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Saint Lescure (PJ) Martyre de la Foi.

 
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LeMoinse



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MessagePosté le: Dim Oct 29, 2006 10:26 pm    Sujet du message: Saint Lescure (PJ) Martyre de la Foi. Répondre en citant

VITA DE SON EMINENCE HENRI DE LESCURE



Une enfance placée sous le signe de la religion

Henri de Lescure est né le 14 avril 1420, en Bourgogne, près du monastère de Cîteaux. Fils d’une famille de la petite noblesse, quoique sans doute trop pauvre pour le nourrir, l’enfant fut rapidement donné par ses parents à l’abbé du monastère, qui le confia au frère Ulbéric.



Ulbéric était un moine savant et pieux, et c’est lui, qui, durant l’enfance et la jeunesse d’Henri, lui apprit tout les préceptes que doivent connaître les jeunes gens bien nés vivant dans la religion Aristotélicienne. Si l’on rapporte souvent que les grands hommes dévoilent très tôt les talents qui les mèneront au firmament, alors on peut dire que Lescure ne dérogea pas à cette règle tant il se distingua par sa vivacité d’esprit, sa curiosité et sa force de caractère. Il laissait souvent son vieux maître pantois, tant ses raisonnements aiguisés et ses réflexions affûtés désarmaient les adultes les plus assurés.

Son éducation prise en charge, Lescure marqua très vite un goût profond pour la théologie, avec laquelle il était naturellement en contact quotidiennement, en temps que jeune oblat. Mais c’était sans compter son envie de liberté, et son aspiration à visiter le monde et à connaître le siècle.

Un jeune homme en quête d'aventure

Ainsi, c’est en 1435, à l’âge de 15 ans, que le jeune Henri de Lescure quitta le monastère de Cîteaux, préférant se diriger vers des études à l'université de Louvain que se consacrer à la vie monastique. Durant ces nombreuses années d’études, il acquit les premiers grades universitaire, et apprit de nombreuses choses comme le droit et la philosophie. Il put en outre approfondir ses connaissances dans le domaine passionnant de la théologie et de la sainte doctrine.

Souhaitant ensuite atteindre la grande et prestigieuse ville de Paris, capitale du Royaume, pleine de fureur et de bruit, il partit sur les chemins, son baluchon sur le dos. Mais apprenant qu'une terrible épidémie de peste y sévissait, faisant s'accumuler les morts, le jeune homme choisit finalement de se détourner de cette grande cité tant celle-ci offrait à ses yeux une frappante image de la Lune des enfers. Il continua donc sa route jusqu’en Normandie avant de s’installer à Lisieux le 2 septembre, là où il allait connaître ses premiers morceaux de bravoure… ainsi que quelques moments chaotiques. Il est en effet propre aux grands hommes d'avoir fait l'expérience de l’en bas comme de l’en haut, de la peine comme de la joie, des excès comme de l’équilibre.

Lisieux, c’est l’endroit dans lequel Lescure fit ses premières preuves dans le domaine politique. Mu sans doute par sa noble volonté de servir sa ville et son duché du mieux qu’il le pouvait, et ceci dans le respect et l’amour de la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine, notre homme se mit en tête de faire régner l’ordre et la justice, défendant tant qu’il le pouvait l’Eglise en Normandie, et la Normandie comme Duché françois. Dans ce contexte, Lescure fit la connaissance du grand Cardinal Jarkov, qui fait aujourd’hui figure de mythe tant on a prononcé son nom et tant sa renommé à traversé les mers et les montagnes. Ce dernier, Breton donc opposé à la cause Normande, avait pourtant remarqué Lescure, brillant orateur, au milieu des badauds des différentes halles et de la gargote normande.

L'âge d'or cistercien

Et parallèlement, sans doute la nostalgie de sa jeunesse aidant, Henri de Lescure chercha, dès novembre 1453, à rejoindre les cisterciens de Noirlac, dont l’ordre l’avait éduqué. L’appel de la religion était donc si intense et si profond, venant de la petite enfance d’Henri, que cette vocation s’imposa à lui à cet âge alors qu’on aurait put croire son chemin tracé en politique; le destin des hommes prend parfois des détours biens complexes.

En cette époque, l’Eglise Aristotélicienne se trouvait au seuil d'une grande mutation. Depuis la découverte de nombreux manuscrits datant de l'époque des prophètes, on remettait en cause une bonne partie de l’ancienne tradition religieuse, et l’on travaillait, au cours de nombreuses réunions au Saint-Siège ou à Noirlac, à une réadaptation du dogme, et à la création d’une liturgie corrigée. Les cisterciens eurent un rôle déterminant dans la mise en place du nouveau dogme, et parmi eux, Lescure de par son implication, eut une influence considérable. Il s’inspira souvent des écrits et des réflexions de Saint Thomas d’Aquin pour nourrir le débat et teinter la nouvelle Eglise d’une dose de thomisme. Epoque de foisonnement intellectuel, de riches échanges théologiques, de réflexion et d’émulation de l’esprit, la fin de l’année 1453 fut pour Lescure l’occasion de s’intégrer dans cet ordre cistercien, alors à son âge d’or… et qui comprenait une foule d’hommes illustres comme Fredstleu, Aaron, Arnvald ou Bynarr. Le 17 novembre, Fredstleu, l’abbé général de Noirlac, admit donc tout naturellement Lescure dans l’ordre, celui-ci devenant alors frère cistercien.

Un homme de conciliation

Un peu plus tard, le 24 décembre 1453, sous le patronnage d’Arnvald, Lescure fut ordonné prêtre de la sainte Eglise Aristotélicienne. Un prêtre sans cure, cependant, car n’obtenant pas encore de paroisse à gérer. Mais dès le 3 janvier 1454, Lescure fut nommé directement évêque de Lisieux, en lieux et place du père Damien qui restait le curé de cette même ville.

Il ne faut pas oublier le contexte politique et religieux de cette époque tumultueuse. En décembre, suite à la mort du Pape Nicolas V, les réformistes, appuyés, dans l’ombre, par le Roy de France, formèrent un front de plus en plus solide et influant. On a notamment retenu de cette crise une guerre des pamphlets cinglante entre le Cardinal Arnvald et le Roy de France, suivie de la démission dudit Cardinal Arnvald. Lors de cette vague de réformisme, on proposa de nombreux changements, lesquels étaient inacceptables pour une part non négligeable d’ecclésiastiques. Des curés, des évêques et des Archevêques se rangèrent alors derrière la bannière de l’Archevêque de Bourbon-Auvergne, Himérius, et provoquèrent un schisme. On pouvait noter parmi les conservateurs et thomistes rassemblés dans l’Eglise Conservatrice Aristotélicienne des hommes comme Karel, Abysmo, Trufaldini ou Lorgol.

C’est dans ce contexte de crise que Lescure commença son ascension. Homme de raison et de tempérance, d’équilibre et de réflexion, notre prêtre cistercien pris part aux débats houleux qui se déroulèrent entre les réformistes et les conservateurs. Souhaitant sincèrement concilier ou réconcilier les deux camps, il essaya de jouer un rôle de passerelle entre lesdits courants. Ne dit-on pas que les Grandes figures se révèlent dans l’adversité ? si tel est le cas, cette crise fut un bel exemple de ce vieil adage ; on y découvrit un Lescure modéré dans ses propos, avide de justice, cherchant le juste milieu, et surtout habile et fin théologien.

On a beaucoup discuté autour de cette affaire de l’ECA, essayant de déterminer lequel des deux camps avait raison. Lescure fut un de ceux qui comprirent que cette question était vaine, puisque son Eglise, la notre, était et se trouve toujours être le fruit de cette crise, héritière des thomistes autant que des réformistes. En effet, la politique de conciliation des contraires menées par des clercs de bonne volontés, comme notre saint homme, Karel, Frère Nico, ou d'autres encore, porta ses fruits. Parfois au prix d’artifices théologiques et philosophique compliqués, l’Eglise, au début du moi de janvier 1454, se réconcilia avec elle-même, et les thomistes regagnèrent le giron aristotélicien.

Une rapide ascension

Tout étincelant de son prestige nouveau, Lescure avait alors toutes les portes ouvertes droit devant lui, et put revêtir, à son tour, la robe rouge des Cardinaux le 21 janvier 1454. Dès lors, il prit à bras le corps son rôle de Cardinal, et démontra, à maintes reprises, s’il en était besoin, ses multiples talents de politicien, de diplomate, de théologien, et de philosophe.

Etant d’abord d’une sensibilité plutôt thomiste, accordée à sa forte sympathie pour ce courant et les figures marquantes de cet ordre, Henri de Lescure évolua petit à petit vers une conception plus Aristotélicienne de l’Eglise, plus philosophique et moins mystique. A ce titre, l’histoire de son amitié avec Karel, le premier recteur de la Congrégation de Saint Thomas, est sans doute révélatrice du tiraillement dans le cœur de Lescure. Au début de février 1454, en effet, notre homme, fraîchement nommé Archevêque de Rouen déménagea à Honfleur, et proposa à Karel, à l’époque encore prêcheur ambulant, de venir dans son tout nouvel archevêché. Karel, tenté, refusa finalement, mais devint plus tard évêque de Limoges, et lorsque ce dernier quitta l’Eglise Aristotélicienne pour retourner à la vie civile, Lescure et lui se fâchèrent. Hélas, Karel mourut sans que la réconciliation ne vienne vraiment.

Si Lescure a eu des contacts pressants avec les thomistes, il est en revanche resté en dehors de l’ordre… préférant commencer la traduction de la Vita d'Aristote pour la Congrégation du Saint Office, et fonder l’ordre grégorien avec Nolivos, Moile de Suzemont et Vilca.

Dans cet ordre Grégorien dont le maître mot était l'amitié, Lescure était le théologien, le responsable du séminaire, auquel il était très attaché. Preuve de son intérêt pour les thomistes, il oeuvra, dans le cadre de son ordre, à un projet de charte d'amitié avec la Congrégation de Saint Thomas. Mais après la mort de Moile et sa dispute avec Karel, Lescure quitta l'ordre vers le moi de février, préférant sans doute son indépendance.

Le 4 avril 1454 s’ouvrit le concile Vatican I, dont les objectifs étaient de moderniser l’Eglise afin de la rendre capable de répondre aux attentes des fidèles et des clercs, de cicatriser définitivement les blessures provoquées par le schisme, et enfin de mettre en application le nouveau dogme et les nouvelles traductions des différents texte du livre des vertus. Là encore, lors de ce concile, Lescure fit preuve de pertinence et sut déployer ses compétences afin de guider l’Eglise dans le droit chemin. A tel point que le 12 avril, il fut élu Camerlingue par l’ensemble des évêques, des Archevêques et des Cardinaux de l’Eglise.

Lescure a écrit:
A, tiens, je suis élu...


C’était alors le premier Camerlingue de l’Eglise Aristotélicienne. Il géra ses fonctions avec volontarisme, énergie et obstination.

Lescure a écrit:
Bon, je lance le truc...


Ainsi, on le voit dans son ascension, le grand homme a traversé toutes les crises de l'Eglise sans jamais se mettre à dos aucune tendance, et essayant de les concilier toutes.

Une inclination chaste et aristotélicienne.

Archevêque de Rouen, Cardinal Camerlingue, habitant la ville de Honfleur en Normandie, Henri de Lescure y connut une jeune demoiselle ; Cybèle, pour laquelle il conçut rapidement une inclination. Leurs relations et leurs discussions, quoique non exemptes de flirt, ne passèrent pas la mesure ; le chef de la curie, quêtant dans la joie de vivre de Cybèle un peu de l’énergie que les affaires de l’Eglise lui demandait. Hélas, Cybèle mourrut de maladie à la fin du mois d'avril... Il est propable que cela enleva beaucoup d'energie à Lescure, car il éprouvait pour elle un chaste, mais réel attachement.

Le tragique dénouement de Normandie

Et puis advint cette malheureuse affaire de Normandie. Les chroniqueurs des générations futures auront fort à faire pour tenter d’expliquer ce qui se déroula alors, tant le nœud de l’intrigue semble ardu à défaire. Qu’il nous suffise de savoir que le 2 mai 1454, Lescure fut arrêté par les autorités Normandes car il était suspecté à tort d'avoir donné à l'Eglise des documents secrets appartenant au conseil du Duché, dont il faisait patie. On ne saura probablement jamais quel était la part de complot dans cette sinistre accusation.

Jugé pour Haute trahison, le saint homme fut condamné à mort lors d’un simulacre de procès aussi partial qu’animé de haine et de bestialité à son encontre. Au Saint Siège, l’indignation était à son comble, et la curie envoya de nombreuses mises en garde à la Normandie. Enfin, le Roy lui-même s’émut de l’affaire et imposa la cassation du jugement de Lescure, demandant un nouveau procès à la Haute Cours d’appel du Royaume.

Hélas, la haine n’avait pas quitté les Normands, et le 9 mai, alors que le camerlingue, dans sa misérable geôle, attendait l’escorte qui devait le conduire à Paris, une phookaïste de la pire espèce pénétra sournoisement dans sa cellule et l’assassina à coup de couteau. Lescure mourut peu après ; mais sur un mur de sa cellule, il eut le temps de nous instruire sur son assassin en inscrivant les lettres PHO, les première du mot " PHOOKA ".

La réaction dans tout l’Aristotélisme fut un mélange de profond abattement, de chagrin, de colère et de révolte. Les templiers furent requis pour transporter la dépouille de Lescure vers sa dernière demeure ; celle que l’on réserve aux grands ; la crypte de la basilique St Titus de Rome. Et le 19 juin, après un long voyage, le corps du camerlingue, embaumé, fut inhumé au cours d’une cérémonie émouvante, célébrée par le cardinal Trufaldini et d’autres prélats.



HOMMAGES ET TEMOIGNAGES

Devilfox a écrit:
Un grand homme nous a quitté.
Monseigneur Lescure était quelqu'un de droit, de juste, de bon.
Les assassins doivent être puni.


Un pequenot a écrit:
Parait qu'Lescure, Quand il luttait contre les hérétiques, il suffisait qu'il foudroye du regard un d'ses mécréants pou' que c'lui-ci s'mette à genou implorer la grâce de Maria.


Sashann a écrit:
je pleure encore de ne pas vous avoir vu, pas avoir pu vous défendre, faire de la Normandie une terre de paix pour votre immense personne.

Je continue avec grande difficulté votre travail en Normandie mais il me faut avouer que vous manquez terriblement. Je puise dans le souvenir que j'ai de vous la force de poursuivre.


Alsbo a écrit:
Moi Albert de l'Epine, Vicomte de Châlons et Pair de France,

Témoigne devant Dieu et son Eglise, que feu son Eminence Lescure fut un don de Dieu pour notre temps.

Oui le Camerlingue Lescure, inspiré par la voix même d'Aristote a offert à l'humanité le moyen de concentrer son regard et sa foi vers les plus pures paroles d'Aristote.

Christos de notre temps martyrisé par l'infâmie, dont le souvenir constitue un exemple magnifique pour les justes.

Moi, Albert de l'Epine, prie et fait donner des prières pour que son âme soit accueillie par le Très-Haut.

Je tiens à transmettre tout mon respect et toute mon amité tres aristotélicienne à notre Eglise, si éprouvée par les pertes récentes des cardinaux Lescure et Vilca.


Trufaldini a écrit:
Il connut le destin brisé des héros de légende; comme ces hommes illustres des mythes et des épopées, il est devenu un rêve, une apparition vaporeuse dans l'imaginaire collectif de notre société en quête d'exploits, de héros, et de dignité.

L'homme a maintenant laissé la place à l'emblème, le corps a laissé la place à l'âme... mais de cette intelligence brute, de ce pouvoir magnétique, de cette énorme puissance de travail, de ce charisme exceptionnel, nous avons gardé le souvenir, laissant le reste aller à Dieu, qui, régnant sur la lumière du Soleil, reconnaît les siens.

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