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Discours et inquiétudes d'un fidèle Aristotélicien...

 
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Jacques le pélerin



Inscrit le: 25 Nov 2007
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MessagePosté le: Dim Nov 25, 2007 5:30 pm    Sujet du message: Discours et inquiétudes d'un fidèle Aristotélicien... Répondre en citant

Un voyageur arriva sur la majestueuse place d’Aristote, il avait parcouru un long chemin pour arriver jusque ici…Un long chemin dont le seul but, outre le fait d’enfin voir le Saint Siège de l’Eglise et s’y recueillir, était de porter un message qui lui tenait à coeur. Il refusait de voir sa Chère Eglise tomber ainsi dans la déchéance…

Il était vêtu d’une simple cape de voyageur mais à la lueur brillant dans ses yeux, ont pouvait supposer qu’il s’agissait d’un homme réfléchi et assez érudit, il espérait que son voyage ne soit pas vain et fasse bouger les prélats de l’Eglise, sinon ouvrir les yeux à certains…

Il s’arrêta en plein milieu de cette place et monta sur l’estrade, toujours prête à recevoir un orateur disait-on, un opuscule à la main. Il était un peu intimidé de monter sur les marches de cette estrade mais il était convaincu qu’il agissait pour le Bien de l’Eglise.
Il se racla la gorge, prit une profonde inspiration devant les fidèles et les prêtres qui commençaient déjà à le regarder curieusement, « Seigneur…Donnes-moi la force ! » murmura-t-il avant de commencer en ces mots :


Chers représentants de l'Eglise,

Voilà quelques temps déjà que j'observe l’Eglise Aristotélicienne et que vois-je ? Des hommes et des femmes discourant à n'en plus finir sur des textes de lois alors que seul Le Livre des Vertus devrait être pris en considération ! Des hommes et des femmes qui votent des lois dont le seul intérêt est le leur et non celui de leur fidèles, préférant tirer seuls les ficelles du pouvoir !

Notre religion basée sur les actes d'Aristote et de Christos est la Seule et Unique qui détient la vérité. Aucune concession à faire, seul le châtiment est de rigueur à tout manquement !

La plupart des prêtres restent cloîtrés dans leurs Eglises au lieu de proclamer haut et fort la bonne parole et inciter ainsi tous nos frères à venir prier et suivre les précieuses Tables.

Mais, peut-on leur en vouloir ? Le peuple crache sur les prêtres qui ne sont bons qu’à officier les messes dominicales pour leur éviter de dépenser des deniers à la taverne ou encore à célébrer des mariages, lorsque l’on a besoin d’eux, uniquement pour pouvoir perpétrer un titre de Noblesse !

Grâce à votre incompétence … ou votre paresse … ou encore votre soif de pouvoir…La Bête sans Nom gagne du terrain. Vous n'êtes plus dignes de représenter notre Mère à tous, la Sancte Eglise Aristotélicienne.

Honte à vous de préférer le pouvoir plutôt que de sauver des âmes en perdition et défendre l’Eglise pour laquelle vous avez prêté serment de propager la bonne Parole !



Il reprit son souffle et mis l’opuscule à hauteur de ses yeux.

Je souhaiterais également vous lire un opuscule qui se trouve actuellement dans tout le royaume de France et vous montrer ainsi que le peuple a encore Foy en l’Eglise mais qu’il faut se dépêcher avant qu’il ne soit trop tard ! Les idées de cette opuscule me semblent justes, dignes, forts et puissants, comme notre Eglise DEVRAIT l'être !

Loup Gaillard Edition a écrit:
Eglise, pouvoir spirituel et temporel.

Opus III

ue notre Sainte Mère l'Eglise ne soit pas à sa place, nul ne le conteste plus. Ses détracteurs -coupable négligence: il y en a pléthore! - se rangent en deux catégories de malevolence diverse.
Les premiers, dont nous sommes, la juge mollasse et bien peu digne de ce qu'elle devrait être: le pilier de l'Aristotélicisme, la faiseuse de Roys, la protectrice de la culture et des Arts, et surtout, l'acteur politique prépondérant et Paneuropéen.
Les seconds, et ils sont de loin les plus nombreux, voudraient la voir disparaitre entièrement pour laisser le matérialisme s'emparer des consciences. Ceux là ne sont pas mieux que des bêtes qui paissent leur picotin en ne voulant pas entendre la raison. Ils voudraient une Eglise purement décorative pour quelques cérémonies vides de sens et bonne ripaille d'avance pardonnée.
Il va de soi que les premiers seraient fort satisfaits que les seconds soient pourchassés et réduits au silence.

ue manque-t-il à notre Eglise pour qu'elle hausse enfin le ton devant le spectacle infâme et la jachère spirituelle dans laquelle se vautrent petits et grands?
Le pouvoir spirituel, sa prérogative, reste dans les limbes, les Idées dans les chambres conciliaires, les prêches sont tout juste du domaine des intentions et l'Enfer en est, parait-il, pavé, les nefs de nos églises restent aussi vides que les bourses des moines. Comprenne qui pourra et comm il voudra.

oint de pouvoir spirituel? Qu'à cela ne tienne! Le pouvoir temporel devrait y suppléer, du moins au début. Quelques corps d'archers pour pousser les ouailles à l'Office, quelques procès retentissant assortis de bons bûchers calorifères en ces temps de premiers frimas, quelques séances de Question Ordinaire et Extraordinaire pour l'ébaubissement des badauds, quelques saisies de fortunes acquises dans l'hérésie, la simonie ou l'usure, toutes interdites par le Très Haut, voilà par quoi commencer. Oui, l'Eglise doit être riche, fieffée, crainte, infaillible et dogmatique.
La liberté de conscience est l'oeuvre du Malin, insufflée aux esprits faibles qui y voient la facilité de la polémique avec ce qui n'est point discutable. Le Libre arbitre accordé par le Très Haut n'a qu'une alternative: Suivre Son enseignement et rester dans sa Maison, ou la quitter, choisir le Mal et être rejeté par les Hommes et l'Eglise avant d'être damné dans les flammes temporelles puis éternelles.

our ce faire, nous exigeons:
L'intervention du Roy pour qu'il se détourne des procédés marchands, qu'il prenne enfin en compte les besoins d'une Eglise impotente, qu'Il protège ses membres, qu'il étende sa main protectrice sur ses légats, qu'il la dote enfin de moyens d'actions, de coercition, de subsistance.
L'impôt épiscopal qui prélèvera son dû auprès de chaque ville du diocèse. Un impôt non négociable dont le non paiement entraînerait de lourdes conséquences pour le Maire fautif et son suzerain.

eul moyen à notre entendement pour que l'Eglise soit enfin audible, ouverte sur ses fidèles et non cloîtrées dans les alcôves romaines ou épiscopales. Qu'Elle devienne enfin un acteur de poids dans le jeu décérébré des regnants bouffis d'orgueil et bien peu soucieux de l'âme de leurs sujets. Qu'Elle impose enfin l'humilité à tous par un pouvoir enfin à la mesure du Royaume. Et les fâcheux feront bien de se taire, se terrer dans les caves humides avec rats et vermines.
A l'Eglise d'organiser la gestion de cette mâne nouvelle, qu'Elle fasse la Guerre ou la Charité.
En compensation, elle s'engagera à mettre un prêtre dans chaque paroisse, châtier les paresseux, et ils sont légions, et les incompétents parmi son clergé pour l'instant totalement inapte à la représenter.

* * * * * *
à paraître "Op. III"
Anonyme
L'Editeur assume la responsabilité dans le choix de ses Auteurs.


Il rangea l’opuscule sous sa cape et termina sur une conclusion tout simple, très simple même mais dont il espérait qu’elle ouvrirait les yeux à certains et les feraient bouger un peu, si bien même ils l’avaient écoutés…

Hommes et femmes de la Sancte et Vénérée Eglise Aristotélicienne, comptez-vous encore rester longtemps à ne rien faire ?

Il serra enfin son précieux médaillon bleuté, signe de fidèle baptisé Aristotélicien, pour lui, il symbolisait de grandes choses… Il remercia le Seigneur et Aristote puis descendit tout doucement et tout remblant de l’estrade…



HRP : Source de l'ouvrage mentionné : ici
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Motarde d'Ascalon



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MessagePosté le: Dim Nov 25, 2007 5:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le prefet qui venait de descendre de l'estrade fut vite remplacé par un personnage qu'elle n'avait encore jamais vu. Elle ecouta son discourt. Passive au debut de ses paroles, elle fini par le regarder interloqué et alla le rejoindre sur l'estrade:

Messire, je ne sais qui vous etes mais je vous rappel que vous etes ici a Rome, et que rien ne vous autorise a juger ainsi des prelats qui dirige cette belle institution. Comme deja dit, que vous soyez decut n'empeche pas le respect du au membre du clergé. Je vous demande donc de descendre et de reviser vos paroles.

Demande tant qu'ordre, elle ne se repeterai pas.
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Jacques le pélerin



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MessagePosté le: Lun Nov 26, 2007 9:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il se fit ensuite interpeller par une dame, à en juger par ses vêtements...une militaire ecclésiastique, sûrement quelqu'un d'important se dit-il.
Celle-ci lui fit quelques remarques auxquelles il tenta de répondre :


Ma Dame, s'il-vous-plait ! Tutoyez-moi ou appelez-moi Sieur à a limite mais je n'ai pas cette chance d'être issu de famille noble ni d'être un Haut Représentant de l'Eglise tout comme vous...
Peut-être mes paroles étaient-elles démesurées mais les Prélats font-ils quelque chose pour leur Eglise ? Non, je ne pense pas ou cela ne se voit pas... Alors que celle-ci pourrait être toute puissante ?
Avez-vous au moins pris la peine de bien écouter le contenu de cet opuscule ? Son message simple, les fidèles y croient encore, que comptez-vous y faire ?

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Motarde d'Ascalon



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MessagePosté le: Lun Nov 26, 2007 9:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'homme avait semblé serein et sans aucune agressivité, entamant le dialogue.
Une fois en bas, elle l'ecouta et lui repondit sur le meme ton amical:


Messire, vous n'incitez pas au dialogue par votre verve, si vous voulez donner un avis qu'il soit au moins ouvert et onjectif. Je n'ai vu que critique acerbe ne me donnant pas forcement envie d'en suivre le contenue quand bien meme celui ci se serait averé interressant. Je presume qu'il doit en etre de meme des clerc ici present.

Quand a ce que font les membres de l'eglise je puis vous assurer que meme si vous vous le ne voyez pas nous tous le voyons. Mais si vous pensez pouvoir faire autant voir meiux qu'eux, pourquoi dans ce cas, ne pas vous meme apporter votre aide a l'eglise et travailler avec elle?

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xolotl



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MessagePosté le: Mar Nov 27, 2007 3:30 am    Sujet du message: Répondre en citant

Sortant de la congégation de la Sainte Inquisition, Xolotl avait entendu le pélerin parler et la réponse du prefet des vidames, Dame Motarde. Il y avait entre eux une hostilité complexe qu'il tentait l'un et l'autre de dominer mais qui s'était accentuée depuis la defection de Pictavius qui avait quitté Saint Lazare pour rejoindre la garde episcopale. En tant que prêtre, il devait montrer en tout temps et tout lieu sa fidélité et son soutien inconditionnel à l'Eglise mais les paroles du Pélerin l'avait atteintes au plus profond de lui même et il rabatti son capuchon pour masquer ses yeux brûlants de honte. La suffisance et le mépris affiché de certains prélats pour le peuple et le bas clergé était si criants qu'il devenait bien difficile de le justifier auprès des fidèles. Mais il était trop las pour mener ce combat à Rome. Il aimait le travail de terrain et les manigances et les luttes de pouvoir du Vatican le laissait parfaitement froid. Il y a avait suffisament à faire en Provence. Il adressa un signe amical au pélerin, salua Dame Motarde avec une certaine raideur, et regagna sa paroisse le coeur lourd. Puisses Aristote les guider.
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Recherchez la liberté et vous deviendrez esclave de vos désirs. Recherchez la discipline et vous trouverez la liberté
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robert savoie



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MessagePosté le: Mar Nov 27, 2007 7:01 am    Sujet du message: Répondre en citant

Éminence Savoie entendit le discour du fidèle. D'abord suspiceux, il fut ensuite curieux, puis, même, intéressé. Il vit alors Motarde, qui, tel que le demande sa charge, vînt normalement s'enquérir de la sécurité des lieux.

En ces temps troubles de l'an 1455, il pouvait être dangereux pour les prélats de l'église de s'approcher d'un dénonciateur public, en place d'Aristote.

On avait vu passer les infidèles, les hérétiques, les convertis, les fanatiques. Les aristotéliciens, même, parfois, qui avaient su montrer vindications... de force.

Ainsi, il pouvait également être dangereux pour les vindicateurs de s'annoncer ainsi en place publique...

En cette occasion, par contre, la foi du cardinal était plus aiguisé que craintive; il y avait entendu des paroles qui rejoingnaient ces croyances propres, et qui, s'il avait partagé l'opinion du fidèle il y a quelques années, pendant que le petit diacre avait gravit les échelons de l'institution romaine, il avait pu voir nombreux exemples de ce que le pélerin amenait sur la place publique.

Il voulu aller le rassurer, et ouvrir un dialogue avec lui.

Il s'approcha de la Préfet des Vidames, lui faisant signe que cela était pour aller.


Bonjour, mon ami. Votre plume est vindicative, et comme l'affirme notre amie, il peut être dangereux de l'agiter ainsi, en ce lieu... Cependant, j'aime votre vision de notre institution, et je veux vous rassurer dessus; tous ici ne sont pas comme vous les édpeingnez, et même, nous sommes nombreux à nous battre tel que vous l'entendez.

J'aimerais que nous en parlions plus encore, et je vous invite, pour cela, en un lieu plus tranquille...

À la lumière de notre discussion, vous pourrez revenir en cette place ensuite, et nous dire si votre avis à changé, ou non. Évidemment, dasn la négative, vous devrez partir ensuite... Mais j'ai bon espoir que plutôt, vous désirerez nous assister dans notre tâche qui nous unie tous, car vous vous y retrouverez.

Jacques, ai0je bien entendu?

hrp: nous continuerons le rp en ce sujet, même si vous acceptez de me suivre dasn une chambre plus discrète... /hrp

Le cardinal fit un geste de la main en direction de Jacques le pélerin, afin de l'inviter vers lui.


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Jacques le pélerin



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MessagePosté le: Ven Nov 30, 2007 8:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il s'appretait à répondre à son interlocutrice lorsqu'une personne, qu'il reconnu comme le Primat de France, récemment nommé Cardinal, arriva.

Un prêtre encapuchonné passa également à ce moment là et lui adressa un petit signe amical...Peut-être avait-il entendu son discours, peut-être ce discours lui avait-il plu...Cependant, il ne s'arrêta pas, par crainte des répressions peut-être ? Lui au moins n'était...plus prêtre, il avait moins à craindre des répressions.

Il s'inclina à la vue du Primat et lui embrassa cette fameuse bague remise par Sa Sainteté, comme le veut la coutume.
Il écouta ensuite ce que SE Savoie avait à lui dire...


Non, Eminence pas tous, fort heureusement. Il y a de bons Cardinaux et Evêques, tous ne se reposent pas sur leurs lauriers...

Le Cardinal l'invita ensuite à le rejoindre en un lieu plus tranquille...

Hum...oui...pourquoi pas...


[HRP]Ok, mais qu'entendez-vous par chambre plus discrète ?[/HRP]
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Jacques le pélerin



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MessagePosté le: Ven Déc 07, 2007 7:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Jacques avanca d'un pas afin de montrer à SE Savoie qu'il était d'accord de le suivre...

[HRP: UP ! Rolling Eyes /HRP]
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robert savoie



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MessagePosté le: Mar Déc 11, 2007 2:18 am    Sujet du message: Répondre en citant

Son éminence Savoie compris que le frère pellerin acceptait son invitation. Il en était fort heureux.

Bien! Vous me voyez réjouis de l'aparthé que vous me permettrez de prendre, dasn cet horaire chargé qui est le miens. Je vous octroi mon après-midi au complet! Un peu de jasette ne pourra que mieux me faire retourner en mes travaux par la suite...


Savoie pencha la tête vers un clerc qui l'accompagnait, et tous purent comprendre les mots suivants: "reportez toute affaire à après le souper, sauf si urgence pontificale...". Puis, il invita d'un geste de la main Jacques à le suivre hors de la place d'Aristote.

Mon ami. Votre verve m'a convaincu d'une certitude que j'avais déjà. Je tiens à prendre ce temps avec vous, car votre sagesse m'éclairera peut-etre. Voilà mon courroux: nous savons que plusieurs se plaignent d'un comportement qui serait trop... sectaire. Pourtant, je vous le dit: nous travaillons d'arrache-pied pour nos ouailles, tous autant que nous sommes... Enfin presque. Pourtant, malgré cela, certains nous prêtent toutes intentions. Durant notre déambulation, n'hésitez pas à y aller de toute considération pour nous aider à solutionner le problème.

Savoie prit un couloir sur la gauche, où étaient installés deux membres de la garde épiscopale. A partir de ce point, seul les gens avec des accès limités pouvaient circuler. Plusieurs moines et prélats circuaient en ce grand halle, duquel donnaient plusieurs portes. Chacun se déplacait avec grace, et silence, mais en étant apparement bien affairés.



Mon ami, je tiens à vous faire la visite de différent lieu de nos magnifiques installations. Plus que d'architecture, je désir par contre vous faire rencontrer les inhabitants de ces lieux. Ceux qui le composent. Si pierres et briques sont essentielles à Rome, âmes et esprits sont fondamentaux. Sans eux, rien de toute notre église n'existerait en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire.

Vous êtes ici en le siège de l'assemblée épiscopale francaise. Vous le savez, durant les quatres derniers mois, nous avons pratiquement changé tous ces membres. Enfin.. .plusieurs ont connus des promotions, d'autres, des départs. Tout cela pour vous dire qu'une chose: en ces lieux sont discuté affaire de tous les diocèses du royaume de France. Les évêques travaillent souvent très tard, et d'arrache pied. Si, pour certain, la charge d'évêque peut parraitre promotion, c'est quand on y goutte qu'on découvre qu'il n'y a là nulle sénicure!

Cependant, il ne fat pas être naif non plus. Certaines décisions prises ici en choque certains. Nous prenons donc nos décisions avec le plus de recul possible, tâchons de comprendre, à partir de chacune de ces épreuves, quel en est le sens qu'Aristote voudrait nous voir en comprendre. Puis, nous tâchons d'agir en conséquence.


Savoie ouvrit une porte, aux côté duquel se tenait un garde bien droit, et silencieux. Savoie le salua d'un coup d'oeil, lui glissa un papier dans les mains, et ouvrit la porte. Elle donnait sur une plutôt petite pièce, emplie de rayons de bibliothèque. Au centre, un bureau bien enseveli sur des piles de dossiers. Devant le bureaux, quatre fauteuils bien rangés.

J'ai comme principe de prévilégier le confort à mes invités plus qu'à moi...

Faisant un signe de la main vers un des sièges.

Prenez place, je vous pris. Nous sommes ici dasn le salon privé de l'assemblée épiscopale francais. Mon bureau personnel, en quelque sorte. Pas vraiment un salon, n'est-ce pas?

Sur un ton de confidence...

C'est pour que les affaires ne restent pas sur la glace... Ainsi, on est obligé de travailler^^

Puis, s'installant à son tour sur sa chaise, Savoie s'adressa sur un ton plus sérieux à son invité.

Parlons un peu de vous, vous le voulez bien? Dites moi ce que vous voulez savoir...
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bigornéa



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MessagePosté le: Mar Déc 11, 2007 9:29 am    Sujet du message: Répondre en citant

L'Archevêque Bigornéa se dirigeait vers le bureau du Primat de France, elle avait un dossier à lui remettre, dans les couloir de Rome elle croisa Monseigneur Dame Motarde qu'elle salua bien poliment.

Quand elle pénétra dans le bureau elle aperçu Robert Savoie en discution avec un Inconnu.



Bonjour Eminence , Bonjour messire? Mon Frère ? excusez moi je ne sais pas qui vous êtes, je connais beaucoup de mes collègues , mais je ne vous ai jamais vu ici


un peu gênée d'être entré comme cela, elle s'adressa au Primat

Heu excusez moi de vous déranger , je ne savais pas que vous aviez de la visite, je voulez juste vous donner ces documents

Bigornéa toujours très curieuse se demandait bien qui pouvait être cet inconnu, elle ne l'avait jamais vu dans ces lieux, elle espérait bien que Le Primat lui présente ce messire, ou que celui ci se présente à elle
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robert savoie



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MessagePosté le: Mar Déc 11, 2007 4:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Très chère Bigornéa! Non non, vous ne nous dérangez pas. Vous tombez à pic, même! Je vous présente un visiteur d'un jour. Il se nomme Jacques le pellerin. Je lui fait visiter Rome.

Puis, se tournant vers le visiteur:

Et bien voilà. Je vous parlais de ces hommes et de ces femmes de coeur qui mettent tout en place pour prévilégier le bonheur de nos ouailes. Je vous présente Monseigneur Bigornea, archevêque de Malines. Une femme, qui, de tout son coeur, voit à se que notre église occuppe la place qui lui revient dan snotre royaume.

Il se tourna vers Bigornéa, pit le papier qui lui était destiné, et le posa sur son bureau. Puis lui demanda:

Je regarderai cela après diner. Il n'y a pas d'urgence en la demeure en cette minute? Très chère Bigornéa, profitez donc de votre présence en ces lieux pour rassurer vous-même notre invité. Il dénonce le fait -qui possède sa part de raison, avoueons-le -, que trop d'entre nous vivent d'acédie et de luxure. Il précise évidemment que ce n'est pas le lot de chacun de nous, au demeurant. Mais dites-lui de votre propre voix comment vous, vous parvenez, malgré toutes tentations, à arriver à oeuvrer pour le Très Haut, marquant la voie à son message, et élevant à hauteur nécessaire la place de notre église qui lui revient dans notre royaume.
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bigornéa



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MessagePosté le: Mar Déc 11, 2007 6:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Non Il n'y a rien d'urgent Pour les Document cher Primat

Puis s'adressant donc à l'invité

Hé bien enchantée de vous connaitre messire

Je ne connais pas tout de votre discution première, mais je veux bien vous raconter mon point de vue sur l'Eglise.

Il est vrai et je l'ai déjà entendu que certain pense que les Evêques ne font rien, ou oublie leur mission, que certain désire qu' un titre! je peux vous dire Messire que pour en arriver là , c'est déjà un rude chemin.

Nous nous devons de surveiller nos Eglises, garder le contacts avec nos curés et Diacres, passer par Rome très souvent pour se tenir informé,discuter avec nos Comtes ou Ducs, les maires de villages , et bien d'autres personnes encore, tout cela bien évidement vous ne le voyez pas dans la vie du village, mais nous sommes actifs. Pour ma part je m'occupe aussi du Droit Canon afin que cela soit plus simple pour tous le monde et que tout soit reconnu comme il se doit. Je tiens le rôle du curé de mon Village car malheureusement celui ci en est dépourvu, donc j'assure toutes cérémonies et messes, je peux vous assurer que je ne m'ennuie pas.Et malgrés tout ça je suis heureuse , toujours motivé , même si ce n'est pas toujours tache facile.


hé voila encore une fois quand Bigornéa commence à parler elle ne s'arrete plus

Quand je dis pas une tâche facile je pense aux curés et Diacres, même si moi je suis motivée cela ne suit pas toujours derrière , et certain oui je l'admet omette de faire la messe In Gratebus ou Res Parendo . Et cela me déçoit beaucoup mais malheureusement ce n'est guère évident de trouver des gens motivés à devenir Prêtre.

Ensuite je dirais aussi tous dépend de la ville , du curé en question,Certain arrive très bien a ameuter les foules à l'Église et d'autre non. Et beaucoup des villageois savent raler si il n'y a pas de messe In Gratebus , mais si il n'y a pas de messe Res Parendo , il ne le remarque pas...


Excusez moi , je ne vous laisse même pas parler, je suis une vrai pipelette Rolling Eyes , je vous en prie , je vous écoute, je ne sais pas vraiment si c'est cela que vous vouliez savoir...
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Jacques le pélerin



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MessagePosté le: Jeu Déc 20, 2007 10:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le pélerin suivit alors le Primat de France à travers les couloirs de Rome, jusqu'au siège de l'AEF, il écoutait chacune de ses phrase avec attention.
Lorsque SE Savoie lui offrit de s'asseoir dans un fauteuil moelleux, il hésita, peut-être méritait-il plus une simple chaise en bois...Bon, soit.

Jacques s'apprêtait à répondre aux questions de SE Savoir lorsqu'une evêque fit irruption dans la salle. Le pélerin se leva, embrassa la bague épiscopale puis se rassit, laissant les deux clercs discuter entre eux.
Monseigneur Bigornéa s'adressa ensuite à lui sur les ordres de son supérieur, il l'écouta attentivement avant de répondre.
Il plissa à plusieurs reprises les sourcils sur certains points notamment, lorsque l'Archevêque lui dit qu'elle était également curé de son village, il croyait ça interdit par le Dogme, il devait y avoir des exceptions pour certains...


Et bien...Il y a un début de réponse, oui mais ce n'est pas exactement l'intégralité de ce que je dénonce ici...

Je ne doute pas du travail fourni par la grande majorité des evêques icelieu, ni du rude chemins qu'il faut accomplir pour y arriver
Même si parfois il est plus question de pistons, pensa-t-il, enfin c'est surtout pour la classe après qu'il est question de ça...vous savez très bien que je parle plutôt .... des cardinaux, ici !
Qu'en pensez-vous ?


Il commençait fort, mais autant discuter tout de suite et clairement du point qui lui semblait le plus important et le plus...corrompu.

N'est-il pas vrai qu'à Rome, ce sont les cardinaux qui décident de tout ? Que les evêques n'ont qu'un pouvoir vaguement consultatif, un pouvoir limité à leur diocèse...et encore ! Regardez La Sancte Inquisition à tout hasard, d'après ce que j'en entends...Seuls les cardinaux La dirige...

Et dans ces cardinaux, n'en connaissez-vous pas qui ne font plus rien depuis fort longtemps ? Préférant vivre de leur acquis ? Préférant se venter de leur titres passés et actuels à chaque fois qu'ils ouvrent la bouche ? [HRP Comparez à bannières et profils, ici notam./HRP] Mais...dites-moi un clerc ne fait-il pas voeux de simplicité, d'humilité, de partage ? N'y a-t-il pas, dans le Saint Livre des Vertus, un passage similaire, je me trompe ?
Vous ne pouvez cracher sur Notre Eglise, je vous comprends, vous en êtes cadre, moi, je ne suis qu'un simple pélerin et j'en prends le risque, mais n'avez-vous jamais eu l'impression, ne serait-ce qu'une fois que les prélats se comportaient en hommes suffisants et méprisants vis-à-vis de leur inférieurs et de la "plèbe" ?


Il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui réponde mais il savait ce qu'elle en pensait. Et si bien même, elle ne le pensait pas, d'autres le pensaient, il en mettrait sa tête à couper (ce qui risque fort de lui arriver s'il continue à parler ainsi, aussi^^)
Et il ne parlait même pas des manigances et des luttes de pouvoir du Vatican...


Et…que pensez-vous de ceci Monseigneur ?

Il lui tendit l’opuscule qu’il avait lu quelques minutes plus tôt sur la Place et laissa Monseigneur le lire et puis lui répondre. Il se tourna vers Savoie :
Mais tiens Eminence…Eclairez-moi sur les Cardinaux.


Depuis quand existe le titre de Cardinal et pourquoi fut-il crée ?
Comment est nommé un Cardinal et sur quels critères ?
Comment se déroule le vote ?
Combien y a t il de Cardinaux maximum à Rome ?
Quelles sont leur missions ?
Enfin…Un peu tout dessus quoi !

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Jacques de Compostelle,
Fidèle Aristotélicien, érudit, pélerin.
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Lorgol
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MessagePosté le: Ven Déc 21, 2007 11:54 am    Sujet du message: Répondre en citant

Lorgol flanait dans les couloirs de l'AEF, ayant eu à intervenir auprès de ses frères évêques, admirant les tapisseries qui garnissaient les murs de ce temple de l'épiscopat. Il vit son éminence Savoie accompagnée de son excellence Bigornéa, ainsi que d'un homme dont il ignorait l'identité. Il put saisir quelques bribes de leur conversation, et se fit cette remarque à lui-même...

Encore un qui est si prompt à donner des leçons. La tempérance est une vertu qui échappe encore à certains.

Citation:
Quelques corps d'archers pour pousser les ouailles à l'Office, quelques procès retentissant assortis de bons bûchers calorifères en ces temps de premiers frimas, quelques séances de Question Ordinaire et Extraordinaire pour l'ébaubissement des badauds, quelques saisies de fortunes acquises dans l'hérésie, la simonie ou l'usure, toutes interdites par le Très Haut, voilà par quoi commencer. Oui, l'Eglise doit être riche, fieffée, crainte, infaillible et dogmatique.


Lorgol s'amusait à imaginer ce pélerin prêcher ces thèses en place de Narbonne ou de Fécamp, et les corps d'archers pousser non les ouailles à l'office, mais iceluy dans une geôle humide en attendant son procès pour atteinte à l'ordre public.

Eh eh eh eh eh...
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bigornéa



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Messages: 976
Localisation: Flandres

MessagePosté le: Mer Déc 26, 2007 1:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oh mon fils vous avez là une piètre Idée de tout ce qui se passe a Rome, veuillez m'excusez, j'ai dis je tiens le rôle de curé, je ne suis pas Abbesse, cela est effectivement interdit, je voulais dire par la que je ne laisse pas ma ville sans cérémonie ni messe.

Maintenant sans doute certain Évêque ou Cardinaux s'endorment de temps à autre mais ce n'est pas la majorité, et ces personnes là, notre cher Primat, fait ce qu'il faut pour que ceux ci soit remplacé au plus vite.

Non les Cardinaux ne décident pas de tout, nous avons le droit de parole et de vote. quand je vous dis que je travaille aussi à l'élaboration du droit canon, nous sommes plusieurs Eveques sur ce travail, et ce n'est pas la seule salle, il y a diverses organisations, ou d'autres Eveque ou curé travaillent aussi

En ce qui concerne Sancte Inquisition j'avoue ne pas connaitre vraiment le sujet, je ne peux guère vous répondre à tord et à travers la dessus, mais je suis certaine de trouver un Cardinal qui vous répondra si vous le désirez.

Effectivement comme vous le dites si bien je ne vais pas cracher sur l'Eglise , mais je suis néanmoins un personne franche, comme je vous l'ai déjà dis certaines personnes s'endorment des fois sur leur acquis, mais encore une fois cela ne dure pas bien longtemps car notre Primat y veille.

Le monde est fait ainsi de personnes actives et d'autres moins actives, maintenant je vous le répète beaucoup de choses se font dans l'ombre, et vous ne le voyez pas en tant que pèlerin, je connais des Cardinaux très actifs ici à Rome alors que leur apparitions publiques se font plus rares, mais ils restent néanmoins des personnes très importantes.

Voila tous ce que je peux vous dire pour le moment Mon Fils, souhaitez vous que je vous trouve un Cardinal pour répondre aux autres questions?



(hrp désolée du retard de la réponse hrp surbookée de travail la semaine dernière)

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