L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[BaronSengir]

Triste, amusé, ... Il n'avait pas bien pu déterminer ce qu'il avait ressenti à l'annonce du décès du primat. Peut-estre les deux meslés. Un homme hors du commun, c'était le moins que l'on puisse dire. Controversé, l'abhorré ou le plébiscité, c'était selon, n'avait laissé personne indifférent.

Le blond s'était décidé à rejoindre la foule massée sur la place d'Aristote. Bien qu'opposé à ses idées pour un bon nombre, il avait trouvé plusieurs points de convergence dans les dernières semaines du vieux grec. Et puis, il s'agissait de son ancien évesque après tout. Celui-là mesme qui l'avait nommé diacre à l'époque, en compagnie de la nouvellement intronisée abbesse Zoélie. Il soupira en repensant à la rose baronne. Ces deux auraient bien des choses à se dire, auprès du Très Haut.

L'évesque joua des coudes, de son anneau épiscopal et de la verte couleur de sa médaille pour se rapprocher de là où les intervenants prendraient parole.
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[Martin_Tamarre]

Monseigneur Martin_Tamarre n'avait pas connu longtemps Son Eminence Odoacre mais cette rencontre restera gravée dans mon esprit, comme une des plus belles, qu'il est faite.

Il s'avança, sur la place d'Aristote, pour écouter le début des funérailles.
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Son Éminence Martin Tamarre de Nivellus.
Cardinal émérite de Sainte Hildegarde de Bingen.
Préfet du Chapitre Régulier Romain.
Premier Vice Primat de France.
Archevêque métropolitain de Reims.
Évêque d'Hébron.
Comte de Spontin.

[Honoré.Saint_Cyr]

[Montmirail en Maine]

Il était un fait établi qu'en ce moment l'église aristotélicienne vivait de nombreux rebondissements, elle était riche en évènements dont certains tenaient du miracle si on souhaitait s'en remettre à cette explication, les voies du Seigneur n'étaient-elles pas impénétrables?

Miracles, Ô miracles vous avez dit miracles?

Toutefois, Il était tout de même imprudent de qualifier de miraculeux le moindre fait, tout était relatif, si d'aucuns voyaient dans la mort du Primat de France une aubaine, un bienfait, il n'en était pas de même pour Honoré, nenni, le curé commençait sérieusement à se poser des questions quant aux conséquences de ses décisions.

Oui Da! Voilà deux fois que le prêtre optait pour un Duché ou Comté et que la personne qu'il comptait soutenir, aider, épauler quittait ce monde...

C'était arrivé après qu'il êut posé sa candidature pour devenir évêque du Mans, à cette époque, c'était Marclancien qui était archevêque de Tours et il était bien démuni face au manque de motivation, l'archevêché du Mans étant vacant depuis plusieurs mois. Pendant que la candidature d'Honoré était disséquée sur la table de l'AEF, Marclancien quittait ce monde sans tambour ni trompettes.

Et que dire de ce deuxième décès, le sort s'acharnait, Honoré ayant quitté ses fonctions d'évêque, Odoacre l'avait invité à rejoindre la Normandie et le prêtre avait aussitôt accepté, il serait le curé de la paroisse de Dieppe.

Le bon père était finalement arrivé le premier, sans se poser de questions, il avait prit possession de l'endroit en s'installant assurément, l'achat d'une propriété et tout le tralala...Honoré était convaincu qu'il ferait un bon bout de chemin avec Odoacre, alors pour lui la mort du grec n'était pas un miracle, c'était pour ainsi dire la débâcle. Il était bien connu que le malheur des-uns faisait le bonheur des autres, la vie était ainsi faite, la dualité du mouvement perpétuel, il ne serait donc pas superflu de prier Sainte-Raphaëlle afin de voir permuter le mouvement...c'était sain de croire au père-Noël...

Entre temps, on était en train d'écrire la chronique d'une renaissance annoncée, Savoie...le retour...(Back to the futur)...Ce pendant que l'Anjou renouait avec les traditions aristotéliciennes, et on disait que nul n'était prophète en son pays, Navigius venait de nous prouver le contraire.

D'ailleurs, Honoré se demanda s'il n'allait pas lui délivrer sa médaille d'Aristote argentée, lui au moins il l'avait méritée, enfin, peut-être briguait-t-il l'or? Hum...La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a...non?...Evidemment que la terre continue à tourner, inlassablement...la routinière...A quoi serviraient les humains si ce n'était pour casser la routine...(Enfin, que ça ne nous donne pas l'impression que l'axe de l'univers passe par notre nombril hein?)

Qu'à cela ne tienne, Honoré n'était pas en état d'assister aux funérailles du Primat de France, il ne poserait pas non plus sa candidature pour devenir Archevêque de Rouen mais il allait reprendre la route pour la Normandie, sa place était là-bas, en souvenir du Primat, dommage que le Seigneur ne lui avait pas donné longue vie...
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LE DOGME

[Charles Diftain]

Le frère du Cardinal-Chancelier du Saint Office arriva en ces lieux afin d'assister aux funérailles de l'ancien Primat de France. Il fit un léger signe de tête discrètement aux autres personnes présentes puis se mit à l'écart.

[Forth_With]

Habillé totalement de noir, extrêmement sobre, comme d'ailleurs souvent, le jeune évêque se présenta place d'Aristote.

Dire que la disparition de Monseigneur Odoacre l'avait surpris était un bien gentil mot. Elle l'avait tout simplement consterné. Non pas qu'il appréciait l'homme, loin sans faux. Il avait à l'esprit tout les qualificatifs qu'il pouvait lui adresser :
arrogant
menteur
voleur
tyran
tortionnaire
paranoïaque
népote
avare
mesquin
vil
grippe-sou
profiteur
cynique
manipulateur
fou dangereux

Et bien d'autre qu'il n'avait même pas le temps d’énumérer dans sa tête. Non l'homme n'avait pas du tout de grâce à ses yeux. L'homme certes mais la fonction elle y en était tout autrement. Et aujourd'hui encore il en voulait toujours à l'Assemblée Épiscopale. Il le pensait en ce moment mais il pourrait le dire si quelqu'un lui reprochait de ne faire que le penser. L’assemblée avait été la plus pleutre qui soit et la primatie avec elle. Incapable de la moindre réaction, réagissant par une débandade sans nom, lâche, couarde elle n'avait pas assumer ses fonctions et s'était réfugiée dans un procéduralisme outrancier et répétitif pour défendre ses maigres intérêts menacées ensuite. Un primat, un archevêque ça se respecte, quel qu'il soit, quoi qu'on pense de lui. Et Forth respecterait toujours Monseigneur Odoacre, parce qu'il sache il était mort en Primat et on se devait notamment de le préciser sur son tombeau. Mais il le respectait aussi pour une autre raison. Car au fond de lui il savait même si ça lui arrachait le cœur de le dire qu'il était proche de lui, proche non par la méthode mais par l'idée. L'idée qu'il se faisait de la hauteur de sa fonction, de la tenue et de la volonté à avoir, de l'autorité aussi. Visiblement cette idée n'était que peu partagée et pour cela aussi malgré tout il le respectait.

C'est nourri de ces pensées qu'il s'approcha du cortège et de la tenue rose il ne pût que reconnaître Lotx et plus loin Mahaut. Et leur vue le fit sourire. Il s'approcha d'eux et très sérieusement leur dit.

Vous auriez vraiment pût faire attention dans vos tenues franchement.
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[Peccatore]

Enfin !

Enfin le cortège lescurien touchait à son but. Un long voyage, par mer puis sur terre entre Ostie et Rome, avait épuisé les frères normands, mais ils pourraient à présent se reposer sur la place d'Aristote. Du moins était-ce ainsi que Peccatore voyait les choses, lui qui ne voyait dans ces funérailles qu'une obligation protocolaire pour les siens d'assister au départ de "leur" archevêque.

Vanwolk était déjà là, avec son choeur sur l'estrade déjà en train de répandre sur la place d'Aristote une musique divine. Le Curé de Lyon n'ignorait pas la véritable passion que vouait son frère évêque d'Agen à l'art sacré, et en particulier à la musique sacrée. Cela avait véritablement le mérite d'agrémenter un peu les obsèques.

Le jour était chaud, et l'amas d'aristotéliciens venus, hypocritement pour certains, faire un dernier adieu à l'ancien Primat de France, n'arrangeait pas l'impression de suffocation qui était celle du jeune Peccatore. Plus vite cela finirait, mieux il se porterait. De toute manière, la foule était suffisamment dense pour interdire aux Lescuriens de venir se placer au premier rang. Et le Comtois de commencer à douter de l'utilité du long voyage.

Bah ! C'était quand même l'occasion pour lui de s'imprégner de l'ambiance romaine...
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Ordre Lescurien : laïc baptisé ou clerc, rejoignez-nous !

[feuilllle]

Quel étrange début d'office, remarquait Feuilllle, un peu désarçonnée par la dissipation ambiante.

Juste derrière un de ses Frères Lescuriens, Peccatore, elle avançait à petits pas dans une Rome étouffante;
Le voyage pourtant avait été source de joies et de découverte, mais sa pensée ne quittait que peu le Défunt, croisé en Touraine.

Elle avait bien remarqué qu'il avait de nombreux ennemis, mais chacun en a finalement sur un Royaume. Il devait bien aussi avoir des amis.

Elle s'approcha au maximum, car la place était dense et surchauffée.
Les ombres des piliers étaient appréciables pour une native du nord;

Elle n'entendait absolument rien de l'office et ne voyait que peu, aussi elle se contenta de prier, debout, adossée à une colonne.
Elle se murmurait la prière des défunts, ne sachant point trop où en était l'office...
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Quand une personne ne sait plus savoir quoi penser, c'est qu'elle manque d'intelligence.

[jerem51]

Quelles que soient les débats qui les avaient parfois opposés, le vieux Grec était quelqu'un qui, bien que d'idées bizarres parfois, était digne de respect.
C'est pour cette raison que le théologue du Saint-Office, Prieur de la Congrégation de St-Thomas, était venu en ces lieux pour lui rendre hommage.

[Navigius]

Les pas du prélat angevin le menèrent sur la Grande Place d’Aristote, alors que régnait une activité inhabituelle réunissant plusieurs fidèles. Intrigué, il tendit l’oreille pour apprendre qu’aujourd’hui seraient célébrées les funérailles de l’Ancien Primat de France, Monseigneur Odoacre, un être infâme et abject qui reposait assurément, aux yeux de l’italien, dans les abysses de la lune. L’inimité entre les deux hommes ne datait pas d’hier, et l’ecclésiaste angevin avait beaucoup de difficulté à laisser partir ses mauvais sentiments à l’égard du grec décédé. Plusieurs journées de prière n’y avaient rien fait, la relecture des commentaires de Saint-Ripolin, d’habitude si riche de réflexion n’avait rien amené de nouveau à l’esprit du prêtre. Résigné, il décida donc que la convenance et les apparences exigeaient qu’il gâche une belle journée d’été par la présence aux funérailles du vieil hellène. La seule satisfaction qu’il pouvait trouver en son esprit serait bien sûr de pouvoir voir le cercueil être enterré, une fois pour toute, scellant le destin d’un danger public pour l’Église. Vêtu de sa sempiternelle soutane noire, d’un traditionnel rigorisme et respirant la rigueur et la simplicité, l’ecclésiaste s’avança vers le petit attroupement, souriant faiblement à certains confrères qu’il croisait, le visage toujours figé par la discipline et le sérieux qu’il s’imposait.
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Évêque Suffragant d'Orléans
"Sic nos sic sacra tuemur"

[Lotx]

Les gens arrivant en masse, le garçonnet laissa quelques instants son interlocutrice, restée coi, pour se tourner vers une plus ample source de mouvements, de bruits et, finalement, de nuisances: Mahaut.

YOUHOUUUUUUU MAHAUT! Ouais j'suis là, tu viens on va enterrationner Odoacre ça va être marrant! J'suis sûr qu'on pourra même en garder un bout ou deux!

Évidemment les cris n'étaient sans doute pas indispensables, son interlocutrice se situant à quelques mètres de lui mais chez les poneys la taille de la verve c'est très important.
Et c'est cet instant que choisit Forth pour débarquer.

Ben quoi, qu'est-ce qu'elle a ma bure, elle a une tâche? Nan pasque c'est vrai que l'rose c'est salissant mais j'allais pas m'habiller en souillon alors que j'ai la chance de ma vie hein? 'ttendez, un enterrement comme ça dovant tout l'monde, des archevêques, des cardinaux, des impressarios ben ça arrive qu'une fois dans la vie hein, vous pensez bien!

Reniflement.

D'ailleurs vous m'trouvez comment? Y sont bien mes cheveux?
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[mirceadino]

Avec les autres amis lescuriens, l'évêque lausannois suivit le vice-recteur d'Ordre à l'endroit où il y avait débuter les funérailles d'Odoacre. Il traversait rapidement la foule rassemblée, en écoutant les murmures de ceux qui étaient présents et qui avaient rencontré l'ancien primat de la France. Silencieux, Mircea avança au sein du peuple - il ne se permit pas à dire rien sur le vieux grecque, principalement parce qu'il ne l'avait jamais rencontré, lui parlé ou lui écrit, ou même lui vu vivant.

[Louisvonafred]

Loin de là, une pensée pour le vieux Grec...
Le Monsignore avait enfin fait le grand voyage.Enfin...
Rusé comme un renard, grand ordonnateur de l'éternel qu'il prenait pour son féal, menteur comme un arracheur de dents Helvète, il n'en était pas moin une des grandes figures de l'Eglise, un borgne éclairé au royaume de la pourpre...
Le Vicomte l'avait apprécié ...à sa juste valeur.
Souriant il vida un hanaps à sa mémoire...

A toi vieille chouette.
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[Forth_With]

Visiblement l'homme ou le gamin c'était selon les goûts n'avait guère changer. Comme la plupart des poney roses la couleur importait beaucoup dans sa vie et il considérait comme bien habillé celui qui l'a portait. En ce jour Forth hésitait entre l'amusement et la désolation. Finalement leur présence et puis le peu de considération pour l'homme qu'était Monseigneur Odoacre le fit pencher pour la première solution. Il se contenta d'une moquerie sarcastique, s'amusant à son égard. Cela permettrait justement de détendre un peu l'atmosphère.

Et bien non vous avez une énorme tâche dans le fondement. On dirait que vous avez sali votre pantalon, si vous voyez ce que je veux dire.
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[Torcal]

Le prélat de Tarbes n'était pas venu à Rome depuis un moment, la prise en main de l'archevêché lui avait demandé toute son énergie.

Mais il avait réussi cependant à y revenir, le chemin avait été long, Son coche avait subit plusieurs réparation pour arriver à l'amener de nouveau sur la Place d'Aristote.

La mort du Primat de France et ses funérailles méritait un certain recueillement, même si Monseigneur Odoacre ne faisait pas l'unanimité quand à sa personnalité.

Mais lui Torcal ne se permettait pas de juger, seul Dieu le pouvait, mais même ne serait-ce que pour la fonction le respect était de mise.

Aussi le Prélat ne fit aucun commentaire, mais se concentra sur une méditation et une prière pour que le Très-Haut l'accueille près de Lui.

[Frère Franck]

Le blond prélat de Sarlat, pour rendre hommage à un homme qui , sans doute aucun, deviendrait vite la sanctification incarnée, avait fait diligence. certes, les affaires terrestres des gentils périgourdins étaient prenantes, mais comment aurait-il oublié de rendre cet hommage ? toutefois, en arrivant, la surprise fut... surprenante !

tant de personne, arborant tant de sourires mesquins... Ceux là même qui, du vivant du Saint Hélène restaient coi ! Mais pouvait-on en attendre moins.. ou plus, selon ! Le blond resta donc en retrait, sachant bien trop la place qu'il avait, dans cette cité. IL ne se priva pas de prier avec ferveur pour que l'essence de ce barbu divin tombe non loin de ses sandales. ON savait jamais, à vrai dire, ce que le Très Haut, dans sa grande mansuétude, pouvait accorder, ou refuser.
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Évêque lumineux, poulain corinthien[Signature hors norme, merci d'y remédier. A]