L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[atius]

La missive était destinée à Dame ingeburge mais également à Rome.

[Meleagant]

Le cardinal lu la missive, puis haussa les épaules.

Encore un qui n'a jamais vu un vassal prêter allégeance à deux suzerains !

Il jeta le document au feu.
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[scafee]

Qu'est qui a d'etonnant...ça prouve au contraire de solide relation entre deux suzerains, je trouve ça beau et je paris ma tete qu'un chancelier de l'eglise dirait la meme chose.

On apprecie plutot votre geste, en traitant l'eglise en tant secte et tout le travail que nous faisons, enfin, il y aura toujours des brebis egarés...
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[Godgaby]

Regarde un Prince d'Eglise s'amuser à jeter des placard au feu, en se demandant ce qu'il pouvait bien y avoir. Encore une des nombreuses attaques quotidienne dont fait l'objet l'Eglise sans doute.

[HRP]édité pour suivre le RP qui brule. Mais conteste quand même[/HRP]
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[Frère Leonhard]

Leonhard, avisant les documents fournis par la missive :

Ce qui est particulièrement stupide, c’est que cet homme semble vouloir condamner le fait qu’Ingeburge est à la fois duchesse de Bourgogne et cardinal, mais en se basant sur le serment énoncé par tout baptisé.
Ce soi-disant problème de double allégeance se pose donc pour tous les ducs de Bourgogne baptisés lors de leur prise de fonction.

Nous voyons donc ici que même en critiquant ce qui n’a pas lieu d’être critiqué, les mécréants se fourvoient et se ridiculisent eux-mêmes : s’ils avaient vraiment voulu poser un problème de double-allégeance, il aurait été bien plus intelligent de se baser sur les vœux prononcés lors de l’intronisation du connétable de Rome.

HRP : Ouais là ça nous empêche de jouer et nous prive d'un bon divertissement, donc je considère qu'on l'a pas brûlé.
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Hors de l'Église, point de salut !

[Hagden]

Hagden se demandait s'il fallait autant blâmer les ignorants, mais plutôt les orienter... et les informer... L'Eglise n'en serait que moins arrogante aux yeux du monde et y gagnerait en estime, c'est sûr... si elle cessait de s'emporter ainsi, au moindre vent, maigre vent... si maigre. Alors qu'ailleurs... ailleurs... d'autres vents moins maigres soufflaient, dans l'indifférence, voire la compromission... m'enfin... Il en allait ainsi des choses, ecclésiatiques ou temporelle... Un vaste gouffre, du haut, jusque en bas, le tout en bas, le peuple quoi, les fidèles...
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Montbazon-Navailles, Ritter et Seneschall de l'Ordre Teutonique

[Guiguil51]

Guiguil, de passage approcha, et écouta l'homme parler. A ses mots, l'Evesque avait envie de jouer avec sa crosse. Il poussa alors les curieux pour prendre la parole. Le sourire qu'il arborait sans cesse avait disparut, et un rictus carnassier le remplaça alors. Il ne supportait pas que l'on puisse ainsi insulter tant la Bourgogne, les Bourguignons que l'Eglyse.

Je n'ai pas pour habitude que de prendre parole icelieu pour une affaire d'une importance si peu grande. C’est malin à vous………vous êtes content ?

Je ne comprends à vray dire la démarche qui est la vostre. Où est le mal ?

Sachez mon Fils, que Son Eminence est liée à la Bourgogne par ses fonctions, tant religieuses que temporelles, c’est là chose indéniable.

Mais, vous semblez oublier par trop vite que la Bourgogne est Terre Aristotélicienne, qu'elle reconnait la Suprématie de nostre Sainte Eglyse, et de Dieu sur toute autre chose. Le sacrement du baptesme, est justement ce lien qui affirme haut et fort nostre Amour en Lui, Sa Grandeur et Sa Toute-Puissance.

Je cite le concordat de Mervans :

[Ingeburge]

Ingeburge avait reçu une lettre. Rien de bien étonnant à cela, elle recevait des lettres tous les jours, elle songeait même à ouvrir un relais des postes car comme dit l'adage, on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même.

Sauf que cette fois, la lettre, elle ne l'eut pas entre les mains car Meleagant avait cru bon de la jeter au feu. Ingeburge aurait fait de même, certainement... quoique. Elle l'aurait certainement conservée dans son coffret aux blagues. Il s'agissait d'un coffret où elle serrait les épîtres qui la faisait bien rire . On y trouvait pêle-mêle : lettres d'insultes, demandes en mariage, requêtes farfelues, menaces de mort... D'après ce que lui résuma Meleagant à propos de la lettre, celle-ci aurait parfaitement trouvé sa place dans la boîte ouvragée, section " lettres des sages de ce siècle ".

Le visage d'Ingeburge afficha une mine mi-dégoûtée mi-hilare quand Meleagant finit son résumé et elle pensa même laisser là cette rigolote affaire.

Mais, généreuse de nature, Ingeburge se résolut tout de même à faire réponse à son correspondant du jour :