L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Ingeburge]

Ingeburge, escortée de deux gardes, sortit des locaux du Concile Episcopal du Saint Empire et se rendit, l'air indifférent mais décidé, Place d'Aristote. Elle devait s'exprimer sur une question de toute première importance et elle ne pouvait plus remettre son intervention.
Emmitoufflée dans sa mante de velours noirs, capuche ourlée de dentelles dissimulant son visage, mains gantées et médaille d'évêque autour du cou, elle déboucha enfin sur le centre nerveux de Rome. D'une main, elle tenait la traîne de sa robe de brocart noir, de l'autre, elle portait un parchemin enroulé d'un ruban.

Elle s'arrêta un instant et balaya la place du regard. Il lui fallait pouvoir être entendue et donc, elle devait se mettre en évidence. Ses yeux se posèrent sur un des hommes l'escortant et réprimant le sourire étrange qui naissait sur ses lèvres, elle se dit qu'il serait somme toute assez indécent qu'un de ses gardes la porte à bout de bras afin qu'elle prenne de la hauteur.
Elle avisa enfin un banc libre et se dirigea vers lui. Elle tendit le précieux document à l'un des militaires et relevant, mais pas trop n'en faut, ses lourdes jupes, grimpa sur son estrade improvisée. Elle inspira profondément puis demanda aux quelques personnes présentes de faire silence. Elle n'obtint guère de succès et fronça les sourcils. Jetant un coup d'oeil à droite puis un autre à gauche, elle se rendit compte qu'il n'y avait pas de pourpre aux alentours et que l'émeraude n'était pas la couleur dominante, aussi, elle haussa les épaules, porta les mains à sa bouche et siffla. Un charretier n'aurait pas renié ce sifflement vigoureux et l'Archevêque obtenut le résultat escompté : le silence se fit.

Ingeburge fit glisser sa capuche sur ses épaules et sourit de toutes ses dents aux badauds étonnés. Elle récupéra le parchemin dont elle défit le noeud et le déroula. Elle toussota un peu et déclara l'air de nouveau grave:

[femme_sans_nom]

FSN était là parmi les gens qui écoutait le discourt...elle souriait...


Je me demande...qu'elle va être la réaction des impériaux, quelque chose me dit, qu'il est envisageables que les impérialistes avancent que cette appel vient d'une indépendantiste qui voudrait faire gagner du temps à la Provence ou permettre à celle ci d'éviter un conflit qui serait fatal à son indépendance...
Je suis aussi étonné qu'il y est un appel de paix, pour un hypothétique conflit entre la félonne Provence et l'Empire, alors qu' actuellement un violent conflit a lieu à Compiègne...et je n'ai pas entendu grand chose par rapport à cela...
Erf, l'EA ne reconnait pas l'indépendance de la Provence, il me parait normal que l'Empire veule punir et remettre sous sa coupe la Provence.



FSN continua à regarder avec un sourire la primat du SRING...
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Responsable des Relations avec les curés.

[Feue Ecaterina]

Je trouve que c'est un très bon discours digne de l'Église.

Femme sans nom a raison, certains diront que c'est le discours d'une indépendantiste provinciale, mais nous savons tous ici que ce n'est pas le cas. C'est un discours emplit d'humanité et de valeurs aristotélicienne.
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[Édoras]

Alors qu'en Provence, tous se préparaient à la guerre, un Lazaréen de Guatalla, duché de Modena, parvint à Rome et y placarda cette annonce, qu'il songea à déclamer à haute voix avant de renoncer, préférant ne pas montrer un accent un peu trop fort :

[Ingeburge]

Le regard d'Ingeburge tomba sur la chanoinesse et elle déclara :
_ " Pour commencer ma dame, vous semblez reprocher à la Sainte Eglise de ne pas avoir fait de discours sur la situation de Compiègne. Je ne comprends pas pourquoi vous faites un tel parallèle mais soit. Dois-je vous rafraîchir la mémoire en vous disant que Son Eminence Robert Savoie, Primat de France, a déjà exprimé à plusieurs reprises son opinion sur les conflits armés? Dois-je en outre vous rappeler que Son Eminence est un homme de terrain qui n'épargne pas sa peine en rencontrant les personnes à voir? Ce n'est pas parce que l'Assemblée Episcopale de France n'a pas fait entendre sa voix Place d'Aristote qu'elle ne met pas tout en oeuvre pour apaiser la situation. Dois-je en outre vous démontrer que mon allocution, bien que destinée aux fidèles de la primatie qui m'a été confiée, a une portée universelle et que vous pourriez aisément remplacer les provinces citées par Champagne et Artois? "
Elle ajouta :
_ " Une chose est sûre, vous n'avez pas écouté un traître mot de ce que j'ai pu raconter sinon vous n'oseriez pas, oh non, vous n'oseriez pas, omettre que c'est la femme d'Eglise, la fidèle aristotélicienne qui s'exprime. Si vous aviez écouté, vous auriez perçu que je suis pour la paix et que je ne mêle pas des décisions des autorités temporelles. Je leur demande de ne pas oublier leur foi et les valeurs qui y sont attachées et donc, de reconsidérer leurs positions belliqueuses. Ceci est valable pour toutes les parties sans exception.
Alors, au lieu de vous poser des questions déplacées, prêchez la paix au lieu de faire des sous-entendus indignes. Vous commencez sérieusement à me chauffer les oreilles vous."

Ingeburge sourit à Ecaterina et vit un papier voler devant sa figure. Elle le ramassa, le lut puis le jeta au sol. Elle pointa le doigt vers celui qui en avait été le porteur :
_ " C'est fou ce que vous écrivez vite. A peine ai-je parlé, à peine me citez-vous. Bah dites donc.
Ceci étant dit, je n'aime pas du tout ce que j'ai lu et je ne suis point étonnée que cela provienne de votre ordre non reconnu ayant produit un Grand Maître reconverti à l'averroïsme et un autre ayant apostasié.
Vous n'avez pas entendu ce que j'ai dit, c'est bien regrettable. "


[HRP]Au JD Edoras > Bravo, bravo, le topic est balisé RP, merci de le respecter cela et de ne pas balancer des annonces comme ça![/HRP]
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Morte deux fois en trois jours, vise le triplé

[MarcLancien]

Marc, qui avait écouté avec intérêt er respect la belle déclaration de monseigneur le Primat fut surpris de l'intervention de Femme_sans_nom.

Ma soeur, concernant le conflit entre Artois et Champagne, Son éminence le cardinal archevêque de Cambrai s'est prononcé dès le 17 février. J'ai rapporté ce fait dans une dépêche de l'AAP.

Si je me souviens bien sa position fut :

[Lorgol]

Lorgol entendit la déclaration du primat du saint empire et le salut l'inspirait à mesure qu'il s'abreuvait de ce verbe si parfait dans son exactitude...

AMEN.

En qualité de camerlingue, je ne puis qu'être satisfait de constater à quel point les principes de notre foi irriguent la prélature, comme s'ils furent naturellement acquis d'icelle. Ces mots sonnent juste, et j'en félicite l'auteur qui fait encore preuve de son excellence.

Loué soit le Créateur!

[Kad]

Entouré d'une tripotée de Gardes Episcopaux, arborant une mine de carnassiers avides de défoulement, le Préfet adjoint des Vidames s'était rendu en la grande place d'Aristote afin d'assister au discours du Primat du SRING. Les derniers rassemblements ayant eu lieu avaient révélé quelques failles dans le système de surveillance. En effet, certains fidèles se permettaient bien souvent des commentaires déplacés en plein centre de Rome. De vils hérétiques fourmillaient également, a couvert de capes et capuchons dissimulant soigneusement leur visage.

Hors, les rats hantant les cellules lugubres des cachots Romains commençaient à dépérir. Consciencieux et désireux de ne point être le seul responsable de l'extinction de ces bestioles, Kad scrutait les personnes présentes d'un oeil inquisiteur. Le premier pet mal odorant serait sévèrement réprimandé.

Trop oubliaient ou ils se trouvaient, s'exprimant en la cité ainsi qu'il le font accoudés au comptoir crasseux d'un bouge miteux, après avoir accueillit en leur grasse bedaine quelques tonnelets d'une bibine de basse qualité.

Les hommes s'assureraient que la situation ne déraperait pas. Quatre d'entre eux, habillés en civil, épiaient les conversation ayant court au coeur de la foule.

Lorsque Monseigneur Ingeburge eut achevé sa tirade, le Préfet adjoint s'exclama :

Voici un discours sage et des mots sélectionnés avec soin !

Puisse cet appel à la raison être entendu et suivi.
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[UterPendragon]

L'évêque de Toulon vit l'annonce, hocha la tête d'un air entendu, tandis qu'un petit sourire pointait au coin des lèvres.
Ingeburge était réellement le primat qu'il attendait.
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Mort des cardinaux d'Azayes et von Frayner

[thorin_ll]

Thorin écouta le discours du primat. Contre cette guerre il était pour les victimes il ferait. Mais son coeur allait pour une provence au sein du Saint Empire. En cela il ne changerais pas. Il était contre cette idée stupide d'indépendance. Il ne dit mot place Aristote, mais il savait que quelques jours plus tot, une vive altercation aurait pu éclater au sein du Haut Conseil des sanctes armées. L'église se devait de rester neutre et de faire respecter le dimanche saint. Rien d'autre ne devait être entrepri.
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Mort, Veille à jamais sur les francs et leur citadelle,

[femme_sans_nom]

FSN commença à lire la déclaration de la comtesse de Franche Comté..., c'était un ami Savoyard qui le lui avait envoyé ...

[Snake84]

Le vicomte de Lantosque était naturellement à Rome lorsque l'allocution fut faite. Evidemment, il y'avait encore des perfides dans les parages pour rapporter cela à des magouilles. Il aurait pu se taire et s'en aller rapporter les paroles de l'archevêque au marquis, mais il n'avait pas envie de se taire. Surtout lorsque des couards s'amusaient encore et encore à insulter la Provence.

- Superbe allocution en effet Monseigneur. Je rappellerai tout de même que la Provence est une terre très attachée aux valeurs aristotéliciennes, son concordat, les privilèges du clergé, le dialogue constant entre les entités, tout autant d'actes symbolique de notre respect. La guerre ? Nous ne l'avons jamais voulue, nous ! Voyez notre comté, seul, souhaitant simplement vivre en harmonie avec ses voisins direct Gênes, le Languedoc, le Lyonnais-Dauphiné. Et cet empire, dirigé par des hommes avides de pouvoir, de sang et à l'égo surdimensionné, constamment à vouloir mettre des bâtons dans les roues de la Provence, sous prétexte que l'on refuse de rentrer dans leur groupe. Sans cesse à nous cracher dessus, à dire que l'on complote contre eux, à affirmer que nous sommes un peuple barbare et prêt à les poignarder dans le dos si l'un des leurs se perdait en Provence.

Nul impérial n'a été tué ou mal mené en Provence, mais que dire de l'ambassade lorraine, à l'abandon depuis des mois, avec une impériale qui se prenait pour une ambassadrice provençale. Ils ont saccagés leurs propres locaux, mal mené leur propre partisane, ils n'ont en rien, toucher à quoi que ce soit de Provençal. Absorbés par leur folie, ils s'imaginent que tout est provençal, ils tueraient même les leurs en les faisant passé pour provençal, juste histoire d'étancher un peu leur folie, l'impérial serait'il plus proche de la bête que de l'humain ? Et les constantes pressions des impériaux sur nos voisins pour ne pas reconnaître que nous existons ... Allons, soyons sérieux, regardez la Provence, isolée entre l'Italie et la France, est'elle réellement un danger pour l'empire ?

Ah ... et cette histoire de nœud, parlons-en tiens. Jadis, le comté de Provence remarqua une anomalie au nord de Draguignan, alors que n'était érigée qu'une chaîne de montagnes, l'on vit planté dans le sol un drapeau savoyard, qui l'avait planté là ? Nul le sait, sûrement un explorateur qui ayant franchi les Alpes se cru tout simplement arrivé dans un nouveau monde. Et depuis ? Nul savoyard ne fut jamais aperçu icelieu. Sous son règne, le comte Il_vero_RE signa un traité avec le duc de Savoie, pour prendre possession de ce noeud, "le traité de Cuneo". Alors dire que la Savoie n'était pas au courant, c'est une absurdité. Certes, le drapeau provençal ne flotta que des mois plus tard, mais la Savoie était parfaitement au courant des intentions provençales puisqu'en signant le traité, eux même reconnurent la souveraineté provençal en ce nœud. Nous aurions pu laisser flotter le drapeau savoyard, puisque ce n'était qu'une route commerciale, en quoi qu'elle soit provençale, savoyarde, normande, grecque, angloise ou autre nous aurait gêner ? Et bien, figurez-vous que de malins brigands exploitèrent cette faille pour se réfugier en territoire neutre après avoir pillé les villages provençaux ou génois. Aurions-nous du laisser pareils atrocités être commise envers notre peuple ? Eh bien non ! Il est facile de jeter la pierre en tant qu'impérial lorsqu'on avait pas à subir l'attaque de brigands constante, maltraitant femmes et enfants.

Oui, nous sommes coupables d'avoir protégé notre peuple pour qu'aucun repris de justice n'échappe à la loi. Qu'Aristote nous pardonne d'avoir voulu sauvé les nôtre, acte apparemment répréhensible par les impériaux.

En vérité je vous le dis, l'empire a prit le premier prétexte qui lui tombait sous la main pour nous occire, si un chien provençal avait pissé sur le mur de leur château, nul doute qu'ils auraient trouver ce prétexte pour envoyé leurs guerriers assoiffés sur nous. Comment l'empire peut'il cracher sur nous à longueur de temps et tout faire pour nous récupérer ? C'est assez paradoxal vous en conviendrez.

La Provence ne veut pas de l'empire, la Provence ne veut pas attaquer l'empire, d'ailleurs la Provence se fou éperdument de ce qu'il peut arriver à l'empire, alors pourquoi l'empire se soucie tant de la Provence ?!

Nous ne demandons qu'une chose, la paix ! Si concile il doit y'avoir, alors nous tenterons une nouvelle fois le dialogue, mais parler à un mur n'est pas forcément dialoguer. Nous l'avons dit et ne reviendrons jamais là dessus, nous ne retournerons jamais dans l'empire. Que celui-ci se fasse une raison et s'occupe de ses citoyens au lieu d'aller voir chez les autres.
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Chapîtrain du cardinal Ingeburge Von Ahlefeldt.
Executeur des Hautes Oeuvres de l'OE provençale.
"Le tout-puissant aime tous ses enfants, mais vous n'êtes pas mes enfants et je ne suis pas le tout-puissant ...

[Arilan]

Alors qu'il prenait le soleil dans le jardin de son hôtel particulier on apporta à Arilan un parchemin, c'était la copie de l'allocution de Monseigneur Ingeburge en place d'Aristote auquel il n'avait pas participer. Le texte était parfait, le Primat du Saint Empire Germanique avait su trouver les mots justes, il fallait à présent prier pour que impériaux retrouvent la raison.
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[Guigui145]

Ayant déjà écouté l'Allocution de Monseigneur Ingeburge en FC, Guigui décida une nouvelle fois de tendre l'oreille et de "savourer" ces mots. Le Discours du Primat du Saint Empire Germanique avait été parfait, et le Curé de Poligny espérait à présent que tout le monde allait respecter le Jour du Seigneur mais aussi que les armes ne soient pas utilisées entre fidèles.

Prônons la Paix et non la Guerre.... dit-il intérieurement.
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Guigui145 d'Arhome.
Notable Voix de l'Eglise...
Évêque de Toul

[Lordfear]

Un messager fit lecture de la présente déclaration: