L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Haerindor]

Haerindor vint se placer derrière Gabrielle, un mince sourire au lèvre après avoir observé les gesticulations et imprécations d'un autre temps - sûrement pas celui-ci - lancées par le sieur Odoacre. Il n'aimait pas particulièrement la Pomme - quoi qu'elle ait pu lui faire dire sous le coup du chantage - mais refusait qu'on la malmenât de la sorte. Et puis au fond, elle était sympa cette pécore...
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[Thegoldendragon]

Gabrielle écouta Monseigneur Tully lui expliquer ce qu'elle devait faire. Et qu'elle ferait une fois cette affaire réglée, puisqu'elle pensait avoir usé tout autre expédient.

Je vous remercie Monseigneur, j'aurais dû m'adresser à vous plus tôt au lieu de m'épuiser en vaines requêtes. Je saurais me souvenir de votre attention.

En revanche il y en avait un autre qui commençait à lui chatouiller le système nerveux, qu'elle connaissait fort mal ceci dit. Elle s'attendait évidemment à ce qu'on l'attaque sur cette phrase, qu'elle avait écrite justement pour faire réagir, mais dans l'autre sens... Ahlala... Patiemment, elle entreprit donc de répondre au vindicatif homme.

Vous savez Messire, il est aisé de sortir une phrase de son contexte et de l'utiliser à l'envie. Et je vous remercie, je sais fort bien ce que j'ai écrit.
Encore une chose, cessez d'attaquer l'Ordre Teutonique qui n'a absolument rien à voir dans cette histoire. Ou alors, si vous tenez tellement à reprocher à quelqu'un ce que je dis, je vous en prie : incriminez donc mes parents, reprochez leur d'être morts avant que je les connaisse, reprochez ensuite au couvent dans lequel j'ai grandi de ne pas m'avoir assez instruite, reprochez à mes connaissances, à mes amis et à tous ceux que je ne connais pas de m'apprendre n'importe quoi. Vos remarques là-dessus sont absolument absurdes.

Bien, maintenant laissez-moi expliquer cette phrase si joliment utilisée par vos soins.

Entre temps, la Pomme sourit au Casqué qui viendait à point nommé, puis elle poursuivit son discours, se demandant toutefois à quoi pouvait bien servir l'explication qu'elle allait donner puisque de toute façon son interlocuteur aimait à l'ignorer. M'enfin, qui ne tente rien n'a rien.

Donc oui, j'ai bel et bien écrit ceci. Cependant, la phrase que j'ai déjà citée était là pour rappeler que ma pensée n'était et n'est pas schismatique. En aucun cas.
Mais si j'ai laissé là cette phrase, c'est qu'il y a une raison. Je veux souligner par là le plus gros problème que vous vous bornez à ignorer puisque vous préférez m'insulter. Le problème voyez-vous, c'est que lorsque les fidèles commencent à ne plus se reconnaître dans l'EA, ils s'en éloignent et ne comprennent plus pourquoi ils doivent la défendre. Et si je suis là, c'est bien pour que l'EA en prenne conscience avant qu'il y ait de graves débordement, comme en Anjou par exemple.

Mais c'est vrai que ça aide beaucoup de traiter les fidèles qui veulent aider de catin et d'hérétique, de les traîner plus bas que terre. Allez-y, continuez, cela règlera tous les problèmes. Il me semblait pourtant que Christos avait enseigné l'Amitié... J'ai une mauvaise mémoire peut-être ?

En tout cas, et puisque votre comportement est tout bonnement honteux, laissez-moi vous dire que vous êtes un piètre exemple, à part peut-être en ce qui concerne l'orgueil.

Ai-je répondu à votre question ? Non pardon, à votre accusation ?

En disant cela, la Pomme n'avait pas seulement regardé Ibelin qui n'avait, après tout, pas grand rôle dans l'histoire; elle regardait également Monseigneur Odoacre qui n'avait pas donné sa part au chien au niveau mauvaise foi, même s'il se faisait désormais plus discret.

[lily-jane]

Un petit détour à Rome. Mais quelle idée ! En même temps la brune voulait s’assurer par ce genre de chemin emprunté, que la belle cité lumière tenait encore sur ses briques.
Faut dire que mis à part quelques parchemins, forts beaux soit dit en passant, émanant de l’EA et concernant toujours cette histoire sans fin et ô combien gonflante à force de s’abîmer les yeux à lire des bis répétita, et bien on finissait par se demander si la belle Rome n’avait pas subit quelques aménagements pour être transformée en papeterie.

Donc voilà le pourquoi de sa visite. Inquiétude d’une disparition en devenir de ce qui était pourtant la base de tout.
Mais à force de voir ces « pauvres ouailles » se lamenter de n’avoir qu’une attention infime de leurs guides spirituels, la jeune comtesse s’était dit « mais si Rome avait été ensevelit ? »

Arrivée enfin au lieu dit, soulagement quand elle aperçut les pourtours de la magnifique Rome. Mais étonnement quand même.
Toujours sur pieds et pourtant toujours on ne faisait que lire des parchemins copiés et recopiés tant et tant par les même scribes, changeant par ci par là quelques dates et noms.

Donc pendant que certains fidèles se faisaient faire des boutonnières naturelles un peu partout sur le corps afin de chasser les mauvaises herbes de cette terre, une majorité des représentants continuaient à jouer aux grattes papiers ? Et encore si ces dits papiers étaient en faveurs de ceux qui les défendent.
Mais nada !
Et s’il n’y avait que ça…
Des demandes honnêtes, des repentances sincères, des prières et dons de certains ne recevaient aucune écoute.
Triste Rome.
Pourtant si belle et si adulée…
Tout cela n’empêchait bien entendu pas la brune de respecter grandement les tout aussi grands de l’EA. Mais elle savait également que certains d’entre eux devraient peut être parfois descendre de leur pied d’estal pour se rendre compte qu’en bas on avait besoin d’eux. Et qu’il y avait autre chose que leur nombril à admirer.
Ô comme certains lui manquaient… Hélas partis trop vite…

Bref… Quelques pensées brunesques sans importance va-t-on dire ? Ou peut être pas…

En se baladant sur la jolie place d’Aristote, la comtesse et schwester de l’ordre teutonique sentit comme une odeur familière.
Une fragrance entre le fruit et l’insolence raisonnée.
Une pomme ?
Ici ?

Pourquoi pas ici ? Oui c’est vrai ça…

Elle chercha donc du regard parmi la foule en délire (oui bon…) et aperçut enfin le trognon heu la trogne de sa copine pommienne.
En compagnie de quelques autres amis tout autant respecté.
Ah non pas lui… Ni lui… enfin lui j’le connais pas.
Ah Monseigneur Tully… Un qui n’a jamais eut besoin de pied d’estal et qui est resté respectable.
Dis donc ça grouille de monde…

Quelques pas encore mais veut pas couper la conversation et se retient donc de se faire un jus de pomme en la saluant, pointe juste le bout de son nez, qu’elle a fort joli, soit dit en passant, et écoute tranquillement en esquissant un gracieux hochement de tête poli pour saluer.

La pomme avait des propos on ne peut plus juste. Mais comme toute vérité ça devait sans doute déplaire à certains.
Mais nul doute pour cette fidèle croyante, que justice aurait lieu, et que la belle pomme pourrait enfin épouser son trognon et qu’ils auraient pleins de beaux pépins ensemble.
Après tout, l’EA, c’est aussi là pour ça non ? Aider des fidèles à connaître et savourer l’Amour véritable ?
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En pleine partie de ramponneau avec Aristote
[img*]http://img813.imageshack.us/img813/1412/bannierelilyrome.jpg[/img]
Typhanie Casaviecchi? C'est moi en mieux ![Signature hors norme, merci d'y remédier]

[Eloise de Guérande]

Passait par là. Ne disait rien. Mais ne pouvait s'empêcher, comme tout le monde, d'écouter les gens - certain/e qui pensait si fort et finalement, s'exprima, presque malgré elle :


Ah Rome, unique objet de mon ressentiment !

Ce qui ne voulait rien dire, présentement, mais s'énonçait si éloquent, cependant. En d'autres temps, on chanterait "paroles, paroles, paroles"...
Ici se chantonnerait : "pensées, euh, pensées, euh , pensées, euh !.... Encorrrrre des penséesssssssssssssssssss , euh....que jé né lis plussssssssss"
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~~Je veux être tout ce que je suis capable de devenir ~~

[Odoacre]

Le vieux Grec avait causé un bordel sans nom et ce chaos, ces empoignades verbales, cet afflux de teutons et d'autres tonsures le mirent de bonne humeur...

Il se contenta alors de dire

Eh bien j'ai vu ce que je pensais voir... vos faits d'armes et votre propension à combattre avec courage l'Ennemi ne vous confère pas le droit d'oser remettre en cause les Tribunaux sacrés par lesquels parlent la voix de Dieu... cette remise en cause permanente de l'Église qui est le fait régulier de membres de votre Ordre vous dessert, cette habitude aussi que vous avez de vous poser en victimes permanentes du Père qui ne vous comprend pas, vous ses enfants...

Sardonique

Et quelle est cette façon de venir criailler en place d'Aristote plutôt que de passer par les saintes procédures ? Est-ce la discipline qu'on vous apprend ? Est-ce une manière de faire pression ? Et ce coup de main intellectuel consistant à prendre son ressentiment particulier et l'étendre à tout le peuple pour se présenter Porte Parole des fidèles ?

Dur

Un peu d'humilité à vous tous ne ferait pas de mal...

Tel un prince il fit voler les pans de sa robe de bure et partit en lâchant à Izidore


Veillez à tenir vos gens Chevalier, il est épuisant de tancer plus souvent les défenseurs de la Foi que ses ennemis....
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Primat de France, Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi
Odoacre est sur Twitter !

[bourrike]

Silencieuse, elle s'était approchée du groupe lorsque, passant non loin, elle avait vu son cousin et entendu le nom de son frère.
Prenant le temps de vider sa besace sur la margelle d'un puits, elle en sortit un minimum nécessaire à l'écriture et rédigea un billet succint à l'attention de la jeune personne qui se défendait comme elle le pouvait.
Pfeu, elle la comprenait elle la jeune personne, ayant été mariée elle même.
Le plus gros de l'échauffourée passé, elle revint, salua ses frères

"Bien le bonjour messeigneurs, que Dieu vous garde"

Puis adressa un sourire à l'intervenante, lui tendant le billet.

"Bonjour ma fille, je suis Bertille de Nivellus, cousine de Monseigneur Tully, et soeur de votre archevêque auprès de qui il vous faut solliciter une audience, rendez vous donc à cette adresse, dans le
hall d'entrée du palais épiscopal, et demandez à me voir, je vous accompagnerai à son bureau"
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[Tully]

Tully hôcha la tête et sourit

Ce n'est rien, ça fait partie à mes yeuxs de mon rôle de guide et de pasteur. Certains ont une propension à l'oublier...

L'Archevêque de Reims était homme à ne jamais juger

Il salua sa Cousine, Evêque de Genève, puis se leva, et salua tout le monde présent

Je prend congé. Bonne fin de journée, chers enfants
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[Izidore]

Avant d'enfin se décider à partir le vieil Odoacre lâcha à nouveau ce qu'il pensait être une attaque envers les soldats du Très Haut.

Tout le monde savait pourtant ce qu'il en était et qu'elle était l'habitude du vieil évêque à toujours semer la discorde.



Veillez à mesurer vos propos Monseigneur, il est harassant de toujours devoir se méfier de ceux qui devraient être nos alliés ...



D'un geste de la main, le Sénatus demanda à la Garde Papale d'évacuer les quelques personnes restantes, le spectacle était terminé.

Il prierai pour l'évêque ce soir.
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[Thegoldendragon]

Lassée, Gabrielle écouta une dernière fois le prélat débiter ses inepties avant qu'il ne s'en aille. C'était tout simplement n'importe quoi.

Une autre femme s'approcha encore, se présentant comme Bertille de Nivellus. Oui, sa soeur lui en avait parlé il y a peu... L'évêché de Genève n'était pas une mince affaire. Aussi lui sut-elle gré de son attention. Elle lui sourit et prit le billet qu'elle lui tendait.

Merci Monseigneur, votre générosité me touche. A vrai dire je m'étais rendue directement à l'officialité, mais si ce n'est pas le bon endroit, j'irais faire ce que vous me conseillez dès mon retour. Il est bon de voir que tout le monde n'ignore pas le simple fidèle.

Elle salua aussi Monseigneur Tully qui désirait prendre congé désormais, compréhensible. Le Ritter Izidore d'ailleurs, achevait l'affaire. Mais il lui restait deux choses à faire avant de s'éclipser. D'abord, elle se tourna vers ses Frères et Soeur et leur sourit.

Je vous remercie de votre présence. Je n'aime pas les effusions, elle m'a été précieuse et m'a touchée. Je saurais m'en souvenir.

Puis elle avança vers Izidore, membre le plus gradé ici et le regarda sérieusement:

Ritter, je suis désolée que le nom de l'Ordre ait été mêlé à cette histoire, je ne le voulais pas, et je ne comprends pas cet acharnement.
Il est injuste de salir ainsi un Ordre qui ne fait que défendre la Foi et notre Sainte Eglise... Aussi, si vous exigez réparation de moi, qui demeure la seule responsable, je l'accepte bien volontiers et me plie à ce que vous exigerez.

Tout cela avait été inutile, ou presque. Peut-être que cela l'arrangerait à titre personnel, mais absolument rien n'avait été entendu. Les Prélats qui savaient encore quel était leur rôle et qui ne l'avait pas oublié dans l'orgueil lui avaient tendu la main, l'autre insulté. Pas de dialogue constructif, juste un conflit inutile et absurde. Elle ne voulait pas de scandale et pourtant son nom avait été sali, son honneur bafoué par les paroles iniques d'un homme qui ne la connaissait pas. Triste image.
Avant de partir, Gabrielle jeta un regard circulaire sur la place et s'éloigna finalement, seule et amère.