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Saint Possidonio

 
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Sainte Wilgeforte



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MessagePosté le: Jeu Mai 20, 2010 9:12 pm    Sujet du message: Saint Possidonio Répondre en citant




    Saint Possidonio (330 – 412 PCN)


    Jeunesse


    San Possidonio naquit environ trois cents trente ans après Christos, dans une petite ville d’Espagne, sous la domination de Rome. Le nom de Possidio lui fût donné. Sa famille était une des plus importantes dans la région et il vécut sa jeunesse dans le luxe et l'ostentation. Son père décéda dans la force de l’âge et Possidio, encore bien jeune, hérita de toutes les terres de son père. Il devint propriétaire de ses champs ouverts et de nombreuses exploitations. Possidio devint connu pour la façon dont il exploitait la main-d’œuvre locale. Il payait fort mal ses ouvriers pour récolter le grain, et encore moins pour l'abattage de ses vaches, pourtant, ses actes d'esclavagisme ne furent jamais ouvertement critiqués par la population, car Possidio était riche, puissant et terrorisait le péquin moyen.


    Rencontre avec l'aristotélisme


    Un jour, parmi les ouvriers qu’il avait embauchés se trouva un vieil homme. Possidio fut surpris de le voir, car il était vieux et faible, mais il fut encore plus surpris quand il le vit travailler sans aucune plainte, alors que tous les autres se plaignaient de la dureté du travail et du salaire misérable. Lorsque la journée de travail fut terminée, Possidio se rendit en personne pour payer la solde du vieil homme, mais celui-ci la refusa. Possidio l'interrogea :

    Citation:
    Possidio : « Comment vieil homme ? Vous vous abimez le dos dans mon verger toute la journée et vous refusez mon argent ? Voulez-vous dire que c'est trop peu payé ? »
    Vieil Homme : «J'ai travaillé avec plaisir dans votre domaine, jeune homme, parce que le travail manuel aide à élever l'esprit, dit le vieil homme. »
    Possidio : «Au moins, acceptez la solde que je vous propose, sinon, l’on dira que je ne paie pas mes ouvriers !"
    Vieil homme : «En vérité jeune homme, votre solde est ridiculement faible, mais personne n'ose vous le dire, par crainte. »


    Possidio l’agrippa par le col et le regarda méchamment ce qui fit dire au vieillard :

    Citation:
    «Je n'accepterais pas votre argent de toute façon, même si c’était le juste prix pour mon travail. Délaissez les biens terrestres et prospérez grâce aux biens de l’âme et de la vertu. Être riche et abuser du faible ne vous aidera pas à atteindre le vrai bonheur et à gagner votre salut. Pensez à cela, jeune homme. »


    Possidio, Furieux, ordonna que le vieil homme soit emprisonné et se retira dans ses appartements. Cependant, dans la solitude de la nuit, les paroles du vieil homme se mirent à cheminer dans son esprit et son cœur. Possidio se mit alors à réfléchir sérieusement. En effet, il avait beau être riche et puissant, il était malheureux, il sentait qu'il lui manquait quelque chose au fond de son âme. Il commença lentement à accepter sa condition qu’il s’était longtemps refusé d’entrevoir. Il ordonna que le vieil homme soit libéré et le fit conduire devant lui. Le lendemain, lorsque ce dernier fut face à lui, il lui demanda :

    Citation:
    «Connaissez-vous un moyen de trouver le salut sans recourir aux biens matériels de ce monde? »


    Le vieil homme acquiesça et expliqua les vertus Aristotéliciennes à Possidio, il parla longuement du Dieu unique et Tout Puissant, fait d'Amour incommensurable et d'Amitié vertueuse. Il lui raconta la vie des prophètes et des apôtres après que Christos ait donné sa vie pour diffuser le divin message de foi. Il lui lu les hagiographies des disciples qui, persécutés par les Romains, continuèrent à prêcher la parole du Tout-Puissant. Possidio fut frappé par ces mots et, dans son cœur parvint à grandir le désir d'approfondir ces préceptes. Il fit du vieil homme son précepteur et passa des jours entiers enfermé dans sa chambre avec lui, écoutant les paroles des prophètes et arpentant le chemin de la vertu.



    Ordination et Voyage


    A cette époque, les croyants Aristotéliciens n'était plus persécutés par les Romains. Les clercs pouvaient prêcher et exercer leurs fonctions à la lumière du soleil, sans aucune crainte. Possidio passa une année entière à suivre les enseignements de l'ancien, jusqu'à ce qu'il décide qu'il était temps pour lui de prendre la route. Il sentait qu'il avait beaucoup appris au fond de son cœur. Un jour, il se pencha sur le balcon de son palais, fit réunir tous les ouvriers qui avaient travaillé dans ses champs et leur annonça :

    Citation:
    «Frères, je me suis finalement décidé à m'engager sur la voie de l'Eglise. Ces dernières années je vous ai fait du mal, je vous ai harcelé et je ne vous ai pas payé ce que vous méritiez pour votre travail, mais maintenant, le chemin qui mène à la richesse matérielle ne constitue plus rien pour moi. Je vous laisse tout cela. Prenez mes champs, ma ferme, mes terres, partagez-les entre vous et trouvez la prospérité ! »


    Cela fait, Possidio fut prêt à partir. Lui et le vieux allèrent à Valence, capitale de cette province et lieu où les jeunes faisaient leurs études. Possidio changea son nom en Possidonio et reçut le sacrement de l'ordination. Il fit quatre vœux : la chasteté, la charité, l'humilité et la douceur. Il renonça à jamais aux plaisirs de la chair, au vice et à la violence. Il étudia pendant deux longues années les fondements philosophiques et théologiques de la pensée aristotélicienne et apprit les secrets du Livre des Vertus. Il fit l'étude de la logique, de la morale, de l'ontologie, de la métaphysique, et de la théologie. Il acquit les vertus et les idées transcendantes et étudia le grec ancien. Malheureusement la bibliothèque de Valence ne possédait pas tous les livres, il dû alors entreprendre un long voyage dans les diverses parties de l'Empire, tant à l'Est qu'à l'Ouest, pour compléter son savoir. Au cours de ses nombreux voyages, toujours avec son inséparable vieux maître, Possidonio témoigna d'une grande charité et d’une grande solidarité envers les pauvres en particulier. Il donnait cinq pièces a chaque Messe et il n’existait pas d'église dans laquelle il ne fit pas un don.


    Possidonio à Mirandola


    Sur le chemin de Rome, où Possidonio devait être nommé évêque par le Saint-Père, tous deux furent attaqués par un groupe de misérables voleurs qui les dépouillèrent de leurs biens. Ils les laissèrent dans la poussière, sans même daigner les aider à se remettre sur pied, dans un verger luxuriant à côté d'un petit village. Les gardiens de la Ville relevèrent les deux voyageurs épuisés et les conduisirent dans une auberge pour qu’ils puissent se reposer. Pendant ce temps, le gouverneur local fut prévenu de leur arrivée. Il rencontra les deux clercs et fut surpris quand il apprit qu'ils refusaient de porter plainte et de révéler l'identité des voleurs qui les avaient attaqués. Tous ses doutes disparurent lorsqu’ il apprit qu’il s’agissait en réalité de deux ecclésiastes célèbres pour leur charité et leur humilité. Le gouverneur précisa :

    Citation:
    «Ecoutez, Mirandola manque d'un guide spirituel depuis quelques temps. Je serais honoré si, jusqu'au retour du prêtre qui nous a quitté pour voyager, vous restiez ici pour combler ce manque. Les fidèles se sentent abandonnés par l'Eglise et je crains que l'hérésie se propage dangereusement au sein de la population.»


    Possidinio accepta immédiatement, même s’il se devait d'aller à Rome. Ainsi, alors qu’il devait rester trois mois dans la ville de Mirandola, Possidonio fit bien plus, car le prêtre ne revenait pas. Il se fit aimer par le peuple. Le religieux était reconnu pour ses sermons enflammés et se tourna encore plus vers ce peuple qu'il aimait. Il pratiquait le culte aristotélicien et les sacrements avec beaucoup de sérieux si bien qu’il recevait les félicitations de l'Archevêque de la province. Cependant, un triste événement troubla le bonheur de Possidonio, son vieux précepteur passa de vie à trépas après une longue vie a prêcher le dogme d'Aristote et de Christos. Possidonio veilla sur son corps pendant trois nuits, pleurant la mort de son cher ami à qui il devait tout, il célébra une simple mais touchante messe en son honneur, et lorsque le prêtre du village rentra, il partit à Rome le cœur déchiré.


    L'élection comme évêque


    Possidonio arriva à Rome précédé de sa réputation. Tous le savaient homme miséricordieux et compatissant, ayant répandu la parole d'Aristote parmi les pauvres et ayant fait d’importants dons aux miséreux. Il fut ainsi reçu par le Saint-Père et, le même jour, il fut nommé évêque de la ville de Valence, en Espagne, terre dont il était natif. Durant son court séjour à Rome, Mgr Possidonio fut invité à assister au procès de quelques voleurs païens connus pour leurs crimes contre les aristotéliciens, accusés, entre autres crimes, d’avoir blasphémé le Tout-Puissant et d’avoir dévalisé une église, toutes ces fautes étaient jadis légalement condamnable. Lorsque Possidonio vit les coupables, il reconnut les voleurs qui les avaient attaqué lui et son maître sur le chemin de Rome. Il prit la parole et déclara :

    Citation:
    «Arrêtez, ne les punissez pas ! Il est plus facile d'enseigner le chemin de la vertu et de l'amitié à travers le pardon, qu'à travers la sanction. Frères, venez-vous repentir de vos péchés et embrassez la foi envers le Très-Haut, qui, contrairement à votre païen misérable, vous pardonnera et vous purifiera.»


    Ainsi, les pillards se repentirent et, humblement, demandèrent le baptême, qui fut célébré sur place par Possidonio. De ces voleurs, trois devinrent plus tard des saints ecclésiastiques, à leur tour, ce qui démontre l’impact du message d'Aristote et Christos au travers des sermons d’un Possidonio au plus grand service du Très Haut.


    L'invasion des Vandales et l'exil



    Pendant longtemps et de nombreuses années après son retour en Espagne, Possidonio administra le diocèse de Valence avec engagement et dévouement. Il aurait pu recevoir beaucoup de hautes fonctions, devenir archevêque ou cardinal voire même Pape, mais, à chaque fois qu'on lui proposait, il refusait de peur de s'éloigner des pauvre adeptes de Valence et des enfants qu'il aimait et qui avaient capté tout son amour.
    En l'an 412 après la venue de Christos, la région d'Espagne fut envahie par des peuples barbares, les Wisigoths, qui mirent le feu à un grand nombre de villes riches et peuplées. Le roi des Wisigoths était un partisan fervent de la religion païenne particulièrement prêchée chez les barbares du nord. L'aristotélisme professé par les évêques était mal vu en cette région, alors il ordonna à tous de se convertir immédiatement à sa propre religion.

    Tous acceptèrent, tous sauf Possidonio. Il était désormais vieux et affaibli dans son corps, mais son esprit lui gardait toute sa jeunesse. Ainsi, il fut emmené devant le roi des Barbares.


    Citation:
    Le Roi : « Vous osez me défier en continuant à suivre votre doctrine, fou d'évêque ? Votre vie ne compte-t-elle pas à vos yeux ?»
    Possidonio : « En vérité, si je renonce à ma foi je sauverais mon corps, mais pas mon âme. La véritable force ne réside pas dans les armes et la menace, mais dans la volonté avec laquelle je reste fidèle à ma doctrine, même sous la contrainte.»


    Le roi, impressionné par le mépris farouche que montrait Possidonio envers la mort, ordonna qu'il soit mit en exil immédiatement. Il ajouta que s’il revenait au royaume que les vandales venaient de conquérir, il serait exécuté.


    L'eau de source


    Possidonio commença seul son voyage jusqu'à la frontière, après avoir juré au roi des barbares qu'il ne reviendrait jamais. Enveloppé dans des vêtements en lambeaux, appuyé sur une canne et arnaché d’une besace, il arriva dans un petit village. Là, bien que la population semblait vivre dans une grande de misère, il fut accueilli avec joie et fut invité à y séjourner pendant quelques jours, une invitation qu’il ne refusa pas. Le village connaissait un malheur terrible depuis près de deux ans, il n'y avait plus d'eau dans le ruisseau du village. Celui-ci s’était inexplicablement tari et les pluies se faisaient rares. Pourtant les gens du pays offraient leur eau à Possidonio, refusant de la boire afin d’offrir l'hospitalité à l'étranger. Touché par ce geste, Possidonio décida de récompenser les villageois, qui, selon lui, avaient montré beaucoup d'amour et de vertu. Il se rendit au centre du village et leva son bâton en invoquant le Tout-Puissant :

    Citation:
    «Ô Seigneur, toi qui vit en nous grâce aux messages que tu as transmit à tes prophètes, fait descendre ta bénédiction bienveillante sur cette terre et donne l'eau à cette population, symbole de vie et symbole de purification du péché.»


    Puis il frappa sa canne sur le sol et l'eau coula en abondance. Les citoyens du petit village commencèrent à célébrer et louer leur sauveur, mais malheureusement, ce vacarme attira les gardes vandales postés non loin de là, et quand ils reconnurent Possidonio ils l'arrêtèrent pour le mener à Carthage, leur roi. À cette occasion, un jeune homme armé d'un bâton pris la défense de l'ancien, mais Possidonio lui demanda d'arrêter.

    Citation:
    «Ne perdez pas votre vie comme ça, jeune homme! Ma vie touche à sa fin, la vôtre vient juste de commencer. Ne versez pas votre sang innocent pour moi, je suis heureux d'avoir accompli ma mission jusqu'à la fin »


    Ainsi, il fut arrêté.


    Le Martyre


    Quand le roi des Wisigoths vit à nouveau le vieil évêque qu'il avait chassé, il fut prit d’une rage terrible et ordonna immédiatement son exécution publique. Possidonio se laissa guider par ses bourreaux sans contestation n’ayant aucune crainte de la mort. Il fut mené sur la place centrale de Valence et là, devant une foule nombreuse, il fut décapité.
    Ses dernières paroles furent adressées au Très-Haut:


    Citation:
    « Seigneur, recevez mon âme à vos côtés, ne m'oubliez pas lorsque vous appellerez les justes et les vertueux, laissez-moi contempler votre sagesse et la lumière de vos prophètes »


    Il mourut ainsi, en l'an de grâce 412. La foule, principalement composée d'Aristotélicien qui cachaient leur foi par crainte d'être persécutés, attaqua les bourreaux lorsqu’ils voulurent jeter le corps de l'évêque dans la fosse commune. Ils réussirent à emporter la tête du martyr qui fut caché pendant quelque temps dans la maison d'un riche marchand de la ville, prit de pitié et ému par l'indifférence de Possidonio face à la mort. Un conseiller du roi veillât même à ce que son peuple puisse retrouver le corps de l’homme afin qu’une sépulture décente lui soit donnée.
    Plusieurs années après, le corps et le crâne furent reconstitué avec le bâton qu'il avait utilisé pour effectuer son miracle. Même lorsque les Arabes envahirent une partie de l'Afrique et menacèrent de détruire la dépouille du saint, les pieux fidèles veillèrent à ce que les reliques furent mené saines et sauves à Mirandola, où une église fut érigée en son honneur.



    Symbole et reliques


    L'iconographie religieuse de San Possidonio est dépeinte par un homme vêtu d'une robe longue en haillons, un symbole de son humilité et de sa retenue, qu’il conserva même lorsqu'il fut évêque. Son symbole le plus important est le bâton avec lequel il fit le miracle de la source.
    Les reliques attribuées au saint sont variés, elles sont situées à Mirandola. En plus de la dépouille du saint et du bâton avec lequel le miracle eût lieu, se trouve un sobre calice avec lequelle il célébrait les messes à Mirandola. La maison, où vécu le saint pendant quelque temps, fut incorporée dans l'église de San Possidonio.
    A Valence, sont conservés un doigt du saint et un ourlet de sa robe d'évêque surveillés depuis des siècles par les fidèles.
Traduit de l'Italien par frères Angelo De Montemayor et Bender.R.Rodriguez
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Sainte Wilgeforte



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MessagePosté le: Jeu Mai 20, 2010 9:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant




    San Possidonio (330 – 412 DC)


    La giovinezza


    San Possidonio nacque col nome di Possidio circa trecento trent’anni dopo la venuta di Christos in una cittadina della Spagna, sotto il dominio di Roma. La sua famiglia era una delle più importanti della regione ed egli in gioventù potè così vivere nel lusso e nello sfarzo.
    Suo padre morì presto e, ancora giovane, Possidio divenne proprietario di tutte le terre del padre, che comprendevano vasti campi e numerosi allevamenti. Possidio divenne noto per il modo in cui sfruttava la manodopera locale senza alcun giudizio: difatti non era raro che assumesse per 12 soldi braccianti per raccogliere il grano, o che per molto meno facesse macellare le sue mucche; eppure, questi atti di schiavismo non erano criticati apertamente dalla popolazione, poiché Possidio era ricco e potente e faceva paura.

    L’incontro con l’Aristotelismo


    Un giorno, tra i braccianti assoldati da Possidio, vi era un vecchio che era stato destinato al lavoro negli orti. Possidio nel vederlo rimase sorpreso, poiché era vecchio e debole, ma rimase ancora più sorpreso quando lo vide lavorare senza alcuna lamentela, mentre tutti gli altri braccianti erano soliti lamentarsi per la durezza dei lavori svolti e per la misera paga. Quando la giornata di lavoro fu conclusa, Possidio volle andare personalmente dal vecchio per pagarlo con i 12 soldi stabiliti, ma il vecchio li rifiutò.
    “Come, vecchio? Ti sei spaccato la schiena nel mio orto per tutto il giorno, e rifiuti i miei soldi? Vuoi forse dire che son troppo pochi?” gli domandò Possidio.
    “Ho lavorato con piacere nel tuo campo, giovanotto, perché il lavoro manuale aiuta ad elevare lo spirito” rispose il vecchio.
    “Almeno accetta i 12 soldi per il lavoro, o si dirà in giro che non pago i miei braccianti!” ordinò Possidio.
    “In verità, li paghi poco, giovanotto, ma nessuno osa dirtelo per paura” ribattè ancora il vecchio.
    Allora Possidio lo afferrò per le vesti e lo guardò con aria minacciosa, ma il vecchio riprese: “Non accetterei comunque i tuoi soldi, neppure se fossero il giusto prezzo per il mio lavoro. Non è ai beni terreni che noi uomini dobbiamo guardare, ma ai beni della nostra anima e alle virtù. Essere ricchi e compiere soprusi sui deboli non ci aiuterà a giungere alla vera felicità e alla salvezza. Rifletti su questo, giovanotto”
    Furibondo, Possidio ordinò che il vecchio fosse incarcerato e si ritirò nelle sue stanze. Nella solitudine della notte, però, le parole del vecchio cominciarono a farsi largo nella sua mente e nel suo cuore, ed egli cominciò a riflettere. In effetti, nonostante fosse ricco e potente, non si sentiva affatto felice, sentiva che qualcosa mancava alla sua anima, e lentamente cominciò ad accettare questa condizione a lungo nascosta persino a sé stesso.
    Ordinò quindi che il vecchio fosse liberato e condotto innanzi a lui il giorno dopo, e quando lo ebbe di fronte gli domandò: “Conosci tu forse un modo per trovare la salvezza di cui hai tanto parlato senza ricorrere ai beni terreni?”
    Allora il vecchio annuì ed espose a Possidio le virtù aristoteliche, e parlò a lungo dell’unico vero Dio che è Amore incommensurabile e dell’Amicizia aristotelica, gli raccontò delle vite dei due Profeti e degli apostoli che dopo Christos avevano dato la vita per diffondere il suo messaggio di fede, e accennò alle agiografie di tutti quei seguaci che, pur perseguitati dai Romani, continuavano a diffondere la parola dell’Altissimo.
    Possidio fu colpito da quelle parole e nel suo cuore nacque il desiderio di approfondirle, cosicchè nominò il vecchio suo maestro e da allora trascorse intere giornate chiuso nelle sue stanze con lui, ascoltando la parola dei due Profeti e la via delle Virtù.


    L’ordinazione e i viaggi


    All’epoca, la fede aristotelica non era più perseguitata dai Romani, e dunque i suoi chierici potevano predicare e svolgere le loro funzioni alla luce del Sole, senza alcun timore. Possidio trascorse un intero anno facendosi istruire dal vecchio, finchè non decise che per lui era giunto il momento di intraprendere quella via di cui tanto aveva appreso e che sentiva di desiderare con tutto il cuore.
    Si affacciò dal balcone del suo palazzo e, fatti riunire sotto di esso tutti i braccianti che avevano lavorato nei suoi campi, annunciò: “Fratelli, ho deciso finalmente di intraprendere la via della Chiesa. Negli anni passati mi sono comportato male con voi, vi ho tartassati e non vi ho pagati quanto meritavate per il vostro lavoro; ma adesso, poiché nella via che seguirò le ricchezze materiali non contano, lascio tutto questo a voi. Prendete i miei campi, i miei allevamenti, le mie terre, divideteli fra voi, e prosperate!”
    Fatto ciò, Possidio era pronto per partire. Lui e il vecchio si recarono a Valencia, che era la capitale di quella provincia e il luogo dove il giovane avrebbe compiuto i suoi studi. Lì Possidio cambiò il suo nome in Possidonio e ricevette il sacramento dell’ordinazione, pronunciando i quattro voti di castità, carità, umiltà e mansuetudine, rinunciando per sempre ai piaceri della carne, ai vizi e alla violenza. Studiò per due lunghi anni le basi filosofiche e teologiche del pensiero aristotelico, apprendendo i segreti del Libro delle Virtù e studiando la logica, la morale, l’ontologia, la metafisica, la teologia.
    Per apprendere le virtù e le idee trascendentali, dovette invece studiare il greco antico; ma poiché non tutti i libri erano reperibili in Valencia, dovette viaggiare a lungo in quasi ogni parte dell’Impero, tanto a Oriente che in Occidente. Durante i suoi numerosi viaggi, sempre fatti assieme all’inseparabile vecchio maestro, Possidonio diede prova di grande carità e solidarietà verso i più poveri: in particolare, donava 5 soldi alla fine di ogni messa, e non vi fu chiesa nell’Impero nella quale non fece tale donazione.

    Possidonio a Mirandola


    Sulla strada per Roma, dove Possidonio avrebbe ricevuto la nomina a vescovo direttamente dal Sant Padre, i due vennero assaliti da un gruppo di briganti, i quali li spogliarono dei loro miseri beni e li lasciarono nella polvere, senza neppure degnarsi di aiutarli a rimettersi in piedi.
    Possidonio, che dei due era il meno dolorante, si caricò sulle spalle il vecchio maestro e proseguì a piedi per tutta la giornata, ignorando la stanchezza, finchè non giunse in un piccolo borgo con un rigoglioso frutteto. I guardiani della città raccolsero i due viaggiatori ormai stremati e li condussero in una locanda a riposare, avvertendo il governatore locale del loro arrivo. Questi si recò dai due chierici non appena essi si furono ripresi, e fu molto sorpreso quando seppe che non avevano voluto sporgere alcuna denuncia ai viceprefetti circa l’identità dei briganti che li avevano assaliti; ma ogni suo dubbio svanì quando seppe che erano davvero due ecclesiastici, noti per la loro carità e umiltà.
    “Vedete, Mirandola manca di una guida spirituale da molto tempo” disse il sindaco “Sarei onorato se, per qualche tempo, fino al ritorno del parroco partito per un viaggio a nord, voi rimaneste qui a ricoprire la sua carica. I fedeli si sentono abbandonati dalla Chiesa e temiamo che pericolose eresie possano diffondere fra la popolazione”
    Senza indugi Possidonio accettò, scartando per qualche tempo l’idea di recarsi a Roma. Nella cittadina di Mirandola rimase tre mesi, svolgendo al meglio il suo compito, finchè il vecchio parroco non tornò; seppe farsi amare dalla popolazione, si fece notare per i suoi accesi sermoni, rivolti sempre al popolo basso che ormai era arrivato ad amare, e soprattutto amministrò il culto aristotelico e i sacramenti con molta serietà, ricevendo il plauso dello stesso arcivescovo di quella regione.
    Durante quella sosta, però, vi fu un triste evento che oscurò la felicità di Possidonio, ossia la morte del suo vecchio maestro, ormai giunto alla fine dei suoi giorni dopo una lunga vita trascorsa a predicare per il mondo la dottrina di Aristotele e Christos. Possidonio vegliò sul suo corpo per tre notti, piangendo la morte del caro amico a cui doveva tutto, poi celebrò una messa semplice e toccante in suo onore, e quando il parroco rientrò in città ripartì subito, il cuore contrito, verso Roma.


    L’elezione a vescovo


    A Roma, Possidonio giunse preceduto dalla sua fama di uomo misericordioso e caritatevole, che aveva retto la parrocchia di Mirandola, che aveva diffuso il verbo aristotelico fra i poveri e aveva fatto consistenti donazioni a favore dei poveri. Venne così ricevuto dal Santo Padre, e il giorno stesso ricevette la nomina a vescovo della città di Valencia, nella terra di Spagna da cui era venuto.
    Durante la sua breve permanenza a Roma, il vescovo Possidonio venne invitato a presenziare un processo contro alcuni briganti pagani noti per i loro crimini contro gli Aristotelici, accusati fra l’altro di aver bestemmiato l’Altissimo e di aver depredato una Chiesa, tutte colpe legalmente punibili. Quando Possidonio vide i colpevoli, riconobbe in essi i briganti che avevano aggredito lui e il suo maestro sulla via per Roma, e disse subito: “Fermi, non puniteli! È più facile infatti insegnare la via della virtù e dell’Amicizia attraverso il perdono, che con la punizione. Fratelli, pentitevi dei vostri peccati e abbracciate la fede nell’Altissimo, che a differenza dei vostri miseri dei pagani vi perdonerà e vi purificherà”
    Al che, i predoni si pentirono e umilmente richiesero il battesimo, che venne celebrato da Possidonio in quello stesso luogo. Di questi briganti, tre divennero poi a loro volta ecclesiastici e santi, a dimostrazione di quanto penetrante fosse il messaggio di Aristotele e di Christos per mezzo delle parole di Possidonio, servo dell’Altissimo.


    L’invasione dei Vandali e l’esilio



    Per molti anni dopo il suo rientro in Spagna, Possidonio amministrò la diocesi di Valencia con impegno e dedizione; avrebbe potuto ricevere molte alte cariche, essere fatto arcivescovo o cardinale, o persino Papa, ma ogni volta che gli veniva proposta una cosa del genere lui rifiutava, per timore di allontanarsi troppo dai poveri fedeli di Valencia che amava come figli e ai quali era diretto tutto il suo amore.
    Nell’anno 412 dopo la venuta di Christos, però, quella regione della Spagna venne invasa da una popolazione barbara, i Visigoti, i quali misero a ferro e fuoco molte città popolose e ricche. Il re dei Visigoti era un fervente sostenitore della religione pagana predicata soprattutto fra i barbari del Nord, e non vedeva di buon occhio l’Aristotelismo professato dai vescovi di quella regione, così ordinò ad essi di convertirsi immediatamente alla sua religione. Tutti accettarono, tutti tranne Possidonio, che, ormai vecchio ma non ancora indebolito né nel corpo né nello spirito, venne condotto dinanzi al re dei barbari.
    “Tu osi sfidarmi continuando a seguire la tua dottrina, pazzo di un vescovo!” lo rimproverò il re “Forse che la tua vita non conti nulla per te?”
    “In verità, se io rinunciassi alla mia fede salverei il mio corpo, ma non la mia anima” rispose Possidonio “La vera forza non sta nelle armi con cui mi minacci, ma nella volontà con cui rimango fedele alla mia dottrina anche sotto minaccia”
    Il sovrano barbaro rimase colpito dal disprezzo per la morte di Possidonio e ordinò che venisse immediatamente esiliato; se mai fosse tornato nel regno che i Vandali si erano appena conquistati, sarebbe stato giustiziato.


    La fonte d’acqua


    Possidonio si mise dunque in viaggio, da solo, verso il confine, dopo aver giurato al re dei barbari che non sarebbe più tornato. Avvolto in vesti lacere e consunte, con un misero bastone da passeggio e poche provviste, giunse a un piccolo villaggio. Qui, nonostante la popolazione sembrava versare in uno stato di miseria, fu accolto festosamente e venne invitato a trattenersi lì qualche giorno, invito che non declinò.
    Purtroppo, sul villaggio si era abbattuta una terribile disgrazia: da quasi due anni non vi era più acqua che sgorgasse dal terreno, il fiumiciattolo del villaggio si era prosciugato inspiegabilmente e le piogge erano scarse. Eppure, Possidonio vedeva che gli abitanti del luogo gli offrivano sempre la loro acqua, rinunciando a berla per dare prova di ospitalità con lo straniero. Commosso da quel gesto, Possidonio decise di ricompensare gli abitanti del villaggio, che avevano dato prova di grande carità e di virtù.
    Si fece condurre al centro del villaggio e qui sollevò il bastone e invocò l’Altissimo: “O Signore, che Ti Sei manifestato in mezzo a noi grazie all'intercessione dei Tuoi due Profeti, fa scendere la Tua solenne benedizione su questa terra e dona a questa popolazione l’acqua, simbolo di vita ma anche di purificazione dal peccato”
    Allora battè il bastone sul terreno, ed ecco che subito sgorgò acqua in abbondanza dal terreno stesso. I cittadini del piccolo villaggio cominciarono a festeggiare e a inneggiare al loro salvatore, ma purtroppo tale schiamazzo attirò anche le guardie vandale che erano di stanza lì, e quando esse riconobbero in Possidonio il responsabile di tale disordine lo arrestarono, per ricondurlo a Cartagine, dal loro re.
    In tale occasione, un giovane armato di un bastone si parò di fronte al vecchio e fece per difenderlo, ma lo stesso Possidonio gli intimò di fermarsi: “Non gettare la tua vita così, giovanotto! Si vede che il mio tempo volge al termine, il tuo è appena cominciato. Non versate sangue innocente per me, ora che sono felice di aver compiuto la mia missione fino in fondo”
    Così, venne arrestato.


    Il martirio


    Quando il re dei Visigoti si vide nuovamente di fronte il vecchio vescovo che aveva scacciato, fu pieno di rabbia e ordinò immediatamente che fosse condotto in pubblico per essere giustiziato, non volendo sentire alcuna ragione. Possidonio si lasciò guidare dai suoi carnefici senza opporsi, poiché non aveva affatto paura della morte.
    Venne condotto nella piazza centrale di Valencia e lì, dinanzi a una grande folla, decapitato. Le tue ultime parole furono rivolte all’Altissimo: “Signore, accogli la mia anima al Tuo fianco, non dimenticarti di me quando chiamerai a Te i giusti e i virtuosi, permettimi di contemplare la Tua luce e la sapienza dei Tuoi due Profeti”
    Così morì, nell’anno del Signore 412. La folla, essendo composta in buona parte da Aristotelici che nascondevano la loro fede solo per timore di essere perseguitati dai Visigoti, assalirono i carnefici quando essi minacciarono di buttare in una fossa comune il corpo del vescovo, riuscendo a portare via la testa del martire, che venne nascosta per qualche tempo in casa di un ricco mercante della città, un tempo amico di Possidonio; quanto al corpo,uno degli stessi consiglieri di corte del re, mosso a pietà e colpito dall’insofferenza dell’uomo di fronte alla morte, fece in modo che i suoi fedeli potessero trovarlo e dargli degna sepoltura.
    Molti anni dopo, il corpo e il teschio furono ricomposti assieme al bastone che Possidonio aveva usato per operare il suo miracolo. Quando anche gli Arabi invasero quella zona dell’Africa e minacciarono di distruggere le spoglie mortali del santo, un pio fedele fece in modo che le reliquie fossero condotte sane e salve a Mirandola, dove venne eretta una chiesa in suo onore.


    Simbologia e reliquie


    Nell’iconografia religiosa, San Possidonio è raffigurato come un uomo vestito di un abito lungo e lacero, simbolo della sua umiltà e sobrietà anche quando ricoprì la carica di vescovo. Il suo simbolo più importante è il bastone, col quale compì il miracolo della fonte.
    Le reliquie attribuite al santo sono varie. A Mirandola si trovano, oltre alle spoglie mortali del santo e al bastone con cui compì il suo miracolo, il sobrio calice con cui egli celebrò le messe a Mirandola durante la sua permanenza lì; anche la casa dove il santo visse per qualche tempo è ancora in piedi ed è stata inglobata nell’attuale chiesa di San Possidonio.
    A Valencia sono conservati invece un dito del santo e un orlo del suo abito da vescovo, custodito per secoli da alcuni suoi fedeli e ora anch’esso sulla via per Mirandola.

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dariush
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MessagePosté le: Jeu Mai 26, 2011 10:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant



Citation:
De l'esclavagisme, par St-Possidonio
(traduit du latin par le Père Jerem51)

Préambule
Dans la Vita de Christos, que le dogme définit comme "miroir de la divinité" et comme l'"homme parfait", Dieu par la voix de ce dernier condamne l'esclavagisme.
Or, celui-ci n'a jamais été défini précisément, car personne n'a pris la peine d'essayer de pénétrer le sens profond des paroles divines.
Pourtant, ce texte est fondamental pour en donner une définition.


Que disent les textes sacrés ?
Citation:
Pierre Ponce dit alors : " Comment, n’approuves-tu pas l’esclavage ? même quand il est exercé sur d’autres peuplades que la tienne ? "
" Non, affirma Christos, la solidarité doit maintenant dépasser le simple cadre de la cité ! Nous sommes tous humains et en cela des créatures de Dieu. C’est pour cette raison que faire travailler un vagabond à la mine pour moins de dix-sept écus est une honte, même s’il vient d’une autre Cité. Et le faire suer pour moins de dix-huit écus, en le faisant tuer veau, vache, cochon, couvée, est un scandale ! " (chapitre XV)


Comment les interpréter ?
En effet, que voyons-nous, au-delà de la relativité des chiffres, car il n'aura échappé à personne que les salaires et les prix ne sont pas les mêmes aujourd'hui ?
On voit que Dieu, par l'intermédiaire de Christos, pose une règle, un invariant qui se doit d'être respecté en toute circonstance:
un vagabond qui s'emploie aux travaux de la ferme ou de l'artisanat doit, dans tous les cas, être payé au minimum à un salaire voisin de celui du mineur que tous, aussi bien dirigeants que dirigés, nous avons l'habitude d'utiliser comme référence implicite.
S'il ne l'est pas, alors il y a esclavagisme.

Pourquoi ce principe ne peut être remis en cause sans dommages pour Dieu
On entend pourtant dire, ici ou là, que ce principe doit aussi être remis en cause.
Mais que penser des gens remettant en cause directement - par des paroles ou des actes hérétiques, ou indirectement, comme ici, une des bases de l'enseignement que Christos a pour mission de nous offrir de la part Du Très-Haut?
Le remettre en cause, c'est se rendre complice des théoriciens de l'athéisme et des doctrines hétérodoxes qui veulent séparer le temporel du spirituel au profit du temporel et qu'ils ont raison de considérer que Dieu ne leur est pas supérieur puisqu'il est capable d'erreurs et doit être corrigé comme un vulgaire mortel pris en faute.
Pire, songeons aux conséquences terribles si on les écoutait !
Cela voudrait dire que l'on accepte que Dieu soit faillible, qu'il puisse se tromper, et donc ... qu'il n'est pas Dieu, puisque Dieu est infaillible !
Heureusement, il semble plus s'agir d'une méconnaissance du dogme et d'un inculture religieuse générale que d'une volonté majoritairement partagée de s'opposer à l'Eglise.
D'ailleurs, celle-ci n'est pas exempte de reproches en cette affaire: en ne prenant pas la place qu'elle doit occuper au sein du pouvoir temporel, elle ne peut conseiller correctement et donc, laisse les Hommes s'égarer du droit chemin.


Pourquoi ce principe ne peut-il être remis en cause sans dommages pour les Hommes
Il y a aussi occasion de pécher gravement contre son âme si l'on ne respecte pas la Parole divine.
Les avaricieux en profiteraient pour payer le moins cher possible leurs employés, juste pour gagner quelques écus de plus à leurs dépens et au mépris du respect de la personne humaine. Est-ce cela la façon dont ils comprennent l'amitié aristotélicienne ? La Loi du plus riche sur le plus pauvre ?
Pire, en montrant leur incapacité à se satisfaire de ce qu'ils ont et un désir malsain d'accumuler toujours plus, ils léseraient les plus pauvres en les privant de moyens convenables d'existence. Or, Dieu a-t-il dit que les riches étaient faits pour être très riches et les pauvres très pauvres ? Il y aurait là double péché: celui de la gourmandise avec cette soif d'accumuler toujours plus aux dépens des autres ; celui contre Dieu lui-même pour lequel nous sommes tous égaux; si les salaires peuvent être variables et différenciés selon l'économie et l'expérience des citoyens, nul ne doit être sous-payé.


Ne pas confondre aumônes et salaires
Certes, certains pourront toujours objecter que l'Eglise elle-même offre une aumône qui est nettement esclavagiste ! et ils n'auraient pas tort si cette aumône versée par l'Eglise ne répondait à des valeurs hautement spirituelles d'entraide et d'amitié aristotéliciennes: qui travaille pour l'Eglise fait preuve d'une haute vertu de sacrifice et d'humilité en servant la Communauté des fidèles et Dieu, dans son infinie sagesse, améliore grandement la réputation de l'Homme qui travaille pour Lui ! De sorte que si l'aumône est petite en argent, la récompense spirituelle est grande ! Chose qu'aucun autre salaire temporel n'est capable de produire ! Les aumônes versées par l'Eglise sont donc d'une nature différente des salaires par la haute considération qu'elles apportent.

Conclusion
Aussi faut-il bien en convenir, Dieu définit l'esclavagisme comme toute pratique qui consiste à payer d'honnêtes travailleurs des champs et de l'artisanat à un salaire minimum dégradant. Non qu'il faille que tous reçoivent un salaire minimum de mineur car Dieu comprend le souci que nous avons tous de remplir nos mines! mais il faut que ce salaire soit honnête et ne soit pas trop en-dessous de celui-ci pour que le fort n'écrase pas le faible sinon nous ne serions pas meilleurs que les Humains qui obéirent à la Créature Sans Nom:

Citation:
Alors, l’homme et la femme se firent orgueilleux. Le fort se mit à mépriser le faible, qui ne pouvait pas se nourrir autant qu’il le souhaitait. Comme la Créature Sans Nom, ils pensaient maintenant que le rôle des forts était de dominer les faibles (La Pré-histoire, chapitre IV).


Pire, au niveau des comtés et des duchés, nous verrions naître des guerres économiques graves où ceux qui versent de bons salaires essaieraient de vider ceux où les gens sont mal payés. Or, nous savons qu'une guerre économique peut provoquer une guerre bien plus dramatique.

Par conséquent, j'invite chacun d'entre nous, particuliers, comme duchés ou comtés, à faire preuve de tempérance pour ne pas pratiquer une politique contre-productive qui aboutirait à la fuite d'une partie de la population des lieux où l'on verse des salaires d'esclaves à d'autres où l'on verse de bien meilleurs salaires, car c'est toute l'économie qui en pâtirait à terme:
- mévente des produits sauf à des prix bradés, d'où une baisse des revenus des producteurs
- baisse des salaires, souvent plus forte que les prix, qui ruine le pouvoir d'achat et contribue au marasme de l'économie.

Dès lors, tout particulier, tout comté ou duché qui tend à donc se rapprocher des recommandations de Dieu, agit dans un sens aristotélicien et doit être encouragé dans ses progrès; les autres devront être fustigés.


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