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L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Forum RP de l'Eglise Aristotelicienne du jeu en ligne RR Forum RP for the Aristotelic Church of the RK online game 
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icie

Inscrit le: 05 Aoû 2006 Messages: 103
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Posté le: Lun Jan 14, 2013 9:38 pm Sujet du message: [RP] De la protection de la Couronne de France |
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Citation: |
De nous, Icie de Plantagenêt, Comtesse de Salbart, Vicomtesse de Bressuire
A l’intention de Sa Sainteté Innocentius VII, Saint Père
A l’intention de Sa Majesté Eusaias de Blanc Combaz, roi de France
A l’intention de la curie romaine
Depuis quelques temps nous écoutons, entendons, débattons, effarée et triste, le cœur meurtri.
Nous avons espéré, nous avons prié pour que la sagesse ramène à la raison ceux qui gouvernent à l’avenir des hommes ou de leurs âmes.
Nous avons tenté par nos maigres moyens de peser l’un et l’autre, d’apaiser lorsque l’on voulait bien nous entendre, de comprendre.
Chacun porte une pierre à l’édifice des culpabilités.
Les hommes sont ainsi qu’ils sont livrés à la bataille entre le bien et le mal. Qu’ils soient prélats, qu’ils soient roi, qu’ils soient curés ou simples paysans, nobles ou roturiers, riches ou pauvres, aucun n’est parfait.
Nous sommes profondément aristotélicienne, et en cela, nous reconnaissons l’Eglise comme notre guide et n’avons pas à juger de sa pertinence lorsqu’elle déclare une hérésie, frappe d’interdit ou excommunie. Ses différents en son sein, ne nous regarde pas.
Notre foi est simple et pour nous l’Eglise est une, indivisible et intemporelle.
Nous n’avons que faire de ses différents internes et regrettons l’image désastreuse offerte au monde connue. Cela ouvre la voix aux réformés, aux hérétiques, à ceux qui rejettent ses décisions, encouragent le schisme. Nous n’avons que faire des noms cités qui servent d’alibi à ceux qui encouragent pour leurs intérêts propres ces divisions.
Nous, aristotélicienne, refusons de nous y insérer.
Nous avons été profondément choqué que notre souverain commandite la mise à mort des deux princes de l’Eglise désarmés tel que précisé dans le Droit Canon.
Nous avons été choqué que le Primat de France soit arrêté tel vulgaire pilleur.
Quelque soit les désaccords, ils sont hommes d’Eglise. Et nous avons espéré, comme beaucoup, que les demandes de conciliations, soient l’occasion d’un geste de bonne volonté.
Las, l’on ne peut tendre la main droite et tenir la lame tranchante de l’épée sur la gorge des prélats, de l’autre.
Celui d’en face ne peut y répondre, il n’y voit qu’une manœuvre de chantage.
La communication eu pu être encore possible. Des voix étrangères ont proposés leur aide. Certes l’on est jamais si bien servi que par soi-même et il eu été préférable de raison garder à l’intérieur de nos frontières.
Le Royaume de France est sens dessus dessous. L’on y parle que d’armes et l’on y entend rien d’autre. Alors que les maladies devraient nous monopoliser.
Le pays entier reste l’oreille dressée, les gens ne savent de quel côté se tourner.
Notre Foi, nous la vivons dans notre tête et dans notre cœur.
Nous avons l’outrecuidance de croire qu’il n’est jamais trop tard.
Nous avons l’outrecuidance de croire que Paris vaut bien une messe et qu’il n’y a nul déshonneur mais beaucoup de sagesse, à écouter le désarroi de son peuple et à prendre le chemin de l’humilité.
Nous avons l’outrecuidance de croire que l’Eglise saura aussi prendre la mesure des menaces qu’elle fait peser sur de fidèles aristotéliciens, ciment même de la Foi, qui servent la Couronne de France. Nous en appelons à Sa Clémence et à Sa compréhension.
Nous la prions humblement, de prendre en compte l’insoutenable choix auquel on les confronte.
Sa colère est tournée vers un seul homme, le monarque de France. Homme au passé sulfureux certes, mais élu.
Lui seul détient la clef qui libérera le peuple de France.
Le Peuple de France n’a pas à être l’otage de ce conflit. Ses choix lui appartiennent, librement.
Les hautes personnalités aristotéliciennes de France sont sous la menace bien concrète de destitutions, procès et autres joyeuseté s qu’un souverain peut faire subir.
Déchirés, partagés entre leur devoir d’assumer des charges royales nécessaires à la bonne marche du Royaume et le respect qu’elles ont, pour leur majorité, en Notre Eglise.
Nous avons défendu la Couronne de France et surtout les valeurs royalistes qui lui sont attachés.
Nous parlons de la Couronne de France, celle qui est bien au dessus des personnes élus pour la porter. Celle-ci qui rassemble, celle qui rapproche.
Nous la préférons « Fille Ainée de l’ Eglise », symbole même de cette unité pour lequel nous nous sommes tant battu. Celle-ci vaut tous les sacrifices.
Nous soutenons l’Eglise Aristotélicienne et Romaine dans sa bataille contre l’hérésie et sommes prêtes à l’aider dans cette démarche.
Mais nous la mettons en garde et la prions d’user de clairvoyance contre la récupération de leur lutte par des indépendantistes de tout poil et ceux qui, un temps, créèrent leur propre religion. Ils pourraient masquer derrière ce voile sacré, leur propre forfaiture contre la Couronne de France.
Nous appelons à la mesure et à la sagesse car nous avons pour principe de dire qu’aucune porte n’est jamais fermée, qu’aucun retour n’est impossible.
Il est encore temps, il est toujours temps de choisir la paix.
Il est encore temps, il est toujours temps de choisir la tempérance.
Il est encore temps, il est toujours temps de choisir le Bon Sens.
Par décence pour ne pas avoir à choisir et nous exprimer le plus librement possible, nous présentons ce jour notre démission de notre office Royal de Grand Maitre de la Garde Robe.
Avec beaucoup de regret et d’amertume car nous aimons cette charge convoitée, et nous avons en cours bien des projets. Office que certains doivent juger bien inutile mais qui permet de montrer le prestige de la France et participe à son aura.
Nous adresserons au Grand Chambellan de France une lettre plus spécifique concernant notre office car nous avons à cœur de ne pas laisser de taches inachevées.
Nous précisons que ces propos nous engagent personnellement et ne sont liés à aucune charge régionale qui nous incombe ou pourrait nous incomber à l’avenir.
Qu’Aristote protège le Royaume de France,
Poitiers le quatorze janvier 1460.
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Dernière édition par icie le Mar Jan 15, 2013 12:57 am; édité 1 fois |
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{Giosep}

Inscrit le: 20 Oct 2011 Messages: 1293
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Posté le: Mar Jan 15, 2013 12:35 am Sujet du message: |
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Encore une fois... BALISE.... |
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icie

Inscrit le: 05 Aoû 2006 Messages: 103
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Posté le: Mar Jan 15, 2013 12:59 am Sujet du message: |
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(pardon pardon, sieur censeur. Précipitation toussa, toussa) _________________
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icie

Inscrit le: 05 Aoû 2006 Messages: 103
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Posté le: Mer Jan 16, 2013 7:05 pm Sujet du message: |
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Nous, Icie de Plantagenêt, Comtesse de Salbart, Vicomtesse de Bressuire
Aux aristotéliciens de France, humbles devant le Tres Haut
Par ce que nous nous sentons devoir moral envers les personnes qui nous ont soutenues au cours de la dernière campagne royale et les précédentes.
En ces jours tragiques où le verbe s’accompagne parfois d’odeurs fétides tant l’insulte et l’agression paraissent n’être que la seule façon de s’exprimer, voici notre propos.
Nous réaffirmons notre attachement à l’Eglise Aristotélicienne et Romaine, une et indivisible et au représentant de Dieu sur terre : Sa Sainteté Innocentius
Notre cœur saigne de l’entendre traité tel freluquet de bas étage par celui que les urnes ont porté au pouvoir.
Les urnes sont si scellées qu’en toute circonstance nous n’aurions l’orgueil de prétendre que ce qui en ressort est émanation de la volonté de Dieu ou du Sans Nom. « Elu par la grâce de Dieu » n’est qu’une pale interprétation servie quand cela convient. Qu’elle émane de qui que ce soit, nous la rejetons.
Comme tous les aristotéliciens, nous nous interrogeons.
Nous nous interrogeons et souhaitons des réponses, loin des luttes de clans, indépendamment d’un pouvoir royal, et parce que nous ne sommes pas clercs, indépendamment des méandres de Rome .
Nous ne sommes pas la seule.
Si nous reconnaissons qu’au sein de l’Eglise puissent exister des défauts, nous en avons tout autant à l’adresse des institutions gérant le Royaume de France.
En cela est- il pour autant que notre Foi doive en faillir ?
Non, notre Foi en Aristote et Christos est intacte. Elle est bien au dessus des contingences terrestres.
En est- il pour autant que nous contestions la Couronne de France ?
Non, car les qualités et les valeurs que nous lui voulons sont bien au dessus des souverains élus de passage sur cette terre.
Nous partageons, avec les aristotéliciens royalistes de France, l’inquiétude d’une représentation religieuse bientôt réunie, citée comme « loyale au Roy de France », dans la lettre du roi Eusaias de Blanc Combaz à l’adresse de Sa Sainteté.
Non, Notre Eglise est une et indivisible. Son clergé ne doit loyauté qu’en la personne du Saint Père, représentant de Christos et Aristote en ce monde.
Nous ne saurions reconnaître des « Prêtres du Roy » tel que définis dans cette même lettre.
Cela reviendrait à reconnaître en la personne du souverain de France un "Pape-Roy", investi d’une mission sainte par la volonté du Tres Haut.
Cela reviendrait à ôter du souverain de France le statut de laïc et lui reconnaître pouvoir temporel ET spirituel.
Ceci est contraire aux statuts de la Couronne de France.
Ceci est contraire à la différenciation entre le pouvoir temporel et spirituel.
Aristotéliciens de France, quels que soit vos griefs envers les représentants de l’Eglise, autant qu’envers ceux de la Couronne de France, soyez prudents.
Soyez circonspects et interrogez-vous à la connaissance des annonces fracassantes aux allures de vertus mais aux mots tranchants comme l’épée.
Foin des intermédiaires de toutes sortes, contactez nous afin qu’en une délégation, nous nous rendions à Rome y poser les questions qui nous inquiètent.
Nos paroles n’engagent que notre personne,
Nous n'avons pour seul but que la défense de notre Foi et celle des valeurs royalistes.
Notre Foi n’a d’appartenance que Christos et Aristote.
Qu’Aristote protège le Royaume de France
Poitiers, ce jour, seize janvier 1460
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