L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Arilan]

Arilan sourit à la réponse de son ami. Il est vrai que le professeur du séminaire Saint Bynarr n'était plus tout jeune. Il était peut-être même un des plus vieux prélats de la Sainte Eglise. A sa question il resta muet quelques instants, réfléchissant quelque peu, notamment sur ce qu'il pensait de la cardinal. Il doutait de plus en plus de l'impression et de l'image qu'il avait de la princesse de Cologne, il n'avait eu que peu d'occasions pour se faire une idée d'elle et celle, négative, qu'il avait se voyait remise en question face aux nombreux témoignages élogieux et mélioratifs de clercs et laïcs. Arilan se décida donc à cet instant à avoir une entrevue avec elle pour mieux la connaître et tenter d'améliorer leurs relations, car il savait qu'elle aussi ne le portait pas dans son cœur.

Se rappelant la question de son confrère il revint à ses esprits et lui répondit.

Je suis bien d'accord avec toi, néanmoins elle sait garder le protocole nécessaire lors des grandes cérémonies officielles, comme lors de son couronnement à Cologne. Mais je pense en effet que la cérémonie ne devrait pas être trop ennuyante, enfin nous verrons bien.

Il jeta un regard derrière lui, sur l'imposante assemblée, et se retournant vers Uter il dit amusé.

Ma foi, elle a su faire venir un très grand nombre de personnes, mais des personnes que je n'aurais jamais cru voir ici à Rome.

Décidemment cette femme était bien étonnante et pleine de ressource.

Très étonnante ...

Ajouta t-il amusé, à mi-voix.
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[phelim]

A oui? La droite? Puis-je savoir pourquoi ? ....

Mais la gouverneur, entièrement constituée d'autorité désormais, prit les devant et s'installa à droite.

Après quelques minutes d'hésitation où l'on continua à le bousculer par derrière, il finit par la rejoindre et s'installer à ses côtés. Il se pencha vers elle et lui murmura délicatement.

Tyran !

Il redressa ensuite la nuque et parcourut des yeux l'ensemble de la salle. Il reconnut Azr, celle-ci d'ailleurs le fixa quelques secondes mais ne sembla pas le reconnaitre, car elle ne fit même pas mine de lui faire un signe.

Elle est en retard ! A sa propre cérémonie qui plus est ! fit-il remarquer.

Il sortit ensuite sa bourse et commença à compter les deniers qui lui restaient. Au bout d'un moment, surement qu'il jugea la somme qu'il possèdait insuffisante, car il remit ses maigres possessions à leur place et se pencha à nouveau vers Elorane, en rougissant un peu.


Alalala, j'aimerais bien qu'une généreuse donnatrice envoie un page me quérir une bière à ses frais.

Puis, l'air de rien, il leva les yeux pour fixer le plafond.
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[lord cassandre]

Bien qu'en retard, l'Aspirant Vidame de Provence est connaissance de la Princesse de Cologne, Cassandre de Zyelinski se présenta à l'église. Il entra, resta dans un coin comme à son habitude puis écouta.
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[Morgwen]

Un salut cordial en réponse à Arilan, de même à Gédéon. Toujours à se croiser et hormis quelques lettres il y avait déjà bien des mois, la Duchesse n'avait guère eu vraiment l'occasion de deviser face à face avec cet homme très estimé par le Vicomte et dont elle avait eu un agréable a priori également.
Ces derniers mois, l'envie l'avait prise de le contacter pour lui confier ses doutes et troubles. Mais entre la guerre et l'hérauderie, les semaines étaient passées si vite. Jusqu'à ce qu'elle soit fauchée par un tour du destin et soit obligée de ralentir.
Son retour récent aux cotés du vicomte bourguignon relevait des quelques événements positifs de ces dernières semaines. Etrangement, certains gestes lui venaient sans réflexion, baignée dans la confiance et le bien être à ses cotés. C'est ainsi que sa main s'était retrouvée dans la sienne, laissant croire aux gens des actes plus privés mais en réalité non accomplis.

Asdru se penchait justement à son oreille pour s'enquérir de son état. Machinalement, la Duchesse posa sa main sur son flanc grièvement meurtri, étroitement bandé pour le temps de la cérémonie, et allait lui répondre quand une voix la coupa dans son élan et fit apparaitre une sourire sincère et ravi. Qui ne manqua pas de se nuancer d'un air mutin.

Eminence... puisque je ne puis plus vous appeler Normandie ou Clergé...
Je les suis à la lettre dans bien des domaines. Je prend quelques libertés dans d'autres... Elle hésita, n'ayant pas envie de développer ses pensées intimes et espérances profondes devant Asdrubael, en plein milieu d'une basilique et de toutes les oreilles à portée. L'hésitation ne dura qu'un instant, et elle continua sur sa lancée. Son regard toujours rieur n'était détrompé que par le ton plus sérieux de sa voix. ... mais avec moins d'abandon et plus de respect.

Rassurez vous, je ne suis point soucieuse. J'apprivoise plutôt ma nouvelle condition de "retraitée" après être tombée il y a peu sur plusieurs fronts, dont celui armé de Fougères. Une vraie boucherie...
D'après les médecins, si je me remets sans trop de séquelles, je rejoindrais à nouveau l'Ost dans un mois et demi. D'ici là, je pense mettre à profit l'un de vos conseils : m'inscrire à un séminaire.

En avez vous un à me conseiller? Celui de Tours semble un peu à l'abandon d'après les informations que l'on m'a rapporté.

Mais dites moi avant, comment va votre santé?
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[ladycharmed]

Ladycharmed et ses généraux étaient arrivés après une longue chevauchée depuis leur Citadelle Semper Vigilans en Béarn.
Il ya a fort longtemps ils avaient servi le Très Haut et continuaient à l'honorer.

Se couvrant la tête d'une mantille elle entra dans la Basilique d'un pas respectueux, mit un genoux à terre , se signa et se glissa sur un banc. Nombreux visages connus étaient en prières et Ladycharmed joignit les siennes.

La Basilique ST Titus vibrait des ferveurs de ses fidèles et la Lumière du Divin se déversait sur tous.
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http://sempervigilans.meilleurforum.com/index.htm

[Mayella]

Mayella était enfin arrivée à Rome. Le voyage entre Nancy et Rome avait été long, mais en plus, elle avait pris du retard au départ, retenue par les affaires du conseil ducal. Son carrosse, aux armes de sa famille, arriva devant la basilique. On vint lui ouvrir la porte et elle descendit doucement les marches, se sentant gênée par un magnifique robe trop empruntée pour elle. Mais elle ne voulait pas faire mauvaise impression pour la première cérémonie officielle à laquelle elle assistait à Rome.

Elle entra dans la basilique et fut soulager de voir que la cérémonie n'avait pas encore commencée. Elle se signa, puis aperçut la mairesse de Verdun. Sybille était seule, Enorig n'avait sûrement pas pu se dégager de ses engagements. Il faut dire qu'elle restait tard le soir, voir la nuit entière, pour travailler pour le conseil. Mayella était sur que la duchesse actuelle de Lorraine laisserait une telle trace dans l'histoire de ce duché qu'on ne l'oublierait pas de si-tôt.

Elle avança vers Sybille, doucement, pour éviter de gêner les gens déjà installée. Elle la salua ainsi que les personnes autour. Elle se sentait gênée d'avoir autant de personnes importantes à ses côtés.
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Ex évêque
Ex secrétaire apostolique
Ex baronne
Mais au final morte

[AsdrubaelVect]

Le vicomte vit un homme arriver, habillé de rouge, rouge cardinal même...
Il ne le connaissait pas, n'était pas capable de mettre un nom sur son visage, mais il l'avait déjà croisé lors de cérémonies...

Il semblait bien connaître Gwen en tout cas... serait-ce lui Kreuz ?... peut-être ? mais étrangement, il en doutait... Cet homme ne semblait pas être un vétéran de conflits et de batailles en tout genre comme l'avait décrit Gwen...
Qui pouvait-il bien être... cette question restait un mystère... pour l'instant !

Il lui présentait son anneau... le vicomte y déposa un baiser. Vieille tradition perdue aujourd'hui, il n'avait vu aucun prélat s'en enquérir... Mais soit, il ne fallait pas le vexer pour la première rencontre. Surtout qu'il devait être important...

Bonjour Eminence ?...
Allait-il attendre qu'il lui donne son nom ou se présenter ?... Il se présenterait !

Je me présente puisque... ne croit point vous connaître... vicomte de Sombernon et depuis quelques semaines général des armées bourguignonnes...

Il laissa sa phrase en suspens... et écoutait aussi avant/ensuite (quelle cohérence temporelle adopter ?) les paroles de Gwen. A qui il tenait toujours la main d'ailleurs...

[v.Klausen]

v. Klausen entra nella magnificente Basilica, attraversa le ali di gente presente, si avvicina a passo marziale alla balaustra.

Eminenza Reverendissima siamo giunti appena saputo a portare gli omaggi dell'Ordine dei Cavalieri del Tempio Aristotelico o meglio conosciuto come Ordine Templare. I fratelli tutti si uniscono alla gioia per la meritata nomina.

Siamo certi che la pietra posta oggi sul tempio della Chiesa Aristotelica, ben squadrata e levigata, sia la base di un'Opera meravigliosa.

In Voi si racchiudono le tre luci capaci di illuminare la strada dell'uomo timorato di Dio: la sapienza della vostra mente, la bellezza del vostro splendore e la forza del vostro animo.

Baciamo l'anello Eminenza Reverendissima

Dio Illumini il Nostro Cammino
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Frà Panphilo v. Klausen Hohenstaufen
Principe Sovrano Maestro dell'Ordine dei Cavalieri del Tempio Aristotelico

[Aaron]

Le prélat apprécia le sourire qui s’afficha sur le visage de la duchesse. Un peu de gaieté apparaissait sur son fascié. Il savait ô combien ces jours devaient être pénibles. Par chance, il n’avait pu assister à la honteuse attitude des hérauts qui ces derniers temps lui avait mené la vie dure. Ravit de voir la duchesse suivre ses « conseils » comme il les appelait discrètement pour ne pas mettre la paire de France dans l’embarra, le cardinal lui dit en indiquant la chaise restée vide à ses côtés…

Puis-je ?

Et de s’installer… Puis il reprit.

Comment vais-je ? Je vais bien ! Un peu surmené avec le comté d’Artois et l’abbaye de Tastevin, mais j’essaye de trouver le temps pour satisfaire toutes les charges qui m’incombent. Et vous même si j’ose bien vous poser la question ?

J’ai honte, si vous saviez comme j’ai honte d’être héraut… Je crois n’avoir jamais eut autant de peine ! J’ai reçu par courrier l’annonce de votre démission. D’abord en colère contre vous, celle-ci c’est reportée sur cette assemblée qui a perdu tous les honneurs qu’elle avait accumulée jadis. Comme je regrette le temps du Renard, comme je regrette votre départ… Je n’ai pas trouvé la force de vous répondre, j’en profite donc pour adoucir ma douleur par les mots oraux.

Le cardinal parlait d’une voix mélancolique, triste et chargée d’émotion. Naguère, la hérauderie, plus sage, plus proche des réalités, s’était forgé une réputation qu’aujourd’hui elle s’évertuait, sans s’en rendre compte, à démolire. Elle avait perdu sa chance de se voir « redoré le blason ». En voilà une expression qui lui convenait ! Il reprit alors une mine plus sereine et poursuivit.

Soyez prudente, je vous en conjure, sur le front. Il ne serait pas heureux que votre dernière petite se retrouve sans mère ! Et j’entends que vous avez été blessée, et comptez malgré tout repartir pour la guerre… Quand les hommes cesseront-ils de se battre…

Il prit un air dépité avant de se tourner vers l’homme qui avait accompagné la duchesse. Sa salutation c’était faite hésitante, peut-être gênée.

Enchanté de vous connaître vicomte !

Bourguignon dites-vous ? Aaaaah, à la bonne heure…

Et le cardinal inclina la tête de plus bel et dit…

Aaron de Nagan, archevêque de Reims, et modestement cardinal ! C’est un honneur, et un plaisir d'être au côtés d'un ressortissant d'un duché tel que le vôtre…
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Patriarche in Partibus d'Alexandrie

[Prostate]

Prostate s'aperçut que les hauts dignitaires à qui il avait demandé de rejoindre MrGroar ne se bougeaient pas trop l'arrière train et il pressentit que la responsabilité de ce flegmatisme ambiant des grands des Saintes Armées allait lui retomber dessus. Qu'importe, une fraction avait obtempéré aux suppliques du vieux moine, et il espérait que ce faible résultat aténuerait la sentence que MrGroar n'oublierait pas de lui infliger pour ce manque total d'inefficacité.

Il regarda avec insistance l'Archidiacre de Rome afin de lui signifier que les invités allaient peut-être commencer à s'impatienter. Il n'eut même pas conscience que ses imprécations ophtalmiques auraient pu paraitre comme arrogantes voir insultantes envers le haut prélat, comme si un moine pouvait se permettre de donner des ordres à un cardinal rien qu'avec le regard. C'est ainsi qu'il ne comprit pas pourquoi MrGroar lui lança un regard foudroyant. Il se rétracta donc dans sa coquille protectrice composée d'une soutane très peu confortable et emprunta une coursive menant au bout du monde, loin de toute cette démonstration de hiérarchie briseuse de glandes séminales.
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[MrGroar]

MrGroar vit Sabotin entrer après que Prostate eut fait le tour, mince... Il fallait renvoyer Prostate discrètement pour le prévenir. Puis Pako entra à son tour. Re mince... Il se disait bien que Prostate avait fait vite pour trouver tout le monde, il allait devoir le réprimander pour ce manque de sérieux.

Arakiriman n'avait pas mis beaucoup de temps pour répondre au vieux moine et avait rejoint le Cardinal aussitôt, ils s'étaient alors échangé un regard fraternel emplit de fierté.

Bon, il manquait tout de même le Préfet des Vidames monseigneur Kad, le Cardinal Connétable sortant Son Éminence Anguillerusee ainsi que le Chevalier Sénateur sire Leg l'Ancien.

MrGroar se gratta la barbe qu'il n'avait pas. Devait-il poursuivre et faire comprendre oralement à toute l'assistance que certains des intéressés étaient absents ou bien refusaient manifestement de se lever pour le rejoindre? Ou devait-il persécuter Prostate pour qu'il aille lui-même les chercher, dut-il les porter à bout de bras? La réponse était lourde de conséquences, aussi il se permit encore un moment de réflexion, surtout qu'apparemment beaucoup d'invités avaient encore des choses à se dire.
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Grotte de MrGroar (Cartes, Guides...)

[Morgwen]

La Louve acquiessa pour la forme à la demande du Cardinal qui s'asseyait déjà. Puis l'écouta avec attention, confuse d'avoir omis de faire les présentations.
Son sourire se figea petit à petit lorsqu'il parla de l'Hérauderie. Un oeil exercé et proche aurait pu remarquer l'humidité grandissante des yeux de la Duchesse, unique signe extérieur de sa tristesse. Aussi baissa t'elle un peu plus la tête, faisant mine de se concentrer davantage pour écouter Aaron. En réalité, tous les événements dont il parlait étaient plus que frais dans son esprit même si elle s'était sensiblement retirée des affaires publiques. Et les propos l'attristèrent, réveillèrent une foule de sentiments. Culpabilité, doutes, regrets, ... de la rancune aussi envers certains, une intense détestation dont elle ne parvenait pas à se défaire. Dégout et haine parfois bien qu'elle arrivait à ne pas être aveuglée par celle-ci. Mais surtout l'échec.
Elle attendit qu'il eut fini de parler et lui répondit sans attendre.

Je suis heureuse que vous alliez bien malgré toutes vos responsabilités. Si un jour je puis vous être utile, n'hésitez pas à me faire prévenir.

Je suis désolée pour tout ce qui arrive au collège. Ma décision n'était pas de la lacheté, loin de là. J'ai sacrifié ce qui était ma raison de vivre depuis si longtemps, ce qui me passionnait. Je suis intimement persuadée que c'était nécessaire, même si j'ignore ce qui en ressortira.
Après avoir informé le collège, j'ai rendu les clés. J'ignore ce qui s'est dit depuis, et je crois que je préfère ne pas savoir. J'imagine sans mal le venin de certains et l'hypocrisie. Quelques rares hérauts sont venus me parler en privé. Je m'en veux surtout de ne pas avoir mené ma mission à bien. Mais soit... ce n'est guère le lieu pour s'appesantir sur le sujet, je crois.

Sachez que vous êtes et serez toujours le bienvenu à Amboise, pour deviser amicalement ou simplement si vous avez envie de profiter de quelques jours au calme dans la douce vallée de la Loire.

Son sourire revint. Ses pensées s'étaient emplies des paysages qu'offraient ses domaines et des aromes de ses vins.

Ma convalescence va justement me permettre de récupérer ma fille et de réfléchir à mon avenir. J'aime être au service des autres, c'est aussi ce qui me plaisait dans mes anciennes charges. Je crois que je chercherais de manière à profiter de cette tendance qui est mienne.
Pour les armes... je n'ai jamais été belliqueuse mais ma condition et mes convictions me poussent à remplir mon devoir. De plus, mon adoubement me lie au Roy. Je ne puis imaginer tourner bride tant que celui-ci fera maintenir ses troupes. Même si j'aspire à d'autres occupations plus paisibles...

Elle se rendit compte qu'elle avait encore énormément parlé d'elle. Il était vrai que depuis longtemps elle n'avait pas eu beaucoup de personnes pour s'exprimer, pour s'expliquer aussi. Un léger sourire d'excuse naquit sur ses lèvres.

Savez vous si la cérémonie débutera bientôt? Y jouerez vous un rôle?
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[pictavius]

Le Grand Maître de Germania avait reçu une invitation à l'intronisation et ne voulait manquer cela pour rien au monde. Il entra silencieusement, un peu en retard et désolé de l'être visiblement. Il en profita pour adresser un salut amical à ses anciens compagnons d'armes de la Garde Episcopale avant de s'installer tout au fond, debout et tenter d'entre appercevoir Ingeburge...

[Sjnoel]

Une personne fatigué et quelque peu malade arriva à Rome. Cet homme ne fut personne d'autre que l'Archevêque de Cologne en personne, cependant il était fortement affaibli, par les nombreux voyages qu'il devait faire entre Rome et les terres hollandaises. Lorsque son carrosse arriva sur la grande place, on l'aida à sortir, et, même si il était encore jeune, on voyait que la faiblesse l'avait gravement touchée.

Il marcha péniblement vers l'entrée de la Basilique, car, il ne devait pas manquer à cette cérémonie, qui, pour lui, était de la plus haute importance. Une amie, supérieure, allait accéder à une charge digne de sa personne. Une fois entré, il vit que de nombreuses personnes étaient déja arrivées, il salua quelques présents qu'il ne connaissait pas, marchait vers le milieu et se laissa tomber, épuisé sur un des bancs en bois de chêne.
Essuyant son front, il découvrit que MrGroar était là devant, à l'autel, il souria, fit un hochement de tête et cela allait déja mieux maintenant qu'il savait qu'il était entouré de connaissances.
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[Sybille_Von_Frayner]

Sybille fut un peu surprise par la demande de l'homme assit auprès d'elle. Ils ne se connaissaient pas et pourtant, il faisait preuve d'une familiarité déroutante.

Malgré cela, la situation amusa la damoiselle plus qu'elle ne la perturba. Elle répondit spontanément...

- Oh et bien... Oui, pourquoi pas !

Elle sourit tout en posant le livre sur ses genoux. Il servirait en temps voulu. D'ici là, pour passer le temps, elle décida, à son tour, de faire preuve d'initiative.

- Je me nomme Sybille Von Frayner d'Azayes. Fille des ducs de l'Aigle. A qui ai-je l'honneur ?

Un instant, elle regretta presque son audace. Mais il ne sembla pas s'en offusquer. Au contraire... Sans doute avait-il envie, lui aussi, de passer le temps de façon agréable avant que la cérémonie ne débute.
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