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L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Forum RP de l'Eglise Aristotelicienne du jeu en ligne RR Forum RP for the Aristotelic Church of the RK online game
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Rehael
Inscrit le: 16 Sep 2007 Messages: 13676 Localisation: Roma
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Posté le: Mar Juil 27, 2010 11:39 am Sujet du message: [RP] Villa Plantagenest |
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⊰ Basilica di San Nicolaïde in Aventino - Parrocchia Titolare del Cardinale Romano Elettore Tiberius Plantagenest ⊱
⊰ Basilica of Saint Nicolaïde in Aventine - Titular Parish of the Roman Elector Cardinal Tiberius Plantagenest ⊱
⊰ Basilique de Saint Nicolaïde sur l'Aventin - Paroisse Titulaire du Cardinal Romain Électeur Tibère de Plantagenest ⊱
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Dietro la basilica, in cima al colle Aventino, si trova la residenza personale del Cardinale.
Behind the basilica, on the summit of the Aventine, is the personal residence of the Cardinal.
A l'arrière de la basilique, au sommet de l'Aventin, se tient la résidence personnelle du Cardinal.
Dernière édition par Rehael le Sam Sep 08, 2018 11:19 am; édité 2 fois |
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Dimitri Mikhaïlovich
Inscrit le: 13 Juil 2010 Messages: 19
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Posté le: Mar Juil 27, 2010 11:42 am Sujet du message: |
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Songe d'une nuit d'été
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Un chien aboya, puis le silence envahit à nouveau la rue. La nuit était chaude, et tout les habitants devaient dormir d'un sommeil agité.
Il restait néanmoins au moins une personne éveillée.
S'essuyant du plat de la main son front couvert de sueur, Dimitri Mikhaïlovich faisait les cent pas dans une ruelle sombre du quartier résidentiel des faubourgs romains. Alors qu'il fixait distraitement la Lune pour passer le temps, il étouffa un juron lorsque son pied heurta une gros pavé sorti de la chaussée.
"J'aurai mieux fait de me casser une jambe plutôt que d'accepter cette mission. Je pourrai être tranquillement à la caserne en train de jouer aux dés avec les collègues, et me voila dans une ruelle sombre à attendre je-ne-sais-qui pour faire je-ne-sais-quoi. Heureusement que c'est bien payé..."
Homme de confiance du Camerlingue, le jeune garde pontifical, en tenue civile, avait pour mission d'attendre quelqu'un dont il ignorait l'identité. Le Cardinal n'avait rien voulu lui faire savoir, si ce n'est qu'il devrait attendre quelqu'un incognito, puis le mener dans sa demeure avec la plus grand discrétion. Une femme ? Le garde ricana à cette idée. Finalement, imaginer son maître, le Cardinal Camerlingue, se divertir avec une ribaude du bordel romain chassa sa mauvaise humeur.
Demeurant cependant perplexe, le jeune russe contempla la Villa Plantagenêt plongée dans une pénombre totale. La Villa était une demeure datant de la Rome Antique que Rehael avait fait renovée. Il n'y résidait presque jamais, demeurant presque exclusivement dans ses appartements du Palais pontifical. Il chercha à y distinguer de la lumière qui pourrait laisser croire à la présence de son maître, mais rien... Ni lumière, ni bruit. Seulement cette chaleur moite. Ah, il donnerait cher pour aller se rafraichir dans l'atrium qu'il devinait derrière le vestibule.
Jetant à nouveau un coup d'oeil dans le ciel, il en déduisit qu'il ne devait être guère beaucoup moins que minuit. "Personne ne viendra" se dit il. Etouffant un soupir, Dimitri s'éloigna quelque peu de la Villa, s'installa sur la grosse pierre que son pied heurta quelques instants plus tôt, et pris son mal en patience. _________________
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UterPendragon
Inscrit le: 12 Fév 2007 Messages: 11630
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Posté le: Mer Juil 28, 2010 12:48 am Sujet du message: |
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Pour beaucoup, le temps est un ennemi, qui apporte avec lui bien des souffrances, et contre qui toute lutte est vaine. La mort nous prendra tous, les uns après les autres, et si elle n'était pas passée la veille, ce serait pour le lendemain, ou encore le surlendemain, planant telle une sourde menace. L'homme qui avançait d'un pas plutôt léger l'avait déjà affrontée plusieurs fois, cette vieille ennemie. Il l'avait vue dans les yeux de ses parents, alors qu'il était encore enfant, il l'avait lue dans le regard des hommes que son épée avait fauchée, lorsqu'il avait pris de l'âge et de l'audace, ou même dans les yeux des hérétiques qu'il avait pu envoyer à la potence, faute de n'avoir pu les convertir. A cet instant, dans la moite obscurité qui l'entourait, il sentait planer autour de lui l'appel du tombeau. D'un geste désinvolte, il fit fuir ces noirs pressentiments, tout en avançant de plus en plus rapidement.
Il n'avait plus remis les pieds dans la cité pontificale depuis des mois, depuis qu'il s'était enfermé dans une cellule du monastère grégorien d'Argentat, dans l'espoir de renouer avec le Très-Haut, de se laver des traces que la luxure romaine avait laissé sur son âme. Depuis quelques semaines déjà, il avait cherché des nouvelles du monde, de ce qui s'était déroulé pendant son absence. Sans grande surprise, il avait entendu parler d'assemblées désertées, de places sans vies, avec quelques irréductibles qui s'efforçaient de maintenir haut la flamme de l'Eglise, avec un succès tout relatif. D'aucuns estimaient que le plus rude des combats se menait avec une épée, pourtant, lui, le vieil Aymé Von Frayner, après avoir dans sa jeunesse goûté à cet art, s'était bien vite rendu compte de l'épreuve que représentait le maniement du Verbe, le combat pour la Foi. De fait, à l'instant où il avait reçu une lettre habilement rédigée, d'une écriture qu'il reconnaissait entre toutes, il avait fait appeler un novice, préparer ses bagages, et avait immédiatement pris la route. Il se retrouvait donc dans les quartiers résidentiels de Rome, au fin fond d'une sombre ruelle, espérant trouver âme qui vive.
Sa mémoire lui faisait quelque peu défaut, il ne se souvenait plus exactement de l'emplacement de la villa Plantagenest, qu'il avait déjà eu l'occasion de contempler, lors de ses anciens passages. Pourtant, dès qu'il aperçut un homme qui, malgré son accoutrement civil, semblait assez caractéristique du soldat lambda, stature haute, menton relevé, et relativement à l'affut, il sourit et avança à nouveau de quelques pas, dévoilant une améthyste à l'un de ses doigts.
Je suis venu voir Son Eminence... _________________ Mort des cardinaux d'Azayes et von Frayner |
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Dimitri Mikhaïlovich
Inscrit le: 13 Juil 2010 Messages: 19
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Posté le: Mer Juil 28, 2010 6:44 pm Sujet du message: |
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"Enfin quelqu'un !" pensa le jeune moscovite. Il s'attendait a voir une ribaude, et il aperçu au contraire un individu lui tendant un anneau épiscopal. Quelque peu déçu, le jeune homme mis un genoux a terre et embrassa l'anneau, avant de se relever.
Dans la pénombre, il ne reconnut pas le nouveau venu. Ne cherchant pas spécialement a savoir de qui il s'agissait, dans ce genre d'affaire moins on en savait, plus notre espérance de vie s'allongeait, il chuchota à son interlocuteur avec son accent typique :
Bonsoir Monseigneur, veuillez venir avec moi, je dois vous guider.
Glissant sa main dans celle de l'inconnu, il s'excusa en ces termes :
Pardonnez moi, je n'ai pas le choix, sinon vous trébucherez dans la pénombre.
En effet, le jeune garde avait reçu ordre de n'allumer aucune lumière et de laisser la villa dans le noir. Ainsi, il guida l'inconnu jusqu'a la demeure qu'il connaissait bien pour l'avoir gardé plusieurs fois. Evitant plusieurs obstacles, il pénétra dans la villa.
Le vestibule fut la première pièce rencontrée, puis ils pénétrèrent dans l'atrium ou une petite fontaine éméttait un léger clapotis. Dédaignant les nombreuses portes, le garde se dirigea dans un jardin intérieur entouré de colonnes de style romain en péristyle. Se tournant vers l'inconnu, il ajouta :
Je dois vous laisser ici, Monseigneur, je vous souhaite bonne nuit.
S'inclinant, Dimitri quitta la demeure avec un certain empressement. Il ne voulait pas laisser passer la dernière partie de dés à la caserne. _________________
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UterPendragon
Inscrit le: 12 Fév 2007 Messages: 11630
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Posté le: Jeu Juil 29, 2010 1:29 pm Sujet du message: |
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Le vieil homme resta surpris lorsque le garde se baissa pour baiser son améthyste, tant il s'était déshabitué des usages en vigueur à Rome. Il se laissa guider, quand bien même il ne voyait pas grand chose à ce qui l'entourait. Il croyait apercevoir, dans la pénombres, les contours de la villa, de colonnes qui s'élevaient avec grâce, tout autour de lui. Lorsqu'il fut introduit dans le jardin, et qu'il se retrouva seul, un frémissement parcourut son échine. Malgré la chaleur des journées d'été, les nuits romaines étaient fraiches, agréables, au fond. Dans le silence de la villa, il attendit, priant intérieurement. _________________ Mort des cardinaux d'Azayes et von Frayner |
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Rehael
Inscrit le: 16 Sep 2007 Messages: 13676 Localisation: Roma
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Posté le: Mar Aoû 03, 2010 6:38 pm Sujet du message: |
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Un mouvement d'eau, et dans la pénombre, une forme humaine sortie du bassin situé au centre du jardin intérieur. La Lune éclaira un instant le visage du Camerlingue, alors que celui-ci se saisissait d'une serviette pour se sécher.
Bien le bonsoir cher ami se contenta-t-il d'énoncer simplement, le plus naturellement du monde.
Avez vous fait bon voyage ?
Il ajouta, non sans esquisser un sourire en coin :
Je suis heureux que vous ayez fait le choix de quitter votre exil pour me venir me voir. D'aucuns vous disaient proche de la mort, je suis heureux qu'il n'en soit rien. |
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UterPendragon
Inscrit le: 12 Fév 2007 Messages: 11630
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Posté le: Ven Aoû 06, 2010 11:59 pm Sujet du message: |
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Alors qu'Aymé observait attentivement le jardin qui l'entourait, ayant abandonné un instant ses prières, du bruit se fit entendre non loin. Et sous ses yeux ébahis, sortit de l'eau un camerlingue, on aurait cru voir naître Venus. Bafouillant quelques mots, face à la quasi-nudité de l'éminence, il rougit avant de rire doucement. Il s'attendait à tout, sauf à cette entrée-ci. La lune éclaira soudainement le visage de Rehael, permettant au vieux grégorien de mieux discerner des traits qui lui étaient désormais familiers.
Votre Eminence, mon ami.. Qu'importe le voyage et les rumeurs, me voici bien vivant face à vous, et bien heureux de l'être ! Je n'aurais raté votre invitation pour rien au monde. Je dois aussi vous avouer que si ma longue retraite m'a permis de retrouver Dieu et de fortifier ma Foi, mon retour à Rome me permet aussi de retrouver ceux qui me sont chers, et une certaine animation qui m'a rarement déplu.
Il sourit avec simplicité.
Mais je présume que vous ne m'avez pas fait venir icelieu pour débattre de la pluie et du beau temps... _________________ Mort des cardinaux d'Azayes et von Frayner |
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Rehael
Inscrit le: 16 Sep 2007 Messages: 13676 Localisation: Roma
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Posté le: Sam Aoû 07, 2010 1:55 pm Sujet du message: |
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Reposant la serviette, le Cardinal enfila un peignoir blanc.
L'âge aidant, le corps se relache. Nager me permet de l'entretenir. Puisque j'ai désormais en charge les Saintes Armées, je ne voudrai pas devant nos hommes avoir l'air d'un vieux croulant même plus capable de tenir l'épée d'Isenduil.
Nouand la ceinture de sa robe de chambre, le Cardinal ouvrit une porte attenante au jardin intérieur. Une table de marbre s'y trouvait, encadrée par deux chaises. Allumant trois bougies sur un chandelier qu'il déposa sur la table, Rehael invita Uter à s'asseoir.
Aymé, prenez donc place. Nous serons plus tranquille pour converser.
Quelques gouttes d'eau restaient sur le visage du Cardinal. Celui-ci afficha un fin sourire en coin.
Parler de la pluie et du beau temps, et de bien d'autres choses, avec vous est toujours un plaisir mon cher, mais vous avez raison, ce n'est pas là l'unique but de mon invitation.
Alors que son regard se perdait dans le vague, il se faisait aussi plus dur.
Les temps sont troubles, les hérésies menacent l'ordre divin. Lion de Juda, Réformés, Angevinisme, Spinozisme, ils sont tous là, à guetter le moment opportun pour tenter de précipiter la Fin des temps. Sans parler de ces faux aristotéliciens qui, sous couverts d'un aristotélisme de facade, soutiennent en sous-main la propagation de celles-ci, et qui sont présents parfois jusque dans nos rangs.
L'Eglise a besoin de personnes fortes et experimentées, déterminées à assurer sa prospérité, sa grandeur, et à éliminer tout ce qui se dresse contre le triomphe de la Vrai Foy.
Mon rôle est de trouver ceux qui seront le fer de lance de cette Eglise Triomphante.
De trouver les Elus... murmura-t-il tout bas, de manière presque imperceptible.
Reportant son regard sur son interlocuteur.
Le temps est venu pour vous de quitter votre trop longue retraite, mon ami. |
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UterPendragon
Inscrit le: 12 Fév 2007 Messages: 11630
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Posté le: Sam Aoû 07, 2010 5:06 pm Sujet du message: |
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Hochant la tête aux paroles de Rehael, le vieil évêque se souvint de ses jeunes années, en Lorraine. De mémoire, il ne parvenait pas à se rappeler de la dernière fois où il n'avait pas eu mal au dos... Doux Christos, que ces années semblaient lointaines. Il suivit ensuite le camerlingue l'atmosphère de la pièce où ils venaient d'entrer était assez intime, et Aymé s'assit avec plaisir, face au chandelier. Une lumière douce éclairait son visage, tandis qu'il écoutait avec attention ce que lui disait l'archevêque d'Arles.
A l'évocation de l'hérésie, le regard d'Aymé se perdit dans le vague. A nouveau, quelques mots faisaient surgir des souvenirs par dizaines. Le combat contre les hétérodoxes n'étaient pas une mince affaire, et beaucoup y avaient goûté : on disait que ça forgeait le caractère. Il se fit grave.
Eminence, mon ami, ces faits m'attristent profondément. Ma retraite n'était pas innocente, Rome n'est pas un havre de paix, surtout pour un vieillard. Nous avons tous deux rencontrés nombre de ces cas que vous citez, nous les avons tous deux combattus, et si mon bras ne peut plus porter l'épée, ma langue et mon esprit sont encore bien acérés et ne manquent pas de tranchant. Si d'aucuns ont blâmé mon absence, ils ne pourront me reprocher d'avoir recouvré ma Foi et ma vigueur d'antan.
Eminence, mon ami, je suis votre dévoué serviteur, et pour la grandeur de l'Eglise, je me plierai à votre volonté. _________________ Mort des cardinaux d'Azayes et von Frayner |
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Rehael
Inscrit le: 16 Sep 2007 Messages: 13676 Localisation: Roma
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Posté le: Sam Aoû 07, 2010 7:54 pm Sujet du message: |
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Rehael afficha un sourire taquin et y ajouta un clin d'oeil.
Personne ne doute de votre vigueur, mon cher ami, vous le savez bien.
Redevenant plus sérieux, il se mit a chercher et fouiller dans ses documents, avant d'en extraire un rouleau dans lequel se trouvait un parchemin cacheté qu'il tendit à son interlocuteur.
Voici le premier acte de votre retour.
Citation: |
Nomination de Uterpendragon au poste d’évêque in Partibus d'Halicarnasse
Nous, Tibère de Plantagenêt, dict Rehael, Cardinal Camerlingue de la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine, Connétable des Saintes Armées, Archevêque d'Arles, Seigneur d'Eyguières, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,
Avons statué et ordonné, et par notre présent édit perpétuel et définitif, statuons et ordonnons la nomination de Monseigneur Aymé Von Frayner-Embussy, ancien archevêque de Toulon, au trône épiscopal in Partibus de Halicarnasse pour services rendus à la grandeur de l'Eglise.
Ad Majorem Dei Gloriam
Fait à Rome le V août de l’an de grâce MCDLVIII de Notre Seigneu
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Sans plus de cérémonie, Rehael laissa Aymé prendre connaissance du document. Se levant, les mains dans le dos il tourna un instant le dos à son interlocuteur pour laisser son regard se perdre dans la nuit au travers de l'ample vitre située dans le mur. |
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UterPendragon
Inscrit le: 12 Fév 2007 Messages: 11630
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Posté le: Lun Aoû 09, 2010 9:50 pm Sujet du message: |
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Le vieil Aymé retint un léger rire au clin d'œil du camerlingue. Pour cela, les deux hommes s'étaient toujours entendus, sachant concilier sérieux et travail avec un brin d'humour et de simplicité. Il attendit avec curiosité ce que Rehael allait sortir de ses documents, et lorsqu'il fut enfin en possession de ce document, il jeta un coup d'œil sur le sceau apposé. Tiens, j'ai déjà vu ça quelque part. Il s'empressa de décacheter le parchemin, et lut rapidement, s'attachant toutefois à chacun des mots.
Eh bien...
Il soupira de soulagement, songeant tout à coup au repos que cela impliquait. Il pourrait enfin se consacrer à toutes ces choses auxquelles il tenait. Enfin, il serait un peu plus libre dans son champ d'action, libre de s'ouvrir à d'autres possibilités qu'il n'avait encore exploré. Il attendit que l'éminence se tourne à nouveau vers lui, pour le regarder, plein de gratitude et un sourire aux lèvres.
Eh bien, Eminence, je ne peux vous dire qu'une seule chose : merci. Cet acte se rapproche toutefois plus de la retraite que d'un réel retour...
Il avait dans l'espoir qu'on attendait quelque chose d'autre de lui, et cela dépassait même l'espoir, allant même jusqu'à la certitude. _________________ Mort des cardinaux d'Azayes et von Frayner |
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Rehael
Inscrit le: 16 Sep 2007 Messages: 13676 Localisation: Roma
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Posté le: Jeu Aoû 12, 2010 4:10 pm Sujet du message: |
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Se retournant vers son interlocuteur, Rehael rit de bon coeur.
Il n'y a pas de retraite pour les braves, vous le savez bien. Vous comme moi mourrons le goupillon à la main lorsque le Très-Haut nous rappellera à lui.
Gardant le sourire aux lèvres, il reprit toutefois plus sérieusement :
Cette nomination est méritée, vous n'avez pas à me remercier.
Cependant vous avez raison, c'est un nouveau départ, et non une fin. Comme je vous l'ai dis, Rome a besoin d'épaules solides et experimentées. Nonciature, Saint-Office seront ravis de continuer à bénéficier de vos services. Les Saintes Armées, pourquoi pas. Je vous fais confiance.
Il s'appreta à ajouter quelque chose, sembla se raviser, puis resta quelques instants hésitant.
Le Cardinal dévisagea son interlocuteur avec attention, puis se mit à marmonner des bribes peu cohérentes. "Est il vraiment...hmmm...un élu...hmmm...oui, je ne me trompe jamais..." Il semblait s'adresser à une troisième personne. Pourtant, ils étaient bien seuls !
Enfin, le Camerlingue semblait avoir pris une décision. Il sortit un nouveau parchemin qu'il donna à Aymé. Celui ci était en réalité une carte, sur laquelle figurait une croix rouge désignant un endroit précis.
Rendez vous là bas, mon ami. Je pense que vous y découvrirez des choses sur votre avenir.
Enigmatique, le Cardinal n'ajouta rien à ce sujet, et repris d'un ton badin.
J'ai fais préparer une chambre pour vous. Cela ne vous dérange pas de passer la nuit avec moi ? |
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Cloé d'Albizzi
Inscrit le: 06 Sep 2011 Messages: 3
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Posté le: Dim Sep 11, 2011 7:02 pm Sujet du message: |
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Si la blonde vicomtesse n'était pas encore arrivée, il n'en était rien de son valet. Le pauvre avait dû se hâter de se rendre à la villa pour délivrer message de l'arrivée imminente de l'Albizzi, comme convenu, afin que le Cardinal-Archevêque ne soit pas pris au dépourvu. Il arriva aux portes, essouflé, et avisa un garde.
- Bonjour, je viens prévenir de l'arrivée prochaine de Dame Cloé d'Albizzi, Vicomtesse de Couserans et Dame de Jegun. Son Éminence l'a invitée, et elle lui avait dit qu'elle préviendrait. _________________
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Mordekaï
Inscrit le: 05 Mar 2011 Messages: 63
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Posté le: Sam Oct 01, 2011 6:28 pm Sujet du message: |
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[Je place la venue de mes personnages bien après le passage du valet de Dame Cloé d'Albizzi, afin de ne pas troubler le déroulement du rp en cours]
Depuis la Place Aristote, dans une rue des Faubourgs, devant la Villa Plantagenêt
Etrange ambiance que cette fin d'après-midi dans Rome...Ambiance chargée de bien des émotions, suite aux décisions du petit groupe, qui alliait une certaine mélancolie de voir la séparation proche...mais excitation également, car n'était pas encore écrite de façon très nette la fin du dénouement...Qu'allait-il encore se passer?
Ambiance détendue, parce que les clameurs de guerre étaient derrière, parce que Salim allait retrouver Shani, parce que Mordekaï allait clore le premier grand volume de sa vie...
Douceur de vivre, car Rome n'était que douceur de vivre...on y mangeait bien, on y buvait de bons crus, on y croisait la multitude qui cherchait bénédiction, réponse à leur prière, l'ami, le collègue, qu'on n'a pas revu depuis longtemps...
L'air était baigné de cette reposante lumière des premiers jours d'automne, où enfin, la dardeur de l'été s'apaise, et avec, les états d'ébullition qui l'accompagnent.
Un regard en l'air : une volée de pigeon qui décore un instant de sa traversée le ciel d'une petite formation d'ailes bleutées.
Un regard sur le côté : une grande villa de style Rome antique...et une vision directe sur un petit vestibule délicieusement arrangé, quelques orangers en pot encore dehors avant les premiers froids.
Une bien belle villa de style Rome antique...une belle villa de style...
Oaaaaaaaaaaahhhh!!!! mûe par un vieux réflexe, l'association vue à idée la pousse à se planquer derrière ... ben y avait rien pour se cacher alors elle se tassa un peu sur elle-même...un peu crétine...
R'gardez les gars!! c'est la Villa Plantagenêt!! lança t-elle comme si elle annonçait un bastion ennemi...comment qu'elle est cro belle...fit-elle d'un air que-moi-j'risque-pas-d'avoir-une-maison-si-belle-un-jour, chaque fois émerveillée devant son architecture. Les architectures fines comme ça, lui rappelaient son père adoptif, Petit Pierre Taillebourg, tailleur de pierre.
C'est la villa de Son Eminence Tibère de Plantagenêt...que l'on appelle Rehael...
Montrant le bâtiment :
C'est pas beau ça?
C'était drôle, parce qu'elle ne le connaissait que comme...ben Son Eminence Rehael...et elle n'avait jamais cherché à en savoir plus sur lui, alors que devant elle se dressait un petit bout ignorée de sa personnalité, fort intéressant...fort apaisant... _________________
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Abigaïl
Inscrit le: 26 Sep 2011 Messages: 40
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Posté le: Sam Oct 01, 2011 6:43 pm Sujet du message: |
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Elle ne savait pas ce qu'il y avait dans la tête de sa fille, mais cette promenade dans les Faubourgs était fort agréable.
C'était bien aussi d'aggrémenter le parcours de visite et de détente...surtout que les Hommes quelque soit leur culture, bâtissent des villes à la mesure des déesses.
Arrivés devant un modèle de bâtiment ancien rénové, ça ne l'étonna pas que Mordekaï s'arrête devant.
Ca l'étonna davantage qu'elle cherche à passer inaperçue...
R'gardez les gars!! c'est la Villa Plantagenêt!! comment qu'elle est cro belle...
Et comment qu'tu causes? ce n'est pas moi qui t'ais appris à parler comme ça...
Plantagenêt? Rehael de Plantagenêt...oui ça me revient...intéressant...on le dit très bel homme...je me souviens de l'avoir entr'aperçu l'année dernière pour une cérémonie à la Basilique Titus...
Elle sourit d'un air insinuant que s'il devait coucher chez elle, il dormirait pas dans la baignoire...
Puis regardant sa fille comme une copine de lycée :
Et alors? tu es sorti avec? _________________
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