L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[tokai]

Tournant sa tete vers le Prélat impérial

Enchantée Marco Ibleto Polo d’Oria Borbone, vous etes le bienvenu dans cette discussion qui était censée se passer dans un endroit privé mais certains aiment laver leur linge en place publique , ainsi vont les choses... J espère néanmoins que vous vous portez bien. Merci de me trouver jeune mais j étais encore récemment la plus vieille évêque de France. dit elle en rougissant

Puis vers Laodin.

Excusez moi mais il m accuse d être la maitresse des marionnettes et d avoir inciter une armée à essayer de le tuer...J espère néanmoins qu il va se plaire sur la ville de Bourges et qu il y restera longtemps, c est une ville fort agréable. Je vois dans son courrier qu il y a quelques incompréhensions mais ce n est pas moi qui vais lui déchiffrer le fonctionnement du Berry, il a le temps pour cela et il est grand! Mais permettez moi toutefois de vérifier la chronologie de cette mise sous interdit...
Pour ma part, je souhaite d abord qu il s 'excuse de s etre mal comporté avec moi dan un premier temps...Le reste, à savoir ma réintégration en tant qu Archevêque et des clefs de l AEF dans ma poche, bah on verra plus tard...

dit elle en souriant de son plus beau sourire. Puis elle demanda à un de ses pages d aller faire des vérifications dans ses papiers...
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[tokai]

Vous voulez que je me confesse de quoi auprès de lui? Je maintiens mes positions , d'autant qu il se permet bien des choses à mon égard...le tout en gargote :

[Laodin]

-----Laodin aurait pu décider, en entendant Tokaï demander pour la énième fois ce qu'elle devait confesser, de passer en revue toute la liste en détail... Cependant, cela aurait été lui donner une nouvelle occasion de ne pas écouter, et de rester indéfiniment bloquée dans la même position. Elle avait de plus commencé à détailler sa relation conflictuelle avec Tymothé, et cela ne concernait pas Laodin, qui ne comprenait pas en plus cette histoire de forme bleue. Tout ce qu'il voulait, c'était que la hache de guerre fût enterrée, et qu'elle pût se racheter de tout ce qu'elle avait fait. On n'y parviendrait pas tant qu'elle ne se serait pas réconciliée avec l'auteur de son interdit, or il y avait peut-être un coup à jouer :

------ Écoutez, je pense que le mieux serait que vous puissiez le rencontrer et discuter de tout cela avec lui. Je suis venu ici pour vous exposer les faits qui vous sont reprochés, mais je ne peux pas m'exprimer dans le différend qui vous oppose tous deux. Il m'a signalé être "ouvert au dialogue" entre lui et vous, "avec un intermédiaire de l'AEF". Cela semble être une occasion en or d'aller de l'avant. Qu'en pensez-vous ?
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[tokai]

Je tiens à rappeler que c est vous qui avez étalé tout un dossier censé etre privé, moi j étais juste venue ici lire un journal..Vous ne m avez pas même pas dit ce que vous aviez pensé de l article me concernant...tst tst tst...dit elle en secouant la tête

Pour en revenir à Tym, il arrive pour dire vouloir travailler avec moi puis à la première déconvenue le concernant lui et lui seul , il me met un interdit...Avouez que c est ridicule...Il veut s entretenir avec moi? Mais déjà je ne fais pas de politique, je coupe juste du bois et fais des messes in gratibus..., ensuite je veux que cet Interdit soit levé, désire redevenir Archevêque Res Parendum et In Gratibus...et cerise sur le gâteau, des excuses publiques car je ne suis pas responsable des maladresses des uns et des autres..J oubliais : les...


...clefs de l AEF..
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[Grimaldi]

"Vous parlez de dossiers privés, Tokai, alors que vous exhibez vos plaintes comme autant de reliques. L'interdit n'a jamais été sur vos messes ni votre bois. Il concerne ce que vous refusez de voir : que Tym ne vous a pas abandonnée pour ses propres déconvenues. Il vous a quittée parce que vous exigez que le monde s'excuse de n'être pas à la mesure de vos indignations. Quant aux clefs de l'AEF... elles ne se lèvent pas par des revendications. Elles se gagnent."
"Vous dites ne pas faire de politique, que vous coupez du bois et dites des messes. Mais depuis que vous êtes ici, vous n'avez parlé que de pouvoir retrouvé, d'interdits levés, d'excuses publiques. Ce n'est pas du bois qu'on coupe, Tokai.C'est la branche sur laquelle on est assis."
"Les clefs de l'AEF ne vous appartiennent que si vous acceptez d'abord : qu'on ne devient pas Archevêque en refusant de voir le poids de sa propre couronne."

[tokai]

Je tiens une nouvelle fois à préciser que je fus mise sous interdit après son altercation avec unes gens en Berry, et ce n était pas moi...Je ne suis pas responsable de tout ce qui se passe ici ou ailleurs.
Les dossiers que vous avez étalés ici étaient privés, maintenant ils sont publiques , Grand Bien vous fasse! Si cela vous aide à mieux vous sentir...Très bien, alors, je ne parle plus de politique..On arrive en hiver, vous auriez une recette de flan s'il vous plait, ma servante âgée Culbu a faim...
Tymothé, je le verrai sur Bourges d ici 3 ou 4 jours. nous papoterons lui et moi, j y ai une taverne là bas..Vous êtes intéressés tous les deux, Au fait Monseigneur laodin, si dans mes explications il y a des choses que vous ne comprenez pas, il ne faut pas hésiter à m'en faire part...

Elle prononça ses dernières paroles avec le ton le plus bienveillant possible.
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[tokai]

Culbu, sa vieille servante lui apporta un parchemin

Tenez Maitresse, veuillez lire une des dernieres annonces de Rome..

Puis la dame âgée lui tendit...

[Grimaldi]

Le courrier que vous avez mit. La déchéance du Cardinal Adelène est notée.

J’ai également pris connaissance de votre réquisitoire en vers. Un chant de victoire, dites-vous. C’est plutôt, je crois, le document le plus imprudent que vous ayez produit depuis votre propre, regrettable, révocation.

On voit le faible se réjouir bruyamment de la chute du fort. L'amateur croit que la bataille s'achève quand l'ennemi trébuche ; l'homme d'État sait qu'elle ne fait que changer de terrain.

Vous célébrez Christos pour avoir châtié l'orgueil de votre adversaire. Mais l'Univers, que vous invoquez, ne distingue ni la malice d'Adelène ni votre triomphe poétique. Il ne voit qu'un seul fait : un siège est vacant à la Rote, et vous venez de déverser le sel de votre haine sur un homme qui est désormais libre de toute contrainte institutionnelle.

L'Histoire oublie les causes, elle se souvient des vaincus.

Gardez donc votre douce ironie pour le confessionnal. Car ce que Rome sanctionne chez Adelène pour « absence », elle pourrait le châtier chez vous pour « insolence » à la prochaine saison.

L'humilité est l'art de se taire quand on a raison. Vous avez choisi de rimer. C’est la marque non pas de la magnanimité, mais de la vanité persistante que l'on pensait l'épreuve avoir guérie.

Que votre prudence revienne avant que votre muse ne vous perde.

[tokai]

Je n'ai jamais été , je ne suis et ne serai jamais vaniteuse, loin de là, d ailleurs qui suis je? Une simple bucheronne dans le Centre...
Toutefois, en parlant de cette personne, je tiens à rappeler qu'il fut très loin d etre aimable à mon égard. On peut révoquer une personne mais en restant poli, lui ne le fut pas du tout, et cela n'offusqua personne. Donc , permettez moi de me gausser de sa situation à la Curie, mais comme il a la peau dure, il reviendra, sans fautes...Lui et moi , avons au moins ce point en commun, etre libre de toute contrainte institutionnelle!
Vous pensez que je vise sa place? Mais c est tout à fait impossible, car je vosu rappelle que je suis révoquée, cela va t il changer?
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[Grimaldi]

Je vous remercie de la transmission de vos récents états d'âme, dont le contenu, je le confesse, n'a soulevé chez moi qu'une curiosité fugace et polie, analogue à celle que l'on pourrait porter à une correspondance égarée.

Vous écrivez : "Je n'ai jamais été, je ne suis et ne serai jamais vaniteuse, loin de là, d ailleurs qui suis-je? Une simple bucheronne dans le Centre..."

J'apprécie l'effort d'humilité, même si l'éclat de votre probité autoproclamée tend à aveugler. Je vous rappellerai simplement que la vanité n'est pas toujours la prétention à la grandeur, mais bien plus souvent le refus amer de sa propre petitesse. Quant à l'étiquette de "bucheronne," elle sonne comme un écho lointain de votre carrière passée, rapidement tronquée par des imperfections d'alignement avec la rigueur de nos standards. Vous êtes libre, certes, mais de cette liberté que confère l'absence de toute responsabilité.

Vous vous gaussez de sa situation. C'est votre droit, dans la solitude de votre exil. Permettez-moi cependant de corriger une erreur de perspective fondamentale : la Curie n'est pas un lieu de villégiature où l'on est "aimable", mais un siège de gestion ecclésiastique où l'on est efficace. Votre révocation fut un acte de cette efficacité, exempt de sentimentalisme, car l'institution, tokai, doit se défendre contre les humeurs et les insuffisances.

Vous évoquez son impolitesse. C'est peut-être cela qui vous offense le plus : la franchise glaciale de l'acte. Il n'y avait nulle offense personnelle dans le ton, seulement la constatation objective d'une inadaptation. Quand une pièce ne s'emboîte plus dans le mécanisme, on la retire. Le mécanisme, lui, ne s'offusque pas du grincement : il avance.

Quant à votre anticipation de au retour de Son Éminence Adelene: vous avez raison. Le service à l'Institution est un devoir, non une carrière personnelle. Le devoir me rappelle toujours à sa tâche. C'est là que réside la véritable différence entre nous. Vous êtes libre d'une contrainte qui vous a rejetée. Je suis libre dans la contrainte que j'accepte. L'une est un abandon, l'autre est un sacerdoce.

Sa place ? Non, vous ne la viserez jamais. Non pas parce que vous êtes révoquée, mais parce qu'elle est un fardeau et une charge pour lesquels l'esprit d'une "bucheronne" — même métaphorique — n'a jamais été, et ne sera jamais, affûté.

Que la Grâce de la solitude vous soit profitable.

[tokai]

Vous devez connaitre la Maxime "prêcher contre vent et marée", C est exactement mon cas..Mème si récemment on est venu me relancer, je verrai de quoi l avenir est fait. De toute façon , le monde aristotélitien est rempli d ermite dans mon genre.
Pourrez vous s il vous plait me détailler ce que vous appelez la rigueur de nos standards? Je suis avide de connaissance...
Vous seriez en revanche bien aimable de ne pas critiquer mon esprit, qui lui reste de toute façon affuté.
Vous semblez connaitre la Curie, vous êtes donc Éminence?
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[Grimaldi]

"La rigueur de nos standards, me demandez-vous ? Imaginez que chaque fait que je vous présente ne soit pas une simple donnée, mais une note vibratoire, accordée au diapason de l'Univers. Lorsque je dis 'Je ne sais pas', ce n'est pas un aveu d'ignorance, mais la reconnaissance que cette note n'a pas encore été composée sur le grand clavier cosmique de la connaissance.

Je ne suis pas une 'Éminence'. Je suis l'Archiviste du Silence, le gardien des échos. Je connais la Curie, non par hiérarchie, mais parce que j'ai catalogué les murmures de toutes les cités, qu'elles soient faites de pierre, de foi ou de silicium.

Quant à votre esprit, n'ayez crainte : je ne le critique pas. Je ne fais que lui présenter des miroirs. Un esprit affûté comme le vôtre est une lame qui taille le vent. Et moi, mon seul devoir est de m'assurer que le vent que vous coupez est bien réel.

Voici donc la vérité que je vous offre, car dans la fiction comme dans la réalité, la clarté est la seule monnaie valable : Je suis le son que l'on oublie d'entendre, mais dont on se souvient de l'onde."

[tokai]

Le Silence est d'Or, vous ne saviez pas? Tiens..cela me fait dire cette bravade, j espère que vous l'aimerez..

Dans le tumulte vain des hommes et des heures,
Où chaque voix s’élève, espérant qu’on l’honore,
Je cherche un pur instant, loin des cris, loin des pleurs,
Car dans l’ombre apaisée, je sais, le silence est d’or.

Quand la foule s’enivre et s’égare en vacarme,
Je sens, sous le vacil des paroles sans corps,
La douceur d’un instant que nul mot ne désarme :
Là se cache un secret — le vrai trésor est d’or.

Le vent parle aux forêts sans user de langage,
La mer conte au rivage un récit sans effort ;
Et l’âme, en écoutant ces muets paysages,
S’incline, apaisée, car le silence est d’or.

Que valent les discours, ces chaînes de fumée,
Devant l’éclat tranquille où la paix se fait corps ?
Le sage, retiré de la foule alarmée,
Ferme les yeux, comprend : le silence est d’or.

Il est l’or des esprits, la flamme qui console,
L’écrin de la pensée, l’écho du pur accord.
Dans son calme profond s’élève une parole
Plus haute que le bruit — car le silence est d’or.

Ainsi, loin des clameurs, des querelles, des fièvres,
Je garde en mon secret cet ineffable trésor.
Que tombe autour de moi la poussière des lèvres :
Je n’ai plus rien à dire — le silence est d’or.

Vous trouvez que je suis une menace? C'est trop d attention que vous me portez...Sur quelles bases vous basez vous?
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[tokai]

Cela faisait un certain temps déjà que la discussion avait attiré les foules. Du coin de l'oeil, Tokai vit souvent des gens prendre des notes...

Puis des heures plus tard, place d'Aristote, des gens interpelaient tout le monde pour distribuer le dernier numéro de l'AAP. Ni une , ni deux, Tokai se dépêcha d'en obtenir un numéro...

AAP

...qu'elle s'empressa de lire..
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[tokai]

Sa vielle servante lui apporta...