L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Heulynn]

Elle sentit un regard posé sur elle...Tournant la tête, légèrement de côté, elle remarqua Uter, tout près d'elle qui lui souriait. Cela lui fit plaisir de le voir...Ca faisait longtemps, maintenant qu'ils ne s'étaient pas rencontrés !
Elle lui rendit son sourire avant de se concentrer sur l'écoute de la lecture des Ecritures.

[thorin_ll]

Thorin écoutait les prêche qui se succedait. Il était à la droite de sabotin et Néocor à la gauche de celui-ci. L'ordre des chevaliers francs était unis et montrer fierement son visage...
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Mort, Veille à jamais sur les francs et leur citadelle,

[Otto bismarck]

L'Evêque d'Orléans observa le Cardinal Lorgol s’avancer et se signa à l’évocation du Très haut et des prophètes. Ecoutant religieusement la Parole de notre Seigneur, il contempla les fidèles si nombreux dans cette basilique pour professer leur foi et leur attachement à l’Eglise universelle. Une fois la lecture terminée, monseigneur Otto Bismarck dit avec l’assemblée

Amen
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Evêque in partibus de Damas
Ex Primat de France

[Ingeburge]

Tout au fond de la basilique, Ingeburge évaluait la situation. L'office dominical avait déjà commencé et elle était sans conteste en retard. Il lui fallait prendre place avec discrétion et promptitude.

Elle se dirigea sur sa gauche, collée au mur et progressa à pas de loups, jupes relevées, mais pas trop, ne rêvez pas, afin que le bruissement des soieries sur le dallage ne perturbe pas le calme et le recueillement.
Sourcils froncés, un petit bout de langue sortant de sa bouche, elle avançaient sur la pointe des pieds, faisant un petit signe de tête aux personnes se tournant vers elle.

Elle parvint enfin aux premiers rangs occupés par ses pairs. Il s'agissait maintenant de rejoindre un des bancs sans se faire trop remarquer. Elle quitta son mur pour un pilier puis risqua un coup d'oeil pour trouver une place vacante. Ayant repéré un prie-dieu libre, elle inspira profondément et se lança. Elle se faufila, balbutiant des excuses à ses collègues qui râlaient un peu se disant qu'elle leur flanquerait bien un coup de livre des vertus sur le crâne, faisant attention à ce que sa traîne ne s'accroche pas quelque part.
Ses joues étaient en feu, elle était debout au milieu des prélats, pas très discrète au final. Arrivée à destination, elle se laissa choir avec grâce sur le banc et lâcha un Amen assez convaincu, en écho à celui du Camerlingue.
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Morte deux fois en trois jours, vise le triplé

[Aaron]

Le silence du camerlingue se faisait pesant. Aussi, l'archidiacre décida de répondre en premier au texte que son collègue venait de lire. Il se leva du fauteuil, donna quelques coup de main dans sa soutane pour la remettre en place et s'avança vers l'autel. Il écarta les bras et dit :

La charité… cette charité qui fait l’honnête-homme ! Christos nous donne là un parfait exemple de charité. L’amour de Dieu et du prochain. Elle est l’une des plus grandes vertus, aux cotés de l’espérance et de la foi. Le don de soi au profit de la communauté et l’oubli de son individualité pour le bonheur de la famille aristotélicienne saurait-elle être autre chose que l’une des ces grandes vertus ? La charité, c’est aussi la civilité, car tout homme qui fait sienne les hautes vertus que sont par exemple la modestie, l’honnêteté et l’humilité, dans un esprit et un idéal aristotélicien, sera toujours civil, quand il sera modeste, toujours modeste, quand il sera humble, et toujours humble, quand il aura la charité aristotélicienne, qui nous porte à obliger tous ceux que nous pouvons, même contre nos propres intérêts ou notre propre volonté.

Puis il ramena ses bras vers la poitrine. Fixant l'assemblée, il poursuivit...

La charité est plus qu’une marque de foi, c’est la marque de Dieu. Le Très-Haut à créer l’homme et la femme afin qu’ils puissent s’unir, perpétrer la vie, mais aussi symboliser le sentiment d’amour. Mais nous avons tendance à oublier que Dieu a aussi crée l’homme, et l’homme. C’est là que doit naître le sentiment d’amitié, amitié qui lie d’ailleurs l’ensemble de la communauté des fidèles de notre Eglise. La charité est alors un des ciments qui permet à cette amitié de perdurer.

Aider l’autre, le don de soi, c’est un but que chacun doit s’efforcer d’atteindre, mais attention de ne pas sombrer dans l’excès. Il est bon d'être charitable, mais il vaut mieux tuer le Malin que, par excès de vertu, se laisser tuer par lui. C’est là tout l’équilibre des vertus aristotéliciennes. Inversement, la charité n'est une vertu que dans la mesure où elle est sacrifice ! Un riche noble ou bourgeois qui donne une aumône importante pour se donner bonne conscience ne le fait pas dans un esprit aristotélicien. Car, même si ce don permet de prodiguer des soins aux malades, de donner un abri ou du pain aux indigents, il ne faut point oublier que la charité, c’est la vertu par laquelle par amour pour Lui, Dieu est placé par-dessus toutes choses, et pour l’amour de Dieu, son prochain est aimé comme soi-même. La charité purifie la puissance de l’homme à aimer et l’élève dans les grâces de la perfection divines.

Veillions donc à ne pas gâcher cette vertu en la dénaturant...

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Patriarche in Partibus d'Alexandrie

[acar]

Arrivant finalement, après avoir déposé Orsan dans une bonne écurie, Acar et son épouse Melian passèrent intra-muros, en la basilique de Saint Titus.

La presse était au maximum... ils s'infiltrèrent néanmoins pour enfin se poser dans la traverse septentrionale, après avoir salué discrètement ses frères et soeurs.

À ce moment, juste après le pardon de Dieu, le cardinal Lorgol, prenant la parole, livra celle du Très-Haut, ainsi que celles des prophètes... le lieu saint vibrait jusqu'à ses pierres.

L'unité pensa t'il... l'unité .
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[Melian]

Melian arriva discrètement au bras de son époux dans la basilique Saint Titus. Durant tout le trajet aux portes puis dans les murs de la Cité, elle avait découvert le coeur de l'Eglise Aristotélicienne pour la première fois. Bien que très croyante et pratiquante, elle n'avait jamais osé y pénétrer.

Accrochée au bras d'Acar, une main posée sur son ventre à présent bien arrondi par ses trois mois de grossesse passés et un peu mal à l'aise au milieu de tous ces gens fort importants, elle salua d'un sourire discret les frères d'armes de son aimé qui les avaient honorés de leur présence à leurs noces, il y a de cela six mois.

Après avoir pris place dans la traverse, elle suivit l'office avec grande attention, comme elle l'avait toujours fait quelque soit le lieu saint.
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[valatar]

Le Duc de Berry avait été prévenu qu'une grande messe allait être célébrée en la basilique St-Titus de Rome. Valatar n'avait pas mis les pieds à Rome depuis de très longs mois, et il songea qu'un voyage de ce type pouvait être très enrichissant. Son épouse souffrante, il entreprit de partir seul, avec son cocher, vers cette très lointaine ville dont la sainteté n'était plus à prouver. Emu, il passa sur l'imposante Place d'Aristote avant de se rendre à ladite basilique. La messe était déjà commencée, et il se fit discret.

Il vit plusieurs têtes connus parmi les officiants et les fidèles, venus de plusieurs coins du monde. Silencieusement, il se signa, et écouta la messe avec ferveur.
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[Lorgol]

Le camerlingue, qui s'était quelque peu assoupi, fut soudainement revigoré par les paroles si justes de SE Aaron...

AMEN.

Oui, mes chers frères et sœurs, la charité est parfois un mot galvaudé derrière lequel on ne sait pas trop quoi mettre. Donner pour sa propre satisfaction et pour se convaincre que le Créateur nous laissera une place sous les sunlights, ça n'est pas la charité, mais de l'orgueil et de la suffisance fort mal placée. La charité est avant tout un acte désintéressé, ou plutôt un acte intéressé uniquement par le salut immédiat de son prochain se trouvant dans un état de nécessité. A l'exemple de Christos, l'homme charitable est celui qui fait don de soi aux autres, et pas seulement de sa fortune. La charité est générosité: générosité envers la communauté, mais aussi générosité envers le Tout-Puissant, dans la parfaite inspiration des principes de la Foy qu'Il a communiqué aux hommes.

Bref, vous l'aurez compris, être charitable est une épreuve comme tant d'autres sur le chemin vers la félicité. Et contrairement à ce que d'aucuns pourraient imaginer, il est plus difficile à un riche d'être charitable qu'à un pauvre. Qu'il est contraignant de concilier condition sociale élevée et exercice des vertus, car à l'image du héros antique, c'est de ceux là dont on attend beaucoup, dans l'échec comme dans la victoire.

Le sage Saint Thomas nous enseigne la chose suivante...

[Imladrik]

Présent depuis le début de la cérémonie, Imladrik écouta les différentes Eminences parler les unes après les autres.

Amen. dit-il simplement.
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[Monseigneur Lovian]

Lovian observa ola cérémonie avec passion et foi. Il but chaque parole et aquiessa celle-ci.

Il était emplie de foi et dit avec Ferveur AMEN.

[UterPendragon]

L'évêque de Toulon écouta la cérémonie avec attention, tentant de se souvenir de chaque parole avec ferveur. Il appréciait les beaux offices, il était donc comblé ce jour.
Amen
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Mort des cardinaux d'Azayes et von Frayner

[Otto bismarck]

Après l’homélie des cardinaux, l’Evêque s’avança pour célébrer avec les fidèles la communion, comme Christos nous l’avait enseigné. C’était un moment important de la messe, où tous les aristotéliciens s’unissaient dans la prière pour consacrer le pain et le vin de l’amitié, symboles de la chair et du sang de notre prophète mort pour nous. En ce dimanche, nous allions rendre grâce au Seigneur et à l’action de ses envoyés dans l’unité et la continuité apostolique. La Basilique Saint Titus Rayonnait en ce jour de joie et d’allégresse

Frères et Sœurs,

Nous allons maintenant par la communion, nous rappeler le sacrifice de Jeshua Christos notre prophète, qui a souffert pour nous sous Ponce en ayant bâti notre Eglise. Lorsque les soldats romains vinrent le chercher, Christos s’adressa une dernière fois à l’un de ses apôtres en disant :

« Corpus meus multos supplicos accipet, ut anima vostra eos non accipenda. Ubi Altissimum laudabitis, panem et vinum amicitiae consecrate, signa carnis mea et sanguinis mei, ut sacrificio meo pro vobis nunquam oblivisceri. »

Mon corps va subir mille supplices, mais c’est pour que votre âme n’ait pas à les subir. Lorsque vous prierez le Très Haut, consacrez le pain et le vin de l'amitié, symboles de ma chair et de mon sang, afin de ne jamais oublier mon sacrifice pour vous.

Puis l'Evêque rompit le pain avec l'aide des deux cardinaux et le présenta aux fidèles



Maintenant que nous sommes rassasiés du pain et du vin de la réconciliation, professons ensemble notre foi en l'Eglise Aristotélicienne, Apostolique et Romaine


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Evêque in partibus de Damas
Ex Primat de France

[Heulynn]

Les lectures et les commentaires étaient fort beaux.

Le moment de la communion au pain de l'Amitié arriva et vu le nombre de personnes présentes dans la Basilique, cela dura fort longtemps.

Heulynn en profita pour observer discrètement les personnes présentes, cherchant à remettre des noms sur certains visages, parfois.

[sabotin]

Au moment de la dernière partie de la messe qui est celle du sacrifice et de la communion , Sabotin quitta sa place pour s’ approcher de la sainte table. Thorin s’était également levé ainsi que tous les frères de l’ordre dans un mouvement général

Thorin et Sabotin furent très recueillis pendant toute la cérémonie .Ils priaient avec ferveur et ne songeaient pas au temps qui s’écoulait . Ils se promirent une amitié fidèle et un constant souvenir devant le Très Haut. Puis ils récitèrent le Credo.
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Sabotin de la Marche di Césarini
Chevalier de l'Ordre militaire d'Aristote
Grand Maistre de l'Ordre des Chevaliers francs