L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Datan]

Sur le chemin menant à Rome, le Chancelier s'était demandé quelles personnes seraient présentes pour ce Ta Deum organisé par ceux qui avait oeuvré pour la paix. Encore une fois l'Eglise et ses représentants avait réuni ceux qui se faisaient la guerre encore quelques mois auparavant. Elle avait su passer outre les différences et jouer l'arbitre parfait pour que les négociations aboutissent.

De leur côté, le Roy et les feudataires du Ponant avaient fait des concessions et trouver enfin moyen de signer un traité qui, certes imparfait quel que soit le lecteur, avait au moins le mérite de sceller la paix.

Suivant la délégation poitevine, Datan se tenait juste derrière ses amis Xavix et Icie. Il pénétra à son tour dans la basilique et fut marqué par la beauté des lieux. Il resta un instant interdit alors que ses yeux parcourèrent l'intérieur du batiment.

Ne voulant pas perturber le recueillement du Roy il alla directement s'assoire auprès des poitevins.
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[lladrane de Hasselt]

LLadrane arriva à la Basilique, elle se signa en entrant, elle regarda autour d'elle et salua les personne qu'elle connaissait, puis se dirigea vers ses parent et prit place auprès d'eux
Elle leur sourit et se mit à prier

[tiss_]

Le chemin depuis l'Anjou avait été long, fort heureusement pour Tiss elle ne l'avait pas fait seule. C'est accompagnée du Père Regort que l'Archiduchesse entra dans la basilique Saint Titus.

La paix tant attendue était enfin signée, mais la situation de l'Anjou n'était pas encore réglée pour autant...
C'est pour les négociations à venir que Tiss prierait ce jour.

D'un discret signe de la main, la brune indiqua à Regort un banc juste derrière la délégation Poitevine. Le curé de La Flèche et l'Archiduchesse s'y installèrent rapidement et sans mot dire attendirent que le Te Deum commence.
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[Rehael]

Rehael était heureux de voir tant de monde dans la Basilique Saint Titus. L'évènement était historique et méritait d'être célébré dignement. Aussi, c'est une voix forte et assurée qui s'éleva dans la sainte Basilique, coeur de Rome.

Mes bien chers frères et soeurs,

Il y a un an encore, le Royaume de France était dévasté par la guerre. Le sombre manteau du chaos menaçait tout ses habitants. Cette guerre entre frère aristotéliciens déchirait le Royaume, tandis sur le champ de bataille, des amis, des frères, s'opposaient et se combattaient.

Aujourd'hui, la paix est de retour, et belle et bien présence. Grâce a des gens de bonne volonté, de tout horizon, qui ont su se réunir autour d'une table, mettre à plat leurs différends, et trouver un terrain d'entente afin de vivre ensembles et de construire un avenir commun autour des valeurs aristotéliciennes de l'amitié, de la paix, et du partage.

Ce jour est donc un grand jour, car il annonce un avenir meilleur pour tous. C'est la victoire de la paix sur la guerre !

Remercions le Très-Haut d'avoir guidé les hommes et les femmes sur le chemin de l'amitié.

A présents, frères et soeurs, prions ensembles. Que cette prière retentisse jusque dans les cieux !

Et le Cardinal d'entamer une prière de circonstance.

Tu es la lumière qui guide mes pas,
Lumière parmis les lumières.
Flamme pure qui ne s’éteint pas
Tu ravive la foi de ton peuple.

L’amour que tu donnes est pur,
Il est merveille parmis les merveilles,
Il est plus précieux que l’or,
Mais ne s’acquiert pas par le mal.

Tu me protège et me garde depuis ma naissance,
Et m’as toujours comblé de ton amour,
Mais moi, pauvre pêcheur, j’ai quitté ton chemin,
Patient tu es resté à souffler à mon oreille,

Et quand j’ai bien voulu ouïr tes dires
Et voir ta main toute-puissante,
Je suis revenu vers toi, mon Créateur,
Tu es l’unique sens à ma vie.

[smurf]

BLANG !! Pouf... Aïe...

C'est sur ces mots que le forgeron arrivera quelque peu à la bourre, sa barbe soigneusement peignée pour l'occasion brossant le sol de la basilique, alors que son tablier fraichement lustré l'emmenait loin, loin, loin, tel un manchot sur sa banquise, jusqu'au milieu de l'allée principale.

L'ombre de l'embarras commence à recouvrir le forgeron quand... Une poulaine à grelot juste à sa droite qui tapote un rythme familier... un rythme plus nerveux... Pas de doute, c'est bien elle...

Et se relevant comme si de rien n'était...

Archiduchesse, mes hommages. L'Artois comme d'habitude est un peu en retard, mais bien présent!

Puis jouant du postérieur pour se faire une place

Une sombre histoire d'accident et de priorité à gauche, je vous raconterai... Sinon l'Anjou, toussa..?

[Aranwae]

Se levant à l'invite du Cardinal, Aranwaë pria avec ferveur tout comme le restant de l'Assemblée.


Tu es la lumière qui guide mes pas,
Lumière parmis les lumières.
Flamme pure qui ne s’éteint pas
Tu ravive la foi de ton peuple.

L’amour que tu donnes est pur,
Il est merveille parmis les merveilles,
Il est plus précieux que l’or,
Mais ne s’acquiert pas par le mal.

Tu me protège et me garde depuis ma naissance,
Et m’as toujours comblé de ton amour,
Mais moi, pauvre pêcheur, j’ai quitté ton chemin,
Patient tu es resté à souffler à mon oreille,

Et quand j’ai bien voulu ouïr tes dires
Et voir ta main toute-puissante,
Je suis revenu vers toi, mon Créateur,
Tu es l’unique sens à ma vie.

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Le Dogme

[Regort]

"Tous les chemins mènent à Rome". Peut-être bien mais il semblerait qu'ils ne soient pas tous de même longueur. En tous cas, Tiss n'avait pas été partante pour prendre le chemin passant par le Danemark, ce qui était une véritable déception pour le vieux curé. Pourra-t-il un jour y poser pied de son vivant ?

Enfin, la basilique se dressait alors devant eux. C'est silencieux qu'il pénétra dans l'édifice avec son archiduchesse. Il se mit reprendre la prière avec ferveur, dévotion. Mais son visage ne laissait paraître aucun sourire. Car si le traité de l'Aventin était une avancée vers un avenir de paix, celle-ci était encore bien loin d'être acquise. Il fallait donc redoubler de prière pour que par la grâce du Très Haut, les belliscistes parisiens renoncent enfin à mettre des chaînes à son pays. Qu'enfin l'Amitié Aristotélicienne, universelle, traverse frontières différences pour règner sur les royaumes d'Europe.

[Datan]

Des bruits juste derrière et le Vicomte se retourne. Il fait un signe de tête à l'Archiduchesse d'Anjou et au turbulent Smurf. Mais le Cardinal prend la parole et Datan se redresse pour se concentrer sur la cérémonie.

Tu es la lumière qui guide mes pas,
Lumière parmis les lumières.
Flamme pure qui ne s’éteint pas
Tu ravive la foi de ton peuple.

L’amour que tu donnes est pur,
Il est merveille parmis les merveilles,
Il est plus précieux que l’or,
Mais ne s’acquiert pas par le mal.

Tu me protège et me garde depuis ma naissance,
Et m’as toujours comblé de ton amour,
Mais moi, pauvre pêcheur, j’ai quitté ton chemin,
Patient tu es resté à souffler à mon oreille,

Et quand j’ai bien voulu ouïr tes dires
Et voir ta main toute-puissante,
Je suis revenu vers toi, mon Créateur,
Tu es l’unique sens à ma vie.

Il repense à cette année passée à ceux tombés pour la paix... A l'avenir de ce Royaume de France qu'il chérit plus que tout.
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[Louisvonafred]

Le Couronné du fond de la nef était trop absorbé pour accorder attention à ceux qui se préssaient à la cérémonie.
Il n'en répondit pas moins aux saluts qu'on lui adressa.
L'exercice de sa charge l'avait vieillit de dix années, usé jusqu'à la corde...
mais rien ni personne ne lui otera l'honneur et l'infléxible volonté dont il fit preuve pour imposer la paix du Royaume.
Il falait à présent...gagner la paix et les mesures qu'il allait prendre sans doute le vouerait aux gémonies de moult de ses "loyaux" sujets...Il n'en avait cure...Le tout Puissant seul le jugera.

Joignant sa voix à l'assemblée, il s'adressa à son créateur...


Tu es la lumière qui guide mes pas,
Lumière parmis les lumières.
Flamme pure qui ne s’éteint pas
Tu ravive la foi de ton peuple.

L’amour que tu donnes est pur,
Il est merveille parmis les merveilles,
Il est plus précieux que l’or,
Mais ne s’acquiert pas par le mal.

Tu me protège et me garde depuis ma naissance,
Et m’as toujours comblé de ton amour,
Mais moi, pauvre pêcheur, j’ai quitté ton chemin,
Patient tu es resté à souffler à mon oreille,

Et quand j’ai bien voulu ouïr tes dires
Et voir ta main toute-puissante,
Je suis revenu vers toi, mon Créateur,
Tu es l’unique sens à ma vie
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[Melian]

La Ventoux regardait de son petit coin qui lui donnait vue entière sur cette merveilleuse basilique, et donc sur celles et ceux qui venaient prier pour cette paix si longue à venir.

Elle n'avait pu manquer le Roy, et pour cause vu qu'elle le connaissait d'avant sa couronne. Il lui sembla cependant bien las. Le pouvoir n'est jamais chose aisée, du peu qu'elle avait pu en juger, en simple observatrice là encore.

C'était là un spectacle si inespéré il y a peu de temps encore que de voir les plus éminents personnages des deux parties impliquées prier d'une seule et même voix. Son coeur ne pouvait que s'en réjouir, et elle pria avec les autres, à mi-voix.

Tu es la lumière qui guide mes pas,
Lumière parmis les lumières.
Flamme pure qui ne s’éteint pas
Tu ravive la foi de ton peuple.

L’amour que tu donnes est pur,
Il est merveille parmis les merveilles,
Il est plus précieux que l’or,
Mais ne s’acquiert pas par le mal.

Tu me protège et me garde depuis ma naissance,
Et m’as toujours comblé de ton amour,
Mais moi, pauvre pêcheur, j’ai quitté ton chemin,
Patient tu es resté à souffler à mon oreille,

Et quand j’ai bien voulu ouïr tes dires
Et voir ta main toute-puissante,
Je suis revenu vers toi, mon Créateur,
Tu es l’unique sens à ma vie.

Elle n'espérait plus rien d'autre à présent que cette entente nouvelle perdure.
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[Makcimus.]

Un signe de croix, une génuflexion et il prit place aux cotes des Teutoniques. Il fut heureux de voir son frère et Roy de France. Il s'installa sur un prie dieu aux côtés de celui qui avait dû grandement œuvrer pour obtenir la paix.

Il joignit les mains et le moment venu...
Tu es la lumière qui guide mes pas,
Lumière parmis les lumières.
Flamme pure qui ne s’éteint pas
Tu ravive la foi de ton peuple.

L’amour que tu donnes est pur,
Il est merveille parmis les merveilles,
Il est plus précieux que l’or,
Mais ne s’acquiert pas par le mal.

Tu me protège et me garde depuis ma naissance,
Et m’as toujours comblé de ton amour,
Mais moi, pauvre pêcheur, j’ai quitté ton chemin,
Patient tu es resté à souffler à mon oreille,

Et quand j’ai bien voulu ouïr tes dires
Et voir ta main toute-puissante,
Je suis revenu vers toi, mon Créateur,
Tu es l’unique sens à ma vie.
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[tiss_]

Smurf et sa discrétion naturelle...

Une grimace sur le visage de l'Archiduchesse s'esquisse avant de lui coller un doigt sur les lèvres : " Chut ! "

Plus tard... elle ferait causette au Vicomte après le Te Deum.
Un sourire à l'intention de Datan qui venait de se retourner avant de se concentrer sur le cardinal et de reprendre la prière.

Tu es la lumière qui guide mes pas,
Lumière parmis les lumières.
Flamme pure qui ne s’éteint pas
Tu ravive la foi de ton peuple.

L’amour que tu donnes est pur,
Il est merveille parmis les merveilles,
Il est plus précieux que l’or,
Mais ne s’acquiert pas par le mal.

Tu me protège et me garde depuis ma naissance,
Et m’as toujours comblé de ton amour,
Mais moi, pauvre pêcheur, j’ai quitté ton chemin,
Patient tu es resté à souffler à mon oreille,

Et quand j’ai bien voulu ouïr tes dires
Et voir ta main toute-puissante,
Je suis revenu vers toi, mon Créateur,
Tu es l’unique sens à ma vie.
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[Rehael]

Le temps était venu de donner la parole aux protagonistes de la paix, car même si l'Eglise avait menée la médiation, rien n'aurait été possible sans la bonne volonté et l'action des négociateurs des deux camps.

Depuis l'autel de la Basilique, le Cardinal vit que le Roy avait répondu présent et s'était installé discretement dans la nef. Il remarqua qu'il semblait très fatigué depuis la dernière fois qu'il l'avait vu. Il l'invita à venir s'avancer et le rejoindre devant l'autel.

Sa Majesté Louis Vonafred, Roy de France.

[Gildwen]

À l'heure des questions personnelles sur son attachement à la religion aristotélicienne et sa forme papiste, en plein doute sur sa propre foi, et en interrogation quasi-permanente depuis maintenant plusieurs jours, la présence du Prince ne semblait guère être une bonne idée. Pourtant, à la demande de son archiduchesse, c'est bien lui qui se porta volontaire.

Gildwen se plaça aux coté de son Abondance, comme il commençait à en naître une habitude étrange, mais loin d'en être désagréable. De sa position, il pouvait aisément observer les différents invités de marque. Tous semblaient plus las les uns que les autres. Plus encore même que les hommes qu'ils avaient pu envoyer ou mener sur les champs de bataille.

Un sourire à cette pensée illumina ce moment. Puis, comme tous, il murmura les quelques prières dictées par le clerc qui lui était inconnu. Les paroles sonnaient bien creuse, en cette période de trouble. Lui aussi, comme beaucoup d'angevin, priait pour la sauvegarde de cette paix qui menacait de voler en éclat très rapidement.
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[Louisvonafred]

A l'appel il se leva...
Une tappe amicale sur l'épaule de son frère Makcimus avant de lentement remonter la travée.
Un hochement du chef à l'adresse du cardinal Rehael...et de prendre brièvement la parole.

Le regard se fait de fer, la mine des plus graves...
-Eminences, sujets de France, mes frères dans vraie Foy...
Cette paix comme vous je l'ai appelé de tous mes voeux, je me suis battu avec acharnement contre vents et marées...
Un profond rictus
...Pour la voir enfin actée.
Rien n'est aquis, le fossé est encore profond, les haines vivaces...Tout reste à faire, il nous faut à présent gagner la...Paix.
J'ai pleinement confiance en l'avenir, rien n'est insurmontable aux hommes de bonne volonté...
Un regard soutenu vers la régnante Anjevine...
-La guerre est méprisable, elle ne sert que l'interêt de quelques nantis manipulateurs aux égos exacerbés.
Que le Très Haut m'en soit témoin, j'ai ferme détermination à recouvrer la confiance perdue des enfants de France, infléxible volonté à faire triompher justice et droit dans l'union incarnée par la Couronne que je porte. J'ai pris sur moi d'imposer la paix aux Royaume, j'attends de nos adversaires d'hier implication totale et sincère pour qu'enfin règne sur nostre terre de France harmonie et relations sincères.
Stupides et téméraires ceux qui veraient naiveté ou faiblesse en mon propos.
J'ai indéféctible détérmination à faire de mon Royaume symbole de justice et d'union par la grâce du Tout Puissant par la paix ou par le fer si l'on se joue de nous...
Se tournant vers Rehael...
-Eminence, au nom du Royaume de France soyez remercié, vostre médiation fut déterminante, elle a ouvert les consciences ...Que le Très Haut nous inspire désir de paix et d'harmonie...

Une brève et brutale inclinaison du chef façon Teutonne, il en a terminé, le Couronné regagne ...le fond de la nef.
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