'accomplir tout ce que les supérieurs légitimes ordonneront suivant les chartes et traditions cisterciennes. Renonçant ainsi à ma volonté propre, je suis l'exemple du Christos obéissant jusqu'à la mort et m'engage dans l'école du service du Très-Haut.
- 5. Serment cistercien : "Je fais le serment devant Aristote & sur les Saintes-Écritures de toujours agir dans l'intérêt premier de l'Ordre Cistercien et de l'Église Aristotélicienne, Apostolique & Romaine. Je m'engage à respecter les vœux suivants (les mentionner suivant le statut moine ou oblat). Par la grâce de Saint Bernard, je me reconnais, soumis à la hiérarchie, aux obligations et aux valeurs instaurées par les deux chartes cisterciennes rédigées par Saint Étienne. Je fais le serment devant Christos & sur les Saintes-Écritures de toujours servir en priorité le pape romain, le recteur cistercien & leurs représentants officiels. Par là même je reconnais comme subordonnés au présent serment mes autres allégeances, hommages & obligations. Et je fais le serment devant Saint Arnvald & sur les Saintes-Écritures de respecter le présent serment jusqu'à la mort (moine) ou jusqu'au jour où j'en aurais été relevé (oblat)."
V. Organisation d'une abbaye
- 1. L'abbé est un prêtre et constitue l’autorité supérieure d'une abbaye (mère ou fille). Il préside au chapitre de l'abbaye concernée.
- 2. Le prieur est aussi un prêtre et seconde l'abbé, dont il est l'adjoint, et peut le remplacer en tout, en cas de besoin. Il est coprésident du chapitre de l'abbaye concernée.
- 3. Les autres dignitaires siègent au chapitre, instance dirigeante de l'abbaye dont ils sont membres et œuvrant sous l'autorité et en coordination avec leur abbé.
- 4. Les modalités de désignation de l'abbé, du prieur et des autres dignitaires dépendent des modalités propres définies par l'abbaye concernée.
- 5. Le statut cistercien classique est celui du "moine". Il prononce des vœux d'obéissance, d'humilité, de charité, de pacifisme (pas d'armes) et de chasteté. Il peut continuer à avoir une activité séculière extra muros si un lien fort est maintenu avec la vie régulière intra muros.
-
6. Mais le statut d'oblat permet tout de même à un fidèle de s'impliquer dans l'Ordre en ne prononçant que des vœux mineurs. Il s'agit d'un laïc acceptant les vœux d'obéissance et de charité. L'oblat peut porter les armes, se marier, fonder une famille et avoir une activité externe. L'oblat peux quitter plus facilement l'Ordre que le moine mais avec l'autorisation préalable du chapitre de son abbaye.
- 7. Le novice est le candidat cistercien qui n'a pas encore prononcé ses vœux. Il ne pourra devenir membre à part entière de l'Ordre qu'après avoir suivi une formation théologique, avoir été baptisé et avoir participé à son intronisation comme cistercien (cf supra).
VI. Organisation spécifique à l'abbaye Sainte Illinda
- 1. Les nominations et révocations aux postes, charges et attributions internes sont de la seule autorité du recteur, de son grand-prieur en son absence et par délégation de pouvoir à tout cistercien préalablement désigné.
-
2. Le recteur a toute latitude pour révoquer, sanctionner, suspendre voire sermonner un cistercien de l'abbaye.
- 3. Les autres modalités de fonctionnement sont édictées par le chapitre de l'abbaye dans un règlement intitulé "Charges et dignitaires de l'abbaye".
In Nomine Cistercium Mater Nostra, par la grâce d'Aristote et de Christos, puissent Foi et Raison vous guider et que Saint Arnvald le justicier, vous protége. salutations ludiques et bénédictions aristotéliciennes
Signé et scellé en ce jour du 16 juin 1457, par moi, Monseigneur Frère Roger, au sein de l'Abbaye cistercienne St-Arnvald de Noirlac.
Amendé, signé et scellé après accord du chapitre par moi, Eloin Bellecour, Rectrice de l'ordre cistercien à l'abbaye cistercienne Sainte-Illinda du Rivet, le 10 febvrier 1464.
EN
Cistercian Order
CHARTER OF CHARITY or Carta Caritatis
"Separated by the body in the various parts of the world, may they be indissolubly united by the soul. Living under the same Rule, with the same customs" is the motto of the Order of Cîteaux (also known as the "Ordo Cisterciensis").
I. Preamble and the 4 founding saints:
- 1. The present "Charter of Charity" and the "Mother-Daughter Charter of Saint Stephen of Harding" are the Cistercian legal documents par excellence: they define the constitution of the Order in the legal sense. They were originally drawn up by Saint Stephen Harding himself, third abbot of Cîteaux in 1098. Saint Stephen Harding, wishing to ensure mutual peace, decreed and passed on these two charters to his successors in order to indissolubly bind together the Cistercian monks scattered in abbeys in various places
.
- 2. On the strength of his indirect knowledge of the Divine Law given by the Tablet of Oane, Benedict, Patron Saint of the Roman Religious Orders, editor of the Twelve Precepts and the Rule of Saint-Benedict, had a predominant influence at the organisational level of the Cistercian Order. The Rule of Saint Benedict serves as a moral example but is not a mandatory norm within the Order
.
- 3. The influence of the Cistercians reached its peak in the twelfth century, thanks to the charisma of Saint Bernard de La Bussière. His strong personality contributed greatly to the extraordinary development of the Order. Mystic, doctor of the Church, man of God and politician, Saint Bernard de La Bussière was, it has been written, "the conscience of his century". He became the Patron Saint of the Crusaders and the Knights of God, whose closeness has always been dear to the hearts of the Cistercians
.
- 4. The fifteenth century was a disaster for the Cistercian Order, which was threatened with extinction: war with the English, plague, pillage and neglect. Cîteaux and several major Cistercian abbeys disappeared one after the other. On the twenty-first of May of the year one thousand four hundred and fifty-one, in Berry, the abbey of Noirlac was raised to the dignity of mother of the Order in a founding and saving perspective. Saint Arnvald became rector of the Ordo Cisterciensis. In particular, he became the Patron Saint of magistrates, lawyers and litigants (Justice), journalists (Truth), chivalry (Integrity) and above all the major Patron Saint of the Cistercians.
- 5. In 1463, at the end of several difficult years for the Aristotelian religion in France, and aware that reunification could only ensure the survival of the order, the members of the chapter agreed, at an exceptional meeting, to merge the abbey of St-Arnvald with that of Ste-Illdinda du Rivet, in Guyenne, the first Cistercian abbey In Gratebus of the Kingdoms.
It was agreed that the seigneury of Vierzon would be retained to preserve the memory of St-Arnvald and the previous rectors of the order, and that the International Cistercian Synod would continue to meet there.
II. Cistercian values
- 1. Faith, because commitment to the Order is above all religious. Cistercians must respect the Aristotelian Dogma, Canon Law and the hierarchy of the Holy Universal Roman Aristotelian Church to avoid sinking into heterodoxy. Harmonious relations with the other members of our clergy and respect for our ecclesiastical superiors are fundamental
.
- 2. Charity is a fundamental Cistercian value. It is also included in the title of its founding text: the Charter of Charity. Unbridled selfishness and the pursuit of profit alone are to be banished. Charity is a manifestation of Aristotelian friendship. It is the ability to be concerned about the fate of others. It is empathy, disinterested mutual aid, reciprocity in social relations, love of neighbour. Everyone acts in this area according to their own conscience
.
- 3. Exemplarity based on the models set by the holy founders and their successors is a fundamental value. The Cistercian Brother is bound by a certain implicit code of honour. His conduct must be an example to the faithful. This duty to set an example includes respect for others, for just laws and for the vows he has taken. This quest for perfection and integrity is reinforced by the triptych of Saint Arnvald, which sets out the quest for Justice, Truth and Integrity
.
III. The 12 precepts of Saint Benedict
- The 12 precepts of Saint Benedict, intended to civilise city life to some extent, are also the major commandments of the Cistercian Order.
1. You shall worship and love one God perfectly.
2. Thou shalt respect His Holy Name, shunning blasphemy and false oaths.
3. Thou shalt pray on the Lord's Day, serving God devoutly.
4. Thou shalt honour thy father and mother, and thy superiors likewise.
5. Thou shalt avoid murder and scandal, hatred and anger alike.
6. Thou shalt observe purity in all thy actions.
7. Thou shalt not take or withhold unjustly the property of others.
8. Banish backbiting and lying.
9. Thou shalt take care to remain entirely pure in thy thoughts and desires.
10. Thou shalt not covet the property of others, lest thou have it dishonestly.
11. Faith and Reason will guide you simultaneously.
12. Only Aristotle and Christos thou shalt praise, avoiding false prophets .
VI. Organisation of the Order:
- 1. The Cistercian Rector, who is the highest authority of the Church in the Cistercian Order, is the Abbot Res Parendo of the Abbey of Saint Illinda du Rivet. He is canonically considered a bishop with regard to the members of his Order, a fictitious diocese
.
- 2. The Cistercian Rector is appointed for life and must necessarily be a Cistercian affiliated to the Abbey of Saint Illinda du Rivet. In the event of the acknowledged resignation or death of the Rector, the Grand Prior is deemed to be a candidate to succeed him. If the Grand Prior withdraws or is absent for a prolonged period, the candidate is appointed by the Chapter of the Mother Abbey. The official candidate must then be formally approved by the International Cistercian Synod
.
- 2. The Cistercian Grand Prior is the Rector's right-hand man in all matters. He shares, by canonical delegation of power, the authority and capacities of the Rector, whom he may replace if necessary. He is appointed by the Cistercian Rector and must necessarily be a Cistercian affiliated to the Abbey of Saint Illinda
.
- 3. The present charter may be modified on the proposal of the Cistercian Rector with a vote of the International Cistercian Synod, established by the charter "Mother-Daughter Saint Stephen of Harding"
.
IV. Enthronement of a Cistercian
- 1. The enthronement of a Cistercian takes place during a religious ceremony at the end of the novitiate, celebrated by the abbot, his prior or a Cistercian delegated by the chapter to this function. The postulant must make the following three promises and take the Cistercian oath
.
- 2. Promise of Stability: by this vow of stability in my community, I, a future Cistercian, trusting in the Providence of God who has called me to this place and to this group of brothers and sisters, commit myself to use with constancy, over time, the instruments of the spiritual art.
- 3. Promise of Conversion of Life: By this vow of conversion of life, I, a future Cistercian, seeking the Most High in the simplicity of my heart, under the guidance of the Vita de Christos and the Book of Virtues, commit myself to Cistercian discipline.
- 4 Promise of Obedience: by this vow of obedience, I, a future Cistercian, aspiring to live under a rule and the authority of an abbot, promise to do all that the legitimate superiors will order according to the Cistercian charters and traditions. Thus renouncing my own will, I follow the example of Christos, obedient unto death, and commit myself to the school of the service of the Most High.
- 5. Cistercian Oath: "I swear before Aristotle & on the Holy Scriptures to always act in the primary interest of the Cistercian Order and of the Aristotelian, Apostolic & Roman Church. I undertake to respect the following vows (mention them according to whether I am a monk or an oblate). By the grace of Saint Bernard, I acknowledge myself subject to the hierarchy, obligations and values established by the two Cistercian charters drawn up by Saint Stephen. I swear before Christ and on the Holy Scriptures that I will always give priority to serving the Roman Pope, the Cistercian Rector and their official representatives. By the same token I acknowledge that my other allegiances, homage and obligations are subordinate to this oath. And I swear before Saint Arnvald & on the Holy Scriptures to keep the present oath until death (monk) or until the day I am relieved of it (oblate)."
V. Organisation of an abbey
- 1. The abbot is a priest and is the superior authority of an abbey (mother or daughter). He presides over the chapter of the abbey concerned
.
- 2. The prior is also a priest and assists the abbot, of whom he is the deputy, and may replace the abbot in any capacity, if necessary. He is co-president of the chapter of the abbey concerned
.
- 3. The other dignitaries sit on the chapter, the governing body of the abbey of which they are members, working under the authority and in coordination with their abbot.
- 4. The procedures for appointing the abbot, prior and other dignitaries depend on the specific procedures defined by the abbey concerned
.
- 5. The classic Cistercian status is that of "monk". He takes vows of obedience, humility, charity, pacifism (no weapons) and chastity. He may continue to have a secular activity extra muros if a strong link is maintained with the regular life intra muros.
- 6. However, the status of oblate allows the faithful to become involved in the Order by taking only minor vows. The oblate is a lay person who accepts the vows of obedience and charity. The oblate may bear arms, marry, start a family and have an external activity. An oblate may leave the Order more easily than a monk, but only with the prior authorisation of the chapter of his abbey
.
- 7. The novice is a Cistercian candidate who has not yet taken his vows. He may not become a full member of the Order until he has undergone theological training, been baptised and participated in his enthronement as a Cistercian (see above).
VI. Organisation specific to the abbey of Saint Illinda
- 1. Appointments and dismissals to posts, offices and internal attributions are the sole authority of the Rector, of his Grand Prior in his absence and by delegation of power to any Cistercian previously designated.
- 2. The rector has full authority to dismiss, sanction, suspend or even lecture a Cistercian of the abbey.
- 3. Other operating procedures are laid down by the abbey chapter in a regulation entitled "Duties and dignitaries of the abbey".
In Nomine Cistercium Mater Nostra, by the grace of Aristotle and Christos, may Faith and Reason guide you and may Saint Arnvald the Justifier protect you.
Signed and sealed this day of 16 June 1457, by me, Monseigneur Frère Roger, within the Cistercian Abbey of St-Arnvald de Noirlac.
Amended, signed and sealed after agreement of the chapter by me, Eloin Bellecour, Rector of the Cistercian Order at the Cistercian Abbey of Sainte-Illinda du Rivet, on 10 February 1464.
DE
Zisterzienserorden
CHARTA DER CHARTA oder Carta Caritatis
"Getrennt durch den Leib in den verschiedenen Teilen der Welt, mögen sie durch die Seele unauflöslich vereint sein. Leben unter derselben Regel, mit denselben Sitten" ist das Motto des Ordens von Cîteaux (auch bekannt als "Ordo Cisterciensis").
I. Präambel und die 4 Gründungsheiligen:
- 1. Die vorliegende "Charta der Nächstenliebe" und die "Mutter-Tochter-Charta des heiligen Stephanus von Harding" sind die zisterziensischen Rechtsdokumente schlechthin: Sie definieren die Verfassung des Ordens im juristischen Sinne. Sie wurden ursprünglich vom heiligen Stephan Harding, dem dritten Abt von Cîteaux, im Jahr 1098 verfasst. Um den gegenseitigen Frieden zu sichern, verordnete der heilige Stephan Harding diese beiden Urkunden und gab sie an seine Nachfolger weiter, um die Zisterziensermönche, die in verschiedenen Abteien verstreut lebten, unauflöslich miteinander zu verbinden
.
- 2. Aufgrund seiner indirekten Kenntnis des göttlichen Gesetzes, die ihm durch die Tafel von Oane gegeben wurde, hatte Benedikt, der Schutzpatron der römischen Orden und Herausgeber der Zwölf Regeln und der Regel des heiligen Benedikt, einen maßgeblichen Einfluss auf die Organisation des Zisterzienserordens. Die Regel des heiligen Benedikt dient als moralisches Vorbild, ist aber keine verbindliche Norm innerhalb des Ordens
.
- 3. Der Einfluss der Zisterzienser erreichte im zwölften Jahrhundert dank des Charismas des Heiligen Bernhard von La Bussière seinen Höhepunkt. Seine starke Persönlichkeit trug wesentlich zur außergewöhnlichen Entwicklung des Ordens bei. Als Mystiker, Kirchenlehrer, Gottesmann und Politiker war der heilige Bernhard de La Bussière, wie es heißt, "das Gewissen seines Jahrhunderts". Er wurde zum Schutzpatron der Kreuzritter und der Ritter Gottes, deren Nähe den Zisterziensern seit jeher am Herzen liegt
.
- 4. Jahrhundert war eine Katastrophe für den Zisterzienserorden, der vom Aussterben bedroht war: Krieg mit den Engländern, Pest, Plünderung und Verwahrlosung. Cîteaux und mehrere große Zisterzienserabteien verschwanden nacheinander. Am einundzwanzigsten Mai des Jahres eintausendvierhunderteinundfünfzig wurde die Abtei von Noirlac in Berry in einer gründenden und rettenden Perspektive zur Mutter des Ordens erhoben. Der heilige Arnvald wurde Rektor des Ordo Cisterciensis. Er wurde insbesondere zum Schutzpatron der Richter, Anwälte und Prozessbeteiligten (Gerechtigkeit), der Journalisten (Wahrheit), des Rittertums (Rechtschaffenheit) und vor allem zum Hauptpatron der Zisterzienser.
- 5. 1463, am Ende mehrerer schwieriger Jahre für die aristotelische Religion in Frankreich und im Bewusstsein, dass nur eine Wiedervereinigung das Überleben des Ordens sichern konnte, beschlossen die Mitglieder des Kapitels auf einer außerordentlichen Sitzung die Zusammenlegung der Abtei St-Arnvald mit der Abtei Ste-Illdinda du Rivet in Guyenne, der ersten Zisterzienserabtei In Gratebus der Königreiche.
Es wurde vereinbart, dass die Herrschaft von Vierzon erhalten bleibt, um das Andenken an St-Arnvald und die früheren Rektoren des Ordens zu bewahren, und dass die Internationale Zisterziensersynode weiterhin dort tagen wird.
II. Zisterziensische Werte
- 1. Der Glaube, denn die Verpflichtung gegenüber dem Orden ist vor allem religiös. Die Zisterzienser müssen das aristotelische Dogma, das Kirchenrecht und die Hierarchie der Heiligen Römischen Aristotelischen Universalkirche respektieren, um nicht in Heterodoxie zu verfallen. Harmonische Beziehungen zu den anderen Mitgliedern unseres Klerus und die Achtung vor unseren kirchlichen Vorgesetzten sind von grundlegender Bedeutung
.
- 2. Die Nächstenliebe ist ein zisterziensischer Grundwert. Sie ist auch im Titel des Gründungstextes enthalten: die Charta der Nächstenliebe. Ungezügelter Egoismus und alleiniges Gewinnstreben sind zu verbannen. Die Nächstenliebe ist eine Ausprägung der aristotelischen Freundschaft. Sie ist die Fähigkeit, sich um das Schicksal anderer zu kümmern. Sie ist Einfühlungsvermögen, uneigennützige gegenseitige Hilfe, Gegenseitigkeit in sozialen Beziehungen, Nächstenliebe. Jeder handelt in diesem Bereich nach seinem eigenen Gewissen
.
- 3. Ein grundlegender Wert ist die Exemplarität nach dem Vorbild der heiligen Gründer und ihrer Nachfolger. Der Zisterzienserbruder ist an einen bestimmten impliziten Ehrenkodex gebunden. Sein Verhalten muss ein Beispiel für die Gläubigen sein. Diese Pflicht, ein Beispiel zu geben, schließt die Achtung vor den anderen, vor den gerechten Gesetzen und vor den Gelübden ein, die er abgelegt hat. Dieses Streben nach Vollkommenheit und Integrität wird durch das Triptychon des heiligen Arnvald bekräftigt, in dem das Streben nach Gerechtigkeit, Wahrheit und Integrität dargelegt wird
.
III. Die 12 Gebote des Heiligen Benedikt
- Die 12 Gebote des heiligen Benedikt, die das städtische Leben in gewissem Maße zivilisieren sollen, sind auch die wichtigsten Gebote des Zisterzienserordens.
1. Du sollst den einen Gott vollkommen verehren und lieben.
2. Du sollst seinen heiligen Namen respektieren und Gotteslästerung und falsche Eide meiden.
3. Du sollst am Tag des Herrn beten und Gott andächtig dienen.
4. Du sollst deinen Vater und deine Mutter ehren, und ebenso deine Vorgesetzten.
5. Du sollst Mord und Schande, Hass und Zorn gleichermaßen meiden.
6. Du sollst in allem, was du tust, Reinheit bewahren.
7. Du sollst nicht ungerechtfertigt das Eigentum anderer nehmen oder vorenthalten.
8. Verbanne Verleumdung und Lüge.
9. Du sollst dich bemühen, in deinen Gedanken und Wünschen völlig rein zu bleiben.
10. Du sollst das Eigentum anderer nicht begehren, damit du es nicht auf unehrliche Weise bekommst.
11. Glaube und Vernunft werden dich gleichzeitig leiten.
12. Nur Aristoteles und Christos sollst du preisen und falsche Propheten meiden .
VI. Organisation des Ordens:
- 1. Der Zisterzienserrektor, die höchste Autorität der Kirche im Zisterzienserorden, ist der Abt Res Parendo der Abtei Saint Illinda du Rivet. Für die Mitglieder seines Ordens, einer fiktiven Diözese, gilt er kanonisch als Bischof.
- 2. Der Zisterzienserrektor wird auf Lebenszeit ernannt und muss notwendigerweise ein Zisterzienser sein, der der Abtei Saint Illinda du Rivet angehört. Im Falle des anerkannten Rücktritts oder des Todes des Rektors gilt der Großprior als Kandidat für dessen Nachfolge. Wenn der Großprior zurücktritt oder für längere Zeit abwesend ist, wird der Kandidat vom Kapitel der Mutterabtei ernannt. Der offizielle Kandidat muss dann von der Internationalen Zisterziensersynode formell bestätigt werden.
- 2. Der zisterziensische Großprior ist die rechte Hand des Rektors in allen Angelegenheiten. Er teilt durch kanonische Vollmachtsübertragung die Autorität und die Befugnisse des Rektors, den er im Bedarfsfall ersetzen kann. Er wird vom Zisterzienserrektor ernannt und muss notwendigerweise ein Zisterzienser sein, der der Abtei St. Illinda angehört.
- 3. Die vorliegende Charta kann auf Vorschlag des Zisterzienserrektors mit Zustimmung der Internationalen Zisterziensersynode, die durch die Charta "Mutter-Tochter Sankt Stephanus von Harding"
eingesetzt wurde, geändert werden.
IV. Inthronisation eines Zisterziensers
- 1. Die Inthronisation eines Zisterziensers findet in einer religiösen Zeremonie am Ende des Noviziats statt, die vom Abt, seinem Prior oder einem vom Kapitel mit dieser Aufgabe betrauten Zisterzienser zelebriert wird. Der Postulant muss die folgenden drei Gelübde ablegen und den Zisterzienser-Eid ablegen.
- 2. Gelöbnis der Beständigkeit: Mit diesem Gelöbnis der Beständigkeit in meiner Gemeinschaft verpflichte ich mich als zukünftiger Zisterzienser im Vertrauen auf die Vorsehung Gottes, der mich an diesen Ort und in diese Gruppe von Brüdern und Schwestern gerufen hat, mit Beständigkeit die Werkzeuge der geistlichen Kunst anzuwenden.
- 3. Versprechen der Umkehr des Lebens: Mit diesem Gelübde der Lebensbekehrung verpflichte ich mich als künftiger Zisterzienser, den Allerhöchsten in der Einfachheit meines Herzens zu suchen, unter der Führung der Vita de Christos und des Buches der Tugenden zur zisterziensischen Disziplin.
- 4. Gehorsamsgelübde: Mit diesem Gehorsamsgelübde verspreche ich, ein zukünftiger Zisterzienser, der unter einer Regel und der Autorität eines Abtes zu leben wünscht, alles zu tun, was die rechtmäßigen Oberen gemäß den zisterziensischen Satzungen und Traditionen anordnen werden. Indem ich auf meinen eigenen Willen verzichte, folge ich dem Beispiel von Christos, gehorsam bis zum Tod, und verpflichte mich der Schule des Dienstes des Allerhöchsten.
- 5. Zisterzienser-Eid: "Ich schwöre vor Aristoteles & auf die Heilige Schrift, stets im vorrangigen Interesse des Zisterzienserordens und der Aristotelischen, Apostolischen & Römischen Kirche zu handeln. Ich verpflichte mich, die folgenden Gelübde einzuhalten (je nachdem, ob ich Mönch oder Oblate bin, erwähne ich sie). Durch die Gnade des heiligen Bernhard erkenne ich an, dass ich der Hierarchie, den Verpflichtungen und den Werten unterliege, die in den beiden vom heiligen Stephanus verfassten Zisterzienserurkunden festgelegt sind. Ich schwöre vor Christus und auf die Heilige Schrift, dass ich dem römischen Papst, dem Zisterzienserrektor und ihren offiziellen Vertretern stets vorrangig dienen werde. Ebenso erkenne ich an, dass meine anderen Loyalitäten, Huldigungen und Verpflichtungen diesem Schwur untergeordnet sind. Und ich schwöre vor dem heiligen Arnvald & auf die Heilige Schrift, diesen Eid bis zum Tod (Mönch) oder bis zu dem Tag, an dem ich von ihm entbunden werde (Oblate), zu halten."
V. Organisation einer Abtei
- 1. Der Abt ist ein Priester und die oberste Autorität einer Abtei (Mutter oder Tochter). Er steht dem Kapitel der betreffenden Abtei vor.
- 2. Der Prior ist ebenfalls Priester und steht dem Abt zur Seite, dessen Stellvertreter er ist, und kann den Abt gegebenenfalls in jeder Funktion vertreten. Er ist Mitvorsitzender des Kapitels der betreffenden Abtei.
- 3. Die anderen Würdenträger gehören dem Kapitel an, dem Leitungsgremium der Abtei, dem sie angehören, und arbeiten unter der Aufsicht und in Abstimmung mit ihrem Abt.
- 4. Die Modalitäten der Ernennung des Abtes, des Priors und der anderen Würdenträger richten sich nach den von der jeweiligen Abtei festgelegten Modalitäten.
- 5. Der klassische zisterziensische Status ist der des "Mönchs". Er legt die Gelübde des Gehorsams, der Demut, der Nächstenliebe, des Pazifismus (keine Waffen) und der Keuschheit ab. Er kann weiterhin einer weltlichen Tätigkeit außerhalb der muros nachgehen, wenn eine enge Verbindung mit dem regulären Leben innerhalb der muros aufrechterhalten wird.
- 6. Der Status des Oblaten erlaubt es jedoch den Gläubigen, in den Orden einzutreten, indem sie nur kleine Gelübde ablegen. Der Oblate ist ein Laie, der die Gelübde des Gehorsams und der Nächstenliebe ablegt. Der Oblate kann die Waffen tragen, heiraten, eine Familie gründen und eine externe Tätigkeit ausüben. Ein Oblate kann den Orden leichter verlassen als ein Mönch, aber nur mit vorheriger Genehmigung des Kapitels seiner Abtei.
- 7. Der Novize ist ein Zisterzienserkandidat, der noch nicht die Gelübde abgelegt hat. Er kann erst dann Vollmitglied des Ordens werden, wenn er eine theologische Ausbildung durchlaufen hat, getauft wurde und an seiner Inthronisation als Zisterzienser teilgenommen hat (siehe oben).
VI. Besondere Organisation der Abtei Saint Illinda
- 1. Die Ernennung und Abberufung von Ämtern, Funktionen und internen Aufgaben obliegt allein dem Rektor, in seiner Abwesenheit dem Großprior und durch Delegation der Befugnisse an einen zuvor bestimmten Zisterzienser.
- 2. Der Rektor hat die volle Befugnis, einen Zisterzienser der Abtei zu entlassen, zu bestrafen, zu suspendieren oder sogar zu belehren.
- 3. Die weiteren Arbeitsabläufe werden vom Abteikapitel in einer Verordnung mit dem Titel "Aufgaben und Würdenträger der Abtei" festgelegt.
In Nomine Cistercium Mater Nostra, durch die Gnade von Aristoteles und Christos, möge der Glaube und die Vernunft dich leiten und der heilige Arnvald der Gerechte dich schützen.
Unterzeichnet und gesiegelt am 16. Juni 1457 von mir, Monseigneur Frère Roger, in der Zisterzienserabtei St-Arnvald de Noirlac.
Geändert, unterzeichnet und gesiegelt nach Zustimmung des Kapitels durch mich, Eloin Bellecour, Rektor des Zisterzienserordens in der Zisterzienserabtei Sainte-Illinda du Rivet, am 10. Februar 1464.
IT
Ordine Cistercense
CARTA DELLA CARITÀ o Carta Caritatis
"Separati dal corpo nelle varie parti del mondo, siano indissolubilmente uniti dall'anima. Vivere sotto la stessa Regola, con gli stessi costumi" è il motto dell'Ordine di Cîteaux (noto anche come "Ordo Cisterciensis").
I. Preambolo e i 4 santi fondatori:
- 1. L'attuale "Carta della Carità" e la "Carta Madre-Figlia di Santo Stefano di Harding" sono i documenti giuridici cistercensi per eccellenza: definiscono la costituzione dell'Ordine in senso giuridico. Furono originariamente redatte dallo stesso Santo Stefano Harding, terzo abate di Cîteaux nel 1098. Santo Stefano Harding, volendo garantire la pace reciproca, decretò e trasmise queste due carte ai suoi successori per legare indissolubilmente i monaci cistercensi sparsi nelle abbazie di vari luoghi
.
- 2. Benedetto, patrono degli Ordini religiosi romani, redattore dei Dodici precetti e della Regola di San Benedetto, grazie alla sua conoscenza indiretta della Legge divina data dalla Tavola di Oane, ebbe un'influenza predominante a livello organizzativo dell'Ordine cistercense. La Regola di San Benedetto serve come esempio morale ma non è una norma obbligatoria all'interno dell'Ordine
.
- 3. L'influenza dei Cistercensi raggiunse il suo apice nel XII secolo, grazie al carisma di San Bernardo de La Bussière. La sua forte personalità contribuì notevolmente allo straordinario sviluppo dell'Ordine. Mistico, dottore della Chiesa, uomo di Dio e politico, San Bernardo de La Bussière fu, è stato scritto, "la coscienza del suo secolo". Divenne il Patrono dei Crociati e dei Cavalieri di Dio, la cui vicinanza è sempre stata cara al cuore dei Cistercensi
.
- 4. Il XV secolo fu un disastro per l'Ordine cistercense, che rischiò di estinguersi: guerra con gli inglesi, peste, saccheggi e abbandono. Cîteaux e diverse grandi abbazie cistercensi scomparvero una dopo l'altra. Il ventuno maggio dell'anno millequattrocentocinquantuno, a Berry, l'abbazia di Noirlac fu elevata alla dignità di madre dell'Ordine in una prospettiva fondativa e salvifica. Sant'Arnvald divenne rettore dell'Ordo Cisterciensis. In particolare, divenne il Patrono dei magistrati, degli avvocati e dei contenziosi (Giustizia), dei giornalisti (Verità), della cavalleria (Integrità) e soprattutto il Patrono maggiore dei Cistercensi.
- 5. Nel 1463, al termine di alcuni anni difficili per la religione aristotelica in Francia, e consapevoli che la riunificazione poteva solo garantire la sopravvivenza dell'ordine, i membri del capitolo decisero, in una riunione eccezionale, di fondere l'abbazia di St-Arnvald con quella di Ste-Illdinda du Rivet, in Guyenne, la prima abbazia cistercense in Gratebus dei Regni.
Fu concordato che la signoria di Vierzon sarebbe stata mantenuta per conservare la memoria di St-Arnvald e dei precedenti rettori dell'ordine, e che il Sinodo Internazionale Cistercense avrebbe continuato a riunirsi lì.
II. Valori cistercensi
- 1. La fede, perché l'impegno nell'Ordine è soprattutto religioso. I cistercensi devono rispettare il dogma aristotelico, il diritto canonico e la gerarchia della Santa Chiesa Aristotelica Romana Universale per evitare di sprofondare nell'eterodossia. Le relazioni armoniose con gli altri membri del nostro clero e il rispetto per i nostri superiori ecclesiastici sono fondamentali
.
- 2. La carità è un valore cistercense fondamentale. È presente anche nel titolo del suo testo fondante: la Carta della Carità. L'egoismo sfrenato e la ricerca del solo profitto devono essere banditi. La carità è una manifestazione dell'amicizia aristotelica. È la capacità di preoccuparsi della sorte degli altri. È empatia, aiuto reciproco disinteressato, reciprocità nelle relazioni sociali, amore per il prossimo. Ognuno agisce in questo ambito secondo la propria coscienza
.
- 3. L'esemplarità basata sui modelli stabiliti dai santi fondatori e dai loro successori è un valore fondamentale. Il Fratello cistercense è tenuto a rispettare un certo codice d'onore implicito. La sua condotta deve essere un esempio per i fedeli. Il dovere di dare l'esempio include il rispetto per gli altri, per le leggi giuste e per i voti che ha fatto. Questa ricerca della perfezione e dell'integrità è rafforzata dal trittico di Sant'Arnvald, che enuncia la ricerca della Giustizia, della Verità e dell'Integrità
.
III. I 12 precetti di San Benedetto
- I 12 precetti di San Benedetto, destinati a civilizzare in qualche misura la vita cittadina, sono anche i principali comandamenti dell'Ordine cistercense.
1. Adorerai e amerai perfettamente un solo Dio.
2. Rispetterai il Suo Santo Nome, evitando la bestemmia e i falsi giuramenti.
3. Pregherete nel giorno del Signore, servendo Dio con devozione.
4. Onorerai tuo padre e tua madre e anche i tuoi superiori.
5. Eviterete l'omicidio e lo scandalo, l'odio e l'ira.
6. Osserverai la purezza in tutte le tue azioni.
7. Non prendere o trattenere ingiustamente i beni altrui.
8. Bandisci le maldicenze e le bugie.
9. Abbiate cura di rimanere completamente puri nei vostri pensieri e desideri.
10. Non desiderare la proprietà altrui, per non averla in modo disonesto.
11. Fede e ragione vi guideranno contemporaneamente.
12. Solo Aristotele e Christos devi lodare, evitando i falsi profeti .
VI. Organizzazione dell'Ordine:
- 1. Il Rettore cistercense, che è la massima autorità della Chiesa nell'Ordine cistercense, è l'Abate Res Parendo dell'Abbazia di Saint Illinda du Rivet. È canonicamente considerato un vescovo nei confronti dei membri del suo Ordine, una diocesi fittizia
.
- 2. Il Rettore cistercense è nominato a vita e deve essere necessariamente un cistercense affiliato all'Abbazia di Saint Illinda du Rivet. In caso di dimissioni riconosciute o di morte del Rettore, il Gran Priore è considerato candidato a succedergli. Se il Gran Priore si ritira o è assente per un periodo prolungato, il candidato viene nominato dal Capitolo dell'Abbazia Madre. Il candidato ufficiale deve poi essere formalmente approvato dal Sinodo Cistercense Internazionale
.
- 2. Il Gran Priore cistercense è il braccio destro del Rettore in tutte le questioni. Condivide, per delega canonica, l'autorità e le capacità del Rettore, che può sostituire se necessario. È nominato dal Rettore cistercense e deve necessariamente essere un cistercense affiliato all'Abbazia di Sant'Illinda
.
- 3. Il presente statuto può essere modificato su proposta del Rettore cistercense con il voto del Sinodo Cistercense Internazionale, istituito con lo statuto "Madre-Figlia Santo Stefano di Harding"
.
IV. Intronizzazione di un cistercense
- 1. L'intronizzazione di un cistercense avviene durante una cerimonia religiosa al termine del noviziato, celebrata dall'Abate, dal suo Priore o da un cistercense delegato dal Capitolo a questa funzione. Il postulante deve fare le tre promesse seguenti e prestare giuramento cistercense
.
- 2. Promessa di stabilità: con questo voto di stabilità nella mia comunità, io, futuro cistercense, confidando nella Provvidenza di Dio che mi ha chiamato in questo luogo e in questo gruppo di fratelli e sorelle, mi impegno a usare con costanza, nel tempo, gli strumenti dell'arte spirituale. [elenco]
- 3. Promessa di conversione della vita: Con il presente voto di conversione di vita, io, futuro cistercense, cercando l'Altissimo nella semplicità del mio cuore, sotto la guida della Vita de Christos e del Libro delle Virtù, mi impegno alla disciplina cistercense.
- 4 Promessa di obbedienza: con questo voto di obbedienza, io, futuro cistercense, aspirando a vivere sotto la regola e l'autorità di un abate, prometto di fare tutto ciò che i legittimi superiori ordineranno secondo le carte e le tradizioni cistercensi. Rinunciando così alla mia volontà, seguo l'esempio di Cristo, obbediente fino alla morte, e mi impegno alla scuola del servizio dell'Altissimo.
- 5. Giuramento cistercense: "Giuro davanti ad Aristotele e alle Sacre Scritture di agire sempre nell'interesse primario dell'Ordine Cistercense e della Chiesa Aristotelica, Apostolica e Romana. Mi impegno a rispettare i seguenti voti (citarli a seconda che si tratti di un monaco o di un oblato). Per grazia di San Bernardo, mi riconosco soggetto alla gerarchia, agli obblighi e ai valori stabiliti dalle due carte cistercensi redatte da Santo Stefano. Giuro davanti a Cristo e sulle Sacre Scritture che darò sempre la priorità al servizio del Papa romano, del Rettore cistercense e dei loro rappresentanti ufficiali. Allo stesso modo riconosco che le mie altre fedeltà, i miei omaggi e i miei obblighi sono subordinati a questo giuramento. E giuro davanti a Sant'Arnvald e sulle Sacre Scritture di mantenere il presente giuramento fino alla morte (monaco) o fino al giorno in cui ne sarò sollevato (oblato)"
.
V. Organizzazione di un'abbazia
- 1. L'abate è un sacerdote ed è l'autorità superiore di un'abbazia (madre o figlia). Presiede il capitolo dell'abbazia interessata
.
- 2. Il priore è anch'egli sacerdote e assiste l'abate, di cui è il vice, e può sostituirlo in qualsiasi veste, se necessario. È copresidente del Capitolo dell'abbazia interessata
.
- 3. Gli altri dignitari siedono nel capitolo, l'organo di governo dell'abbazia di cui sono membri, lavorando sotto l'autorità e in coordinamento con il loro abate
.
- 4. Le procedure di nomina dell'abate, del priore e degli altri dignitari dipendono dalle procedure specifiche definite dall'abbazia interessata
.
- 5. Lo status cistercense classico è quello di "monaco". Egli prende i voti di obbedienza, umiltà, carità, pacifismo (niente armi) e castità. Può continuare a svolgere un'attività secolare extra-muros se viene mantenuto un forte legame con la vita regolare intra-muros.
- 6. Tuttavia, lo status di oblato permette ai fedeli di essere coinvolti nell'Ordine prendendo solo i voti minori. L'oblato è un laico che accetta i voti di obbedienza e carità. L'oblato può portare le armi, sposarsi, formare una famiglia e avere un'attività esterna. Un oblato può lasciare l'Ordine più facilmente di un monaco, ma solo previa autorizzazione del capitolo della sua abbazia
.
- 7. Il novizio è un candidato cistercense che non ha ancora preso i voti. Può diventare membro a pieno titolo dell'Ordine solo dopo aver seguito la formazione teologica, aver ricevuto il battesimo e aver partecipato all'intronizzazione come cistercense (vedi sopra).
VI. Organizzazione specifica dell'abbazia di Sant'Illinda
- 1. Le nomine e le revoche delle cariche, degli uffici e delle attribuzioni interne sono di esclusiva competenza del Rettore, del suo Gran Priore in sua assenza e per delega a qualsiasi cistercense precedentemente designato
.
- 2. Il Rettore ha la piena autorità di licenziare, sanzionare, sospendere o anche dare lezioni a un Cistercense dell'Abbazia
.
- 3. Altre procedure operative sono stabilite dal Capitolo dell'abbazia in un regolamento intitolato "Compiti e dignità dell'abbazia".
In Nomine Cistercium Mater Nostra, per la grazia di Aristotele e di Christos, vi guidino la Fede e la Ragione e vi protegga San Arnvald il Giustificatore.
Firmato e sigillato questo giorno 16 giugno 1457 da me, Monseigneur Frère Roger, all'interno dell'Abbazia cistercense di St-Arnvald de Noirlac.
Modificato, firmato e sigillato dopo l'accordo del capitolo da me, Eloin Bellecour, rettore dell'Ordine cistercense nell'abbazia cistercense di Sainte-Illinda du Rivet, il 10 febbraio 1464.
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Dernière édition par Branwyn le Jeu Mai 30, 2024 9:32 am; édité 1 fois |
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Branwyn

Inscrit le: 29 Mar 2023 Messages: 613 Localisation: Rom, Palazzetto Alessandrini
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Posté le: Jeu Mai 30, 2024 8:54 am Sujet du message: |
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Ordre Cistercien
Charte de l'Oblat Cistercien
Préambule
L'Ordre Cistercien qui accueille des religieux, accueille aussi des fidèles. Les fidèles de l'Église qui rejoignent l'Ordre Cistercien sont alors appellés "oblats cistercien" et ne prononce que les voeux mineurs.
Devenir oblat
Le statut d'Oblat est ouvert à tous les fidèles baptisés ayant prouvés leur foi par une connaissance suffisante du dogme aristotélicien. Cette conaissance basique est celle dispensée par les cours de catéchisme, donné par de nombreux clercs et séminaires en préambule au baptême. Ceci dit, le séminaire Saint Benoit donne aussi ce cours. Le statut d'oblat est un statut laïc.
Engagement de l'oblat
Pour être reconnu oblat, il est nécessaire d'avoir prononcé les voeux mineurs. Ces voeux sont ceux de tous clercs reconaissant la règle de Saint Benoit pour les laïcs et les valeurs cisterciennes.
Promesse de Stabilité :
Par le vœu de stabilité dans sa communauté, le frère, confiant en la Providence de Dieu qui l'a appelé en ce lieu et dans ce groupe de frères et soeurs, s'engage à employer là, avec constance, les instruments de l'art spirituel.
Promesse de Conversion de Vie :
Par le vœu de conversion de vie, l'oblat, cherchant le Très Haut dans la simplicité de son cœur, sous la conduite de la Vita de Christos et du Livre des Vertus, s'engage à la discipline cistercienne.
Promesse d'Obéissance :
Par le vœu d'obéissance, l'oblat, aspirant à vivre sous une règle et un abbé, promet d'accomplir tout ce que les supérieurs légitimes ordonneront suivant les présentes Constitutions. Renonçant ainsi à sa volonté propre, il suit l'exemple du Christos obéissant jusqu'à la mort et s'engage dans l'école du service du Très-Haut.
Travail de l'oblat
L'oblat fait partie de la communauté cistercienne, donc il doit comme chacun mettre la main à la pâte pour cette famille. Le rôle de l'oblat est plus particulièrement des travaux manuels que intellectuels. Ils sont donc appellés à travailler ensembles dans le domaine, au réfectoire ou encore à d'autres endroits de l'Abbaye. Certains oblats peuvent aussi travailler à la bibliothèque. Les oblats mène leurs vies à l'extérieur de l'Abbaye avec leurs familles, mais doivent tout de même donné du temps à l'Ordre.
Une vocation grandissante
En étant au sein de la communauté, certains oblats développeront davantage leurs vocations que les autres et souhaiteraient donc devenir frère convers. Il y aura possibilité de suivre le noviciat cistercien. L'oblat pourra alir demander l'intronisation, qui est donc à vie et avec le voeux de chasteté.
Quitter l'Ordre
L'oblat cistercien peux quitter l'Ordre quand bon lui semble en avertissant préalablement le chapitre général.
EN
Cistercian Order
Charter of the Cistercian Oblate
Preamble
The Cistercian Order, which welcomes religious, also welcomes the faithful. The faithful of the Church who join the Cistercian Order are called "Cistercian oblates" and take only minor vows.
Becoming an oblate
Oblate status is open to all the baptised faithful who have proved their faith by a sufficient knowledge of Aristotelian dogma. This basic knowledge is provided by the catechism classes given by many clerics and seminaries as a preamble to baptism. That said, the seminary of Saint Benoit also gives this course. Oblate status is a lay status.
The oblate's commitment
To be recognised as an oblate, it is necessary to have taken the minor vows. These vows are those of all clerics who recognise the rule of Saint Benedict for the laity and Cistercian values.
Promise of Stability:
By the vow of stability in his community, the brother, trusting in the Providence of God which has called him to this place and to this group of brothers and sisters, undertakes to use there, with constancy, the instruments of the spiritual art.
Promise of Life Conversion:
By the vow of conversion of life, the oblate, seeking the Most High in the simplicity of his heart, under the guidance of the Vita de Christos and the Book of Virtues, commits himself to the Cistercian discipline.
Promise of Obedience:
By the vow of obedience, the oblate, aspiring to live under a rule and an abbot, promises to accomplish all that the legitimate superiors will order according to the present Constitutions. Renouncing his own will, he follows the example of Christ, obeying unto death, and commits himself to the school of the service of the Most High.
The oblate's work
The oblate is part of the Cistercian community, so like everyone else, he or she must do his or her bit for the family. The role of the oblate is more manual than intellectual. They are therefore called upon to work together on the estate, in the refectory or in other parts of the Abbey. Some oblates may also work in the library. Oblates lead their lives outside the Abbey with their families, but must still give time to the Order.
A growing vocation
By being within the community, some oblates will develop their vocations more than others and will therefore wish to become lay brothers. It will be possible to follow the Cistercian novitiate. The oblate may then apply for enthronement, which is for life and includes the vow of chastity.
Leaving the Order
A Cistercian oblate may leave the Order at any time by giving prior notice to the General Chapter.
DE
Zisterzienserorden
Charta der Zisterzienser Oblaten
Präambel
Der Zisterzienserorden, der Ordensleute aufnimmt, nimmt auch die Gläubigen auf. Die Gläubigen der Kirche, die dem Zisterzienserorden beitreten, werden "Zisterzienser-Oblaten" genannt und legen nur kleine Gelübde ab.
Oblate werden
Der Oblatenstatus steht allen getauften Gläubigen offen, die ihren Glauben durch eine ausreichende Kenntnis der aristotelischen Dogmatik bewiesen haben. Diese Grundkenntnisse werden in den Katechismuskursen vermittelt, die von vielen Klerikern und Priesterseminaren als Vorstufe zur Taufe angeboten werden. Auch das Priesterseminar Saint Benoît bietet diesen Kurs an. Der Oblatenstatus ist ein Laienstatus.
Die Verpflichtung des Oblaten
Um als Oblate anerkannt zu werden, muss man die kleinen Gelübde abgelegt haben. Diese Gelübde gelten für alle Kleriker, die die Regel des heiligen Benedikt für Laien und die zisterziensischen Werte anerkennen.
Gelübde der Beständigkeit:
Mit dem Gelübde der Beständigkeit in seiner Gemeinschaft verpflichtet sich der Bruder, im Vertrauen auf die Vorsehung Gottes, die ihn an diesen Ort und in diese Gruppe von Brüdern und Schwestern gerufen hat, dort mit Beständigkeit die Mittel der geistlichen Kunst anzuwenden.
Versprechen der Lebensbekehrung:
Durch das Gelübde der Lebensbekehrung verpflichtet sich der Oblate, in der Einfachheit seines Herzens den Allerhöchsten zu suchen, unter der Führung der Vita de Christos und des Buches der Tugenden, zur zisterziensischen Disziplin.
Gelübde des Gehorsams:
Mit dem Gehorsamsgelübde verspricht der Oblate, der unter einer Regel und einem Abt zu leben wünscht, alles zu erfüllen, was die rechtmäßigen Oberen gemäß den vorliegenden Konstitutionen anordnen werden. Indem er auf seinen eigenen Willen verzichtet, folgt er dem Beispiel Christi, der bis zum Tod gehorsam war, und verpflichtet sich zur Schule des Dienstes des Allerhöchsten.
Die Arbeit des Oblaten
Der Oblate ist Teil der Zisterziensergemeinschaft und muss daher wie jeder andere auch seinen Beitrag für die Familie leisten. Die Rolle des Oblaten ist eher handwerklich als intellektuell. Sie sind daher aufgerufen, gemeinsam auf dem Gut, im Refektorium oder in anderen Bereichen der Abtei zu arbeiten. Einige Oblaten können auch in der Bibliothek arbeiten. Die Oblaten führen ihr Leben außerhalb der Abtei mit ihren Familien, müssen aber dennoch Zeit für den Orden aufbringen.
Eine wachsende Berufung
In der Gemeinschaft entwickeln einige Oblaten ihre Berufung mehr als andere und möchten daher Laienbrüder werden. Es besteht die Möglichkeit, das Noviziat der Zisterzienser zu absolvieren. Der Oblate kann dann die Inthronisation beantragen, die auf Lebenszeit gilt und das Gelübde der Keuschheit beinhaltet.
Austritt aus dem Orden
Ein Zisterzienser-Oblat kann den Orden jederzeit verlassen, indem er dies dem Generalkapitel mitteilt.
IT
Ordine cistercense
Carta dell'Oblato Cistercense
Preambolo
L'Ordine cistercense, che accoglie i religiosi, accoglie anche i fedeli. I fedeli della Chiesa che si uniscono all'Ordine cistercense sono chiamati "oblati cistercensi" e prendono solo i voti minori.
Diventare oblato
Lo status di oblato è aperto a tutti i fedeli battezzati che abbiano dimostrato la loro fede con una sufficiente conoscenza del dogma aristotelico. Questa conoscenza di base è fornita dalle lezioni di catechismo tenute da molti chierici e seminari come preambolo al battesimo. Detto questo, anche il seminario di Saint Benoit tiene questo corso. Lo stato di oblato è uno stato laicale.
L'impegno dell'oblato
Per essere riconosciuti come oblati è necessario aver emesso i voti minori. Questi voti sono quelli di tutti i chierici che riconoscono la regola di San Benedetto per i laici e i valori cistercensi.
Promessa di stabilità:
Con il voto di stabilità nella sua comunità, il frate, confidando nella Provvidenza di Dio che lo ha chiamato in questo luogo e in questo gruppo di fratelli e sorelle, si impegna ad utilizzarvi con costanza gli strumenti dell'arte spirituale.
Promessa di vita di conversione:
Con il voto di conversione di vita, l'oblato, cercando l'Altissimo nella semplicità del suo cuore, sotto la guida della Vita de Christos e del Libro delle Virtù, si impegna alla disciplina cistercense.
Promessa di obbedienza:
Con il voto di obbedienza, l'oblato, aspirando a vivere sotto una regola e un abate, promette di compiere tutto ciò che i legittimi superiori ordineranno secondo le presenti Costituzioni. Rinunciando alla propria volontà, segue l'esempio di Cristo, obbedendo fino alla morte, e si impegna alla scuola del servizio dell'Altissimo .
Il lavoro dell'oblato
L'oblato fa parte della comunità cistercense, quindi, come tutti, deve fare la sua parte per la famiglia. Il ruolo dell'oblato è più manuale che intellettuale. Sono quindi chiamati a lavorare insieme nella tenuta, nel refettorio o in altre parti dell'Abbazia. Alcuni oblati possono anche lavorare in biblioteca. Gli oblati conducono la loro vita fuori dall'Abbazia con le loro famiglie, ma devono comunque dedicare tempo all'Ordine.
[Una vocazione in crescita
Stando all'interno della comunità, alcuni oblati svilupperanno la loro vocazione più di altri e desidereranno quindi diventare fratelli laici. Sarà possibile seguire il noviziato cistercense. L'oblato può poi chiedere l'intronizzazione, che è a vita e comprende il voto di castità.
Lasciare l'Ordine
[L'oblato cistercense può lasciare l'Ordine in qualsiasi momento, dandone comunicazione al Capitolo generale[/i].
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Dernière édition par Branwyn le Jeu Mai 30, 2024 9:45 am; édité 1 fois |
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Branwyn

Inscrit le: 29 Mar 2023 Messages: 613 Localisation: Rom, Palazzetto Alessandrini
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Posté le: Jeu Mai 30, 2024 8:56 am Sujet du message: |
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Règle de St-Benoit
PROLOGUE
Écoute, mon fils, l'enseignement du maître, ouvre l'oreille de ton coeur ! Accepte volontiers les conseils d'un père qui t'aime et fais vraiment tout ce qu'il te dit. En travaillant ainsi à obéir, tu reviendras vers Dieu. En effet, en refusant d'obéir par manque de courage, tu étais parti loin de lui. Maintenant, c'est donc à toi que je parle, à toi, c'est-à-dire à tout homme qui renonce à faire sa volonté égoïste et qui prend les armes très fortes et belles de l'obéissance pour combattre sous les ordres de Christos, le vrai Roi, notre Messie. Avant tout, quand tu commences à faire quelque chose de bien, supplie Aristote par une très ardente prière de conduire lui-même cette action jusqu'au bout. Il a bien voulu faire de nous ses enfants. Aussi nous ne devons jamais lui faire de la peine par notre mauvaise conduite. Oui, les dons qu'il a mis en nous, nous devons toujours nous en servir pour lui obéir. Sinon, il sera comme un père en colère qui punit ses enfants et il nous enlèvera notre héritage.
Et même, si nous refusons de le suivre jusqu'à la gloire, il sera comme un maître terrible qui se fâche à cause de nos fautes. Et il nous condamnera à une punition sans fin comme des serviteurs très mauvais.
L’ABBÉ
Le Supérieur, celui qui est digne d'être à la tête d'une communauté, doit toujours se rappeler le nom qu'on lui donne. Il doit prouver par ses actes son nom de « supérieur ». C'est pourquoi il ne doit rien enseigner, rien établir, rien ordonner en dehors des commandements de Dieu. Mais ses ordres et ses enseignements agiront comme un ferment pour répandre la justice de Dieu dans le coeur de ses disciples. Le Supérieur doit toujours se rappeler ceci : le jour terrible où Dieu jugera les hommes, il examinera ces deux choses : son enseignement et l'obéissance de ses disciples. Le Supérieur doit le savoir : si, parmi ses brebis, le père de famille en trouve une en mauvais état, c'est le berger qui en portera la responsabilité. Au contraire, si le berger se fatigue beaucoup pour des brebis qui ne restent pas tranquilles et qui n'obéissent pas, s'il fait tout ce qu'il peut pour les guérir de leurs actions mauvaises, au jour du jugement, Aristote le déclarera innocent. C'est pourquoi, quand quelqu'un reçoit le nom de Supérieur, il doit conduire ses disciples en les enseignant de deux façons : Tout ce qui est bon et saint, il le montre par ses paroles, et encore plus par son exemple. Pour les disciples qui ont le coeur docile, c'est par ses paroles qu'il présente les commandements de Dieu. Mais pour ceux qui ont le coeur dur et pour ceux qui comprennent moins bien, c'est par son exemple qu'il fait voir les commandements de Dieu. Et quand le Supérieur explique à ses disciples ce qui est mal, c'est aussi par son exemple qu'il montre qu'on ne doit pas le faire. Sinon, lui qui enseigne aux autres, il sera condamné. Et s'il commet des péchés, un jour Dieu lui dira : « Tu récites mes commandements : mais pourquoi ? Tu parles de mon alliance : pourquoi donc ? Toi, tu détestes tout règlement. Tu jettes mes paroles derrière toi ! ». Et aussi:« Tu remarques la paille dans l'oeil de ton frère, mais tu ne remarques pas la poutre qui est dans le tien !». Le Supérieur prend tous ses repas avec les hôtes et les étrangers. Mais quand il y a moins d'hôtes, il peut inviter à sa table les frères qu'il veut. Pourtant, il laissera toujours un ou deux anciens avec les frères pour maintenir le bon ordre.
L'ABBÉ AIME TOUS LES FRÈRES SANS FAIRE DE DIFFÉRENCE
Dans le monastère, le Supérieur ne fera pas de différence entre les moines. Il n'aimera pas un frère plus qu'un autre, sauf s'il en trouve un qui agit mieux ou qui obéit mieux que les autres. Il ne fera pas passer l'homme libre avant celui qui était esclave, sauf pour une bonne raison. Mais si, pour une raison juste, le Supérieur pense qu'il faut agir ainsi, il le fera sans tenir compte du rang des frères dans la communauté. En dehors de ce cas, chacun gardera son rang d'entrée au monastère. En effet, esclave ou homme libre, tous nous sommes un dans Christos et nous portons tous la charge du même service pour l'unique Dieu. Non, Dieu ne fait pas de différence entre les hommes. La seule chose qui compte à ses yeux, c'est d'être meilleurs que les autres par nos actions bonnes, et d'être humbles. C'est pourquoi le Supérieur aimera tous les frères d'un amour égal. Il appliquera les mêmes règles à tous, mais selon les mérites de chacun. Obéir en tout aux ordres de le Supérieur, même si celui-ci se conduit autrement, espérons que non ! -. Dans ce cas, rappelle-toi le commandement de Christos : « Faites ce qu’ils disent et ne faires pas ce qu’ils font ! ». Le Supérieur prendra un très grand soin des frères qui ont fait des fautes. En effet, « ce ne sont pas ceux qui sont en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades »
L'ABBÉ AGIRA COMME LE BON BERGER
Le Supérieur doit faire tout ce qu'il faut et très vite, pour ne pas perdre une seule brebis du troupeau que Dieu lui a confié. Pour cela, il se sert de toute son intelligence et de toute son habileté. En effet, il le sait : il a reçu la charge de conduire des personnes malades et non pas de faire peser un pouvoir exagéré sur des personnes en bonne santé. Il aura peur de la menace que Dieu a faite par la bouche du prophète Aristote : « Les brebis que vous trouviez grasses, vous les avez prises. Mais les faibles, vous les avez chassées » Le Supérieur imitera la tendresse du bon berger qui laisse ses 99 brebis sur les montagnes pour aller chercher une seule brebis perdue. Il a tellement pitié de la faiblesse de cette brebis qu'il va jusqu'à la mettre sur ses épaules saintes et il la ramène ainsi vers le troupeau.
BIEN ET OBJETS DE L’ABBAYE
Pour s'occuper des biens du monastère : outils, vêtements et tous les autres objets, le Supérieur choisit des frères en qui il a confiance. C'est leur bonne conduite et leur façon de faire qui guident son choix. Le Supérieur leur donne la responsabilité de ces différents objets, comme il le juge bon. Alors les frères en prennent soin et ils les rangent. Le Supérieur aura la liste de ces choses. Ainsi, quand les frères se succèdent dans un service, le Supérieur sait ce qu'il donne et ce qu'il reçoit. Si quelqu'un traite les objets du monastère sans propreté ou avec négligence, on lui fera des reproches. Si ce frère ne se corrige pas, on le punira selon la Charte de Charité.
LES MALADES
SERVIR LES MALADES, C'EST SERVIR DIEU
Avant tout et par-dessus tout, il faut prendre soin des frères malades. On les servira vraiment comme Christos lui-même, parce qu'il a dit : « J'ai été malade, et vous êtes venus me visiter ». Et : « Ce que vous avez fait à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous l'avez fait ».
COMMENT SOIGNER LES MALADES
Les malades ont un logement à part, exprès pour eux. Pour les servir, on leur donne un frère qui respecte Dieu avec confiance, qui est plein de dévouement et soigneux. Chaque fois que c'est nécessaire, on offre aux malades de prendre un bain. Mais on le permet plus rarement à ceux qui sont en bonne santé et surtout aux jeunes. De plus, on permet aux frères qui sont très faibles de manger de la viande pour refaire leurs forces. Mais, quand ils vont mieux, tous se privent de viande comme d'habitude. Le Supérieur veillera avec très grand soin à ce que les cellériers et les infirmiers ne soient pas négligents avec les malades. En effet, c'est le Supérieur qui est responsable de toutes les fautes de ses disciples.
LE TRAVAIL MANUEL
La paresse est l'ennemie de l'âme. Aussi, à certains moments, les frères doivent être occupés à travailler de leurs mains. A d'autres moments, ils doivent être occupés à la lecture de la Parole de Dieu. C'est pourquoi nous croyons qu'il faut organiser ces deux occupations de la façon suivante : De Pâques au 1er octobre, en sortant de l'office de Prime, les frères font le travail nécessaire jusqu'à 10 heures environ. De 10 heures jusqu'à l'office de Sexte, ils font leur lecture. Après Sexte, en sortant de table, ils se reposent sur leur lit dans un silence complet. Ou bien, quand un frère veut lire en particulier, il lit tout bas, sans gêner les autres. On dit None plus tôt, vers 2 heures et demie. Puis les frères recommencent à travailler jusqu'à Vêpres. Quand ils doivent rentrer les récoltes eux-mêmes, parce que c'est nécessaire là où ils sont, ou bien parce qu'ils sont pauvres, ils ne seront pas tristes. En effet, quand ils vivent du travail de leurs mains, comme nos Pères, alors ils sont vraiment moines. Pourtant, on fera tout avec mesure, à cause de ceux qui sont faibles. Du 1er octobre jusqu'au début du Carême, le matin, les frères font leur lecture jusqu'à 8 heures environ. Puis, vers 8 heures, ils disent Tierce. Ensuite, ils font le travail qu'on leur a commandé jusqu'à 3 heures de l'après-midi environ. Au premier signal de None, tous les frères laissent leur travail pour être prêts au deuxième signal. Après le repas, ils lisent de nouveau ou ils étudient les psaumes. Pendant le Carême, ils font leur lecture depuis le matin jusqu'à 9 heures. Puis ils font le travail qu'on leur a commandé jusqu'à 4 heures de l'après-midi. Pendant ce temps du Carême, chaque frère reçoit un livre de la bibliothèque. Il le lira à la suite et en entier. On distribue ces livres au début du Carême. Avant tout, on nomme un ou deux anciens qui circulent dans le monastère au moment où les frères font leur lecture. Ils les surveillent : il y en a un peut-être qui n'a de goût à rien. Il passe son temps à ne rien faire ou bavarde au lieu de s'appliquer à la lecture. Ce frère se fait du tort à lui-même et, de plus, il distrait les autres. Quand on trouve un moine de ce genre - espérons que non ! -, on lui fait des reproches une fois, deux fois. S'il ne se corrige pas, on le punit selon la Charte pour que les autres en éprouvent de la crainte. Un frère n'ira pas avec un autre frère quand ce n'est pas le moment. Le dimanche, tous les frères s'occupent à la lecture, sauf ceux qui sont responsables de services divers. Si un frère négligent ou paresseux ne veut pas ou ne peut pas méditer ou lire, on lui commande un travail pour qu'il ne reste pas sans rien faire. Quant aux frères malades ou de santé fragile, on leur donne une occupation ou un métier qui leur convient. Ainsi, ils ne restent pas inoccupés, et pourtant ils ne sont pas écrasés par un travail trop dur, ou ils n'ont pas envie de le fuir. Le Supérieur doit tenir compte de leur faiblesse.
ROUTE VERS LE NOVICIAT :
UNE ENTRÉE DIFFICILE
Quand quelqu'un arrive pour mener la vie religieuse, on ne le laisse pas facilement entrer. Mais on suit le conseil de St-Benoit: « Cherchez à savoir si l'esprit qu'ils ont vient de Dieu ». Pourtant, celui qui arrive continue à frapper à la porte. Après quatre ou cinq jours, on voit qu'il supporte avec patience le mauvais accueil et les difficultés qu'on lui fait. Et il demande toujours à entrer au monastère. Alors on lui permet d'entrer, et il reste dans la maison des hôtes pendant quelques jours.
EST-CE QUE LE NOUVEAU VENU CHERCHE VRAIMENT DIEU ?
Ensuite, il va dans la Crypte des novices, là où ils méditent, mangent et dorment pendant 15 jours. On les confit au Maître des Novices, capable de les entraîner vers Dieu. Ce frère s'occupe d'eux avec le plus grand soin. Il regarde attentivement le nouveau venu. Est-ce qu'il cherche vraiment Dieu ? Est-ce qu'il s'applique avec ardeur au Service de Dieu, à l'obéissance, aux épreuves qui rendent humble ? On lui parle à l'avance de toutes les choses dures et pénibles par lesquelles on va à Dieu.
UN ENGAGEMENT POUR LA VIE
Celui qu'on va recevoir parmi les frères promet devant tous, dans l'abbatiale, de rester toujours dans la communauté, de vivre maintenant en moine, et d'obéir. Il fait cette promesse devant Dieu et devant les saints. Alors, s'il lui arrive de se conduire autrement, il doit le savoir : le Dieu dont il se moque le condamnera. Il fait sa promesse par écrit au nom des saints qui ont leurs reliques à cet endroit, et au nom de le Supérieur présent. Cette promesse, il l'écrit lui-même de sa main. S'il est illettré, il demande à un autre de l'écrire pour lui. Le novice trace un signe sur sa promesse et il la met lui-même sur l'autel. Après cela, le novice commence tout de suite ce verset : « Accueille-moi, Aristote, selon ta parole, et je vivrai.
Ne décourage pas mon attente ». Toute la communauté continue trois fois ce verset, et elle ajoute le « Credo ». Alors le frère novice se prosterne aux pieds de chaque moine afin qu'on prie pour lui. A partir de ce jour-là, il fait vraiment partie de la communauté.
L’HABIT
L’Habit donné à l’entrée des moines dans l’ordre doit être porté par tous à tous les jours. Cet habit comprend la robe blanche, le scapulaire noir, la ceinture de cuir et une croix en bois alentour du coup. Ce qui distinguera les pères des frères et oblats sera une croix en argent au lieu de celle en bois.
ACCUEILLIR LES HÔTES
Tous les hôtes qui arrivent seront reçus comme le Fils de Dieu. En effet, lui-même dira : « J'étais un hôte et vous m'avez reçu » On les reçoit tous avec le respect dû à chacun, surtout les frères aristotéliciens et les étrangers. C'est pourquoi, dès qu'on annonce l'arrivée d'un hôte, le supérieur et les frères vont à sa rencontre avec tout l'honneur que l'amour inspire. Ils commencent par prier ensemble. Puis ils se donnent la paix. On donne ce baiser de paix seulement après la prière, à cause des tromperies de l'esprit du mal. Dans les salutations, on montre tous les signes de l'humilité à tous les hôtes qui arrivent ou qui partent. On courbe la tête ou bien on se prosterne à terre pour adorer en eux Christos qu'on reçoit. Après cet accueil, on conduit les hôtes à la prière. Puis le supérieur ou le frère qu'il envoie s'assoit avec eux. Avec toute la communauté, l'abbé lave les pieds de tous les hôtes. L'abbé verse de l'eau sur les mains des hôtes. On reçoit les pauvres et les étrangers avec le plus grand soin et la plus grande attention. En effet, c'est surtout à travers eux qu'on reçoit Dieu. Les riches, on les craint, alors on les respecte toujours. Aucun frère ne va trouver les hôtes ou parler avec eux, quand il n'en a pas reçu l'ordre. Mais s'il les rencontre ou s'il les voit, il les salue humblement, comme nous l'avons dit, et il demande une bénédiction. Puis il continue son chemin en disant qu'il n'a pas la permission de parler aux hôtes. On nommera un frère, frère hôtellier, qui prendra soin des hôtes, avec la bénédiction de l’Abbé.
RECEVOIR LES MOINES ÉTRANGERS
Un moine étranger arrive de très loin. Il veut rester au monastère comme un hôte. S'il se contente des coutumes qu'il trouve à cet endroit, s'il ne trouble pas le monastère en demandant trop de choses, et s'il est content tout simplement de ce qu'il trouve, on le reçoit aussi longtemps qu'il veut. S'il reproche quelque chose ou s'il fait des remarques de façon raisonnable et avec un amour plein d'humilité, l'abbé réfléchit avec prudence : est-ce que Aristote ne l'a pas envoyé exprès pour cela ? Ensuite, s'il veut rester pour toujours dans la communauté, on ne s'opposera pas à cette demande. En effet, pendant son séjour dans la maison des hôtes, on a pu voir sa façon de vivre. Mais si, pendant ce temps, il s'est montré exigeant, ou si sa conduite a été mauvaise, on ne doit pas l'unir au corps du monastère. On lui dira plutôt, mais poliment, de s'en aller, pour que sa mauvaise conduite ne fasse pas de mal aux autres. Au contraire, quand il ne mérite pas qu'on le mette dehors, on le reçoit s'il le demande; ou mieux, on lui conseille fortement de rester et on le fait entrer dans la communauté, pour que les autres apprennent quelque chose par son exemple. En effet, partout on sert le même Dieu, on combat sous les ordres du même Roi. Et même, quand l'abbé voit que ce moine le mérite, il peut le mettre à un rang un peu plus élevé que celui de son entrée. Et l'abbé peut faire cela non seulement pour un moine, mais aussi pour un prêtre ou pour un clerc, s'il juge que leur conduite le mérite. Nous l'avons déjà dit plus haut. Pourtant, l'abbé fera bien attention : il ne gardera jamais longtemps un moine d'un autre monastère connu, sans l'accord de son abbé ou sans une lettre de recommandation. Car Aristote a dit : « Ne fais pas aux autres le mal que tu ne veux pas pour toi ».
AMOUR
Dans le coeur, il peut y avoir un feu mauvais et amer qui sépare de Dieu et conduit loin de lui pour toujours. Il peut y avoir aussi un bon feu qui sépare du mal et conduit à Dieu et à la vie avec lui pour toujours. Ce feu-là, les moines le feront donc passer dans leurs actes avec un très grand amour. Voici comment : chacun voudra être le premier pour montrer du respect à son frère. Ils supporteront avec une très grande patience les faiblesses des autres, celles du corps et celles du caractère. Ils s'obéiront mutuellement de tout leur coeur. Personne ne cherchera son intérêt à lui, mais plutôt celui des autres. Ils auront entre eux un amour sans égoïsme, comme les frères d'une même famille. Ils respecteront Dieu avec amour. Ils auront pour leur abbé un amour humble et sincère. Ils ne préféreront absolument rien à Christos et Aristote. Qu'il nous conduise tous ensemble à la vie avec lui pour toujours !
LA NOURRITURE
Pour le repas de chaque jour, vers midi ou trois heures de l'après-midi, nous pensons que deux plats cuits suffisent à toutes les tables. Et cela, à cause des faiblesses de chacun. Alors celui qui ne peut pas manger d'un plat mangera de l'autre. C'est pourquoi deux plats cuits suffisent à tous les frères. Et quand on peut avoir des fruits ou des légumes frais, on les ajoute comme troisième plat. Quand il y a un seul repas, et aussi quand il y en a deux, à midi et le soir, un gros morceau de pain suffit pour la journée. Quand on fait un repas le soir, le cellérier garde le tiers du morceau de pain pour le donner aux frères à ce moment-là. Quand il y a plus de travail que d'habitude, l'abbé peut, s'il le juge bon, ajouter quelque chose. Mais il faut surtout éviter les excès, de façon que jamais un moine n'arrive jusqu'à l'indigestion. En effet, il n'y a rien de plus contraire à tout aristotélicien que de manger trop. Christos a dit : « Attention ! Ne rendez pas vos coeurs lourds en mangeant et en buvant trop ! ». Pour les jeunes enfants, on ne sert pas la même quantité de nourriture que pour les plus âgés. On leur en donne moins, en gardant la mesure en toutes choses. Mais tous éviteront absolument de manger de la viande, sauf les malades qui sont très faibles.
LA BOISSON
Chacun reçoit de Dieu un don particulier : l'un celui-ci, et l'autre celui-là. C'est pourquoi nous hésitons un peu à fixer la quantité de nourriture et de boisson pour les autres. Pourtant, à cause de l'infirmité de ceux qui sont faibles, nous pensons qu'une hémine de vin suffit à chaque frère pour la journée. Mais, à certains, Dieu donne la force de s'en priver. Ceux-là doivent le savoir, ils recevront pour cela une récompense spéciale. Quand on a besoin de boire davantage de vin à cause de l'endroit où l'on est, à cause du travail ou de la chaleur de l'été, le supérieur décide d'en donner plus. Mais, en tout cas, il fait attention à ceci : les moines ne boiront pas trop de vin et ils ne deviendront jamais ivres. Pourtant, voici ce que nous lisons : « Le vin n'est absolument pas fait pour les moines. » Mais, aujourd'hui, on ne peut pas les convaincre de cette vérité. Alors, mettons-nous d'accord au moins pour dire : il ne faut pas en boire trop, mais avec mesure. En effet, à cause du vin, même les sages peuvent abandonner Dieu. Quelquefois, l'endroit est tellement pauvre qu'on ne peut même pas trouver la quantité de vin fixée plus haut. On en trouve beaucoup moins ou pas du tout. Alors les moines qui vivent là béniront Dieu au lieu de murmurer. Oui, avant tout, voici ce que nous recommandons : que les moines ne murmurent jamais !
LA PRIÈRE
Quand nous voulons demander quelque chose à des gens puisssants, nous n'osons le faire qu'avec humilité et grand respect. Alors, quand nous supplions le Dieu du monde entier, nous devons le faire avec plus d'humilité encore, avec un coeur pur et tout donné à Dieu. Et nous le savons : Dieu nous exaucera, si nous prions non pas avec beaucoup de paroles, mais avec un coeur pur, peiné jusqu'aux larmes d'avoir offensé Dieu. C'est pourquoi la prière doit être courte et pure, sauf si Dieu, dans sa bonté, nous touche et nous inspire de prier plus longtemps. Mais, en communauté, la prière sera très courte. Et, dès que le supérieur donnera le signal, les frères se lèveront tous ensemble.
RÈGLES IMPORTANTES
1. Être présent régulièrement et participer à la vie de l'abbaye de Sainte-Illinda.
( HRP : passage et postage régulier sur le forum cistercien)
2. Assister à l'office religieux régulièrement et participer aux célébrations des grandes fêtes religieuses.
(HRP : développer un réel RP religieux en participant aux débats religieux et en animant la vie paroissiale et/ou diocésaine)
3. Les absences prolongées justifiées seront jaugées à l'aune de l'investissement religieux du cistercien dans l'église et l'ordre. Le prévôt est chargé d'un audit régulier du respect des voeux par les frères cisterciens.
NON RESPECT DES RÈGLEMENTS
Le prévôt a le droit discrétionnaire de réprimander en public ou en privé toute infraction légère manifeste d'un cistercien. Chaque réprimande fera l'objet d'un rapport au chapitre. La récidive manifeste ou une infraction importante donne la possibilité au prévôt de convoquer le tribunal de l'ordre.
Les Sanctions :
=> Rappel strict et public.
=> Repentir public.
=> Sermon public lors de la messe faite dans la ville de résidence.
=> Pèlerinage hors de la région rp n'excédant pas 1 semaine.
=>aumône (vente de produits de nécessité à un prix cassé : pains, maïs, ...)
=> Flagellation publique avec un fouet (par les "officiers" de l'ordre, 2 coups chacun).
=> Isolement spirituel (bannissement temporaire de 5 jours du forum et interdiction de s'exprimer sur un quelconque forum en rapport au jeu).
=> Suspension temporaire (Interdiction de se réclamer de l'ordre pendant 2 semaines. cad il enlève de sa signature son appartenance à l'Ordre).
=> Bannissement de l'ordre.
=> Transfert de l'affaire à l'inquisition ou à la justice temporelle
Faisons bien attention à ceci : au monastère, personne ne se permettra, en aucun cas, de prendre la défense d'un autre moine ou de faire comme s'il était son protecteur, même s'il est de sa famille, de façon plus ou moins proche. Les moines ne se permettront jamais d'agir de cette manière. En effet, cela peut faire naître des conflits très graves. Si quelqu'un ne tient pas compte de cette défense, on le punira très sévèrement.
TRIBUNAL
Le Chapitre Général sera avisé de tout problème relier à la Règle ou à la Charte par le Prévôt. Le recteur sera le Président du Tribunal et le Prévôt agira en tant que Procureur. L’accusé devra faire face à la Règle en se défendant seul. Les modalités exactes de la procédure seront définies par le recteur en fonction de la complexité de l'affaire (échanges de mp, réunion msn, sous-forum tribunal, ...)
Aristote : <<La>>
ÉPILOGUE
Voici pourquoi nous avons écrit cette Règle : en la pratiquant dans les monastères, nous montrons, au moins un petit peu, que notre conduite est droite, et que nous commençons à mener une vie religieuse. Mais pour celui qui est pressé de mener parfaitement cette vie, il y a encore les enseignements des saints Pères. Si on les pratique, ils conduisent au sommet de la vie parfaite. En effet, dans les livres saint, est-ce que chaque page, chaque parole qui vient de Dieu lui-même, n'est pas une règle très sûre pour guider la vie des hommes ? Il y a aussi tous les livres des saints Pères Aristotéliciens : est-ce qu'ils ne parlent pas clairement de ce que nous devons faire pour courir tout droit vers notre Créateur ?
Héritage de St-Benoit
Règle de Saint Benoît corrigée par Père Pobelcourt, Grand Prieur de l'Ordre Cistercien.
Menus amendements apportés par Mère Eloin Bellecour, Rectrice de l'Ordre Cistercien.
EN
Rule of St-Benoit
PROLOGUE
Listen, my son, to the master's teaching; open the ear of your heart! Accept willingly the advice of a father who loves you and really do everything he tells you. By working to obey in this way, you will return to God. In fact, by refusing to obey out of a lack of courage, you have strayed far from him. So now I am talking to you, that is to say, to every man who renounces his selfish will and takes up the very strong and beautiful weapons of obedience to fight under the orders of Christos, the true King, our Messiah. Above all, when you begin to do something good, beg Aristotle with a very ardent prayer to see it through to the end. He wanted to make us his children. So we must never hurt him by our bad behaviour. Yes, the gifts he has given us must always be used to obey him. Otherwise he will be like an angry father who punishes his children and takes away our inheritance.
And even if we refuse to follow him to glory, he will be like a terrible master who gets angry because of our faults. And he will condemn us to endless punishment as very bad servants.
L’ABBÉ
The Superior, the one who is worthy of being at the head of a community, must always remember the name given to him. He must prove by his actions that he is a "superior". This is why he must teach nothing, establish nothing, order nothing apart from God's commandments. But his orders and teachings will act as a leaven to spread God's justice in the hearts of his disciples. The Superior must always remember this: on the terrible day when God will judge men, he will examine these two things: his teaching and the obedience of his disciples. The Superior must know this: if, among his sheep, the father of the family finds one in poor condition, it is the shepherd who will bear the responsibility. On the other hand, if the shepherd puts a lot of effort into sheep that do not keep still and do not obey, and does everything he can to cure them of their evil deeds, on the day of judgement Aristotle will declare him innocent. This is why, when someone receives the name of Superior, he must lead his disciples by teaching them in two ways: Everything that is good and holy he shows by his words, and even more by his example. For the disciples who have a docile heart, it is by his words that he presents the commandments of God. But for those who have a hard heart and for those who understand less well, it is by his example that he shows the commandments of God. And when the Superior explains to his disciples what is wrong, it is also by his example that he shows them that they must not do it. Otherwise, he who teaches others will be condemned. And if he sins, one day God will say to him: "You recite my commandments: but why? Why do you speak of my covenant? You hate all rules. You throw my words behind you". And also: "You notice the mote in your brother's eye, but you don't notice the beam in your own! The Superior takes all his meals with guests and strangers. But when there are fewer guests, he can invite as many brothers as he likes to his table. However, he will always leave one or two elders with the brothers to maintain good order.
the abbot loves all the brothers without distinction.
In the monastery, the Superior will make no distinction between the monks. He will not love one brother more than another, unless he finds one who acts or obeys better than the others. He will not put the free man before the slave, except for a good reason. But if, for a just reason, the Superior thinks that it is necessary to act in this way, he will do so without taking into account the rank of the brothers in the community. Apart from this case, each person will keep his or her rank when entering the monastery. Indeed, slave or free man, we are all one in Christos and we all bear the burden of the same service for the one God. No, God makes no difference between men. The only thing that counts in his eyes is to be better than others through our good deeds, and to be humble. This is why the Superior will love all the brothers with equal love. He will apply the same rules to all, but according to each one's merits. Obey the Superior's orders in everything, even if he behaves differently, let's hope not! -. In this case, remember the commandment of Christos: "Do what they say and don't do what they do! The Superior will take very great care of the brothers who have made mistakes. Indeed, "it is not the healthy who need the doctor, but the sick".
THE ABBE WILL ACT AS THE GOOD SHEPHERD.
The Superior must do everything necessary, and very quickly, so as not to lose a single sheep from the flock that God has entrusted to him. To do this, he uses all his intelligence and all his skill. For he knows: he has been given the task of leading the sick, not of exerting undue power over the healthy. He will be afraid of the threat that God made through the mouth of the prophet Aristotle: "The sheep that you found fat, you took. The Superior will imitate the tenderness of the good shepherd who leaves his 99 sheep on the mountains to go and look for a single lost sheep. He takes such pity on the weakness of this one sheep that he goes so far as to put it on his holy shoulders and thus brings it back to the flock.
ABBEY GOODS AND OBJECTS
To look after the goods of the monastery: tools, clothing and all other objects, the Superior chooses brothers in whom he has confidence. It is their good conduct and their way of doing things that guide his choice. The Superior gives them responsibility for these various objects, as he sees fit. The brothers then take care of them and put them away. The Superior will have a list of these things. In this way, when the brothers succeed one another in a service, the Superior knows what he is giving and what he is receiving. If someone treats the objects of the monastery in an unclean or careless manner, he will be reproached. If this brother does not correct himself, he will be punished according to the Charter of Charity.
THE SICK
To serve the sick is to serve God.
First and foremost, we must care for our sick brothers. We must serve them as Christ himself did, because he said: "I was sick and you came to visit me". And: "What you did for one of the least of these, you did for me".
HOW TO CARE FOR THE SICK
The sick are given special accommodation. To serve them, they are given a brother who respects God with confidence, who is devoted and careful. Whenever necessary, the sick are offered a bath. But this is more rarely allowed for those who are in good health, and especially for young people. In addition, brothers who are very weak are allowed to eat meat to regain their strength. But when they are better, everyone goes without meat as usual. The Superior will take great care to ensure that the cellarers and nurses are not negligent with the sick. Indeed, it is the Superior who is responsible for all the faults of his disciples.
MANUAL WORK
Laziness is the enemy of the soul. Therefore, at certain times, the brothers must be busy working with their hands. At other times, they should be busy reading the Word of God. This is why we believe that these two occupations should be organised as follows: From Easter to 1 October, on leaving the office of Prime, the brothers do the necessary work until about 10 o'clock. From 10 o'clock until the office of Sext, they do their reading. After Sexte, when they leave the table, they rest on their beds in complete silence. Or, when a brother wishes to read in particular, he reads quietly, without disturbing the others. None is said earlier, at about half past two. Then the brothers start work again until Vespers. When they have to bring in the harvest themselves, because it is necessary where they are, or because they are poor, they will not be sad. Indeed, when they live by the work of their hands, like our Fathers, then they are truly monks. However, everything will be done with moderation, because of those who are weak. From 1 October until the beginning of Lent, the brothers read in the morning until around 8 o'clock. Then, around 8 o'clock, they say Tierce. Then they do the work they have been ordered to do until about 3 o'clock in the afternoon. At the first signal of None, all the brothers leave their work to be ready for the second signal. After the meal, they read again or study the psalms. During Lent, they read from morning until 9 o'clock. Then they do the work they have been ordered to do until 4 in the afternoon. During Lent, each brother receives a book from the library. He reads it consecutively and in its entirety. These books are distributed at the beginning of Lent. First of all, one or two elders are appointed to go around the monastery while the brothers are reading. They keep an eye on them: there may be one who has no taste for anything. He spends his time doing nothing or chatting instead of applying himself to the reading. This brother does himself harm and, what's more, he distracts the others. When you find a monk like this - let's hope not! -we reproach him once, twice. If he does not correct himself, he is punished according to the Charter so that the others will be afraid. A brother does not go with another brother when it is not the right time. On Sundays, all the brothers read, except those responsible for various services. If a neglectful or lazy brother does not want to or cannot meditate or read, he is given a job to do so that he does not remain idle. As for brothers who are sick or in poor health, they are given an occupation or trade that suits them. In this way, they do not remain unoccupied, and yet they are not crushed by work that is too hard, or they do not feel like running away from it. The Superior must take their weakness into account.
ROAD TO THE NOVICIATE:
A DIFFICULT ENTRY
When someone arrives to lead the religious life, they are not easily let in. But we follow the advice of St Benoit: "Find out if the spirit they have comes from God". Nevertheless, the person who arrives keeps knocking on the door. After four or five days, we can see that he patiently puts up with the poor reception and the difficulties. And he kept asking to enter the monastery. So they let him in, and he stays in the guest house for a few days.
does the newcomer really seek god?
Then he goes to the Novices' Crypt, where they meditate, eat and sleep for 15 days. They are entrusted to the Novice Master, who is able to lead them to God. This brother looks after them with the greatest care. He looks carefully at the newcomer. Is he really looking for God? Does he apply himself ardently to the Service of God, to obedience, to the trials that make one humble? We tell him in advance about all the hard and painful things we have to do to get to God.
[b]A COMMITMENT FOR LIFE
The person who is to be received among the brothers promises before everyone in the abbey church that he will always remain in the community, that he will now live as a monk, and that he will obey. He makes this promise before God and the saints. Then, if he happens to behave differently, he must know it: the God he mocks will condemn him. He makes his promise in writing in the name of the saints who have their relics there, and in the name of the Superior who is present. He writes this promise in his own handwriting. If he is illiterate, he asks someone else to write it for him. The novice signs his promise and places it on the altar himself. After that, the novice immediately begins this verse: "Receive me, Aristotle, according to your word, and I shall live.
Do not discourage my waiting". The whole community continues this verse three times, and adds the "Credo". Then the novice brother prostrated himself at the feet of each monk to be prayed for. From that day on, he is truly part of the community.
L’HABIT
The habit given to monks when they join the order must be worn by everyone every day. The habit consists of a white robe, a black scapular, a leather belt and a wooden cross around the neck. What will distinguish the fathers from the brothers and oblates will be a silver cross instead of the wooden one.
WELCOMING GUESTS
All guests who arrive will be received as the Son of God. Indeed, he himself will say: "I was a guest and you received me". They are all received with the respect due to everyone, especially the Aristotelian brothers and strangers. This is why, as soon as the arrival of a guest is announced, the superior and the brothers go to meet him with all the honour that love inspires. They begin by praying together. Then they give each other peace. This kiss of peace is given only after the prayer, because of the deceptions of the spirit of evil. In the greetings, all the signs of humility are shown to all the guests who arrive or leave. They bow their heads or prostrate themselves on the ground to adore Christ in them. After this welcome, the guests are led in prayer. Then the superior or the brother he has sent sits down with them. Together with the whole community, the abbot washes the feet of all the guests. The abbot pours water over the hands of the guests. The poor and strangers are received with the greatest care and attention. Indeed, it is above all through them that God is received. The rich are feared, so they are always respected. No brother goes to meet guests or speak with them unless he has been instructed to do so. But if he meets them or sees them, he greets them humbly, as we have said, and asks for a blessing. Then he continues on his way, saying that he does not have permission to speak to the guests. A brother will be appointed to take care of the guests, with the Abbot's blessing.
RECEIVING FOREIGN MONKS
A foreign monk arrives from very far away. He wants to stay in the monastery as a guest. If he is content with the customs he finds there, if he does not disturb the monastery by asking for too many things, and if he is simply happy with what he finds, he is received for as long as he wishes. If he reproaches something or makes remarks in a reasonable way and with a love full of humility, the abbot thinks carefully: didn't Aristotle send him for this on purpose? Then, if he wants to stay in the community for ever, there will be no opposition to this request. Indeed, during his stay in the guest house, we were able to see his way of life. But if, during this time, he has shown himself to be demanding, or if his conduct has been bad, he should not be united to the body of the monastery. Instead, he should be told politely to leave, so that his bad behaviour does not harm others. On the contrary, when he does not deserve to be thrown out, he is received if he asks; or better still, he is strongly advised to stay and is brought into the community, so that the others may learn something from his example. Indeed, everywhere we serve the same God, we fight under the orders of the same King. And even, when the abbot sees that the monk deserves it, he can put him in a rank a little higher than that of his entry. And the abbot can do this not only for a monk, but also for a priest or cleric, if he judges that their conduct deserves it. We have already said this above. However, the abbot must be very careful: he will never keep a monk from another known monastery for long without his abbot's agreement or without a letter of recommendation. For Aristotle said: "Do not do evil to others that you would not do to yourself".
AMOUR
In the heart, there can be an evil and bitter fire that separates from God and leads away from him forever. There can also be a good fire that separates us from evil and leads us to God and to life with him forever. The monks will pass on this fire in their actions with great love. Here's how: each one will want to be the first to show respect to his brother. They will bear with great patience the weaknesses of others, those of the body and those of character. They will obey each other with all their hearts. No one will seek his own interests, but rather those of others. They will love one another without selfishness, like brothers in the same family. They will respect God with love. They will have a humble and sincere love for their abbot. They will prefer absolutely nothing to Christos and Aristotle. May he lead us all together to life with him forever!
FOOD
For the daily meal, around midday or three o'clock in the afternoon, we think that two cooked dishes are enough at any table. And this is because of everyone's weaknesses. So anyone who can't eat from one dish will eat from the other. That's why two cooked dishes are enough for all the brothers. And when fresh fruit or vegetables are available, they are added as a third course. When there is only one meal, and also when there are two, at midday and in the evening, a large piece of bread is enough for the day. When there is an evening meal, the cellarer keeps a third of the piece of bread to give to the brothers at that time. When there is more work than usual, the abbot may, if he sees fit, add something. But above all, excesses must be avoided, so that a monk never reaches the point of indigestion. Indeed, there is nothing more contrary to every Aristotelian than to eat too much. Christos said: "Be careful! Don't make your hearts heavy by eating and drinking too much". Young children are not given the same amount of food as older children. They are given less, but always in moderation. But everyone should absolutely avoid eating meat, except the sick who are very weak.
DRINKING
Each person receives a particular gift from God: one this and one that. This is why we are a little reluctant to set the amount of food and drink for others. And yet, because of the infirmity of those who are weak, we think that a hemin of wine is enough for each brother for the day. But for some, God gives them the strength to go without. These are the ones who need to know that they will receive a special reward for doing so. When you need to drink more wine because of where you are, because of work or the summer heat, the superior decides to give more. But in any case, he takes care that the monks don't drink too much wine and never get drunk. And yet, here's what we read: "Wine is absolutely not for monks". But today, we can't convince them of this truth. So let's at least agree that we shouldn't drink too much, but in moderation. Indeed, because of wine, even the wise can abandon God. Sometimes, the place is so poor that you can't even find the amount of wine set out above. There is much less or none at all. Then the monks who live there will bless God instead of murmuring. Yes, above all, this is what we recommend: that the monks never murmur!
PRAYER
When we want to ask something of powerful people, we only dare to do so with humility and great respect. So when we beseech the God of the whole world, we must do so with even greater humility, with a heart that is pure and completely given over to God. And we know this: God will hear us, if we pray not with many words, but with a pure heart, pained to the point of tears at having offended God. This is why prayer must be short and pure, unless God, in his goodness, touches us and inspires us to pray longer. But in community, prayer will be very short. And, as soon as the superior gives the signal, the brothers will all rise together.
IMPORTANT RULES
1. Be regularly present and take part in the life of the abbey of Sainte-Illinda.
( HRP: regular posting on the Cistercian forum)
2. Attend religious services regularly and take part in the celebrations of major religious festivals.
(HRP: develop a real religious RP by taking part in religious debates and animating parish and/or diocesan life)
3. Prolonged and justified absences will be measured against the Cistercian's religious commitment to the Church and the Order. The Provost is responsible for a regular audit of the respect of the vows by the Cistercian brothers.
NON-COMPLIANCE WITH THE RULES
The Provost has the discretionary right to reprimand, publicly or privately, any obvious minor infraction by a Cistercian. Each reprimand will be reported to the Chapter. An obvious repeat offence or a major offence gives the Provost the right to summon the Order's tribunal.
Sanctions:
=> Strict and public reprimand.
=> Public repentance.
=> Public sermon at mass in the town of residence.
=> Pilgrimage outside the rp region not exceeding 1 week.
=>Almsgiving (sale of necessities at a reduced price: bread, corn, etc.).
=> Public flogging with a whip (by the 'officers' of the order, 2 strokes each).
=> Spiritual isolation (temporary ban from the forum for 5 days and a ban on posting on any forum related to the game).
=> Temporary suspension (forbidden from claiming to be a member of the Order for 2 weeks, with his signature removed).
=> Banishment from the Order.
=> Transfer of the case to the Inquisition or to temporal justice.
Let's be careful about this: in the monastery, no one will, under any circumstances, take up the defence of another monk or act as if he were their protector, even if he is related to them, more or less closely. Monks will never allow themselves to act in this way. It can lead to very serious conflicts. If anyone disregards this defence, they will be punished very severely.
TRIBUNAL
The Chapter General will be notified of any problem relating to the Rule or the Charter by the Provost. The Rector will be the President of the Tribunal and the Provost will act as Prosecutor. The accused must face the Rule alone. The exact details of the procedure will be defined by the Rector depending on the complexity of the case (mp exchanges, msn meeting, tribunal sub-forum, ...)
Aristotle: <<La>>
ÉPILOGUE
This is why we wrote this Rule: by practising it in the monasteries, we show, at least a little, that our conduct is upright, and that we are beginning to lead a religious life. But for those who are in a hurry to lead this life perfectly, there are still the teachings of the holy Fathers. If they are practised, they lead to the summit of the perfect life. Indeed, in the holy books, is not every page, every word that comes from God himself, a very sure rule to guide the life of men? There are also all the books of the holy Aristotelian Fathers: do they not speak clearly of what we must do to run straight to our Creator?
The legacy of St Benoit
Rule of Saint Benedict corrected by Father Pobelcourt, Grand Prior of the Cistercian Order.
Minor amendments made by Mother Eloin Bellecour, Rector of the Cistercian Order
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Dernière édition par Branwyn le Jeu Mai 30, 2024 10:02 am; édité 4 fois |
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Branwyn

Inscrit le: 29 Mar 2023 Messages: 613 Localisation: Rom, Palazzetto Alessandrini
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Posté le: Jeu Mai 30, 2024 8:58 am Sujet du message: |
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DE
Herrschaft von St-Benoit
Vorwort
Höre, mein Sohn, auf die Lehre des Meisters; öffne das Ohr deines Herzens! Nimm den Rat eines Vaters, der dich liebt, bereitwillig an und tue wirklich alles, was er dir sagt. Wenn du dich bemühst, auf diese Weise zu gehorchen, wirst du zu Gott zurückkehren. Wenn du nämlich aus Mangel an Mut den Gehorsam verweigerst, hast du dich weit von ihm entfernt. Deshalb spreche ich jetzt zu euch, d.h. zu jedem Menschen, der seinen egoistischen Willen aufgibt und die sehr starken und schönen Waffen des Gehorsams ergreift, um unter dem Befehl von Christos, dem wahren König, unserem Messias, zu kämpfen. Vor allem aber, wenn du anfängst, etwas Gutes zu tun, bitte Aristoteles mit einem inbrünstigen Gebet, es bis zum Ende durchzuziehen. Er wollte uns zu seinen Kindern machen. Deshalb dürfen wir ihn niemals durch unser schlechtes Verhalten verletzen. Ja, die Gaben, die er uns gegeben hat, müssen wir immer dazu verwenden, ihm zu gehorchen. Sonst wird er wie ein zorniger Vater sein, der seine Kinder bestraft und uns das Erbe wegnimmt.
Und selbst wenn wir uns weigern, ihm in die Herrlichkeit zu folgen, wird er wie ein schrecklicher Herr sein, der wegen unserer Fehler zornig wird. Und er wird uns als sehr schlechte Diener zu endloser Strafe verurteilen.
Der Abt
Der Obere, der würdig ist, an der Spitze einer Gemeinschaft zu stehen, muss sich immer an den Namen erinnern, der ihm gegeben wurde. Er muss durch seine Taten beweisen, dass er ein "Oberer" ist. Deshalb darf er nichts lehren, nichts einrichten, nichts anordnen, was nicht in den Geboten Gottes steht. Aber seine Anordnungen und Lehren werden wie ein Sauerteig wirken, um die Gerechtigkeit Gottes in den Herzen seiner Jünger zu verbreiten. Der Obere muss immer daran denken: An dem schrecklichen Tag, an dem Gott die Menschen richten wird, wird er diese beiden Dinge prüfen: seine Lehre und den Gehorsam seiner Jünger. Der Obere muss wissen: Wenn der Familienvater unter seinen Schafen eines in schlechtem Zustand vorfindet, ist es der Hirte, der die Verantwortung trägt. Wenn der Hirte sich dagegen sehr um die Schafe bemüht, die nicht stillhalten und nicht gehorchen, und alles tut, um sie von ihren schlechten Taten zu heilen, wird Aristoteles ihn am Tag des Gerichts für unschuldig erklären. Deshalb muss derjenige, der den Namen des Oberen annimmt, seine Jünger leiten, indem er sie auf zwei Arten unterrichtet: Alles, was gut und heilig ist, zeigt er durch seine Worte, und noch mehr durch sein Beispiel. Den Jüngern, die ein fügsames Herz haben, stellt er die Gebote Gottes durch seine Worte vor. Denen aber, die ein hartes Herz haben, und denen, die weniger gut verstehen, zeigt er die Gebote Gottes durch sein Beispiel. Und wenn der Oberste seinen Jüngern erklärt, was falsch ist, zeigt er ihnen auch durch sein Beispiel, dass sie es nicht tun sollen. Andernfalls wird derjenige, der andere lehrt, verdammt werden. Und wenn er sündigt, wird Gott eines Tages zu ihm sagen: "Du sprichst von meinen Geboten; aber warum? Warum sprichst du von meinem Bund? Du hasst alle Regeln. Du wirfst meine Worte hinter dich". Und weiter: "Du siehst den Splitter im Auge deines Bruders, aber den Balken in deinem eigenen Auge bemerkst du nicht! Der Obere nimmt alle seine Mahlzeiten mit Gästen und Fremden ein. Aber wenn weniger Gäste da sind, kann er so viele Brüder an seinen Tisch einladen, wie er will. Er wird jedoch immer einen oder zwei Älteste bei den Brüdern lassen, um die Ordnung aufrechtzuerhalten.
Der Abt liebt alle Brüder ohne Unterschied.
Im Kloster wird der Obere keinen Unterschied zwischen den Mönchen machen. Er wird nicht einen Bruder mehr lieben als einen anderen, es sei denn, er findet einen, der besser handelt oder gehorcht als die anderen. Er wird den Freien nicht über den Sklaven stellen, es sei denn, er hat einen guten Grund. Wenn aber der Vorgesetzte aus einem triftigen Grund der Meinung ist, dass es notwendig ist, auf diese Weise zu handeln, wird er dies tun, ohne den Rang der Brüder in der Gemeinschaft zu berücksichtigen. Abgesehen von diesem Fall behält jeder beim Eintritt in das Kloster seinen Rang. Denn ob Sklave oder Freier, wir sind alle eins in Christos, und wir alle tragen die Last des gleichen Dienstes für den einen Gott. Nein, Gott macht keinen Unterschied zwischen den Menschen. Das einzige, was in seinen Augen zählt, ist, dass wir durch unsere guten Taten besser sind als andere und dass wir demütig sind. Deshalb wird der Oberste alle Brüder mit gleicher Liebe lieben. Er wird für alle die gleichen Regeln anwenden, aber entsprechend den Verdiensten eines jeden. Gehorche in allem den Anweisungen des Oberen, auch wenn er sich anders verhält, was wir nicht hoffen! -. In diesem Fall erinnere dich an das Gebot von Christos: "Tue, was sie sagen, und tue nicht, was sie tun! Der Obere wird sich sehr um die Brüder kümmern, die Fehler gemacht haben. In der Tat sind es nicht die Gesunden, die den Arzt brauchen, sondern die Kranken".
Der Obere wird der gute Hirte sein.
Der Obere muss alles Notwendige tun, und zwar sehr schnell, um kein einziges Schaf der Herde zu verlieren, die Gott ihm anvertraut hat. Dazu setzt er seine ganze Intelligenz und sein ganzes Geschick ein. Denn er weiß: Er hat den Auftrag, die Kranken zu führen und nicht, über die Gesunden ungebührliche Macht auszuüben. Er wird sich vor der Drohung fürchten, die Gott durch den Mund des Propheten Aristoteles ausgesprochen hat: "Das Schaf, das du fett gefunden hast, hast du genommen. Der Obere wird die Zärtlichkeit des guten Hirten nachahmen, der seine 99 Schafe auf den Bergen zurücklässt, um ein einziges verlorenes Schaf zu suchen. Er hat so viel Mitleid mit der Schwäche dieses einen Schafes, dass er so weit geht, es auf seine heiligen Schultern zu nehmen und es so zur Herde zurückzubringen.
GÜTER UND OBJEKTE DES KLOSTERS
Um sich um die Güter des Klosters zu kümmern: Werkzeuge, Kleidung und alle anderen Gegenstände, wählt der Obere Brüder aus, zu denen er Vertrauen hat. Ihre gute Führung und ihre Art, die Dinge zu tun, sind für ihn ausschlaggebend. Der Obere überträgt ihnen die Verantwortung für diese verschiedenen Gegenstände, so wie er es für richtig hält. Die Brüder kümmern sich dann um sie und räumen sie weg. Der Superior wird eine Liste dieser Dinge haben. Auf diese Weise weiß der Obere, wenn die Brüder einander in einem Dienst ablösen, was er gibt und was er erhält. Wenn jemand mit den Gegenständen des Klosters unsauber oder nachlässig umgeht, wird er getadelt. Wenn dieser Bruder sich nicht bessert, wird er nach der Charta der Nächstenliebe bestraft.
DIE KRANKEN
Den Kranken zu dienen heißt, Gott zu dienen.
Zuallererst müssen wir uns um unsere kranken Brüder kümmern. Wir müssen ihnen dienen, wie Christus selbst es getan hat, denn er sagte: "Ich war krank, und ihr habt mich besucht". Und: "Was ihr für einen dieser Geringsten getan habt, das habt ihr mir getan".
WIE SICH UM DIE KRANKEN KÜMMERN
Die Kranken erhalten eine besondere Unterkunft. Ihnen wird ein Bruder zur Seite gestellt, der Gott mit Vertrauen achtet, der hingebungsvoll und sorgfältig ist. Wann immer es nötig ist, wird den Kranken ein Bad angeboten. Dies wird jedoch seltener denjenigen gestattet, die bei guter Gesundheit sind, und besonders den jungen Menschen. Außerdem ist es Brüdern, die sehr schwach sind, erlaubt, Fleisch zu essen, um ihre Kräfte wiederzuerlangen. Aber wenn es ihnen besser geht, verzichten alle wie üblich auf Fleisch. Der Obere achtet sehr darauf, dass die Kellermeister und Krankenschwestern nicht nachlässig mit den Kranken umgehen. In der Tat ist es der Obere, der für alle Fehler seiner Jünger verantwortlich ist.
Arbeit
Faulheit ist der Feind der Seele. Deshalb müssen die Brüder zu bestimmten Zeiten mit ihrer Hände Arbeit beschäftigt sein. Zu anderen Zeiten sollten sie mit dem Lesen des Wortes Gottes beschäftigt sein. Deshalb glauben wir, dass diese beiden Beschäftigungen wie folgt organisiert werden sollten: Von Ostern bis zum 1. Oktober verrichten die Brüder nach dem Verlassen des Primizamtes die notwendigen Arbeiten bis etwa 10 Uhr. Von 10 Uhr bis zum Amt der Sext machen sie ihre Lesung. Nach der Sexte, wenn sie den Tisch verlassen, ruhen sie sich in völliger Stille auf ihren Betten aus. Oder, wenn ein Bruder besonders lesen möchte, liest er leise, ohne die anderen zu stören. Früher, etwa um halb zwei, wird nichts gesagt. Dann beginnen die Brüder wieder mit der Arbeit bis zur Vesper. Wenn sie die Ernte selbst einbringen müssen, weil es dort notwendig ist, wo sie sind, oder weil sie arm sind, werden sie nicht traurig sein. Denn wenn sie von der Arbeit ihrer Hände leben, wie unsere Väter, dann sind sie wirklich Mönche. Aber alles soll mit Bedacht geschehen, wegen der Schwachen. Vom 1. Oktober bis zum Beginn der Fastenzeit lesen die Brüder am Morgen bis etwa 8 Uhr. Dann, gegen 8 Uhr, beten sie Tierce. Dann verrichten sie die ihnen aufgetragene Arbeit bis etwa 3 Uhr nachmittags. Auf das erste Signal von None verlassen alle Brüder ihre Arbeit, um für das zweite Signal bereit zu sein. Nach dem Essen lesen sie wieder oder studieren die Psalmen. In der Fastenzeit lesen sie von morgens bis 9 Uhr. Dann verrichten sie die ihnen aufgetragene Arbeit bis 4 Uhr nachmittags. In der Fastenzeit erhält jeder Bruder ein Buch aus der Bibliothek. Er liest es fortlaufend und vollständig. Diese Bücher werden zu Beginn der Fastenzeit verteilt. Zunächst werden ein oder zwei Älteste bestimmt, die im Kloster herumgehen, während die Brüder lesen. Sie haben ein Auge auf sie: Es kann sein, dass einer keine Lust auf irgendetwas hat. Er verbringt seine Zeit damit, nichts zu tun oder zu plaudern, anstatt sich der Lesung zu widmen. Dieser Bruder schadet sich selbst, und außerdem lenkt er die anderen ab. Wenn man einen solchen Mönch findet - hoffen wir nicht! -tadeln wir ihn einmal, zweimal. Wenn er sich nicht bessert, wird er gemäß der Charta bestraft, damit die anderen Angst bekommen. Ein Bruder geht nicht mit einem anderen Bruder, wenn es nicht der richtige Zeitpunkt ist. Sonntags lesen alle Brüder, außer denen, die für verschiedene Dienste zuständig sind. Wenn ein nachlässiger oder fauler Bruder nicht meditieren oder lesen will oder kann, wird ihm eine Aufgabe zugeteilt, damit er nicht untätig bleibt. Was die kranken oder gesundheitlich angeschlagenen Brüder betrifft, so wird ihnen eine Beschäftigung oder ein Handwerk gegeben, das ihnen entspricht. Auf diese Weise bleiben sie nicht unausgelastet, werden aber auch nicht von einer zu schweren Arbeit erdrückt oder haben keine Lust, vor ihr wegzulaufen. Der Vorgesetzte muss auf ihre Schwäche Rücksicht nehmen.
DER WEG ZUM NOVIZIAT:
EIN SCHWIERIGER EINTRITT
Wenn jemand ankommt, um das Ordensleben zu führen, ist es nicht leicht, ihn einzulassen. Aber wir befolgen den Rat des heiligen Benoît: "Finde heraus, ob der Geist, den sie haben, von Gott kommt". Trotzdem klopft die Person, die kommt, immer wieder an die Tür. Nach vier oder fünf Tagen können wir sehen, dass er geduldig den schlechten Empfang und die Schwierigkeiten erträgt. Und er bittet immer wieder darum, in das Kloster eintreten zu dürfen. Also lassen sie ihn ein, und er bleibt einige Tage im Gästehaus.
Sucht der Neuankömmling wirklich Gott?
Dann geht er in die Krypta der Novizen, wo sie 15 Tage lang meditieren, essen und schlafen. Sie werden dem Novizenmeister anvertraut, der in der Lage ist, sie zu Gott zu führen. Dieser Bruder kümmert sich mit größter Sorgfalt um sie. Er schaut sich den Neuankömmling genau an. Ist er wirklich auf der Suche nach Gott? Widmet er sich mit Eifer dem Dienst an Gott, dem Gehorsam, den Prüfungen, die einen demütig machen? Wir erzählen ihm im Voraus von all den harten und schmerzhaften Dingen, die wir tun müssen, um zu Gott zu gelangen.
[b]EIN ENGAGEMENT FÜR DAS LEBEN
Derjenige, der in die Gemeinschaft der Brüder aufgenommen werden soll, verspricht vor allen in der Klosterkirche, dass er immer in der Gemeinschaft bleiben wird, dass er von nun an als Mönch leben wird und dass er gehorchen wird. Er gibt dieses Versprechen vor Gott und den Heiligen ab. Wenn er sich dann anders verhält, muss er es wissen: Der Gott, den er verhöhnt, wird ihn verurteilen. Er gibt sein Versprechen schriftlich im Namen der Heiligen, die ihre Reliquien dort aufbewahren, und im Namen des anwesenden Oberen ab. Er schreibt dieses Versprechen in seiner eigenen Handschrift. Wenn er Analphabet ist, bittet er eine andere Person, es für ihn zu schreiben. Der Novize unterschreibt sein Versprechen und legt es selbst auf den Altar. Danach beginnt der Novize sofort mit diesem Vers: "Nimm mich auf, Aristoteles, nach deinem Wort, und ich werde leben.
Entmutige nicht mein Warten". Die ganze Gemeinschaft wiederholt diese Strophe dreimal und fügt das "Credo" hinzu. Dann wirft sich der Novizenbruder zu den Füßen eines jeden Mönchs nieder, um für ihn zu beten. Von diesem Tag an ist er wirklich Teil der Gemeinschaft.
DER HABIT
Der Habit, den die Mönche bei ihrem Eintritt in den Orden erhalten, muss von allen täglich getragen werden. Der Habit besteht aus einer weißen Kutte, einem schwarzen Skapulier, einem Ledergürtel und einem Holzkreuz um den Hals. Was die Patres von den Brüdern und Oblaten unterscheidet, ist ein silbernes Kreuz anstelle des hölzernen Kreuzes.
GÄSTE
Alle Gäste, die kommen, werden wie der Sohn Gottes empfangen. In der Tat wird er selbst sagen: "Ich war ein Gast und ihr habt mich aufgenommen". Sie alle werden mit dem Respekt empfangen, der jedem gebührt, insbesondere den aristotelischen Brüdern und den Fremden. Deshalb gehen der Obere und die Brüder, sobald die Ankunft eines Gastes angekündigt wird, ihm mit der ganzen Ehre entgegen, die die Liebe hervorruft. Sie beginnen mit einem gemeinsamen Gebet. Dann geben sie sich gegenseitig den Friedenskuss. Dieser Friedenskuss wird nur nach dem Gebet gegeben, wegen der Täuschungen des bösen Geistes. Bei der Begrüßung werden allen Gästen, die kommen oder gehen, alle Zeichen der Demut gezeigt. Sie verneigen sich oder werfen sich auf dem Boden nieder, um Christus in ihnen anzubeten. Nach dieser Begrüßung werden die Gäste zum Gebet geführt. Dann setzt sich der Obere oder der von ihm gesandte Bruder zu ihnen. Zusammen mit der ganzen Gemeinschaft wäscht der Abt die Füße aller Gäste. Der Abt schüttet Wasser über die Hände der Gäste. Die Armen und Fremden werden mit der größten Sorgfalt und Aufmerksamkeit empfangen. In der Tat wird Gott vor allem durch sie empfangen. Die Reichen sind gefürchtet, deshalb werden sie immer geachtet. Kein Bruder geht zu den Gästen oder spricht mit ihnen, wenn er nicht dazu beauftragt wurde. Wenn er ihnen aber begegnet oder sie sieht, grüßt er sie demütig, wie wir gesagt haben, und bittet um einen Segen. Dann setzt er seinen Weg fort und sagt, dass er nicht die Erlaubnis hat, mit den Gästen zu sprechen. Mit dem Segen des Abtes wird ein Bruder beauftragt, sich um die Gäste zu kümmern.
AUSLÄNDISCHE MÖNCHEN
Ein ausländischer Mönch kommt von sehr weit her. Er möchte als Gast im Kloster bleiben. Wenn er mit den Gepflogenheiten, die er dort vorfindet, zufrieden ist, wenn er das Kloster nicht durch zu viele Bitten stört und wenn er einfach mit dem, was er vorfindet, zufrieden ist, wird er so lange aufgenommen, wie er es wünscht. Wenn er etwas beanstandet oder in vernünftiger Weise und mit einer Liebe voller Demut Bemerkungen macht, überlegt der Abt sorgfältig: Hat Aristoteles ihn nicht gerade deswegen geschickt? Wenn er dann für immer in der Gemeinschaft bleiben will, wird es keinen Widerstand gegen diese Bitte geben. In der Tat konnten wir während seines Aufenthalts im Gästehaus seine Lebensweise kennenlernen. Aber wenn er sich während dieser Zeit als anspruchsvoll erwiesen hat oder wenn sein Verhalten schlecht war, sollte er nicht in die Gemeinschaft des Klosters aufgenommen werden. Stattdessen sollte man ihn höflich auffordern, das Kloster zu verlassen, damit sein schlechtes Verhalten anderen nicht schadet. Im Gegenteil, wenn er es nicht verdient hat, hinausgeworfen zu werden, wird er aufgenommen, wenn er darum bittet; oder noch besser, man rät ihm dringend zu bleiben und nimmt ihn in die Gemeinschaft auf, damit die anderen etwas von seinem Beispiel lernen können. In der Tat, überall dienen wir demselben Gott, wir kämpfen unter dem Befehl desselben Königs. Und sogar, wenn der Abt sieht, dass der Mönch es verdient, kann er ihn in einen etwas höheren Rang als den seines Eintritts setzen. Und der Abt kann dies nicht nur für einen Mönch, sondern auch für einen Priester oder Kleriker tun, wenn er der Meinung ist, dass ihr Verhalten dies verdient. Wir haben dies bereits oben gesagt. Der Abt muss jedoch sehr vorsichtig sein: Er wird niemals einen Mönch aus einem anderen bekannten Kloster ohne die Zustimmung seines Abtes oder ohne ein Empfehlungsschreiben für längere Zeit behalten. Denn Aristoteles sagte: "Was du nicht willst, dass man dir tu', das füg' auch keinem anderen zu".
LIEBE
Im Herzen kann es ein böses und bitteres Feuer geben, das von Gott trennt und für immer von ihm wegführt. Es kann aber auch ein gutes Feuer geben, das uns vom Bösen trennt und uns zu Gott und zum ewigen Leben mit ihm führt. Die Mönche werden dieses Feuer in ihrem Handeln mit großer Liebe weitergeben. Jeder wird der erste sein wollen, der seinem Bruder Respekt entgegenbringt. Sie werden mit großer Geduld die Schwächen der anderen ertragen, die des Körpers und die des Charakters. Sie werden sich gegenseitig von ganzem Herzen gehorchen. Keiner wird nach seinen eigenen Interessen streben, sondern nach denen der anderen. Sie werden einander ohne Eigennutz lieben, wie Brüder in derselben Familie. Sie werden Gott mit Liebe respektieren. Sie werden eine demütige und aufrichtige Liebe zu ihrem Abt haben. Sie werden Christos und Aristoteles absolut nichts vorziehen. Möge er uns alle gemeinsam zum ewigen Leben mit ihm führen!
ESSEN
Für die tägliche Mahlzeit, um die Mittagszeit oder um drei Uhr nachmittags, sind wir der Meinung, dass zwei gekochte Gerichte an jedem Tisch ausreichen. Und das liegt an den Schwächen eines jeden Menschen. Wer also von einem Gericht nicht essen kann, isst vom anderen. Deshalb sind zwei gekochte Gerichte für alle Brüder ausreichend. Und wenn frisches Obst oder Gemüse vorhanden ist, wird es als dritter Gang hinzugefügt. Wenn es nur eine Mahlzeit gibt, aber auch wenn es zwei gibt, mittags und abends, reicht ein großes Stück Brot für den Tag. Wenn es eine Abendmahlzeit gibt, behält der Kellermeister ein Drittel des Brotes, um es den Brüdern zu dieser Zeit zu geben. Wenn es mehr Arbeit als üblich gibt, kann der Abt, wenn er es für richtig hält, etwas dazugeben. Vor allem aber müssen Übertreibungen vermieden werden, damit ein Mönch nicht an den Rand der Verdauung gerät. In der Tat gibt es nichts, was jedem Aristoteliker mehr widerspricht, als zu viel zu essen. Christos sagte: "Seid vorsichtig! Macht eure Herzen nicht schwer, indem ihr zu viel esst und trinkt". Kleine Kinder erhalten nicht die gleiche Menge an Nahrung wie ältere Kinder. Man gibt ihnen weniger, aber immer in Maßen. Aber jeder sollte unbedingt vermeiden, Fleisch zu essen, außer die Kranken, die sehr schwach sind.
TRINKEN
Jeder Mensch erhält von Gott eine besondere Gabe: dieses und jenes. Deshalb sind wir ein wenig zurückhaltend, wenn es darum geht, die Menge an Essen und Trinken für andere festzulegen. Doch wegen der Schwäche der Schwachen denken wir, dass ein Hmin Wein für jeden Bruder für den Tag ausreicht. Aber einigen gibt Gott die Kraft, zu verzichten. Diese Menschen müssen wissen, dass sie dafür eine besondere Belohnung erhalten werden. Wenn man aufgrund des Ortes, der Arbeit oder der Sommerhitze mehr Wein trinken muss, beschließt der Vorgesetzte, mehr zu geben. Aber in jedem Fall achtet er darauf, dass die Mönche nicht zu viel Wein trinken und sich nicht betrinken. Und doch lesen wir Folgendes: "Wein ist absolut nichts für Mönche". Aber heute können wir sie nicht von dieser Wahrheit überzeugen. Einigen wir uns also wenigstens darauf, dass wir nicht zu viel, sondern in Maßen trinken sollten. In der Tat können selbst die Weisen wegen des Weins von Gott abfallen. Manchmal ist der Ort so arm, dass man nicht einmal die oben angegebene Menge an Wein finden kann. Es gibt viel weniger oder gar keinen. Dann werden die Mönche, die dort leben, Gott segnen, anstatt zu murren. Ja, das ist es, was wir vor allem empfehlen: dass die Mönche niemals murmeln!
GEBETE
Wenn wir etwas von mächtigen Menschen erbitten wollen, wagen wir es nur in Demut und mit großem Respekt zu tun. Wenn wir also den Gott der ganzen Welt anflehen, müssen wir dies mit noch größerer Demut tun, mit einem reinen und ganz Gott hingegebenen Herzen. Und wir wissen dies: Gott wird uns erhören, wenn wir nicht mit vielen Worten beten, sondern mit einem reinen Herzen, das bis zu den Tränen darüber schmerzt, Gott beleidigt zu haben. Deshalb muss das Gebet kurz und rein sein, es sei denn, Gott berührt uns in seiner Güte und regt uns an, länger zu beten. Aber in der Gemeinschaft wird das Gebet sehr kurz sein. Und sobald der Obere das Signal gibt, erheben sich alle Brüder gemeinsam.
WICHTIGE REGELN
1. Sei regelmäßig anwesend und nimm am Leben der Abtei Sainte-Illinda teil.
( HRP: regelmäßige Beiträge im Zisterzienserforum)
2. Regelmäßiger Besuch der Gottesdienste und Teilnahme an den großen religiösen Festen.
(HRP: ein echtes religiöses RP entwickeln, indem man sich an religiösen Debatten beteiligt und das Leben der Pfarrei und/oder der Diözese belebt)
3. Längeres und gerechtfertigtes Fernbleiben wird an der religiösen Verpflichtung des Zisterziensers gegenüber der Kirche und dem Orden gemessen. Der Propst ist für eine regelmäßige Überprüfung der Einhaltung der Gelübde durch die Zisterzienserbrüder verantwortlich.
NICHTBEFOLGEN DER REGELN
Der Propst hat das Recht, jeden offensichtlichen kleinen Verstoß eines Zisterziensers öffentlich oder privat zu rügen. Jeder Verweis wird dem Kapitel mitgeteilt. Bei einem offensichtlichen Wiederholungsfall oder einem schwerwiegenden Vergehen hat der Propst das Recht, das Ordenstribunal einzuberufen.
[Sanktionen:[/b]
=> Strenger und öffentlicher Verweis.
=> Öffentliche Reue.
=> Öffentliche Predigt bei der Messe in der Residenzstadt.
=> Pilgerreise außerhalb der rp-Region, die nicht länger als 1 Woche dauert.
=> Almosengabe (Verkauf von Lebensmitteln zu einem reduzierten Preis: Brot, Getreide usw.).
=> Öffentliche Auspeitschung mit der Peitsche (durch die "Offiziere" des Ordens, je 2 Hiebe).
=> Geistige Isolation (vorübergehender Ausschluss aus dem Forum für 5 Tage und Verbot, in einem Forum zu posten, das mit dem Spiel zu tun hat).
=> Vorübergehende Suspendierung (Verbot, sich 2 Wochen lang als Mitglied des Ordens auszugeben, und Entfernung der Signatur).
=> Ausschluss aus dem Orden.
=> Übergabe des Falles an die Inquisition oder an die weltliche Justiz.
Seien wir vorsichtig: Im Kloster wird niemand unter keinen Umständen die Verteidigung eines anderen Mönchs übernehmen oder so tun, als sei er sein Beschützer, auch wenn er mit ihm mehr oder weniger eng verwandt ist. Die Mönche werden sich niemals erlauben, auf diese Weise zu handeln. Es kann zu sehr ernsten Konflikten führen. Wenn jemand diese Verteidigung missachtet, wird er sehr hart bestraft.
TRIBUNAL
Das Generalkapitel wird vom Propst über jedes Problem im Zusammenhang mit der Regel oder der Charta unterrichtet. Der Rektor ist der Vorsitzende des Gerichts und der Propst fungiert als Ankläger. Der Angeklagte muss sich der Regel allein stellen. Die genauen Einzelheiten des Verfahrens werden vom Rektor in Abhängigkeit von der Komplexität des Falles festgelegt (mp-Austausch, msn-Sitzung, Tribunal-Unterforum, ...)
Aristoteles: <<La>>
NACHWORT
Das ist der Grund, warum wir diese Regel geschrieben haben: indem wir sie in den Klöstern praktizieren, zeigen wir zumindest ein wenig, dass unser Verhalten aufrichtig ist und dass wir beginnen, ein religiöses Leben zu führen. Aber für diejenigen, die es eilig haben, dieses Leben perfekt zu führen, gibt es noch die Lehren der heiligen Väter. Wenn sie praktiziert werden, führen sie zum Gipfel des vollkommenen Lebens. Ist in den heiligen Büchern nicht jede Seite, jedes Wort, das von Gott selbst stammt, eine sehr sichere Regel, um das Leben der Menschen zu führen? Es gibt auch alle Bücher der heiligen aristotelischen Väter: sprechen sie nicht klar davon, was wir tun müssen, um geradewegs zu unserem Schöpfer zu gelangen?
Das Vermächtnis des heiligen Benoît
Regel des Heiligen Benedikt, korrigiert von Pater Pobelcourt, Großprior des Zisterzienserordens.
Geringfügige Änderungen durch Mutter Eloin Bellecour, Rektorin des Zisterzienserordens
IT
Regola di St-Benoit
PROLOGUE
Ascolta, figlio mio, l'insegnamento del maestro; apri l'orecchio del tuo cuore! Accetta volentieri i consigli di un padre che ti ama e fai davvero tutto quello che ti dice. Lavorando per obbedire in questo modo, tornerai a Dio. Infatti, rifiutando di obbedire per mancanza di coraggio, vi siete allontanati da Lui. Perciò ora mi rivolgo a voi, cioè a tutti gli uomini che rinunciano alla loro volontà egoistica e imbracciano le armi fortissime e bellissime dell'obbedienza per combattere agli ordini di Christos, il vero Re, il nostro Messia. Soprattutto, quando iniziate a fare qualcosa di buono, pregate Aristotele con una preghiera molto ardente di portarlo a termine. Egli ha voluto fare di noi i suoi figli. Perciò non dobbiamo mai ferirlo con il nostro cattivo comportamento. Sì, i doni che ci ha dato devono sempre essere usati per obbedirgli. Altrimenti sarà come un padre arrabbiato che punisce i suoi figli e ci toglie l'eredità.
E anche se rifiutiamo di seguirlo nella gloria, sarà come un terribile padrone che si arrabbia per le nostre colpe. E ci condannerà a un castigo senza fine come pessimi servitori.
L’ABBÉ
Il Superiore, colui che è degno di essere a capo di una comunità, deve sempre ricordare il nome che gli è stato dato. Deve dimostrare con le sue azioni di essere un "superiore". Per questo non deve insegnare nulla, non deve stabilire nulla, non deve ordinare nulla al di fuori dei comandamenti di Dio. Ma i suoi ordini e i suoi insegnamenti fungeranno da lievito per diffondere la giustizia di Dio nel cuore dei suoi discepoli. Il Superiore deve sempre ricordarsi di questo: nel giorno terribile in cui Dio giudicherà gli uomini, esaminerà queste due cose: il suo insegnamento e l'obbedienza dei suoi discepoli. Il Superiore deve sapere questo: se tra le sue pecore il padre di famiglia ne trova una in cattive condizioni, è il pastore che ne porta la responsabilità. D'altra parte, se il pastore si impegna molto per le pecore che non stanno ferme e non obbediscono, e fa di tutto per guarirle dalle loro malefatte, nel giorno del giudizio Aristotele lo dichiarerà innocente. Ecco perché, quando qualcuno riceve il nome di Superiore, deve guidare i suoi discepoli insegnando loro in due modi: Tutto ciò che è buono e santo lo mostra con le parole e ancor più con l'esempio. Per i discepoli che hanno un cuore docile, è con le sue parole che presenta i comandamenti di Dio. Ma per quelli che hanno un cuore duro e per quelli che capiscono meno bene, è con il suo esempio che mostra i comandamenti di Dio. E quando il Superiore spiega ai suoi discepoli ciò che è sbagliato, è anche con il suo esempio che mostra loro che non devono farlo. Altrimenti, colui che insegna agli altri sarà condannato. E se pecca, un giorno Dio gli dirà: "Tu reciti i miei comandamenti: ma perché? Perché parli della mia alleanza? Tu odi tutte le regole. Ti getti dietro le spalle le mie parole". E anche: "Ti accorgi della pagliuzza nell'occhio di tuo fratello, ma non ti accorgi della trave nel tuo! Il Superiore consuma tutti i suoi pasti con ospiti e sconosciuti. Ma quando ci sono meno ospiti, può invitare alla sua tavola tutti i fratelli che vuole. Tuttavia, lascerà sempre uno o due anziani con i fratelli per mantenere il buon ordine.
L'abate ama tutti i fratelli, senza distinzioni.
Nel monastero, il Superiore non farà distinzioni tra i monaci. Non amerà un fratello più di un altro, a meno che non trovi uno che agisce o obbedisce meglio degli altri. Non anteporrà l'uomo libero allo schiavo, se non per una buona ragione. Ma se, per un giusto motivo, il Superiore pensa che sia necessario agire in questo modo, lo farà senza tenere conto del rango dei fratelli nella comunità. A parte questo caso, ognuno manterrà il suo grado quando entrerà nel monastero. Infatti, schiavo o libero, siamo tutti uno nel Christos e portiamo tutti il peso dello stesso servizio per l'unico Dio. No, Dio non fa differenza tra gli uomini. L'unica cosa che conta ai suoi occhi è essere migliori degli altri attraverso le nostre buone azioni, ed essere umili. Per questo il Superiore amerà tutti i fratelli con lo stesso amore. Applicherà a tutti le stesse regole, ma secondo i meriti di ciascuno. Obbedite agli ordini del Superiore in tutto, anche se si comporta diversamente, speriamo di no! -. In questo caso, ricordate il comandamento di Christos: "Fate quello che dicono e non fate quello che fanno! Il Superiore si prenderà molta cura dei fratelli che hanno commesso degli errori. Infatti, "non sono i sani che hanno bisogno del medico, ma i malati".
L'ABBE SARA' IL BUON MAESTRO.
Il Superiore deve fare tutto il necessario, e molto rapidamente, per non perdere nemmeno una pecora del gregge che Dio gli ha affidato. Per fare questo, usa tutta la sua intelligenza e tutta la sua abilità. Perché sa: gli è stato affidato il compito di guidare i malati, non di esercitare un potere indebito sui sani. Avrà paura della minaccia che Dio fece per bocca del profeta Aristotele: "La pecora che hai trovato grassa, l'hai presa". Il Superiore imiterà la tenerezza del buon pastore che lascia le 99 pecore sui monti per andare a cercare una sola pecora smarrita. Ha così tanta pietà della debolezza di quest'unica pecora che arriva a metterla sulle sue sacre spalle e la riporta così al gregge.
BENI E OGGETTI DELL'ABBAZIA
Per occuparsi dei beni del monastero: attrezzi, vestiti e tutti gli altri oggetti, il Superiore sceglie dei fratelli in cui ha fiducia. Sono la loro buona condotta e il loro modo di fare a guidare la sua scelta. Il Superiore affida loro la responsabilità di questi vari oggetti, come ritiene opportuno. I confratelli se ne prendono cura e li ripongono. Il Superiore avrà una lista di questi oggetti. In questo modo, quando i fratelli si succedono in un servizio, il Superiore sa cosa sta dando e cosa sta ricevendo. Se qualcuno tratta gli oggetti del monastero in modo impuro o negligente, sarà rimproverato. Se questo fratello non si corregge, sarà punito secondo la Carta di Carità.
I MALATI
Servire i malati è servire Dio.
Prima di tutto dobbiamo prenderci cura dei nostri fratelli malati. Dobbiamo servirli come ha fatto Cristo stesso, che ha detto: "Ero malato e siete venuti a visitarmi". E: "Quello che avete fatto a uno dei più piccoli, l'avete fatto a me".
COME CURARE I MALATI
Ai malati viene data una sistemazione speciale. Per servirli, si dà loro un fratello che rispetti Dio con fiducia, che sia devoto e attento. Quando è necessario, ai malati viene offerto un bagno. Ma questo è concesso più raramente a coloro che sono in buona salute, e soprattutto ai giovani. Inoltre, ai fratelli che sono molto deboli è permesso mangiare carne per recuperare le forze. Ma quando stanno meglio, tutti fanno a meno della carne come al solito. Il Superiore avrà cura di controllare che i cantinieri e gli infermieri non siano negligenti con i malati. Infatti, è il Superiore che è responsabile di tutte le colpe dei suoi discepoli.
LAVORO MANUALE
La pigrizia è nemica dell'anima. Perciò, in certi momenti, i frati devono essere impegnati a lavorare con le mani. In altri momenti, invece, devono essere impegnati nella lettura della Parola di Dio. Per questo motivo riteniamo che queste due occupazioni debbano essere organizzate come segue: Da Pasqua al 1° ottobre, uscendo dall'ufficio di Prima, i frati fanno i lavori necessari fino alle 10 circa. Dalle 10 fino all'ufficio di Sesta, fanno le loro letture. Dopo la Sesta, quando lasciano la tavola, si riposano sui loro letti in completo silenzio. Oppure, quando un fratello desidera leggere in particolare, legge in silenzio, senza disturbare gli altri. Non si dice nulla prima, verso le due e mezza. Poi i frati riprendono il lavoro fino ai vespri. Quando dovranno portare loro stessi il raccolto, perché è necessario nel luogo in cui si trovano o perché sono poveri, non saranno tristi. Infatti, quando vivono del lavoro delle loro mani, come i nostri Padri, allora sono veramente monaci. Tuttavia, tutto sarà fatto con moderazione, a causa di coloro che sono deboli. Dal 1° ottobre fino all'inizio della Quaresima, i frati leggono al mattino fino alle 8 circa. Poi, verso le 8, recitano il Tierce. Poi svolgono il lavoro che è stato loro ordinato fino alle 3 circa del pomeriggio. Al primo segnale di None, tutti i fratelli lasciano il loro lavoro per essere pronti al secondo segnale. Dopo il pasto, leggono di nuovo o studiano i salmi. Durante la Quaresima, leggono dal mattino fino alle 9. Poi fanno il lavoro che hanno svolto fino a quel momento. Poi svolgono il lavoro che è stato loro ordinato fino alle 4 del pomeriggio. Durante la Quaresima, ogni fratello riceve un libro dalla biblioteca. Lo legge consecutivamente e per intero. Questi libri vengono distribuiti all'inizio della Quaresima. Prima di tutto, uno o due anziani sono incaricati di girare per il monastero mentre i fratelli leggono. Li tengono d'occhio: ci può essere uno che non ha gusto per nulla. Passa il tempo a non fare nulla o a chiacchierare, invece di dedicarsi alla lettura. Questo fratello fa del male a se stesso e, per di più, distrae gli altri. Quando si trova un monaco così - speriamo di no! -lo rimproveriamo una, due volte. Se non si corregge, viene punito secondo la Carta, in modo che gli altri abbiano paura. Un fratello non va con un altro fratello quando non è il momento giusto. La domenica tutti i fratelli leggono, tranne quelli responsabili dei vari servizi. Se un fratello negligente o pigro non vuole o non può meditare o leggere, gli si dà un lavoro da fare perché non resti inattivo. Per quanto riguarda i fratelli malati o in cattiva salute, si dà loro un'occupazione o un mestiere adatto a loro. In questo modo non rimangono inattivi, ma non sono schiacciati da un lavoro troppo duro o non hanno voglia di scappare da esso. Il Superiore deve tenere conto della loro debolezza.
STRADA PER IL NOVICIATO:
UN INGRESSO DIFFICILE
Quando qualcuno arriva a condurre la vita religiosa, non è facile farlo entrare. Ma noi seguiamo il consiglio di San Benoit: "Scopri se lo spirito che hanno viene da Dio". Tuttavia, la persona che arriva continua a bussare alla porta. Dopo quattro o cinque giorni, vediamo che sopporta pazientemente la scarsa accoglienza e le difficoltà. E continua a chiedere di entrare nel monastero. Così lo lasciano entrare e rimane nella foresteria per qualche giorno.
Il nuovo arrivato cerca davvero Dio?
Poi va nella cripta dei novizi, dove meditano, mangiano e dormono per 15 giorni. Sono affidati al maestro dei novizi, che è in grado di condurli a Dio. Questo fratello si prende cura di loro con la massima attenzione. Osserva attentamente il nuovo arrivato. Sta davvero cercando Dio? Si applica con ardore al servizio di Dio, all'obbedienza, alle prove che rendono umili? Gli raccontiamo in anticipo tutte le cose dure e dolorose che dobbiamo fare per arrivare a Dio.
[b]IMPEGNO PER LA VITA
La persona che deve essere accolta tra i fratelli promette davanti a tutti nella chiesa abbaziale che rimarrà sempre nella comunità, che vivrà da monaco e che obbedirà. Fa questa promessa davanti a Dio e ai santi. Poi, se gli capita di comportarsi diversamente, deve saperlo: il Dio di cui si fa beffe lo condannerà. Fa la sua promessa per iscritto a nome dei santi che hanno le loro reliquie lì, e a nome del Superiore che è presente. Scrive questa promessa di suo pugno. Se è analfabeta, chiede a qualcun altro di scriverla per lui. Il novizio firma la promessa e la pone lui stesso sull'altare. Dopodiché, il novizio inizia immediatamente questa strofa: "Accoglimi, Aristotele, secondo la tua parola, e vivrò.
Non scoraggiare la mia attesa". Tutta la comunità continua questa strofa per tre volte e aggiunge il "Credo". Poi il fratello novizio si prostra ai piedi di ogni monaco per essere pregato. Da quel giorno, egli fa veramente parte della comunità.
L’HABIT
L'abito dato ai monaci quando entrano nell'ordine deve essere indossato da tutti ogni giorno. L'abito consiste in una veste bianca, uno scapolare nero, una cintura di cuoio e una croce di legno al collo. A distinguere i padri dai fratelli e dagli oblati sarà una croce d'argento al posto di quella di legno.
ACCOGLIENZA DEGLI OSPITI
Tutti gli ospiti che arriveranno saranno accolti come il Figlio di Dio. Anzi, egli stesso dirà: "Ero ospite e mi avete accolto". Sono tutti accolti con il rispetto dovuto a tutti, soprattutto ai fratelli aristotelici e agli stranieri. Per questo, appena viene annunciato l'arrivo di un ospite, il superiore e i fratelli gli vanno incontro con tutto l'onore che l'amore ispira. Cominciano pregando insieme. Poi si danno la pace. Questo bacio di pace viene dato solo dopo la preghiera, a causa degli inganni dello spirito del male. Nei saluti, tutti i segni di umiltà sono mostrati a tutti gli ospiti che arrivano o partono. Essi chinano il capo o si prostrano a terra per adorare Cristo in loro. Dopo questa accoglienza, gli ospiti vengono guidati nella preghiera. Poi il superiore o il fratello che ha inviato si siede con loro. Insieme a tutta la comunità, l'abate lava i piedi a tutti gli ospiti. L'abate versa acqua sulle mani degli ospiti. I poveri e gli stranieri sono accolti con la massima cura e attenzione. Infatti, è soprattutto attraverso di loro che si accoglie Dio. I ricchi sono temuti, quindi sono sempre rispettati. Nessun fratello va a incontrare gli ospiti o a parlare con loro se non è stato incaricato di farlo. Ma se li incontra o li vede, li saluta umilmente, come abbiamo detto, e chiede una benedizione. Poi prosegue per la sua strada, dicendo che non ha il permesso di parlare con gli ospiti. Un fratello sarà incaricato di occuparsi degli ospiti, con la benedizione dell'Abate.
RICEVERE MONACI STRANIERI
Un monaco straniero arriva da molto lontano. Vuole rimanere nel monastero come ospite. Se è soddisfatto delle usanze che vi trova, se non disturba il monastero chiedendo troppe cose e se è semplicemente contento di ciò che trova, viene accolto per tutto il tempo che desidera. Se rimprovera qualcosa o fa osservazioni in modo ragionevole e con un amore pieno di umiltà, l'abate riflette attentamente: non è che Aristotele lo ha mandato apposta per questo? Poi, se vuole rimanere per sempre nella comunità, non ci sarà alcuna opposizione a questa richiesta. Infatti, durante il suo soggiorno nella foresteria, abbiamo potuto vedere il suo stile di vita. Ma se durante questo periodo si è dimostrato esigente, o se la sua condotta è stata cattiva, non deve essere unito al corpo del monastero. Al contrario, bisogna dirgli gentilmente di andarsene, in modo che il suo cattivo comportamento non danneggi gli altri. Al contrario, quando non merita di essere cacciato, viene accolto se lo chiede; o meglio ancora, gli si consiglia vivamente di restare e lo si fa entrare nella comunità, in modo che gli altri possano imparare qualcosa dal suo esempio. Infatti, ovunque serviamo lo stesso Dio, combattiamo agli ordini dello stesso Re. E addirittura, quando l'abate vede che il monaco lo merita, può metterlo in un grado un po' più alto di quello del suo ingresso. E l'abate può farlo non solo per un monaco, ma anche per un sacerdote o un chierico, se ritiene che la loro condotta lo meriti. Lo abbiamo già detto sopra. Tuttavia, l'abate deve essere molto attento: non terrà mai a lungo un monaco di un altro monastero conosciuto senza il consenso del suo abate o senza una lettera di raccomandazione. Aristotele diceva infatti che: "Non fare agli altri il male che non faresti a te stesso".
AMOUR
Nel cuore può esserci un fuoco malvagio e amaro che separa da Dio e lo allontana per sempre. Può esserci anche un fuoco buono che ci separa dal male e ci porta a Dio e alla vita con lui per sempre. I monaci trasmetteranno questo fuoco nelle loro azioni con grande amore. Ecco come: ognuno vorrà essere il primo a portare rispetto al proprio fratello. Sopporteranno con grande pazienza le debolezze degli altri, quelle del corpo e quelle del carattere. Si obbediranno l'un l'altro con tutto il cuore. Nessuno cercherà il proprio interesse, ma piuttosto quello degli altri. Si ameranno senza egoismo, come fratelli di una stessa famiglia. Rispetteranno Dio con amore. Avranno un amore umile e sincero per il loro abate. Non preferiranno assolutamente nulla a Christos e Aristotele. Che ci conduca tutti insieme alla vita con Lui per sempre!
CIBO
Per il pasto quotidiano, verso mezzogiorno o le tre del pomeriggio, pensiamo che due piatti cucinati siano sufficienti a qualsiasi tavolo. E questo a causa delle debolezze di ognuno. Quindi chi non può mangiare da un piatto mangerà dall'altro. Ecco perché due piatti cucinati sono sufficienti per tutti i fratelli. E quando sono disponibili frutta o verdura fresche, vengono aggiunte come terza portata. Quando c'è un solo pasto, e anche quando ce ne sono due, a mezzogiorno e alla sera, un grosso pezzo di pane è sufficiente per la giornata. Quando c'è un pasto serale, il cantiniere conserva un terzo del pezzo di pane per darlo ai fratelli in quel momento. Quando c'è più lavoro del solito, l'abate può, se lo ritiene opportuno, aggiungere qualcosa. Ma soprattutto bisogna evitare gli eccessi, in modo che il monaco non arrivi mai a fare indigestione. Infatti, non c'è nulla di più contrario a ogni aristotelico che mangiare troppo. Christos disse: "Fate attenzione! Non appesantite i vostri cuori mangiando e bevendo troppo". Ai bambini piccoli non viene data la stessa quantità di cibo dei bambini grandi. Ne ricevono meno, ma sempre con moderazione. Ma tutti devono assolutamente evitare di mangiare carne, tranne i malati molto deboli.
DRINKING
Ogni persona riceve da Dio un dono particolare: uno questo e uno quello. Per questo motivo siamo un po' restii a stabilire la quantità di cibo e bevande per gli altri. Eppure, a causa dell'infermità di coloro che sono deboli, pensiamo che un'emina di vino sia sufficiente per ogni fratello per la giornata. Ma per alcuni, Dio dà loro la forza di fare a meno. Questi sono coloro che devono sapere che riceveranno una ricompensa speciale per averlo fatto. Quando si ha bisogno di bere più vino a causa del luogo in cui ci si trova, del lavoro o del caldo estivo, il superiore decide di darne di più. Ma in ogni caso si preoccupa che i monaci non bevano troppo vino e non si ubriachino mai. Eppure, ecco cosa leggiamo: "Il vino non è assolutamente per i monaci". Ma oggi non possiamo convincerli di questa verità. Quindi, concordiamo almeno sul fatto che non si deve bere troppo, ma con moderazione. Infatti, a causa del vino, anche i saggi possono abbandonare Dio. A volte, il luogo è così povero che non si riesce nemmeno a trovare la quantità di vino stabilita sopra. Ce n'è molto meno o non ce n'è affatto. Allora i monaci che vi abitano benediranno Dio invece di mormorare. Sì, soprattutto questo è ciò che raccomandiamo: che i monaci non mormorino mai!
PRAYER
Quando vogliamo chiedere qualcosa a persone potenti, osiamo farlo solo con umiltà e grande rispetto. Così, quando supplichiamo il Dio di tutto il mondo, dobbiamo farlo con un'umiltà ancora maggiore, con un cuore puro e completamente donato a Dio. E questo lo sappiamo: Dio ci ascolterà, se non pregheremo con molte parole, ma con un cuore puro, addolorato fino alle lacrime per aver offeso Dio. Per questo la preghiera deve essere breve e pura, a meno che Dio, nella sua bontà, non ci tocchi e ci spinga a pregare più a lungo. Ma in comunità la preghiera sarà molto breve. E, non appena il superiore darà il segnale, i fratelli si alzeranno tutti insieme.
REGOLE IMPORTANTI
1. Essere regolarmente presenti e partecipare alla vita dell'abbazia di Sainte-Illinda.
(HRP: scrivere regolarmente sul forum cistercense).
2. Assistere regolarmente alle funzioni religiose e partecipare alle celebrazioni delle principali feste religiose.
(HRP: sviluppare una vera RP religiosa partecipando ai dibattiti religiosi e animando la vita parrocchiale e/o diocesana).
3. Le assenze prolungate e giustificate saranno valutate in base all'impegno religioso del cistercense nei confronti della Chiesa e dell'Ordine. Il Preposito è responsabile di una verifica periodica del rispetto dei voti da parte dei fratelli cistercensi.
NON CONFORMITA' ALLE REGOLE
Il Preposito ha il diritto discrezionale di rimproverare, pubblicamente o privatamente, qualsiasi evidente infrazione minore da parte di un cistercense. Ogni ammonizione sarà comunicata al Capitolo. Un'evidente recidiva o un'infrazione grave dà al Prevosto il diritto di convocare il tribunale dell'Ordine.
Sanzioni:
=> Ammonizione severa e pubblica.
=> Pentimento pubblico.
=> Predica pubblica alla messa nella città di residenza.
=> Pellegrinaggio fuori dalla regione di residenza non superiore a 1 settimana.
=> Elemosina (vendita di beni di prima necessità a prezzo ridotto: pane, mais, ecc.).
=> Fustigazione pubblica con la frusta (da parte degli "ufficiali" dell'ordine, 2 colpi ciascuno).
=> Isolamento spirituale (ban temporaneo dal forum per 5 giorni e divieto di scrivere su qualsiasi forum relativo al gioco).
=> Sospensione temporanea (divieto di dichiarare di essere un membro dell'Ordine per 2 settimane, con rimozione della firma).
=> Bannaggio dall'Ordine.
=> Trasferimento del caso all'Inquisizione o alla giustizia temporale.
Facciamo attenzione a questo punto: nel monastero, nessuno prenderà, in nessun caso, la difesa di un altro monaco o agirà come se fosse il suo protettore, anche se è imparentato con lui, più o meno strettamente. I monaci non si permetteranno mai di agire in questo modo. Può portare a conflitti molto gravi. Se qualcuno non rispetta questa difesa, sarà punito molto severamente.
TRIBUNALE
Il Rettore comunicherà al Capitolo Generale qualsiasi problema relativo alla Regola o alla Carta. Il Rettore sarà il Presidente del Tribunale e il Prevosto fungerà da Pubblico Ministero. L'accusato deve affrontare la Regola da solo. I dettagli esatti della procedura saranno definiti dal Rettore a seconda della complessità del caso (scambio di mp, riunione msn, sottoforum del tribunale, ...).
Aristotele: <<La>>
ÉPILOGUE
Per questo abbiamo scritto questa Regola: praticandola nei monasteri, dimostriamo, almeno un po', che la nostra condotta è retta e che stiamo cominciando a condurre una vita religiosa. Ma per coloro che hanno fretta di condurre questa vita in modo perfetto, ci sono ancora gli insegnamenti dei santi Padri. Se vengono messi in pratica, portano alla vetta della vita perfetta. Infatti, nei libri sacri, ogni pagina, ogni parola che viene da Dio stesso, non è forse una regola molto sicura per guidare la vita degli uomini? Ci sono anche tutti i libri dei santi Padri aristotelici: non parlano forse chiaramente di ciò che dobbiamo fare per correre dritti al nostro Creatore?
L'eredità di San Benoit
Regola di San Benedetto corretta da Padre Pobelcourt, Gran Priore dell'Ordine Cistercense.
Modifiche minori apportate da Madre Eloin Bellecour, Rettrice dell'Ordine Cistercense
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Dernière édition par Branwyn le Jeu Mai 30, 2024 10:03 am; édité 2 fois |
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Branwyn

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Posté le: Jeu Mai 30, 2024 8:58 am Sujet du message: |
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L'ordre de Cîteaux (Ordo cisterciensis) :
La fondation
L'ordre de Cîteaux est un ordre religieux fondé en l'an 1098 par Saint Étienne de Harding en réaction au laisser-aller des autres monastères aristotéliciens vis-à-vis de la règle de Saint Benoit. La Charte de charité , son oeuvre, unissait entre eux tous les monastères cisterciens par le lien très doux de la charité: "Séparés par le corps dans les diverses parties du monde, qu'ils soient indissolublement unis par l'âme... Vivant dans la même Règle, avec les mêmes coutumes."
L'influence des cisterciens fut à son sommet au XIIe siècle, grâce au charisme de Saint Bernard de La Bussière. Sa forte personnalité contribua beaucoup à l'extraordinaire développement de l'Ordre. Mystique, docteur de l'Église, homme de Dieu et homme politique, Saint Bernard de La Bussière fut, a-t-on écrit, "la conscience de son siècle".
Né en Bourgogne, l'ordre de Cîteaux suscita l'établissement d'abbayes filles jusqu'en Irlande et en Italie. Dans chaque cas, les moines contribuèrent à l'assainissement des lieux (assèchement de marais, culture de la terre, etc.) et élevèrent des bâtiments remarquables par la pureté de leur lignes, l'économie des matériaux et la simplicité du plan d'ensemble.
L'Ordre cistercien se caractérisait alors par une organisation arborescente. Cîteaux était le tronc principal d'où partaient quatre branches-mères : La Ferté, La Bussière-sur-Ouche, Clairvaux et Noirlac. Chaque monastère était comme un nouveau rameau sur une branche mère et pouvait à son tour fonder des abbayes, mais ces dernières seront toujours rattachées à l'une des cinq lignées primitives.
Cette expansion assura aux Cisterciens une place prépondérante non seulement au sein du monachisme européen mais aussi dans la vie culturelle, politique et économique. De nombreux cisterciens deviennent évêques ou légats du pape, chargés des plus hautes affaires de l'Église.
Le chaos et la renaissance
Le XV° siècle est un désastre pour l'ordre cistercien : plus de 200 abbayes disparaissent dans la tourmente : guerre avec l'anglais, épidémie de peste, pillages en règles et incurie. Quatre abbayes rectrices : Cîteaux, La Ferté, Clairvaux et (dans une moindre mesure) La Bussière-sur-Ouche, disparaissent l'une après l'autre dans le chaos du milieu du XV° siècle. L'ordre cistercien est menacé de disparition.
Afin d'éviter ce drame, le chapitre général de l'ordre se réunit le 20 mai de l'année 1451 en Berry pour élever l'abbaye de Noirlac à la dignité de première abbaye mère de l'ordre, dans une optique refondatrice et salvatrice. Saint Arnvald devint donc recteur de l'Ordo cisterciensis en tant qu'abbé de la fondation mère depuis le 21 mai de la même année.
Le 10 may de la même année, Volpone, alors duc de Berry, fait don à l'abbé de Noirlac de la vicomté de Vierzon, depuis rétrogradée par décision de l'Hérauderie royale en seigneurie, d'où l'appellation en usage de "seigneurie de la vicomté de Vierzon", en souvenir d'une tradition passée qui vit Saint Arnvald porter de son vivant le titre de Vicomte de Vierzon, en tant qu'abbé de Noirlac. Ces terres fertiles permirent aux moines d'agrandir le domaine abbatial de vignes et de terres arables, afin d'assurer eux-mêmes leur subsistance.
Les autres abbayes de l'ordre sont abandonnées au profit de Noirlac, les moines se regroupent au seing de cette nouvelle abbaye mère et se consacrent à son rayonnement.
Une nouvelle ère cistercienne
Sous le rectorat de saint Arnvald, l'ordre cistercien retrouve la popularité qui était la sienne au douzième siècle, quitte à faire de l'ombre aux autres ordres religieux romains.
Suite à son décès, le père Fredstleu (qui était alors archevesque de Reims depuis octobre 1453) devient recteur de l'ordre cistercien, mais pour peu de temps. En effet, iceluy partageant les convictions du duc Volpone, et de certains grands de France ; démissionna de sa charge de recteur, pour participer à la Fronde menée par le célèbre Caedes, alors duc de Champagne, et qui visait à empêcher le couronnement du régent Levan, troisième du nom, en tant que roy de France.
La Fronde matée, le régent consentit à se faire sacrer, ce qui n'était point du gout du père Fredstleu, lequel disparu sans laisser de traces, en prenant toutefois soin d'emporter avec luy la saincte onction qui permettait de sacrer les roys de France en la bonne ville de Reims, ce qui luy valut d'estre démis de son archevesché, en février 1454.
Pour pallier à sa démission, le père Philippe-Orier Bellecour, dit "Pobelcourt", devient recteur de l'ordre cistercien, le huit juillet 1455. Sous son rectorat, l'abbaye coule des jours paisibles, qui se poursuivent sous celuy de frère Roger, nommé recteur le quatre mars 1456, suite au retrait de son prédécesseur.
Durant le rectorat de frère Roger, les différents légats œuvrent pour l'ouverture de nouvelles abbayes filles, afin de permettre à l'ordre de retrouver sa popularité hors des frontières du royaume de France. Sont ainsi consacrées les abbayes de Fornovo, en Italie, le 3 mars 1457 ; Egmont, en Hollande, le 9 mars de la même année ; Vallbona de Les Monges, en Espagne, le 24 décembre 1456.
Mauchline, abbaye fondée sur le sol anglois au cours de l'année 1457, sera quant à elle consacrée le 29 août 1457, date à laquelle frère Bardieu prit la suite de frère Roger à la tête de l'ordre cistercien. Mais, alors que les trois autres abbayes filles ont un rayonnement certain et attirent les fidèles de leur contrée, Mauchline se vide petit à petit de ses membres, suite à une crise religieuse angloise. La peste achève les quelques moines et moniales qui avaient gardé la foy aristotélicienne, et l'abbaye attend désormais qu'un nouvel élan religieux en terre angloise ne luy permette d'avoir assez de membres pour former un nouveau chapitre, et célébrer de nouveau les messes cisterciennes en ses murs.
Au cours de l'année 1458, un cursus médical voit le jour à l'abbaye de Noirlac, qui permet aux futurs médecins d'acquérir une formation tant théorique que pratique, et qui complète les cours que donnent les universités de toutes les provinces du royaume de France. Parallèlement à l'aboutissement de ce projet, un hospice est construit non loin du jardin de simples, afin de pouvoir soigner tant les moines qui se blesseraient en travaillant ; que les visiteurs et séminaristes souffrant d'une quelconque affection.
Au cours de la nuit de l'avant dernier jour de janvier 1459, le frère Licio (premier abbé de Fornovo, soupçonné d'hérésie et ayant demandé son défrocage), pris de folie, met le feu à l'abbaye fille italienne, provoquant la destruction d'une majeure partie des bâtiments, et la perte de tous les documents amassés par l'abbaye, que ce soit de précieux manuscrits religieux ou médicaux, ainsi que les leçons des différents cursus dispensés en leurs murs et d'inestimables archives.
Abattus par l'étendue du sinistre, mais non découragés, les moines et moniales de Fornovo s'installent dans un petit bâtiment épargné par les flammes, éteignent les derniers foyers et avertissent Noirlac, l'abbaye mère, de la catastrophe qui vient de s'abattre sur eux. La solidarité s'organise, un convoi de marchandises part en direction de l'Italie, afin d'assurer la survie des moines, et la reconstruction rapide de l'abbaye.
Se regrouper pour survivre
Suite à une grande crise de vocations religieuses en terres de France, l'ordre cistercien, comme tous le monde régulier, se retrouve face à une baisse des noviciats, qui pousse les frères et soeurs à endosser plusieurs fonctions, là où naguère il y avait un cistercien pour chaque charge, ou presque.
En 1463, à l'issue de plusieurs années difficiles, et conscients que le rassemblement ne peut qu'assurer la survie de l'ordre, les membres du chapitre conviennent, lors d'une réunion exceptionnelle, de fusionner l'abbaye de St-Arnvald avec celle de Ste-Illdinda du Rivet, en Guyenne, première abbaye cistercienne In Gratebus des Royaumes. L'abbaye de Ste-Illinda, jusqu'alors simple prieuré perdu dans la campagne guyennoise, à quelques lieues de Marmande, prend désormais l'appellation d'abbaye-mère, et un grand déménagement s'organise depuys Noirlac. Des travaux d'agrandissements du dortoir et de consolidation de la chapelle Barchon sont lancés, avec le secours de généreux donateurs et de fidèles venus se porter volontaires pour participer aux travaux.
Il est convenu que la seigneurie de Vierzon sera conservée pour préserver la mémoyre de St-Arnvald et des précédents recteurs de l'ordre, le Synode Cistercien International continuera de s'y réunir.
EN
The Order of Cîteaux (Ordo cisterciensis) :
The foundation
The Order of Cîteaux was founded in 1098 by Saint Stephen of Harding as a reaction to the laxity of other Aristotelian monasteries with regard to the Rule of Saint Benedict. The Charter of Charity, his work, united all the Cistercian monasteries by the very gentle bond of charity: "Separated by the body in the various parts of the world, may they be indissolubly united by the soul... Living by the same Rule, with the same customs".
The influence of the Cistercians reached its peak in the twelfth century, thanks to the charisma of Saint Bernard de La Bussière. His strong personality contributed greatly to the extraordinary development of the Order. Mystic, doctor of the Church, man of God and politician, Saint Bernard de La Bussière was, it has been written, "the conscience of his century".
Born in Burgundy, the Order of Cîteaux led to the establishment of daughter abbeys as far afield as Ireland and Italy. In each case, the monks helped to reclaim the land (draining marshes, cultivating the soil, etc.) and erected buildings remarkable for the purity of their lines, the economy of their materials and the simplicity of their overall layout.
At the time, the Cistercian Order was characterised by a tree-like organisation. Cîteaux was the main trunk from which four mother branches sprang: La Ferté, La Bussière-sur-Ouche, Clairvaux and Noirlac. Each monastery was like a new branch on a mother branch and could in turn found abbeys, but the latter would always be attached to one of the five primitive lines.
This expansion ensured that the Cistercians played a leading role not only in European monasticism, but also in cultural, political and economic life. Many Cistercians became bishops or papal legates, responsible for the highest affairs of the Church.
Chaos and renaissance
The 15th century was a disaster for the Cistercian order: more than 200 abbeys disappeared in the turmoil of war with the English, plague epidemics, looting and neglect. Four leading abbeys: Cîteaux, La Ferté, Clairvaux and (to a lesser extent) La Bussière-sur-Ouche, disappeared one after the other in the chaos of the mid 15th century. The Cistercian order was threatened with extinction.
To avert this tragedy, the General Chapter of the Order met on 20 May 1451 in Berry to elevate the Abbey of Noirlac to the dignity of first mother abbey of the Order, with a view to refounding and saving the Order. Saint Arnvald therefore became rector of the Ordo Cisterciensis as abbot of the mother foundation on 21 May of the same year.
On 10 May of the same year, Volpone, then Duke of Berry, gave the abbot of Noirlac the viscounty of Vierzon, which had since been downgraded to a seigneury by a decision of the Royal Heralds, hence the name "seigneury of the viscounty of Vierzon", in memory of a past tradition in which Saint Arnvald, as abbot of Noirlac, bore the title of Viscount of Vierzon during his lifetime. This fertile land enabled the monks to extend the abbey estate with vines and arable land, in order to ensure their own subsistence.
The other abbeys of the order were abandoned in favour of Noirlac, and the monks came together under the seal of this new mother abbey and devoted themselves to its influence.
A new Cistercian era
Under the rectorship of Saint Arnvald, the Cistercian order regained the popularity it had enjoyed in the twelfth century, even if this meant overshadowing the other Roman religious orders.
Following his death, Father Fredstleu (who had been archbishop of Reims since October 1453) became rector of the Cistercian order, but only for a short time. Fredstleu, who shared the convictions of Duke Volpone and certain French grandees, resigned as rector to take part in the Fronde led by the notorious Caedes, then Duke of Champagne, which aimed to prevent the coronation of the third Regent, Levan, as King of France.
Once the Fronde was over, the regent agreed to be crowned, which was not to the liking of Father Fredstleu, who disappeared without a trace, taking with him the holy unction that allowed the kings of France to be crowned in the good city of Reims, which led to his resignation from his archbishopric in February 1454.
To make up for his resignation, father Philippe-Orier Bellecour, known as "Pobelcourt", became rector of the Cistercian order on 8 July 1455. Under his rectorship, the abbey enjoyed peaceful days, which continued under the rectorship of Brother Roger, who was appointed rector on 4 March 1456, following the withdrawal of his predecessor.
During Brother Roger's rectorship, the various legates worked to open new daughter abbeys in order to restore the Order's popularity outside the borders of the Kingdom of France. The abbeys of Fornovo, in Italy, were consecrated on 3 March 1457; Egmont, in Holland, on 9 March of the same year; Vallbona de Les Monges, in Spain, on 24 December 1456.
Mauchline, an abbey founded on English soil in 1457, was consecrated on 29 August 1457, the date on which Brother Bardieu took over from Brother Roger as head of the Cistercian order. But while the other three daughter abbeys had a certain influence and attracted faithful from their region, Mauchline was gradually being emptied of its members as a result of an English religious crisis. The plague wiped out the few monks and nuns who had kept the Aristotelian faith, and the abbey now waited for a new religious impetus in England to give it enough members to form a new chapter and celebrate Cistercian masses within its walls once again.
In 1458, a medical course was launched at Noirlac Abbey, providing future doctors with both theoretical and practical training and complementing the courses offered by the universities in all the provinces of the kingdom of France. At the same time as this project was being carried out, a hospice was built not far from the simple garden, to treat monks who were injured while working, as well as visitors and seminarians suffering from any ailment.
During the night of the penultimate day of January 1459, brother Licio (the first abbot of Fornovo, who was suspected of heresy and had asked to be defrocked) went mad and set fire to the Italian daughter abbey, causing the destruction of most of the buildings and the loss of all the documents amassed by the abbey, including precious religious and medical manuscripts, as well as the lessons from the various courses given within its walls and priceless archives.
Stunned by the extent of the disaster, but not discouraged, the monks and nuns of Fornovo moved into a small building spared by the flames, extinguished the last remaining fires and warned Noirlac, the mother abbey, of the catastrophe that had befallen them. Solidarity was organised and a convoy of goods left for Italy to ensure the survival of the monks and the rapid reconstruction of the abbey.
Gathering together to survive
As a result of a major crisis in religious vocations in France, the Cistercian order, like the rest of the regular world, was faced with a drop in the number of novitiates, forcing brothers and sisters to take on several roles, whereas in the past there had been a Cistercian for each office, or almost.
In 1463, after several difficult years, and aware that reunification could only ensure the survival of the order, the members of the chapter agreed, at an exceptional meeting, to merge the abbey of St-Arnvald with that of Ste-Illdinda du Rivet, in Guyenne, the first Cistercian abbey In Gratebus in the Kingdoms. The abbey of Ste-Illinda, until then a simple priory lost in the Guyenne countryside, a few leagues from Marmande, now took on the title of mother abbey, and a major move was organised from Noirlac. Work began on extending the dormitory and consolidating the Barchon chapel, with the help of generous donors and members of the faithful who volunteered to take part in the work.
It was agreed that the seigneury of Vierzon would be retained to preserve the memory of St Arnvald and the previous rectors of the order, and that the International Cistercian Synod would continue to meet there.
DE
Der Orden von Cîteaux (Ordo cisterciensis) :
Die Gründung
Der Orden von Cîteaux ist ein religiöser Orden, der im Jahr 1098 vom Heiligen Stephan von Harding als Reaktion auf die Nachlässigkeit der anderen aristotelischen Klöster gegenüber der Regel des Heiligen Benedikt gegründet wurde. Sein Werk, die Charta der Nächstenliebe , verband alle Zisterzienserklöster durch das süße Band der Nächstenliebe: "Durch den Körper in den verschiedenen Teilen der Welt getrennt, sollen sie durch die Seele unauflöslich verbunden sein.... Sie lebten nach derselben Regel und denselben Bräuchen."
Der Einfluss der Zisterzienser erreichte im 12. Jahrhundert dank des Charismas des Heiligen Bernhard von La Bussière seinen Höhepunkt. Seine starke Persönlichkeit trug viel zu der außergewöhnlichen Entwicklung des Ordens bei. Als Mystiker, Kirchenlehrer, Mann Gottes und Politiker war Sankt Bernhard von La Bussière, wie es heißt, "das Gewissen seines Jahrhunderts".
Der in Burgund entstandene Orden von Cîteaux führte zur Gründung von Tochterabteien bis nach Irland und Italien. In jedem Fall trugen die Mönche zur Gesundung der Orte bei (Trockenlegung von Sümpfen, Bewirtschaftung des Bodens usw.) und errichteten Gebäude, die durch ihre klaren Linien, die Sparsamkeit der Materialien und die Einfachheit des Gesamtplans bemerkenswert sind.
Der Zisterzienserorden zeichnete sich damals durch eine baumartige Organisation aus. Cîteaux war der Hauptstamm, von dem vier Mutterzweige ausgingen: La Ferté, La Bussière-sur-Ouche, Clairvaux und Noirlac. Jedes Kloster war wie ein neuer Zweig an einem Mutterast und konnte seinerseits Abteien gründen, die jedoch immer mit einer der fünf Urlinien verbunden sein würden.
Diese Expansion sicherte den Zisterziensern eine führende Stellung nicht nur innerhalb des europäischen Mönchtums, sondern auch im kulturellen, politischen und wirtschaftlichen Leben. Viele Zisterzienser wurden Bischöfe oder päpstliche Legaten, die mit den höchsten Angelegenheiten der Kirche betraut waren.
Chaos und Wiedergeburt
Das 15. Jahrhundert war eine Katastrophe für den Zisterzienserorden: Mehr als 200 Abteien verschwanden in den Wirren: Krieg mit den Engländern, Pestepidemie, regelrechte Plünderungen und Nachlässigkeit. Vier Abteien - Cîteaux, La Ferté, Clairvaux und (in geringerem Maße) La Bussière-sur-Ouche - verschwanden eine nach der anderen in den Wirren der Mitte des 15. Jahrhunderts. Der Zisterzienserorden ist vom Untergang bedroht.
Um dieses Drama zu verhindern, tritt das Generalkapitel des Ordens am 20. Mai 1451 in Berry zusammen, um die Abtei von Noirlac im Sinne einer Neugründung und Rettung zur ersten Mutterabtei des Ordens zu erheben. St. Arnvald wurde daher seit dem 21. Mai desselben Jahres als Abt der Mutterstiftung Rektor des Ordo cisterciensis.
Am 10. Mai desselben Jahres schenkte Volpone, der damalige Herzog von Berry, dem Abt von Noirlac die Vicomté de Vierzon, die inzwischen durch einen Beschluss des königlichen Heroldsamts zur Seigneurie herabgestuft worden war, weshalb die gebräuchliche Bezeichnung "Seigneurie de la Vicomté de Vierzon" in Erinnerung an eine frühere Tradition verwendet wird, bei der Saint Arnvald zu Lebzeiten als Abt von Noirlac den Titel Vicomte de Vierzon trug. Das fruchtbare Land ermöglichte es den Mönchen, das Abteigelände um Weinberge und Ackerland zu erweitern, um ihren Lebensunterhalt selbst zu bestreiten.
Die anderen Abteien des Ordens wurden zugunsten von Noirlac aufgegeben, die Mönche schlossen sich unter dem Dach dieser neuen Mutterabtei zusammen und widmeten sich ihrer Ausstrahlung.
Eine neue Ära der Zisterzienser
Unter dem Rektorat des heiligen Arnvald erlangte der Zisterzienserorden wieder die Popularität, die er im zwölften Jahrhundert besessen hatte, selbst wenn er die anderen römischen Orden in den Schatten stellte.
Nach seinem Tod wurde Pater Fredstleu (der seit Oktober 1453 Erzbischof von Reims war) Rektor des Zisterzienserordens, allerdings nur für kurze Zeit. Da er die Überzeugungen von Herzog Volpone und einigen der Großen Frankreichs teilte, trat er von seinem Amt als Rektor zurück, um sich an der Fronde zu beteiligen, die von dem berühmten Caedes, dem damaligen Herzog der Champagne, angeführt wurde und die darauf abzielte, die Krönung des Regenten Levan, des dritten seines Namens, zum König von Frankreich zu verhindern.
Nachdem die Fronde niedergeschlagen war, willigte der Regent ein, sich krönen zu lassen, was Pater Fredstleu nicht gefiel. Er verschwand spurlos, nahm aber die heilige Salbung mit, mit der die Könige von Frankreich in der guten Stadt Reims gekrönt wurden, woraufhin er im Februar 1454 aus seinem Erzbistum entlassen wurde.
Als Ersatz für seinen Rücktritt wurde Pater Philippe-Orier Bellecour, genannt "Pobelcourt", am 8. Juli 1455 zum Rektor des Zisterzienserordens ernannt. Unter seinem Rektorat erlebte die Abtei friedliche Tage, die sich unter Frère Roger fortsetzten, der nach dem Rücktritt seines Vorgängers am 4. März 1456 zum Rektor ernannt wurde.
Während Frère Rogers Rektorat setzten sich die verschiedenen Legaten für die Eröffnung neuer Tochterabteien ein, um den Orden auch außerhalb des französischen Königreichs wieder populär zu machen. So wurden die Abteien Fornovo in Italien am 3. März 1457, Egmont in Holland am 9. März desselben Jahres und Vallbona de Les Monges in Spanien am 24. Dezember 1456 geweiht.
Mauchline, eine im Jahr 1457 auf englischem Boden gegründete Abtei, wurde am 29. August 1457 geweiht, dem Tag, an dem Frère Bardieu die Nachfolge von Frère Roger als Leiter des Zisterzienserordens antrat. Doch während die drei anderen Tochterabteien eine gewisse Ausstrahlung hatten und Gläubige aus ihrer Umgebung anzogen, verlor Mauchline aufgrund einer religiösen Krise in England nach und nach seine Mitglieder. Die Pest tötete die wenigen Mönche und Nonnen, die den aristotelischen Glauben bewahrt hatten, und die Abtei wartete nun auf einen neuen religiösen Aufschwung in England, um wieder genügend Mitglieder zu haben, um ein neues Kapitel zu gründen und wieder Zisterziensermessen in ihren Mauern zu feiern.
Im Jahr 1458 wurde in der Abtei Noirlac ein medizinischer Studiengang eingerichtet, der angehenden Ärzten sowohl eine theoretische als auch eine praktische Ausbildung ermöglichte und die Kurse der Universitäten in allen Provinzen des französischen Königreichs ergänzte. Parallel zu diesem Projekt wurde in der Nähe des Gartens mit einfachen Pflanzen ein Hospiz gebaut, um sowohl Mönche, die sich bei der Arbeit verletzten, als auch Besucher und Seminaristen, die an irgendwelchen Krankheiten litten, behandeln zu können.
In der Nacht des vorletzten Januartages 1459 steckte Bruder Licio (der erste Abt von Fornovo, der der Ketzerei verdächtigt wurde und um seine Entlassung gebeten hatte) im Wahn die italienische Tochterabtei in Brand, wodurch ein Großteil der Gebäude zerstört wurde und alle Dokumente der Abtei verloren gingen, darunter wertvolle religiöse und medizinische Manuskripte, die Lehrbücher der verschiedenen Studiengänge, die in ihren Mauern abgehalten wurden, und unschätzbare Archive.
Niedergeschlagen vom Ausmaß der Katastrophe, aber nicht entmutigt, zogen die Mönche und Nonnen von Fornovo in ein kleines Gebäude, das von den Flammen verschont geblieben war, löschten die letzten Brandherde und informierten die Mutterabtei Noirlac über die Katastrophe, die über sie hereingebrochen war. Die Solidarität wird organisiert, ein Güterkonvoi macht sich auf den Weg nach Italien, um das Überleben der Mönche und den schnellen Wiederaufbau der Abtei zu sichern.
Sich zusammenschließen, um zu überleben
Infolge einer großen Krise der religiösen Berufe in Frankreich sah sich der Zisterzienserorden, wie alle regulären Orden, mit einem Rückgang der Noviziate konfrontiert, was dazu führte, dass die Brüder und Schwestern mehrere Ämter übernahmen, wo es früher für jedes Amt oder fast jedes Amt einen Zisterzienser gab.
Nach mehreren schwierigen Jahren und in dem Bewusstsein, dass die Zusammenführung das Überleben des Ordens sichern würde, beschlossen die Mitglieder des Kapitels 1463 auf einer außerordentlichen Sitzung, die Abtei St-Arnvald mit der Abtei St-Illdinda du Rivet in Guyenne, der ersten Zisterzienserabtei In Gratebus der Königreiche, zu fusionieren. Die Abtei St-Illinda, bis dahin ein einfaches Priorat in der Landschaft von Guyenne, einige Meilen von Marmande entfernt, wurde nun als Mutterabtei bezeichnet, und ein großer Umzug von Noirlac wurde organisiert. Mithilfe von großzügigen Spendern und Gläubigen, die sich freiwillig an den Arbeiten beteiligten, wurde mit der Vergrößerung des Schlafsaals und der Verstärkung der Barchon-Kapelle begonnen.
Es wird vereinbart, dass die Herrschaft von Vierzon erhalten bleibt, um das Andenken an St. Arnvald und die früheren Rektoren des Ordens zu bewahren, und dass die Internationale Zisterziensersynode weiterhin dort zusammentreten wird.
IT
L'Ordine di Cîteaux (Ordo cisterciensis) :
La fondazione
L'Ordine di Cîteaux fu fondato nel 1098 da Santo Stefano di Harding in reazione al lassismo degli altri monasteri aristotelici nei confronti della Regola di San Benedetto. La Carta della Carità, opera sua, unì tutti i monasteri cistercensi con il vincolo dolcissimo della carità: "Separati dal corpo nelle varie parti del mondo, siano indissolubilmente uniti dall'anima... Vivendo secondo la stessa regola, con gli stessi costumi".
L'influenza dei Cistercensi raggiunse il suo apice nel XII secolo, grazie al carisma di San Bernardo de La Bussière. La sua forte personalità contribuì notevolmente allo straordinario sviluppo dell'Ordine. Mistico, dottore della Chiesa, uomo di Dio e politico, San Bernardo de La Bussière fu, è stato scritto, "la coscienza del suo secolo".
Nato in Borgogna, l'Ordine di Cîteaux ha dato origine ad abbazie figlie in Irlanda e in Italia. In tutti i casi, i monaci contribuirono allo sviluppo del territorio (prosciugando paludi, coltivando il suolo, ecc.) ed eressero edifici notevoli per la purezza delle linee, l'economia dei materiali e la semplicità dell'impianto generale.
All'epoca, l'ordine cistercense era caratterizzato da un'organizzazione ad albero. Cîteaux era il tronco principale da cui si dipartivano quattro rami madre: La Ferté, La Bussière-sur-Ouche, Clairvaux e Noirlac. Ogni monastero era come un nuovo ramo di un ramo madre e poteva a sua volta fondare abbazie, che però erano sempre legate a uno dei cinque rami originari.
Questa espansione permise ai cistercensi di svolgere un ruolo di primo piano non solo nel monachesimo europeo, ma anche nella vita culturale, politica ed economica. Molti cistercensi divennero vescovi o legati papali, responsabili dei più alti affari della Chiesa.
Caos e rinascimento[/u][/b
Il XV secolo fu un disastro per l'ordine cistercense: più di 200 abbazie scomparvero nel caos della guerra con gli inglesi, delle epidemie di peste, dei saccheggi e dell'abbandono. Quattro grandi abbazie: Cîteaux, La Ferté, Clairvaux e (in misura minore) La Bussière-sur-Ouche, scomparvero una dopo l'altra nel caos della metà del XV secolo. L'ordine cistercense rischiava di estinguersi.
Per evitare questa tragedia, il 20 maggio 1451 il Capitolo generale dell'Ordine si riunì a Berry per elevare l'abbazia di Noirlac alla dignità di prima abbazia madre dell'Ordine, al fine di rifondare e salvare l'Ordine. [Il 21 maggio dello stesso anno, quindi, Sant'Arnvaldo divenne rettore dell'Ordo Cisterciensis come abate della fondazione madre.
Il 10 maggio dello stesso anno Volpone, allora duca di Berry, donò all'abate di Noirlac la viscontea di Vierzon, da allora declassata a signoria per decisione degli araldi reali, da cui il nome di "signoria della viscontea di Vierzon", in ricordo di una tradizione passata in cui Sant'Arnvaldo, come abate di Noirlac, portava in vita il titolo di visconte di Vierzon. Questa terra fertile permise ai monaci di estendere il dominio dell'abbazia con vigneti e terreni coltivabili, al fine di garantire il proprio sostentamento.
Le altre abbazie dell'ordine furono abbandonate a favore di Noirlac e i monaci si riunirono sotto il sigillo di questa nuova abbazia madre, dedicandosi alla sua influenza.
Una nuova era cistercense
Sotto il rettorato di Sant'Arnvald, l'ordine cistercense riacquistò la popolarità di cui aveva goduto nel XII secolo, anche se ciò significava mettere in ombra gli altri ordini religiosi romani.
Dopo la sua morte, l'abate Fredstleu (arcivescovo di Reims dall'ottobre 1453) divenne rettore dell'ordine cistercense, ma solo per un breve periodo. Fredstleu, che condivideva le convinzioni del duca Volpone e di alcuni grandi di Francia, si dimise da rettore per partecipare alla Fronde guidata dal famigerato Caedes, allora duca di Champagne, che mirava a impedire l'incoronazione del terzo reggente, Levan, a re di Francia.
Una volta terminata la Fronde, il reggente accettò di essere incoronato, ma l'abate Fredstleu non gradì e scomparve senza lasciare traccia, portando con sé l'unzione sacra che permetteva ai re di Francia di essere incoronati nella città buona di Reims, il che portò alle sue dimissioni dall'arcivescovado nel febbraio 1454.
Per compensare questa rinuncia, padre Philippe-Orier Bellecour, detto "Pobelcourt", divenne rettore dell'ordine cistercense l'8 luglio 1455. Sotto il suo rettorato, l'abbazia visse giorni tranquilli, che continuarono sotto il rettorato di frère Roger, nominato rettore il 4 marzo 1456, dopo le dimissioni del suo predecessore.
Sotto il rettorato di frère Roger, i vari legati si adoperarono per aprire nuove abbazie filiali, al fine di ripristinare la popolarità dell'Ordine oltre i confini del regno di Francia. Le abbazie di Fornovo, in Italia, furono consacrate il 3 marzo 1457; Egmont, in Olanda, il 9 marzo dello stesso anno; Vallbona de Les Monges, in Spagna, il 24 dicembre 1456.
L'abbazia di Mauchline, fondata in territorio inglese nel 1457, fu consacrata il 29 agosto 1457, data in cui frère Bardieu succedette a frère Roger alla guida dell'ordine cistercense. Ma mentre le altre tre abbazie figlie avevano una certa influenza e attiravano fedeli dalla loro regione, Mauchline si svuotò gradualmente dei suoi membri a causa di una crisi religiosa inglese. La peste aveva spazzato via i pochi monaci e monache che avevano mantenuto la fede aristotelica, e l'abbazia era ora in attesa di un nuovo impulso religioso in Inghilterra che le desse un numero sufficiente di membri per formare un nuovo capitolo e celebrare nuovamente le messe cistercensi tra le sue mura.
Nel 1458, presso l'abbazia di Noirlac fu avviato un corso di medicina che forniva ai futuri medici una formazione sia teorica che pratica, in aggiunta ai corsi offerti dalle università di tutte le province del regno di Francia. Parallelamente a questo progetto, fu costruito un ospizio non lontano dal semplice giardino, per assistere i monaci feriti durante il lavoro, i visitatori e i seminaristi affetti da qualsiasi malattia.
Nella notte del penultimo giorno di gennaio del 1459, frate Licio (il primo abate di Fornovo, sospettato di eresia e che aveva chiesto di essere sconsacrato) impazzì e appiccò il fuoco all'abbazia figlia d'Italia, causando la distruzione di gran parte degli edifici e la perdita di tutti i documenti accumulati dall'abbazia, tra cui preziosi manoscritti religiosi e medici, nonché le lezioni dei vari corsi tenuti tra le sue mura e i suoi inestimabili archivi.
Stupiti dalla portata del disastro, ma non scoraggiati, i monaci e le monache di Fornovo si trasferirono in un piccolo edificio risparmiato dalle fiamme, spensero gli ultimi fuochi e avvisarono Noirlac, l'abbazia madre, della catastrofe che li aveva appena colpiti. Si organizzò la solidarietà e un convoglio di beni partì per l'Italia per garantire la sopravvivenza dei monaci e la rapida ricostruzione dell'abbazia.
Riunirsi per sopravvivere
In seguito a una grave crisi delle vocazioni religiose in Francia, l'ordine cistercense, come il resto del mondo regolare, si trovò ad affrontare un calo del numero di noviziati, costringendo i fratelli e le sorelle ad assumere più ruoli, mentre in precedenza c'era un cistercense per ogni funzione, o quasi.
Nel 1463, dopo alcuni anni difficili e consapevoli che la riunificazione poteva solo garantire la sopravvivenza dell'ordine, i membri del capitolo decisero, in una riunione eccezionale, di fondere l'abbazia di St-Arnvald con quella di Ste-Illdinda du Rivet, in Guyenne, la prima abbazia cistercense di Gratebus nei Regni. L'abbazia di Ste-Ilinda, fino a quel momento un semplice priorato sperduto nella campagna della Guiana, a poche leghe da Marmande, assunse ora il titolo di abbazia madre e fu organizzato un grande trasferimento da Noirlac. Si iniziarono i lavori di ampliamento del dormitorio e di consolidamento della cappella di Barchon, con l'aiuto di generosi donatori e fedeli volontari.
Fu deciso che la signoria di Vierzon sarebbe stata conservata per onorare la memoria di Sant'Arnvald e dei precedenti rettori dell'ordine, e che il sinodo cistercense internazionale avrebbe continuato a riunirsi lì. _________________

Dernière édition par Branwyn le Jeu Mai 30, 2024 10:27 am; édité 1 fois |
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Branwyn

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Posté le: Jeu Mai 30, 2024 10:58 am Sujet du message: |
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Citation: | Liste des charges disponibles en l'abbaye de Sainte-Illinda-du-Rivet, mère de l'ordre cistercien
mise a jour le 26/03/1472
L'équipe du rectorat prend en charge l'administration et le bon déroulement de l'Ordre et de l'Abbaye. Elle est supervisée par le Recteur de l'Ordre.
Le rectorat englobe également la partie théologie, qui dirige les activités intellectuelles, d'enseignements et théologiques de l'Ordre. Elle est supervisée par le doyen.
Le rectorat est composé de: - Recteur (il dirige l'ordre et veille au fonctionnement de l'abbaye, il se charge également des travaux administratifs et du suivi des moines et moniales, parfoys secondé par un cistercien volontaire): Père Roupil
- Abbé (il dirige ladite abbaye et se charge de la production et de la vente de la bière cistercienne produite à Sainte-Illinda ; il seconde également le recteur lors de ses absences) : Père Roupil
- Doyenne (elle dirige le séminaire Saint-Benoît): Soeur Melo
- Vice Doyenne : Soeur Sarah Montigny
- Professeurs (ils enseignent divers cursus en fonction de leurs souhaits et possibilités) : voir liste détaillée ci-dessous
- Maître des novices (il s'occupe du recrutement, du suivi et de la formation des novices. Il a également en charge la diplomatie de l'ordre et les relations avec l'extérieur.): vacant
L'intendance se charge du maintien en bon état des terres de l'abbaye se trouvant sur les terres de la seigneurie (dont les récoltes assurent la subsistance des membres de l'ordre), de l'animation Res Parendo interne et de toute l'intendance de l'abbaye-mère. Elle est supervisée par le Chambellan.
L'intendance est composée de: - Chambellan (il coordonne l'animation Res Parendo interne et dirige les activités de l'intendance): Frère Baudouinarthurriwenn
- Frère portier(il accueille les visiteurs à la porte d'entrée principale de l'Abbaye): Frère Baudouinarthurriwenn
- Soeur cuisinière et tavernière du réfectoire des moines (elle prépare les repas et aide le frère hostelier pour les réceptions): Soeur Milargo
- Frères Jardiniers (ils s'occupent du jardin et du potager, entretiennent les fleurs et les plants de légumes & les plantes médicinales, ils récoltent également les champs de houblon destinés à la confection de la bière, et passent régulièrement plusieurs heures en dehors de l'abbaye pour récolter des simples qui sont ensuite revendues aux médecins des environs. ): Tous les frères et soeurs de l'abbaye selon leurs disponibilités et préférences.
- Soeur Herboriste (il prépare des médicaments avec les plantes médicinales contenues dans le jardin. Il doit prendre soin de ces dernières): Soeur Auxanne
- Le vignoble, la houblonnière, le champ d'orge, les champs de blé & de maïs, et la fromagerie sont gérés par des métayers employés sur les domaines agricoles de la seigneurie.
Dirige les activités religieuses, sacramentelles et culturelles. La plupart du temps, elles tiennent lieu en la chapelle Barchon et sont supervisées par le Prieur de Sainte-Illinda ; il arrive également que certaines cérémonies soient données en l'église abbatiale de Saint-Bernard de l'abbaye Saint-Arnvald de Noirlac.
La vie religieuse est composée de: - Prieur de Sainte-Illinda (il est directement chargé des célébrations au sein de la chapelle Barchon et de l'animation religieuse de l'abbaye.): Père Roupil
- Confesseur de l'Ordre : Père Roupil et Soeur Milargo
- Une équipe célébrante (elle est formée de frères et de sœurs qui travaillent à organiser et officier les cérémonies cisterciennes, ainsi qu'à dispenser aux fidèles se présentant à l'abbaye les sacrements qu'ils demandent, lorsque cela est possible. Ce groupe est également chargé des offices internes)
- Officiants : Père Roupil
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Citation: | Liste des membres de l'ordre cistercien
Moines :
- Sainte Illinda :
- Père Roupil
- Soeur Auxanne
- Soeur Milargo
- Frère Baudouinarthurriwenn
- Siècle :
- Père Neocor
- Père SaintJuste
- Soeur Tokai
- Frère Thymothe
- Frère Arthur_ii
- Mère Horobi
- Frère Doctorgradus
- Frère Kappy
- Soeur Eleonorya
Oblats :
- Soeur Della de Volvent-Perche Ried
- Frère Vidara
- Frère Almar
- Soeur Ellya
- Soeur Orzanne
- Soeur Melo
Novices cisterciens :
- Père Blancastre
- Soeur Milargo
- Frère Baudouinarthurriwenn
Brasseurs (moines IG) :
- Soeur Auxanne
- Soeur Milargo
- Père Roupil
- Frère Baudouinarthurriwenn
Clan de l'Ordre Cistercien :
- Frère Saintjuste, chef du clan
- Soeur Horobi
- Soeur Auxanne
- Frère Almar
- Frère Kappy
- Frère Doctorgradus
- Soeur Ellya
- Soeur Milargo
- Frère Roupil
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Citation: | Equipe des professeurs :
mise a jour le 26/03/1472
Administration du séminaire : - Doyenne du séminaire : Monseigneur Melo de Montracol
- Vice Doyenne du séminaire : Soeur Sarah Montigny
- Soeur Meloo3 : Pastorale, Maxima Pastorale, diplomatie, professorat, noviciat [14.03.1470]
- Soeur Sarah Montigny : Pastorale, Maxima Pastorale, professorat [06.12.1470]
- Monseigneur Laodin : Pastorale, Maxima Pastorale, Licence Théologique, professorat [04.01.1471]
- Frère Blancastre : Pastorale, Maxima Pastorale, Licence Théologique, professorat [18.08.1471]
- Père Lorenzo Cosini : Pastorale, Maxima Pastorale, Licence et cursus professoral [21.09.1471]
- Soeur Ahslinn O'Neill : Pastorale, Maxima Pastorale et cursus professoral [03.12.1471]
- Frère Cyphus: Pastorale, la Maxima Pastorale, noviciat, d'infirmerie et médecine ainsi que le cursus professoral [11.01.1472]
- Père Roupil : Noviciat Cistercien
Le séminaire est également qualifié pour enseigner les cours de Procure et de Justice extraordinaire de la Sainte Inquisition (Ritter Malvil et Monseigneur Atharvan). Archiviste du Séminaire Saint Benoît : Professeurs absents excusés : - Monseigneur Atharvan : Toutes formations [ 18.07.1465, Séminaire cistercien St-Benoît ]
- Frère Aélian le Caër : Pastorale, Maxima Pastorale, Professorat [31.07.1470]
- Monseigneur Anselme : Pastorale, Maxima Pastorale, Licence Théologique, professorat [30.06.1470]
- Frère Erland : Pastorale, Maxima Pastorale, professorat [05.08.1470]
- Ritterin Lanaelle.du.chastel : Toutes formations [séminaire cistercien St Benoît]
- Ritter Malvil : Toutes formations. [04.12.1464]
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EN
Citation: | List of charges available in the abbey of Sainte-Illinda-du-Rivet, mother of the Cistercian order
updated 26/03/1472
The Rector's team is responsible for the administration and smooth running of the Order and the Abbey. It is supervised by the Rector of the Order.
The rectorate also includes the theology section, which directs the Order's intellectual, teaching and theological activities. It is supervised by the Dean.
The Rectorate is made up of: -
- Abbot (runs the abbey and is responsible for the production and sale of the Cistercian beer produced at Sainte-Illinda; he also assists the rector when he is absent): Père Roupil
- Dean (heads the Saint-Benoît seminary): Sister Melo
- Vice Dean: Soeur Sarah Montigny
- Professors (they teach various courses according to their wishes and possibilities) : see detailed list below
- Novice Master (responsible for recruiting, monitoring and training novices. He is also responsible for the Order's diplomacy and external relations): vacant
The Stewardship is responsible for maintaining the abbey's lands on the seigneury in good condition (the harvests from which provide a livelihood for the members of the order), for the internal Resendo and for all stewardship of the mother abbey. It is supervised by the Chamberlain.
The Commissariat consists of: - Chamberlain (coordinates the internal Res Parendo activities and directs the Commissariat activities): Brother Baudouinarthurriwenn
- Brother doorkeeper(welcomes visitors at the Abbey's main entrance): Brother Baudouinarthurriwenn
- Sister cook and tavern keeper in the monks' refectory (she prepares meals and helps the brother hostelier with receptions): Sister Milargo
- Brother Gardeners (they look after the garden and vegetable patch, looking after the flowers and vegetable plants & medicinal plants, they also harvest the hop fields used to make beer, and regularly spend several hours outside the abbey harvesting simples which are then sold to local doctors. ): All the brothers and sisters of the abbey according to their availability and preferences.
- Sister Herbalist (prepares medicines from the medicinal plants in the garden. He must take care of them): Sister Auxanne
- The vineyard, hop field, barley field, wheat & corn fields, and cheese dairy are managed by tenant farmers employed on the seigneury's agricultural estates.
Directs religious, sacramental and cultural activities. Most of the time, these take place in the Barchon chapel and are overseen by the Prior of Sainte-Illinda; some ceremonies are also held in the abbey church of Saint-Bernard of the Abbey of Saint-Arnvald de Noirlac. Directs religious, sacramental and cultural activities.
[size=16]The religious life is made up of: - Prior of Sainte-Illinda (he is directly responsible for the celebrations in the Barchon chapel and for the abbey's religious activities.): Père Roupil
- Confessor of Sainte-Illinda (he is directly responsible for the celebrations in the Barchon chapel and for the abbey's religious activities.
- Confessor of the Order: Father Roupil and Sister Milargo
- A Celebrant Team (made up of brothers and sisters who work to organise and officiate at Cistercian ceremonies, as well as providing the faithful who come to the abbey with the sacraments they request, whenever possible. This group is also responsible for the internal services)
- Officials: Father Roupil
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Citation: | List of members of the Cistercian order
Monks:
- Saint Illinda :
- Father Roupil
- Sister Auxanne
- Sister Milargo
- Brother Baudouinarthurriwenn
- Century :
- Father Neocor
- Father SaintJuste
- Sister Tokai
- Brother Thymothe
- Brother Arthur_ii
- Mother Horobi
- Brother Doctorgradus
- Brother Kappy
- Sister Eleonorya
Oblates:
- Sister Della de Volvent-Perche Ried
- Brother Vidara
- Brother Almar
- Sister Ellya
- Sister Orzanne
- Sister Melo
Cistercian novices:
- Father Blancastre
- Sister Milargo
- Brother Baudouinarthurriwenn
Brewers (GI monks):
- Sister Auxanne
- Sister Milargo
- Father Roupil
- Brother Baudouinarthurriwenn
Clan of the Cistercian Order :
- Brother Saintjuste, leader of the clan
- Sister Horobi
- Sister Auxanne
- Brother Almar
- Brother Kappy
- Brother Doctorgradus
- Sister Ellya
- Sister Milargo
- Brother Roupil
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Citation: | Team of teachers:
updated 26/03/1472
- Dean of the Seminary: Monsignor Melo de Montracol
- Vice Dean of the Seminary: Sister Sarah Montigny
- Sister Meloo3 : Pastoral, Maxima Pastoral, diplomacy, professorship, novitiate [14.03.1470]
- Sister Sarah Montigny : Pastoral, Maxima Pastoral, professorship [06.12.1470]
- Monseigneur Laodin : Pastoral Ministry, Maxima Pastoral Ministry, Theological Licence, professorship [04.01.1471]
- Brother Blancastre: Pastoral Ministry, Maxima Pastoral Ministry, Theological Degree, professorship [18.08.1471]
- Father Lorenzo Cosini : Pastoral, Maxima Pastoral, Licentiate and professorship [21.09.1471]
- Sister Ahslinn O'Neill : Pastoral, Maxima Pastoral and professorial curriculum [03.12.1471]
- Brother Cyphus: Pastoral, the Maxima Pastoral, novitiate, infirmary and medicine as well as the professorial curriculum [11.01.1472]
- Père Roupil: Cistercian Novitiate
The seminary is also qualified to teach the Procure and Extraordinary Justice courses of the Holy Inquisition (Ritter Malvil and Monsignor Atharvan). Archivist of the Seminary of Saint Benedict: Professors absent excused: - Monseigneur Atharvan: All training [ 18.07.1465, St-Benoît Cistercian Seminary ]
- Frère Aélian le Caër : Pastorale, Maxima Pastorale, Professeur [31.07.1470]
- Monseigneur Anselme : Pastoral Ministry, Maxima Pastoral Ministry, Theological Degree, Professorship [30.06.1470]
- Brother Erland : Pastoral Ministry, Maxima Pastoral Ministry, professorship [05.08.1470]
- Ritterin Lanaelle.du.chastel: All courses [Cistercian seminary St Benoît]
- Ritter Malvil: All formations. [04.12.1464]
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DE
Citation: | Liste der in der Abtei von Sainte-Illinda-du-Rivet, Mutter des Zisterzienserordens
updated 26/03/1472
Das Team des Rektors ist für die Verwaltung und das reibungslose Funktionieren des Ordens und der Abtei verantwortlich. Es steht unter der Aufsicht des Rektors des Ordens.
Zum Rektorat gehört auch die theologische Abteilung, die die intellektuellen, pädagogischen und theologischen Aktivitäten des Ordens leitet. Sie steht unter der Aufsicht des Dekans.
Das Rektorat setzt sich zusammen aus: - Rektor (er leitet den Orden und beaufsichtigt den Betrieb der Abtei, er ist auch für die Verwaltungsarbeit und die Überwachung der Mönche und Nonnen zuständig, unterstützt von einem ehrenamtlichen Zisterzienser): Père Roupil
- Abt (leitet die Abtei und ist verantwortlich für die Herstellung und den Verkauf des Zisterzienserbiers von Sainte-Illinda; er unterstützt auch den Rektor, wenn dieser abwesend ist): Père Roupil
- Dekan (leitet das Priesterseminar Saint-Benoît): Schwester Melo
- Prodekanin: Soeur Sarah Montigny
- Professoren (sie unterrichten verschiedene Kurse nach ihren Wünschen und Möglichkeiten) : siehe detaillierte Liste unten
- Novizenmeister (verantwortlich für die Anwerbung, Überwachung und Ausbildung der Novizen. Er ist auch für die Diplomatie und die Außenbeziehungen des Ordens zuständig): vakant
Die Haushalterschaft ist verantwortlich für die Instandhaltung der Ländereien der Abtei (deren Ernten den Lebensunterhalt der Ordensmitglieder sichern), für die interne Resendo und für die gesamte Verwaltung der Mutterabtei. Sie steht unter der Aufsicht des Kämmerers.
Das Kommissariat besteht aus: - Kammerherr (koordiniert die internen Res Parendo Aktivitäten und leitet die Aktivitäten des Kommissariats): Bruder Baudouinarthurriwenn
- Bruder Türhüter(empfängt Besucher am Haupteingang der Abtei): Bruder Baudouinarthurriwenn
- Schwester Köchin und Wirtin im Refektorium der Mönche (sie bereitet die Mahlzeiten zu und hilft dem Bruder Herbergsvater bei Empfängen): Schwester Milargo
- Bruder Gärtner (sie kümmern sich um den Garten und das Gemüsebeet, pflegen die Blumen, Gemüse- und Heilpflanzen, ernten die Hopfenfelder, aus denen das Bier hergestellt wird, und verbringen regelmäßig mehrere Stunden außerhalb des Klosters, um Simples zu ernten, die dann an die örtlichen Ärzte verkauft werden. ): Alle Brüder und Schwestern der Abtei je nach Verfügbarkeit und Vorlieben.
- Schwester Kräuterkundiger (stellt aus den Heilpflanzen im Garten Medikamente her. Er muss sich um sie kümmern): Schwester Auxanne
- Der Weinberg, das Hopfenfeld, das Gerstenfeld, die Weizen- und Maisfelder und die Käserei werden von Pächtern bewirtschaftet, die auf den landwirtschaftlichen Gütern der Grundherrschaft angestellt sind.
Leitet die religiösen, sakramentalen und kulturellen Aktivitäten. Diese finden meist in der Kapelle von Barchon statt und werden vom Prior von Sainte-Illinda beaufsichtigt; einige Zeremonien werden auch in der Abteikirche Saint-Bernard der Abtei Saint-Arnvald de Noirlac abgehalten. Leitet die religiösen, sakramentalen und kulturellen Aktivitäten.
[size=16]Das religiöse Leben setzt sich zusammen aus: - Prior von Sainte-Illinda (er ist direkt verantwortlich für die Feiern in der Kapelle von Barchon und für die religiösen Aktivitäten der Abtei. ): Père Roupil
- Beichtvater von Sainte-Illinda (er ist direkt für die Feierlichkeiten in der Kapelle von Barchon und für die religiösen Aktivitäten der Abtei verantwortlich.
- Beichtvater des Ordens: Pater Roupil und Schwester Milargo
- Ein Zelebrantenteam (bestehend aus Brüdern und Schwestern, die die zisterziensischen Zeremonien organisieren und leiten sowie den Gläubigen, die in die Abtei kommen, die gewünschten Sakramente spenden, wann immer dies möglich ist. Diese Gruppe ist auch für die internen Dienste zuständig)
- Amtsträger: Pater Roupil
|
Citation: | Liste der Mitglieder des Zisterzienserordens
Monks:
- Heilige Illinda :
- Pater Roupil
- Schwester Auxanne
- Schwester Milargo
- Bruder Baudouinarthurriwenn
- Jahrhundert :
- Pater Neocor
- Pater SaintJuste
- Schwester Tokai
- Bruder Thymothe
- Bruder Arthur_ii
- Mutter Horobi
- Bruder Doktorgradus
- Bruder Kappy
- Schwester Eleonorya
Oblates:
- Schwester Della de Volvent-Perche Ried
- Bruder Vidara
- Bruder Almar
- Schwester Ellya
- Schwester Orzanne
- Schwester Melo
Zisterzienser-Novizen:[/b
- Pater Blancastre
- Schwester Milargo
- Bruder Baudouinarthurriwenn
[b]Bierbrauer (GI-Mönche):
- Schwester Auxanne
- Schwester Milargo
- Pater Roupil
- Bruder Baudouinarthurriwenn
Clan des Zisterzienserordens :
- Bruder Saintjuste, Anführer der Sippe
- Schwester Horobi
- Schwester Auxanne
- Bruder Almar
- Bruder Kappy
- Bruder Doktorgradus
- Schwester Ellya
- Schwester Milargo
- Bruder Roupil
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Citation: | Team der Lehrer:
updated 26/03/1472
- Dekan des Seminars:Monsignore Melo de Montracol
- Stellvertretende Dekanin des Seminars: Schwester Sarah Montigny
- Schwester Meloo3 : Pastoral, Maxima Pastoral, Diplomatie, Professur, Noviziat [14.03.1470]
- Schwester Sarah Montigny : Seelsorge, Maxima-Pastoral, Professur [06.12.1470]
- Monseigneur Laodin : Pastoral, Maxima Pastoral, Theologisches Lizentiat, Professur [04.01.1471]
- Bruder Blancastre: Seelsorge, Maxima Seelsorge, Theologisches Lizentiat, Professur [18.08.1471]
- Pater Lorenzo Cosini: Pastoral, Maxima Pastoral, Lizentiat und Professur [21.09.1471]
- Schwester Ahslinn O'Neill : Pastorale, Maxima Pastoral und Professur [03.12.1471]
- Bruder Cyphus: Pastoral, Maxima-Pastoral, Noviziat, Krankenstation und Medizin sowie das Professorencurriculum [11.01.1472]
- Père Roupil: Noviziat der Zisterzienser
Das Priesterseminar ist auch berechtigt, die Kurse der Prokura und der Außerordentlichen Gerichtsbarkeit der Heiligen Inquisition zu unterrichten (Ritter Malvil und Monsignore Atharvan). Archivar des Priesterseminars des Heiligen Benedikt: Professoren entschuldigt abwesend: - Monseigneur Atharvan: Alle Ausbildung [ 18.07.1465, Zisterzienserkloster St-Benoît ]
- Frère Aélian le Caër : Pastorale, Maxima Pastorale, Professeur [31.07.1470]
- Monseigneur Anselme : Pastorale, Maxima Pastorale, Theologiestudium, Professur [30.06.1470]
- Bruder Erland : Pastorales Amt, Maxima Pastorales Amt, Professur [05.08.1470]
- Ritterin Lanaelle.du.chastel: Alle Kurse [Zisterzienserseminar St. Benoît]
- Ritter Malvil: Alle Ausbildungen. [04.12.1464]
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IT
Citation: | Elenco delle cariche disponibili nell'abbazia di Sainte-Illinda-du-Rivet, madre dell'ordine cistercense [/size]
updated 26/03/1472
La squadra del Rettore è responsabile dell'amministrazione e del buon funzionamento dell'Ordine e dell'Abbazia. È supervisionata dal Rettore dell'Ordine.
Il rettorato comprende anche la sezione di teologia, che dirige le attività intellettuali, didattiche e teologiche dell'Ordine. Ad essa sovrintende il Decano.
Il rettorato è composto da: Rettore (dirige l'Ordine e sovrintende alla gestione dell'abbazia, è anche responsabile del lavoro amministrativo e della sorveglianza dei monaci e delle monache, coadiuvato da un cistercense volontario): Père Roupil
[*]Abate (gestisce l'abbazia ed è responsabile della produzione e della vendita della birra cistercense prodotta a Sainte-Illinda; assiste anche il rettore quando è assente): Père Roupil
[*]Decano (dirige il seminario di Saint-Benoît): Suor Melo
[*]Vicepreside: Soeur Sarah Montigny
[*]Professori (tengono vari corsi a seconda dei loro desideri e delle loro possibilità) : vedi elenco dettagliato sotto
[*]Maestro dei Novizi (responsabile del reclutamento, del controllo e della formazione dei novizi. È anche responsabile della diplomazia e delle relazioni esterne dell'Ordine): vacante[/list]
L'intendenza è responsabile del mantenimento in buono stato delle terre dell'abbazia sulla signoria (i cui raccolti forniscono il sostentamento ai membri dell'ordine), del Resendo interno e di tutta la gestione dell'abbazia madre. La supervisione è affidata al camerlengo.
Il Commissariato è composto da: - Ciambellano (coordina le attività del Res Parendo interno e dirige le attività del Commissariato): Fratello Baudouinarthurriwenn
- Fratello portinaio(accoglie i visitatori all'ingresso principale dell'Abbazia): Fratello Baudouinarthurriwenn
- Sorella cuoca e guardiana della taverna del refettorio dei monaci (prepara i pasti e aiuta il fratello ostelliere nei ricevimenti): Suor Milargo
- Fratelli giardinieri (si occupano dell'orto e del giardino, curando i fiori, le piante orticole e le piante medicinali; raccolgono anche i campi di luppolo per la produzione della birra e trascorrono regolarmente diverse ore fuori dall'abbazia per raccogliere i semplici che vengono poi venduti ai medici locali). ): Tutti i fratelli e le sorelle dell'abbazia secondo le loro disponibilità e preferenze.
- Sorella Erborista (prepara le medicine dalle piante medicinali del giardino. Deve prendersene cura): Sorella Auxanne
- La vigna, il campo di luppolo, il campo d'orzo, i campi di grano e di mais e il caseificio sono gestiti da fittavoli impiegati nelle tenute agricole della signoria
.
Dirige le attività religiose, sacramentali e culturali. La maggior parte delle volte si svolgono nella cappella di Barchon e sono supervisionate dal Priore di Sainte-Illinda; alcune cerimonie si svolgono anche nella chiesa abbaziale di Saint-Bernard dell'Abbazia di Saint-Arnvald de Noirlac. Dirige le attività religiose, sacramentali e culturali.
list][size=16]La vita religiosa è composta da:[/list]- Priore di Sainte-Illinda (è direttamente responsabile delle celebrazioni nella cappella di Barchon e delle attività religiose dell'abbazia. ): Père Roupil
- Confessore di Sainte-Illinda (è direttamente responsabile delle celebrazioni nella cappella di Barchon e delle attività religiose dell'abbazia.
- Confessore dell'Ordine: Padre Roupil e Suor Milargo
- Una squadra di celebranti (composta da fratelli e sorelle che si occupano di organizzare e officiare le cerimonie cistercensi, oltre a fornire ai fedeli che si recano all'abbazia i sacramenti che richiedono, quando possibile. Questo gruppo è anche responsabile dei servizi interni)
- Ufficiali: Padre Roupil
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Citation: | Elenco dei membri dell'ordine cistercense
Monks:
- Santa Illinda :
- Padre Roupil
- Suor Auxanne
- Sorella Milargo
- Fratello Baudouinarthurriwenn
- Century :
- Padre Neocor
- Padre Saint-Juste
- Sorella Tokai
- Fratello Thymothe
- Fratello Arthur_ii
- Madre Horobi
- Fratello Doctorgradus
- Fratello Kappy
- Sorella Eleonorya
Oblates:
- Suor Della Volvent-Perche Ried
- Fratello Vidara
- Fratello Almar
- Sorella Ellya
- Sorella Orzanne
- Suor Melo
[Novizi cistercensi:[/u][/b
[Padre Blancastre
- Suor Milargo
- Fratello Baudouinarthurriwenn
Birrai (monaci IG):
- Sorella Auxanne
- Sorella Milargo
- Padre Roupil
- Fratello Baudouinarthurriwenn
Clan dell'Ordine Cistercense :
- Fratello Saintjuste, capo del clan
- Sorella Horobi
- Sorella Auxanne
- Fratello Almar
- Fratello Kappy
- Fratello Doctorgradus
- Sorella Ellya
- Sorella Milargo
- Fratello Roupil
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Citation: | Squadra di insegnanti:
updated 26/03/1472
[list] Amministrazione del seminario: [list]- [i]Decano del Seminario: Monsignor Melo de Montracol
- Vice Decano del Seminario: Suor Sarah Montigny
- Suor Meloo3 : Pastorale, Maxima Pastorale, diplomazia, cattedra, noviziato [14.03.1470]
- Suor Sarah Montigny : Pastorale, Massima Pastorale, cattedra [06.12.1470]
- Monseigneur Laodin : Pastorale, Maxima Pastorale, Licenza teologica, cattedra [04.01.1471]
- Fra Blancastre: Pastorale, Maxima Pastorale, Licenza Teologica, Cattedra [18.08.1471]
- Padre Lorenzo Cosini : Pastorale, Maxima Pastorale, Licenza e cattedra [21.09.1471]
- Suor Ahslinn O'Neill : Pastorale, Maxima Pastorale e curriculum professorale [03.12.1471]
- Fratello Cyphus: Pastorale, Maxima Pastorale, noviziato, infermeria e medicina e curriculum professorale [11.01.1472]
- Père Roupil: Noviziato cistercense
Il seminario è anche abilitato all'insegnamento dei corsi di Procura e di Giustizia straordinaria della Santa Inquisizione (Ritter Malvil e Monsignor Atharvan). Archivista del Seminario di San Benedetto: Professori assenti giustificati: - Monseigneur Atharvan: Tutta la formazione [ 18.07.1465, Seminario cistercense di St-Benoît ]
- Frère Aélian le Caër : Pastorale, Maxima Pastorale, Professeur [31.07.1470]
- Monseigneur Anselme : Pastorale, Maxima Pastorale, Laurea teologica, Professione [30.06.1470]
- Frate Erland : Pastorale, Maxima Pastorale, Cattedra [05.08.1470]
- Ritterin Lanaelle.du.chastel: Tutti i corsi [Seminario cistercense di St Benoît].
- Ritter Malvil: Tutte le formazioni. [04.12.1464]
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