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[Rp] La requête d'un chevalier de l'Eglise...
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Januspaulus



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Messages: 54

MessagePosté le: Mar Avr 01, 2008 6:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Janus, qui passait par là, entendit l'appel de son cousin le Chevalier Thorin. Ainsi, pour répondre à sa requeste qu'il jugeait justifiée, il se hâta, d'écrire ces quelques mots :

Citation:
Je soussigné, Januspaulus de Ventoux, Intendant de l'Ordre des Chevaliers Francs, Bellator Francus Dei,

Déclare, par la présente, apporter tout soutien à Thorin II de Ventoux, fervent serviteur et défenseur de la foy Aristotélicienne, ex-Grand Maistre de l'OCF, dans sa requeste qu'il lui soit accordé de le délivrer de son voeu de chasteté, afin qu'il lui soit accordé de connaître et de vivre l'amour terrestre, tout en lui permettant de continuer à servir Rome.

Ainsi, je désire, s'il me l'est permis, lui apporter ma pleine et entière recommandation.


Fait le premier jour du quatrième mois de l'an de grasce mil quatre cent cinquante-six,

Signé, en cette même date, par Januspaulus de Ventoux, Intendant de l'Ordre des Chevaliers Francs, Bellator Francus Dei.


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sabotin



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Localisation: Ici et ailleurs

MessagePosté le: Mar Avr 01, 2008 9:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Sabotin de la Marche, Grand Maîstre de l’OCF, Bellatore francus Dei,

Persuadé de la pureté des sentiments exprimés ycelieu par Messire ThorinII de Ventoux et de sa volonté de créer une union stable et heureuse,

Reconnaissant en lui l’incarnation mêmes des valeurs fondamentales de notre Ordre qui sont l’obéissance, le courage et la franchise valeurs qu’il professera encore auprès de ses semblables durant de longues années,

Confiant que son engagement sans faille au service de la sainte religion aristotélicienne et romaine ne sera en rien affecté par une vie fondée sur le partage, l’estime de l’autre et l’amour,

Rappelant que la table ronde de l’Ordre des chevaliers francs vient de lui décerner la médaille du Mérite franc pour l’ensemble des bienfaits et sacrifices réalisés envers notre Ordre,

Souhaite lui apporter un soutien franc et fraternel afin qu'il soit délivré de ses voeux de chasteté,

Forme le vœu qu’il soit réservé la plus grande bienveillance à sa requête


Délivré en notre Citadelle franche, le premier jour du quatrième mois de l'An de Grâce mil quatre cent cinquante-six,

Sabotin de la Marche
Grand Maîstre de l'Ordre des Chevaliers francs.


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Sabotin de la Marche di Césarini
Chevalier de l'Ordre militaire d'Aristote
Grand Maistre de l'Ordre des Chevaliers francs
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acar



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MessagePosté le: Mer Avr 02, 2008 12:19 am    Sujet du message: Répondre en citant

Un garde épiscopal apporta missive qui fut prise par un crieur public et illico déclamé :

Citation:
Moi, Acar de Ventoux, vidame de Bourges, chancelier de l'OCF, déclare,
Soutenir mon cousin, Thorin II de Ventoux, qui a maintes fois prouvé qu'il était un fervent défenseur de l'Eglise Aristotélicienne, dans sa requête concernant son statut de Moine-Soldat, afin qu'il puisse vivre pleinement sa Foy et son Amour pour notre bonne Eglise, sans oublier femme à aimer... tel est son destin, mais rien ne l'éloigne du bon chemin.

Fait à Bourges, le 1er avril 1456

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thorin_ll



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MessagePosté le: Mer Avr 02, 2008 6:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

Thorin remercia ses frères et soeurs. Il attendait une réaction d'un cardinal.... Il voulait savoir ce qu'il adviendrait de lui...
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MarcLancien



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MessagePosté le: Mer Avr 02, 2008 7:24 am    Sujet du message: Répondre en citant

Marc alla à la rencontre de Messire Thori sur la place d'Aristote.

Il lui remis sa recommandation.


Citation:
Moi, Marc l'ancien, Secrétaire pontifical, connaissant la très grande Foy et le très grand dévouement de frère Thorin de Ventoux et reconnaissant en sa démarche l'humilité et le respect en notre Sainte Eglise qui le caractérisent si bien, soutient sa demande d'être relevé de son serment de chasteté afin de pouvoir convoler en justes noces.

Fait à Rome, le 2 avril 1456

Marc l'ancien


Je vais voir si une de leurs éminences est disponible pour traiter votre demande.
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thorin_ll



Inscrit le: 29 Mar 2007
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MessagePosté le: Mer Avr 02, 2008 8:47 am    Sujet du message: Répondre en citant

Thorin remercia chaleuresement le secretaire apotostolique. Il attendrait jours et nuits si il le fallait.
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UterPendragon



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MessagePosté le: Mer Avr 02, 2008 11:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

L'évêque de Toulon écouta la demande de Thorin, et décida d'y réfléchir. Il marcha dans les jardins du vatican durant plusieurs heures, méditant sur ce qu'il allait faire, et surtout ce qu'il allait écrire. Il vérifia qu'il portait bien son petit sceau à la ceinture, et joua avec quelques instants, avant d'appeler son secrétaire, et s'installer à un banc, tandis que son chanoine prenait note.

Citation:

Nous, Aimé Von Frayner,
Evêque de Toulon
Vice-recteur Grégorien
Théologue du Saint-Office
Seigneur de Ménil la Tour,

En ce deux avril de l'an mil quatre cent cinquante six,
Par la grâce de Dieu,
Faisons annonce de ce qui suit :

Le sieur Thorin II de Ventoux, de par sa grande loyauté envers l'Eglise, de par son service dans l'ordre des Francs Chevaliers, ainsi que dans la congrégation des Saintes Armées, par son courage, reçoit notre soutien dans son désir de montrer son amour à sa bien aimée.
D'après le Livre des Vertus, l'Amour est un sentiment essentiel à la vie d'un Aristotélicien, ne l'oublions pas.

Ad Majorem Dei Gloriam




Visiblement satisfait, il fit signe à son chanoine de porter la lettre à Thorin, espérant qu'elle aurait un effet...
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syerry



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MessagePosté le: Mer Avr 02, 2008 1:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ses pas l'eurent menés jusqu'à la place d'Aristote. Son frère y était et d'être près de lui en ce moment de grande demande, elle souhaitait.

Le vit à distance, pressera ses pas, petites jambes feront bonds jusque lui. Elle passera son bras sous le sien, après lui avoir fait douce bise à la joue.


Thorin, grand frère adoré. Ici je suis. Avec toi j'attendrai ... Je sais pur, ton amour envers elle tout comme celui porté pour celui qui a toujours veillé sur toi. Cette femme a valeurs justes, tout comme toi tu as toujours eu, et toujours aura. Mon soutient tu as.

Sa jeune soeur se serre contre lui et sourire tendre à ses lèvres, patientera avec lui.
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thorin_ll



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MessagePosté le: Mer Avr 02, 2008 2:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Thorin souriait à sa petite sœur. Il la remercia chaleureusement d’attendre la réponse avec lui. Il était angoissé et impatient d’avoir la réponse à sa requête. Son cœur palpitait et ses mains étaient devenues moites. Il avait reçue tant de soutien de membre et ami de l’église plus illustre les uns que les autres.

Oui il espérait de tout cœur être libéré. Il pourrait des lors courir vers sa promise afin de lui demander sa main. Il ne voulait point vivre dans le pécher, mais ils savaient qu’il ne pouvait plus vivre loin d’elle. Il en était ainsi par la volonté de son seigneur et Maistre, en effet dieu l’avait voulu ainsi…

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MarcLancien



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MessagePosté le: Mer Avr 02, 2008 7:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Marc sourit à frère Thorin.

Vous savez mon frère, c'est par amitié que nous sommes nombreux a venir ici vous soutenir, mais quand une cause est juste comme je pense que la votre l'est il n'est nul besoin de mille soutiens.

La seule force de la justesse de la demande est bien suffisante pour que leurs éminences lui fassent suite... Et si elle ne leur parait pas juste, même cent mille soutiens ne les feront pas s'égarer.

Prions mon frère, c'est la la meilleur façon d'attendre que je connaisse.

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Ingeburge



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MessagePosté le: Mer Avr 02, 2008 8:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La méchante Ingeburge, de retour de ses vacances romaines mais qui ne s'était pas fait couper les cheveux, fit porter ce billet, enfin ce billet, elle avait encore raconté sa vie celle-là, à Thorin :
Citation:
L'alta città delle città reina, 2 avril de l'an de grâce grâce MCCCCLVI.


Chevalier Thorin,


Loué soit Saint Gabriel, Archange de la Tempérance avec lequel, comme chacun sait, je suis plutôt en froid. Oui, loué soit son nom car cela aura évité que je réponde à chaud et que donc, que j'use d'expressions assez véhémentes pour ne pas dire virulentes.

Les rumeurs dont bruissent la Place d'Aristote, que dis-je, les cris car il me semble bien que vous criâtes d'une manière inconsidérée, je disais donc que tout ce raffut est parvenu à mes oreilles, il faut dire que mes bureaux donnent justement sur ce bijou architectural et que je garde les fenêtres largement ouvertes.
Quand j'eus bien compris de quoi il s'agissait, vous comprendrez non sans mal que je ne fus pas ravie. Je ne le suis toujours pas, loin s'en faut, mais les enseignements de Saint Gabriel semblent porter leurs fruits et j'ai donc réfléchi à tout ceci.


Vous m'excuserez en premier lieu de ne pas me joindre au concert de vos louanges, je ne le puis même si je ne remets pas en cause vos états de service.
N'allez pas croire encore une fois que c'est parce que je ne vous aime pas ou tout simplement, que je ne vous aime pas. Là n'est pas la question car j'ai appris à vous apprécier.
N'allez pas croire non plus que je doute de la force et de la pureté de vos sentiments à l'égard de cette femme.
Enfin, ceci n'est que ma position privée, en aucun cas une position officielle.

Je vous répondrai ensuite que votre position et votre statut de moine-soldat ne sont en aucun cas illégaux.
En effet, comment pouvez-vous vous prévaloir d'un quelconque point du droit canon concernant l'Ordre du Temple puisque vous n'êtes vous-même pas Templier? Et comment pouvez-vous en outre vous y référez puisque dès lors que le Temple a perdu la reconnaissance curiale, cet article est devenu caduque? De plus, même si vous n'êtes plus Grand Maître, heureux hasard n'est-il pas, rien ne dit que ne plus être Grand Maître d'un Ordre Militaro-Religieux rend le moine-soldat en posture de violer le droit canon. Où irions-nous sinon? Il est dès lors bien hasardeux d'étayer votre argumentation sur du vent.

Je continuerai, toujours selon ce que l'on m'a rapporté, sur ceci et qui m'a émue au plus haut point :

Citation:
Dieu dans son esprit à décider de me mettre face à moi-même et à décider de faire battre à nouveau mon cœur par amour.

Comment pouvez-vous savoir ce que le Très-Haut a décidé? Moi, je ne le sais pas, par contre vous, vous êtes bien sûr et de votre fait et d'une intervention divine... Argument une nouvelle fois bien hasardeux pour ne pas dire quasi prophétique.
Et que dire alors de votre considération pour les clercs ordonnés! Nous ne ressentons donc pas l'amour car nous sommes ordonnés et qu'à ce titre nous avons fait vœu d'abstinence? Serions-nous donc sans cœur, serions-nous donc insensibles?
Je ne conteste pas que l'amour pour un être du sexe opposé est une manifestation de l'amitié aristotélicienne, une incarnation de ce mouvement qui nous fait tendre, sans jamais l'atteindre, vers le Très-Haut.
Mais est-ce à dire que les clercs ne tendent pas vers Lui parce qu'ils ne vivent pas cette amitié incarnée? Et qu'est-ce donc que de recevoir l'ordination que vouloir encore plus se rapprocher de Lui, nous détachant des contingences terrestres, oubliant les liens personnels au profit de liens avec l'ensemble de la communauté aristotélicienne?
Pour ma part, je prends très mal votre dédain pour tous ceux qui ont renoncé à l'amour charnel au profit de l'amour que je qualifierais de sacerdotal. Je ne crois pas que l'un vaille plus que l'autre et je suis plus que mal à l'aise quant à cette supériorité de l'un sur l'autre qui se dégage de ce que vous avez dit.

Je me pose en outre une question et je suis en droit de la poser car comme vous, j'ai fait vœu de chasteté. Comment avez-vous pu vous intéresser à l'un de vos semblables différemment de la manière dont vous auriez dû vous comporter?
Je rencontre des hommes séduisants, des hommes avec qui j'aurais pu faire ma vie. Est-ce pour autant que j'enlève soutane, même si cela en comblerait certains d'aise, hum, et jette ma mitre aux orties? Est-ce pour autant que je remets en cause ce serment que j'ai prononcé devant le Très-Haut et les hommes?
Je ne vous reproche pas d'avoir été faible, nous sommes ainsi faits et qui sait si demain je ne succomberai pas? Ce que je perçois c'est que la première difficulté, le premier doute, oui doute, comment nommer autrement ce qui vous pousse à renoncer? Ce premier doute vous pousse à rompre votre engagement. Peut-être avez-vous lutté, mais vous m'excuserez, je n'en ai pas l'impression.

Oui, un engagement et pas n'importe lequel. Cet engagement que des hommes et des femmes ont pris avant vous et prendront avant vous, vous le reniez.
Auriez-vos oublié Cologne? Auriez-vous oublié les mots que vous prononçâtes dans une Kölner Dom pleine à craquer? Auriez-vous oublié ce que vous avez ressenti au moment de prêter serment? N'étaient donc que des phrases jetées en l'air? N'étaient-ce que des paroles vides de sens?
Vous n'éprouvez donc plus les sentiments qui vous animaient il y a encore trois mois de cela? Oui, trois mois, hier donc.
J'étais présente à Cologne et il ne me semble pas avoir vu une lame d'épée pointée sur votre gorge, il me semble au contraire que votre choix était libre et éclairé, que vous agissiez en toute connaissance de cause.

Oh, je ne dis pas qu'il est inacceptable que vous désiriez renoncer, c'est juste que je ne comprends pas.
Et au-delà de cette incompréhension, je ne peux que me sentir mal à l'aise. Oui, mal à l'aise devant cet étalage que vous venez de faire Place d'Aristote alors que la question est délicate. Je déplore votre conduite et aurais préféré que vous demandiez un entretien à vos supérieurs au lieu de vous répandre publiquement sur votre choix en plein milieu de Rome.
Je regrette également cet appel à témoins que vous faites ainsi que le panégyrique de votre personne. "Regardez, regardez, j'ai œuvré pour la Sainte-Eglise, je l'ai servie! Le moins que vous puissiez faire c'est de me délier de mon serment, non?". Cela me dérange au plus haut point.

C'était là mon sentiment personnel quant à toute cette affaire. Malaise, déception, gâchis.


Si nous prenons maintenant l'affaire sous un angle froid et purement pragmatique, je dirais que ce que vous demandez s'apparente purement et simplement à du défroquage. Je vous dirais donc que cela relève de la compétence du Sacré Collège des Cardinaux comme le stipule le Sanctam Aristotelicam Ecclesiam Codex Iuris Canonici, Livre 5, 0 La Curie et le découpage territorial de l'Eglise :

Citation:
1.5 Les cardinaux sont seuls à pouvoir valider un défroquage, volontaire ou pas.


Et c'est donc froidement que je concluerai en déclarant que je ne soutiens pas votre requête. Vous auriez agi calmement et non pas de façon aussi légère que ma position aurait été tout autre. Mais je trouve que votre comportement Place d'Aristote est indigne. Un peu de retenue n'aurait pas été superflu, votre requête aurait gagné à être présentée de manière plus décente.


Mais, je vois que je ne suis pas si froide que cela et que je me suis encore emportée. Que voulez-vous cette histoire ne peut me laisser indifférente et insensible. Et je préfère à tout prendre faire montre de franchise.
Libre à vous de communiquer cette missive ou non.



Qu'Aristote vous garde, Chevalier et puisse Saint Gabriel vous dicter votre conduite pour l'avenir.



Monseigneur Ingeburge vonAhlefeldt-Oldenbourg,
Primat du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ,
Secrétaire de la Congrégation des Saintes Armées.





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thorin_ll



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MessagePosté le: Mer Avr 02, 2008 8:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Thorin lu tranquillement le mot du primat du sanctes empire, son visage se révulsa, comment pouvait elle. Comment pouvais t'elle, il senti la haine, la colère le prendre. Il aurait voulu être à la place de Léviathan et la tuer sur place, immédiatement lui faire payer toute la haine qu'elle avait mit pour écrire le courrier, c’est ceux qu’il pensa à ce moment là…

Thorin respira lentement par le nez. Pour se calmer, faire partir le mal qui était en lui, lui qui venait juste demander d'être libérée pour ne pas pécher on lui retournait en pleine face sa demande...

Il s'assit et pleura. Pleura tout simplement... Il n’avait rien envie de dire plus. L’église lui prendrait ou lui donnerait sa vie en se jour. La sancte curie aurait tout pouvoir sur vie ou mort du chevalier Thorin de Ventoux.il en était ainsi et en serait toujours ainsi…

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scarpia



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Messages: 915
Localisation: Fribourg (Helvétie)

MessagePosté le: Mer Avr 02, 2008 8:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Monseigneur Scarpia vint à la rencontre de son frère. Il y avait là tant d'amis, qu'il eût bien du mal à accéder aux bras de son petit frère grande serviteur de l'Eglise.

Malgré tout l'amour qu'il avait pour lui, et toute la compréhension de son coeur, il approuva la missive éclairante du Primat du SRING.


Mon frère, tu dois t'élever plus haut que ça et te présenter en Suppliant devant notre Sainte Eglise.
Tu ne peux pas invoquer une pseudo-illégalité de ton statut. TU es moine-soldat, c'était ton engagement, ta vie.
En faisant celà, tu renies ce que tu as été et ce que l'Eglise a fait pour toi.

A présent, une autre voie semble t'appeler. Explique cette voie que tu veux suivre humblement et attend le jugement de la Curie.


Scarpia dit et embrassa son frère. IL espérait que la raison reprendrait possession de lui. Il adressa un regard de reproche, qui ne dura guère, à tous ceux qui étaient là et leur sourit.
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Evêque de Lausanne débouté par les hérétiques (Fribourg, Grandson, Solothurn),
Nonce honoraire, ex-Archevêque de Tarentaise, ex-curé de Lausanne
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Dame Zoélie



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Messages: 1813
Localisation: près de LUI, ah oui, ah oui - encore plus Près, merci !

MessagePosté le: Mer Avr 02, 2008 9:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La jeune baronne de Vaulion avait assez mal compris cet étalage de vie privée en place de Rome et encore moins la demande de "soutien" officiellement affichée en place publique au sein de l'Ordre des Chevaliers Francs.
Mais... Mais .. elle savait bien que si elle venait afficher une quelconque désapprobation les langues de serpents ou autres reptiles auraient eu vite fait de se délier pour l'accuser de quelconque ressentiment ou dépit.
Elle savait fort bien, elle, qu'il n'en était absolument rien et avait silence gardé.
Cependant, la missive de Monseigneur Ingeburge lui semblait nécessairement prétexte à s'exprimer. Elle ne connaissait que peu le primat du SRING mais avait souvent eu à entendre ses propos qu'elle avait toujours considérés comme frappés sous le sceau du bon sens.
Elle hésita un peu à prendre la parole et finalement se décida, préférant garder toujours paroles honnêtes que paroles cachées.


Mes amis de l'OCF, dames et sires qui seraient intéressés par cette affaire, Monseigneur Ingeburge, primat de notre si beau pays

Je me permets de prendre la parole icelieu, car étant quelque peu "dissonante", il me semble important de vous la transmettre.
Messire Thorin , que je considère comme un ami très cher, a (à nouveau, serais-je tentée de dire) succomber au pouvoir de l'amour temporel. Cependant, personne ne peut lui jeter la pierre pour ce fait.
A la suite, il vient ici en place publique, faire une demande qui, à mon sens également, aurait du restée de l'ordre de la demande privée.
Lui seul est juge de la foy qu'il place en le Très-Haut et je pense que nombreux, ici sont ceux qui savent que nous ne pouvons remettre en cause sa juste et fidèle piété. Il a effectivement démontré par ses actes et son travail acharné l'attachement à la diffusion de la parole divine.

Cela étant dit, il est vrai que sa demande de renier ses voeux de chasteté peut sembler outrageante pour les hommes et les femmes qui ont eux-mêmes prononcé ce voeu, en toute connaissance de cause et en sincère et légitime engagement devant le Très-Haut. Il est vrai, que, moi-même, je m'interroge sur la validité du serment fait en public et devant tant d'éminentes personnes.
Je ne suis que simple fidèle, mais les personnes comme lui me montrent le chemin et se doivent d'être exemplaires.
A quoi bon prononcer un si fort serment si c'est pour en demander l'annulation quelques temps plus tard ?
Que vaudrait donc toutes ces cérémonies et ces démonstrations de foy sincère si tous devaient se voir accorder le droit de s'en défaire par la suite ?

Je comprends donc très bien les remarques de notre primat. D'autant plus que je n'ai pas,personnellement, prononcé ces voeux, car je ne me sens pas encore certaine de pouvoir les tenir. Prendre une telle décision et s'y conformer est une chose qui mérite réflexion et temps et sagesse.
On ne peut pas une fois dire "oui, je crois" et par ailleurs, obtenir les avantages qui en découlent... et par la suite affirmer pareillement "ah non, finalement j'ai réfléchi et je veux changer"

Cette question est fort grave et mérite bien plus que simples paroles de "soutien", je le pense. Notre ami est dans le doute.
Notre amitié doit aussi être là, présente pour le guider, l'amener à faire un choix sur lequel il ne pourra plus revenir, plus jamais.
Il nous faut, justement, le soutenir dans cette phase de doute et de renonciation, mais non point l'encourager benoitement à rejeter les voeux qu'il a prononcés publiquement et fortement et fermement.

A lui et aux instances dirigeantes de notre Sainte Eglise reviennent la décision ultime.

Aristote lui vienne en aide et le guide devant le pas qu'il s'apprête à franchir !

[Edit/on- HRP - message posté sans avoir lu le message du LJD Scarpia ci dessus et contente de voir que le RP prime pour toi aussi, mon cher ! Sans concertation aucune entre nous, ca fait plaisir aussi ^^ .comme Inge, d'ailleurs. Ce qui n'est pas toujours facile à poster vu le niveau de l'affectivité HRP.. Juste un jeu, ok ? Bon jeu à vous tous et bon choix (mes dames, bon choix messieurs ) Smile Edit/off]
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thorin_ll



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Messages: 1048

MessagePosté le: Mer Avr 02, 2008 9:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Thorin était chez lui, en ce jour d’aout. Ou il avait lu cette lettre de sa feu épouse. Il était là quand il l’avait sentit en lui oui il la ressentait, cette sombre présence… Elle n’était pas morte comme il l’avait pensée, mais se terrait bien en lui profondément.

Il savait, comment avait il pu, comment avait il pu la laisser ressortir. Il avait tout sacrifié pour l’église, et il avait lu cette lettre. Il ne comprenait pas comment c’était possible…

Il regrettait se sentais mal… Il sentait les bras de sa sœur au prêt de lui. Les paroles de son frère. Il devait se calmer. Il s’en voulait tellement d’avoir pu avoir eu ses visions dans sa tête. Il s’en voulait. Il pria Gabriel à haute voix… c’était la seul solution et senti en lui la paix revenir…


Saint Gabriel archange,
ange de la Tempérance,
ouvre nos oreilles
aux doux avertissements
et aux appels pressants du Très Haut.
Tiens-toi toujours devant nous,
nous t'en conjurons,
afin que nous comprenions bien
la Parole de Dieu,
afin que nous Le suivions
et Lui obéissions
et que nous accomplissions
ce qu'Il veut de nous.
Aide-nous à rester éveillés
afin que, lorsqu'Il viendra,
le Seigneur ne nous trouve pas endormis.
Amen.


Thorin était toujours assis et il pleurait... Pleurais de ses pensées et de son état...
_________________

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