L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Eavan]

En retard ... Ou en tout cas, point en avance.

Tenue impeccable, chevauchée rapide pour arriver à la Place d'Aristote. Là elle avait avisé les positions du Premier Maréchal et s'était fait un chemin à travers la foule et les gardes. Enfin arrivée auprès de son supérieur elle reprit son souffle et salua.

Monseigneur, la Provence est avec vous ce jour.

Léger sourire.

Où puis je être utile ?

La foule et la maitrise de la Garde étaient impressionnant. Là bas elle voyait un mouvement pour sécuriser le passage du convoi, chaque garde tenait une place. Une horlogerie bien réglée à n'en point douter.
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[Tchantchès]

Tchantchès avait été invité tardivement, mais le crane d'Aristote ? Il ne pouvait rater ça.

Depuis la fondation de la Noblesse Noire, il n'avait que trop peu consacré sa vie aux péleriinage, mais une telle chose demandait plus qu'un peu d'attention.

Il vit un gamin sur cette immense place, bien plus grande que la place de Fribourg.

Mon garçon savez-vous où se trouve l'ordre Teutonique ?
Connaissez-vous le chevalier Hobb ?

Ah ? Non m'sieur, j'peux pô vous dire, moi je suis juste là pour servir la messe et avoir du pail à l'oeil.

ah ?, heu bon, merci quand même.

Et il s'aventura plus loin, il n'avait jamais vu une telle concentration de clercs qu'en ce lieu, vraiment en Helvétie, ils se font rares et ici ça pulule, pourquoi ils ne nous en envoie pas une chaeretée ou deux ?
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[Louis1er]

Nous étions bien installé avec mon épouse, j’avais fait en sorte qu’elle ne soit pas dérangé ou en danger par un mouvement de foule, on pouvait déjà voir son ventre bien rond de femme enceinte. Mon père et son épouse nous avait rejoint, nous discutions tranquillement de mes nouvelles demi-crevettes lorsque nous entendîmes les bruits de bottes sur les pavé. Je me retournait et vit alors les étendards de l’ordre teutonique glorieusement levés. Les membres de l’ordre déjà présent à Rome commencèrent à crier le glorieux.

DEUS MANUM DUCIT

L’atmosphère était lourde, un climat de passion, de ferveur fantastique venait d’envahir la place Aristote, nous assistions à une démonstration de force de cet ordre des Sanctes armées, l’on ne pouvait qu’avoir la chaire de poule. Tout se mit bien vite en place, façon ordonnée et parfaite, pas un membre de l’ordre ne marchait pas dans le rang, c’était tout simplement impressionnant.
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[img]Duc de Bielle

[Izidore]

Le cavalier flatta l'encolure de son fidèle compagnon. Il avancait en rythme, en suivant à distance précise la jeune suppléante du héraut d'arme.
Héraut d'arme qui se trouvait être aussi son "fillot" comme il aimait à l'appeler, au sein de l'Ordre et Ordenmarschall(chef militaire). Regard amusé en coin en sa direction et sourire encourageant pour le reste du Conseil sur lequel de larges sourire et la fierté d'être Teutonique et présent ici pouvait se lire.

Tout en continuant d'avancer sur les pavés Romain il vit quelques visages familiers et les salua alternant discrets signes de main et hochement de tête.

Une chose était totalement perceptible et rassura le Grand-Maître, la Garde Episcopale et Pontificale Romaine était là et bien là. La sécurité de tous et du convoi était assurée à la perfection. Il ne manquerait pas de les féliciter pour leur présence et leur rôle tenu a la perfection.



Soudain, alors qu'ils avaient pénétré de plusieurs centaines de mettre dans la ville Izidore se retourna et signala à son Warter qu'il était temps d'exposer la relique sainte aux yeux de tous.
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[Akkar]

C'est suite à une invitation recue sur le pont levis du Temple que Akkar et quelques Templiers avaient pris le chemin de Rome la vile Sainte .

Après une chevauchée de plusieurs jours ils arrivèrent enfin à destination, cela faisait longtemp qu'il n'avait plus vu cette ville et il était toujours faciné par la splendeur de celle-ci

Mais ils étaient pas au bout de leur surprise car franchisant la porte de l'enceinte ils eurent l'impression de pénétrer à l'intérieur d'une fourmillière car les rues étaient noires de monde venant sans doute des quatres coins du Royaume de France mais aussi du Saint 'Empire et aussi sans doute d'autres contrées plus éloignées.

Akkar et ses compagnons arrivèrent enfin sur le parvis mais ce ne fut pas sans mal , ils avaient dus demander plusieurs fois leur chemin et avaient dus se frayer un chemin dans cette foule qui semblait de plus en plus dense à fur et mesure qu'ils approchaient de leur but .

Après avoir demandé une dernière fois leur chemin à un passant , ils arrivèrent sur la place d' Aristode .
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[jewak13]

Une fois sur la place, Jewak scruta des yeux les personnes déjà présentes. Il reconnu alors Sieur Mun Von Frayner, et non loin de là, le sergent Domi, le capitaine Frederic VF ainsi que le sergent Arghun.

Il s'avança dans vers lui et dit à son supérieur avec respect :

- Bonjour Messire Mun Von Frayner, je suis ici pour vous aider c'est le Major Uriel qui m'envoie ! Que dois-je faire ???

[Mun Von Frayner]

Le Premier Maréchal s’était redressé sur ses étriers ployant légèrement le dos de nomade qui n’apprécia que très peu le mouvement. Du postérieur droit il le fit rapidement comprendre évitant de justesse un des citronniers qui garnissait la place. Son œil avait été attiré par un mouvement qui se dirigeait vers lui.
Reconnaissant les couleurs de la Provence Mun se rassit sur sa selle ce qui calma l’étalon noir.
Monseigneur, la Provence est avec vous ce jour.
Où puis je être utile ?

Répondant au sourire de l’Aspirant Capitaine.
Il est vrai que cela ne fessait pas longtemps qu’elle avait rejoint la garde mais sa détermination et sa motivation fessait plaisir à voir.
La Provence n’était pas une Province facile mais Mun était convaincu que de très bons Gardes en naîtraient bientôt.
Aspirant Capitaine heureux de vous voir pas facile de passer la foule qui grandissait d’instant en instant.

Plissant légèrement les yeux comme pour trouver des têtes connues ou des têtes qui auraient du pendre à une corde depuis longtemps.
Mêlez vous à la foule écoutez et regardez, toutes paroles suspectes ou pouvant entraîner des conséquences sur la cérémonie rapportez les au Capitaine Fabrizio
Tournant son visage vers le Dignitaire de Reims afféré à faire contrôler discrètement les entrées sur la place.
Il pourra vous prêter main forte si nécessaire.

Ployant légèrement le genou droit tout en se penchant vers l’Aspirant Capitaine.
Vous serez au plus près si par malheur nous devions intervenir que le Très haut nous en garde.
Reprenant position sur sa selle.

Le vent poussa à cet instant des bruits métalliques roulement de sabots sur les pavés de la rue principale qui menait vers la place grondement des roues cerclées de métal annonçant l’arrivée du char de masse imposante. Les senteurs des chevaux qui approchaient excitèrent Nomade resserrant ses doigts sur les rennes.
Le Premier Marchal regarda l’Aspirant Capitaine se diriger vers la foule et s’y fondre malgré l’uniforme qu’elle avait.
Décidément les femmes avaient vraiment l’art
se dit Mun dans son esprit.

Trèves était présent presque au complet cherchant du regard le Lieutenant Choupinette voyant son cousin en discussion avec Monseigneur Cagi.
Plissant les yeux un instant, il est vrai que voilà quelques jours il ne l’avait vue étrange.
Bonjour Messire Mun Von Frayner, je suis ici pour vous aider c'est le Major Uriel qui m'envoie ! Que dois-je faire ???

Garde Episcopal Jewak vous tombez au bon moment la cérémonie est proche.
Étudiant la tenue du garde.
Puis Mun pointa son doigt vers le Garde comme si il voulait lui montrer un bouton mal fermé et d’un léger sourire le dirigea vers le Capitaine Frédèric et Monseigneur Cagi.
Rejoignez leur détachement il vous communiqueront votre mission.
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[Edwige60]

Edwige venue avec le groupe de la Noblesse Noire avais été séparée d'eux par un mouvement de foule et regardais de tout côtés pour essayer de les retrouver.

que de monde que de clercs quelle belle ferveur régnait en ce lieu elle tournais la tête en tout sens admirative. tous ces chevaliers en grande tenue, tout cela l'émerveillais elle Cherchais Hobb et ses compagnons de route de la NN diantre! ou sont ils donc passés? et Hobb ou est il donc?

[Magenoir]

[Dernière ligne du cortège]

Le cortège avancait encore et toujours, mais tout de même moins rapidement qu'avant d'être entré dans la ville.
Désormais, les portes avaient été franchis, Magenoir ne s'était pas rendu compte que cet événement allé attirer autant de monde, de tous les côtés il y avait des fidèles Aristotéliciens, voulant à tout prix s'approcher de la Sainte relique, heureusement il y avait aussi un nombre élevé de soldat de toutes ordres Saints.
Alors qu'ils avancaient, Magenoir reconnut parmis les fidèles, Messire Tchantchès ainsi que Dame Edwige, deux personnages importants à l'Hélvétie et qu'il connaissait un peu.
Il tourna légérement la tête pour leur faire un sourire puis continua à marcher, levant fièrement la tête.
Le jeune soldat avait également hâte d'arriver à la Basilique Sainte Titus pour enfin pouvoir prier et admirer la fameuse relique sacrée.
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[Tchantchès]

Finalement arprès avoir écarté quelques badauds et grâce à sa grande taile, Tchantchès pu voir la sainte relique et Messire Hobb qui marchait directement derrière elle

Il était fier de voir son ami si près de la sainte relique, il fit son signe et loua le très hautd'avoir pu entrevoir le saint crâne.

Il vit Edwige aussi dans la foulle et également Messire Magenoir qui était dans le cortège.

Il appela Edwige afin qu'elle puisse voir.

Dame Edwige, venez, la relique est là, on peut la deviner d'ici.
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[UterPendragon]

Ses pieds, ou ce qu'il en restait, étaient la principale des occupations d'Aymé. Suppliant Christos de lui venir en aide, et marmonnant des paroles peu recommandables à l'encontre de ceux qui avaient écrit la règle teutonique, il se demandait tout de même qui avait eu la délicieuse idée de faire marcher les Frères et Sœurs, même ceux qui avaient atteint le stade d'antiquités religieuses. Jetant des regards à droite, et à gauche, il cherchait sa mule, après avoir demandé à son valet romain d'aller la lui chercher.

Vêtu de la cape teutonique, blanche et frappée d'une croix, il avait tout de même cet air de vieillard sage et solide, qu'on lui attribuait régulièrement, malgré l'état pitoyable de ses jambes, et la lueur malicieuse qui brillait tel un feu, dans ses yeux gris. Ah, enfin, il croyait apercevoir sa chère et si fidèle monture... Brisant un instant les rangs si bien construits, il se hissa et s'assit, tel une amazone, laissa échapper un soupir de soulagement. Enfin... Et là, il put clamer :

Deus Manum Ducit !

Tout de suite, ça allait déjà mieux.
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Mort des cardinaux d'Azayes et von Frayner

[cagi]

Cagi avait aperçu la procession entrer dans la place, la foule murmurait, ébloui par le spectacle des chevaliers entrant dans l'enceinte de la cité. Il n'apercevait pas encore le Saint Crane tant le cortège était dense.

Oui, Frédéric, ouvrons leur le passage, le cortége ne doit pas s'arrêter et cette foule voudra certainement être au plus prêt afin de mieux voir. Séparons nous en deux groupes et séparons la foule en avant de la procession.

Cagi fit signe aux gardes de se séparer et de commencer a avancer afin de tracer un chemin a la procession en écartant la foule.
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[gustavev]

[Sur la Place d'Aristote ]

La charrette poursuivait sa route précédée du Wärter la porte de la ville approchant il était grand temps pour lui de quitter sa monture et d’entrer dans la ville Sainte pour enfin présenter ce que tout le monde attendait, la sainte Relique, magnifique crane du Prophète Aristote.

Le Wärter, la charrette et tout les membres qui officiaient a la garde entrèrent enfin sur la place .

Le Warter rejoignît d’un pas calme Le Bruder Wilfried le Bibliothécaire de l’ordre qui s’était jusqu'à présent occuper à diriger l’attelage transportant la Sainte Relique .
Wilfried fouilla dans sa poche et remit au Wärter Gustavev une petite boite ainsi qu’un parchemin, le Wärter se déplaça de quelques pas pour être bien vu par toutes les personnes présente sur la place, puis se racla la gorge et prit la parole

Pax Vobiscum a vous mes Frères et Sœurs

Dans quelques minutes sera dévoilé au grand jour ici même sur la place d’Aristote au cœur de notre ville Sainte la majestueuse Rome, la Relique sacré de l’ordre Teutonique le Saint Crane d’Aristote mais avant tout je ne peux vous la présenter visuellement sans vous en raconter son histoire.

Le Wärter Gustavev déroula son parchemin et se mit a lire a haute et intelligible voix

Début 1209,
Au cours de la quatrième croisade, l’armée des Francs et leurs alliés vénitiens sont devant Byzance. L’Empereur byzantin refuse de financer plus avant l’expédition censée se rendre en Orient.

Les croisés se trouvaient alors en une bien mauvaise situation. Ils n'avaient plus suffisamment d'argent ni de vivres pour revenir en Occident et encore moins poursuivre leur route en Orient. Leur seule solution était, semble-t-il, de prendre Byzance et d'y accaparer les richesses. Étant donné l'envergure de cette nouvelle entreprise et l'importance du butin impliqué, les Francs et les Vénitiens firent un accord sur la façon de partager l’Empire Byzantin et ses trésors.

Une fois l'accord conclu, un premier assaut fut tenté le 9 avril 1204 à l'aube sur les remparts maritimes. Après plusieurs heures de combat désespéré, l'attaque des croisés échoua. Un autre assaut fut alors donné le 12 avril, mais cette fois-ci avec des ponts volants sur les galères. À la fin de cette journée, les croisés avaient pris une grande partie des remparts et commençaient à pénétrer dans Byzance. Certains soldats de la division du marquis Boniface de Montferrat mirent alors le feu à une section de la ville afin d'éloigner les Grecs le plus loin possible et de les empêcher de faire une contre-attaque.

L’Empereur des Grecs Janvier Alexis V, voyant l'avance des ennemis, s'enfuit de Byzance pendant la nuit. Lorsque les croisés apprirent ceci le lendemain, ils se livrèrent à un pillage sans merci dans la ville, qui n'était désormais plus défendue. Pendant trois jours, Byzance fut mise à sac; trésors et reliques furent pillés.
Le chroniqueur Théodose Philomenès, moine grec de Byzance, présent lors du saccage de Byzance, nous accorde un témoignage du pillage de la ville dans sa Chronica Obscurae Aetae. C’est lui qui nous raconte la découverte du Très Saint Crâne.

Je vous le cite


"Une fois la ville conquise, les vainqueurs s'employèrent avec ardeur à la piller. L'abbé Martin, un clerc qui accompagnait les croisés provençaux, se mit, lui aussi, à songer à la part qu'il pourrait retirer du butin, afin de ne pas rester seul les mains vides au milieu de toute une armée enrichie. Il se proposa donc de diriger vers quelque proie ses mains consacrées. Mais, parce qu'il n'estimait pas convenable de porter la main sur le butin séculier, l'idée lui vint de se tailler une part de ces reliques dont il savait qu'il y avait grande abondance en ces lieux.

Présageant je ne sais quelle grande aventure, il gagna une église que l'on tenait là-bas en grande vénération, parce qu'elle abritait la noble sépulture de la mère de notre très illustre empereur Manuel, ce qui est quelque chose pour les Grecs, mais dont les envahisseurs n'avaient cure. On conservait là un important trésor d'argent provenant de toute la région d'alentour, ainsi que de précieuses reliques, apportées des églises et des monastères voisins, dans le vain espoir de les mettre en sécurité en ces lieux; mais les ennemis l'avaient su, dès avant la prise de la ville, par ceux que les Grecs avaient expulsés. Une foule de pèlerins fit irruption en même temps dans l'église; mais tandis que les autres s'employaient avec ardeur à mettre à sac l'argent, l'or et tout ce genre d'objets de prix, Martin, lui, estimant que seuls des objets sacrés valaient la peine de commettre un sacrilège, gagna un lieu plus secret: la sainteté des lieux lui semblait promettre ce qu'il souhaitait par-dessus tout découvrir. Il se trouva là en présence d'un vieillard, avec une belle tête, une chevelure et une barbe abondante. C'était un prêtre, mais son allure était bien différente des prêtres de chez lui; aussi Martin, persuadé d'avoir affaire à un laïc, sans perdre son calme, mais prenant une voix redoutable, l'apostropha violemment disant: «Allez, perfide vieillard, montre-moi les plus riches des reliques que tu gardes, ou la mort immédiate châtiera ton refus!»
Le vieillard, effrayé, plus par le bruit que par les paroles, car s'il entendait le bruit il ne pouvait comprendre les paroles, sachant qu'il ne pourrait se faire comprendre de Martin en grec, entreprit dans le peu de latin qu'il savait, d'apaiser notre homme et de fléchir une colère qui n'était que feinte. En réponse alors, l'abbé, dans le peu de mots de sa langue qu'il put à grand-peine rassembler, fit comprendre au vieillard ce qu'il exigeait de lui. Alors ce dernier, considérant son visage et son habit, préférant laisser un religieux s'emparer avec crainte et révérence de saintes reliques, plutôt que de risquer de voir des séculiers les souiller de leurs mains ensanglantées, ouvrit devant lui un coffre de fer. Et il lui découvrit ce trésor désirable que Martin préférait et désirait plus que toutes les autres richesses de la Grèce : Le Très Saint Crâne d’Aristote !

Quand il le vit, l'abbé se hâta d'y plonger avidement, y allant des deux mains, puis, retroussant son vêtement le plus vivement qu'il put, il en remplit le creux avec son saint sacrilège. Il dissimula ainsi ce qui lui paraissait le plus précieux, puis, sans marquer de temps d'arrêt, il sortit...
Ainsi chargé, il allait, pressant le pas, vers les navires. Ceux qui le voyaient, qui le connaissaient et l'aimaient, et qui, de leur côté, pressaient le pas vers le butin, lui demandaient en riant: «Avez-vous fait quelque rapine?» ou «De quels objets allez-vous ainsi chargé?»
Et lui, souriant, et affable: «Tout a bien marché pour nous», disait-il - et eux de répondre: «Grâce en soient rendues à Dieu!» et il passait, en hâte, supportant avec peine tout ce qui pouvait le retarder."


Après cet épisode, Martin décida de se rendre jusqu'à Jérusalem dans l'espoir de rapiner d'autres reliques pour sa propre gloire. L'envie rongeait le cœur de l'abbé et pour son péché Dieu le punit de la lèpre. Selon la légende, il s'éteignit dans la misère à l'Hôpital des Allemands en été 1210 des suites de sa maladie, serrant contre lui la Sainte Relique emmaillotée dans un vieux chiffon. Méconnaissant cette relique recouverte de crasse, l'intendant décida de garder l'objet qui rejoignit le trésor des Teutoniques au château de Montfort et nota cet évènement dans le cartulaire de l'hôpital.

Cette note disait ceci

"Aujourd'hui, treizième jour du mois d'août de l'an de grâce MIICX, déplorons la mort de sire Martin, dit l'Abbé, mendiant, paix à son âme. Avons trouvé sur lui un objet macabre d'origine inconnue, transféré au chapitre de l'Ordre des Teutoniques."

Après la chute du château de Montfort, le Très Saint Crâne fut ramené en Occident à Venise puis au nouveau chapitre général de l'Ordre, en Prusse à Marienburg. Pendant des siècles, la relique resta propriété de l’Ordre, oubliée dans une antique malle, parmi quelques autres objets ramenés d'Orient. Il fut miraculeusement retrouvé le 21 décembre 1453, jour où la Lumière l’emporte sur les Ténèbres, par l’Hochmeister Benedictus qui dressait un inventaire exhaustif des possessions de l'Ordre. Retirant la crasse et la poussière des ans, la Sainte Relique lui apparut dans sa divine splendeur.
Depuis, cette incomparable relique est conservée en l'église Sainte-Edwidge de Silésie, sise dans le château de Thorens.

Voila sa présentation historique

Le Wärter Gustavev grimpa a ce moment là à l’arrière de la charrette et sortit de la petite boite que lui avait remise le Bruder Wilfried une petite clé gravé du blason teutonique il déplaça quelques caisses et prit celle qui renfermait la Sainte Relique, il l’ouvrit retirant cadenas et chaine laissant ainsi les rayons du soleil réfléchir sa douce lumière sur le Saint Crane, d’un geste souple il attrapa la relique et bras tendues l’exposa ainsi a toute l’assemblée.

La voila je vais vous laisse l’admirer




Puis il quitta la charrette tenant fermement le saint Crane et le déposa sur un petit présentoir couvert d’un tissu blanc arborant la croix Teutonique.

Les membres de gardes se mirent de part et d’autre de la relique, Le Wärter Gustavev posa à ce moment là genoux à terre récita une petite prière avant de se décaler et de déclarer.

Mes Frères et Sœurs je ne vous demanderais pas grand-chose mais uniquement de déposer votre regard et vos yeux sur la Sainte Relique et d’éviter simplement d’y toucher

Merci pour votre compréhension et que le Très Haut nous protège

Deus Manum Ducit !
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Ambassadeur apostolique de Franche-Comté
Diacre Sacristain de VESOUL
Archiviste de l'Archidiocèse métropolitain de Besançon
Procureur ecclésiastique l'Archidiocèse métropolitain de Besançon

[Poupounet]

Poup était venu avec Mgr Laurent de Nivellus assister à la présentation du saint crâne. Elle restait en retrait du prélat, observant tout autour d'elle. Elle avait du mal à le suivre tellement de monde était présent.

[Hobb]

La procession avançait lentement et Hobb eu le temps de reconnaître dans la foule des connaissances et amis. Comme ceux de la Noblesse Noire de Suisse qui s'étaient présentés en Place d'Aristote en bon nombre. Il y vit ses amis, Dame Edwige et Messire Tchantchès d'abord. Ce dernier dépassant d'une bonne tête la foule des fidèles. Il les salua d'un signe de la tête et d'un large sourire.
Sur un Ordre du Wärter Gustavev la procession s'arrêta le moment tant attendu arrivait. Le Haut Dignitaire Gardien de la Sainte Relique, outre la responsabilité de son intégrité (comme son nom l'indiquait) avait une autre tâche des plus importantes pour l'Ordre, le recrutement et le suivi des postulants, leur intégration jusqu'à l'Ordalie, avec le soutien d'un parrain. C'est pas de la daube tout de même !
Dans l'ordonnancement de la Cérémonie, le Wärter lu l'Histoire du Saint Crâne d'Aristote. Ce qui dévoilait un autre talent du Bruder Gustavev son éloquence.
Hobb posa un genou à terre à la présentation de la Relique et se releva prestement pour reprendre son rôle dans la surveillance. Et à la suite du Wärter il cria avec ses Soeurs et Frères le fameux :

DEUS MANUM DUCIT !
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Curé de Genève Maire de Genève (5 jours) - Dit "48%" ! Prince de Lausanne, Baron de Saltara