L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Alexandre.Olund]

Le temps se faisait long. Et à mesure que ce dernier avançait la tribune se garnissait. Jusqu'à ce qu'elle arrive, sa seconde épouse. Hormis un grognement discret cela ne lui tira cependant point d'autre réaction, son regard délaissant bien vite Lana pour en revenir au Cardinal qui semblait décider à reprendre la parole.
La Bourgogne avait, avant la guerre, montré une volonté de combattre moralement les idées du Sicaire démoniaque. Plusieurs listes l'avaient incorporé à leur idée et seule une s'en était détournée pour tenter de gagner plus de voix lors de l'élection du Duc. Le sombre lui avait été droit, restant sur sa position en sachant ce qu'il allait advenir. Il s'y était préparé, faisant ses réserves financières dans son coin alors qu'il diminuait peu à peu les effectifs de ses servants. Cela avait payé, ses économies lui avaient permis de garder un train de vie agréable un certains temps après qu'il ait perdu ses deux seigneuries. Le Camerlingue ne s'y trompait pas. La Bourgogne avait en effet était un symbole d'espoir et plus que tout un symbole fort de prise de position. Ce symbole était inévitable pour mobiliser les hésitants contre Eusaias, ceux pensant qu'aucune force politique ne les suivraient. Il avait été nécessaire et bon de le faire.

Cependant si beaucoup de Bourguignons avaient versé leurs sang pour un camp, nombre l'avait fait pour l'autre, se faisant abuser de douces promesses et de quelques écus. Craignant pour leurs terres et leurs acquis au point de ramper face à la vermine. Si Aegon avait été citer il aurait été bon de citer aussi Ambroise qui eût aussi soutenu avec Autun, s'étant hélas ensuite détourné, prônant une neutralité, ainsi que Assyr alors Bourgmestre de Tonnerre. Ces deux-ci auraient aussi mérité leur noms aux côtés de ceux cités. Bien entendu l'action d'Aegon avait été la plus grande et la plus significative. Aujourd'hui encore les Chalonnais démontre un fort esprit combattif qui ne peut qu'enthousiasmer le Fainéant.

Puis vint le signe du Cardinal. Alexandre sembla mettre un temps, bien que court, avant de comprendre l'intention. Se redressant il s'avança lentement, attendant que le Bélier s'avance de concert. Se présentant, droit devant SE Rehael il l'observa, haussant un sourcil amusé lorsqu'on lui parla de faire honneur à son duché. Ces derniers ne semblaient point de cet avis. Cependant le choix de l'ordre semblait le meilleur. L'archange de la Justice. Voici une décoration pleine de symbole. C'est la tête basse, honoré par la médaille, que le Sombre se fit décoré. Redressant ensuite la tête il accueillit l'accolade avec, si l'on y prêtait attention, l'un de ses rares sourires sincères, bien que bref.

Vostre Eminence, c'est là un grand honneur... Il parlait avec un ton assez bas, ne cherchant à être entendu que par le religieux et le bélier qui était assez proche pour. .. Nous n'avons fais que nostre devoir. Protéger ce qui devait l'être...

Inclinant de nouveau brièvement la tête il se recula d'un pas, laissant place à Trixolas, sait on jamais, si le bélier se sentait de causer..
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[aileaa]

Dopo aver ricevuto l'invito,Ailea raggiunse a Roma i suoi compagni.
Arrivata andò incontro al Il Primo Magistrato italiano della Guardia Episcopale Ara e li insieme a tutti si mise ad aspettare l'inizio della cerimonia.



After receiving the invitation, Ailea reached Rome his companions.
Arrived went to meet the Chief Justice of the Italian Bishops' Ara Guard them with all he began to wait for the start of the ceremony.



Après avoir reçu l'invitation, Ailea atteint Rome ses compagnons.
Arrivé suis allé rencontrer le juge en chef de Ara Garde des évêques italiens avec tout ce qu'il a commencé à attendre le début de la cérémonie.

[Aegon]

Les deux clercs bourguignons étaient arrivés à temps pour voir et entendre la remise de médaille aux deux chefs croisés bourguignons. L'évêque d'Autun rosit un peu en entendant son nom. Se hissant sur la pointe de ses bottes, car il avait marché, tout en essayant de chasser la poussière de sa soutane blanche, il fit signe de main à Trixolas et Alexandre avant de chercher du regard son cousin et sa filleule, et le parrain de son diacre.

Se tournant alors vers le diacre d'Autun, il lui indiqua une direction de la main.

J'ai aperçut vostre parrain par là. Et Mgr d'Agen.

Et de se diriger dans cette direction, gardant un oeil ouvert pour d'autres camarades, tels Teo ou Istar.
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Mort le 20 février 1462. Resquiscat in pace

[Trixolas]

A l'invitation du cardinal connétable, et après avoir écouté la suite de son discours avec intérêt, Trixolas se releva et s'avança aux côtés d'Alexandre.
Certes le joinvillois avait pris la tête d'une armée de bourguignons mais sans l'aide financière de monseigneur Aegon, celle-ci n'aurait pas vu le jour.
Et sans celle de ses amis, Téo, Lana ou encore Geoffroy, les valeureux bourguignons qui la composaient n'auraient pu être nourris lors du siège de Dijon ou lors de leur escapade vers Chalon, Nevers, puis plus tard en Franche-Comté.

Nombreux étaient ceux tombés sous les coups des armées royalistes et à l'évocation de ces pertes, le coeur du tisserand se pinça, repensant à ses amis ou anonymes venus défendre leur conviction et leur foy et blessés, laissés pour morts ou faits prisonniers par ceux qui, de tout temps, avaient soutenus Eusaïas, quand bien même il se révoltait contre la Couronne avant de la ceindre plus tard.

Lorsque le cardinal vint lui épingler la médaille sur la chemise, le joinvillois y jeta un oeil intrigué.
Il reçut l'accolade et chercha ses mots mais seul un simple

Merci votre Eminence, sorti de sa bouche.

Il était tout autant gêné d'être ainsi mis en avant qu'étonné par les paroles empreintes d'humilité d'Alexandre que rien d'autre ne lui vint à l'esprit.

Son regard se porta alors vers la foule et il aperçut l'ancien maire de Chalon et nouvel évêque d'Autun qu'il salua d'un léger sourire avant de reprendre la parole à l'adresse du cardinal connétable.

Sans l'assistance et le sacrifice des fidèles et valeureux bourguignons et teutoniques, nous n'aurions jamais pu tenter quoi que ce soit votre Eminence.

[Rehael]

Rehael sourit à Alexandre et Trixolas. Il avait beaucoup de souvenirs avec eux, et ce qu'il avait immédiatement apprécié dans leur personnalité, c'est qu'ils avaient été capables de privilégier leurs idéaux sur leurs intérêts matériels. Cette qualité se faisait trop rare, et cela était doublement honorable.

C'est mérité. dit il simplement, dans un sourire franc.

Si les deux chefs bourguignons avaient été mis à l'honneur, il ne s'agissait pas pour autant d'oublier les autres bourguignons. Tout ces soldats, civils, et clercs, sans qui rien n'aurait été possible.

Il fit alors signe aux autres bourguignons de s'avancer à présent. Un premier garde pontifical s'avança avec les médailles sur un coussin, tandis qu'un second portait un parchemin et énuméra les noms de ceux qui devaient s'avancer devant le Connétable.

[Aegon]

Le prélat se figea en entendant son nom. Non pas qu'il fut particulièrement surpris d'être cité, mais il ne s'attendait pas à recevoir pareil honneur.

Promptement, il vint se présenter devant le cardinal connétable, faisant signe au diacre de rester près de lui. Mettant genoux en terre pour humblement recevoir la médaille et l'accolade, il se releva, une pointe de rouge sur les tempes.

Vostre Eminence, je vous remercie pour le grand honneur que vous me faites, et souhaite saisir cette occasion de remercier moi aussi, les nombreuses personnes qui n'ont point été appelées, et qui par leur courage, leur abnégation et leur vaillance, ont réjoui le coeur des fidèles enfants du Créateur.

Je pense en particulier aux citoyens et au Conseil municipal de ma bonne ville de Chalon, qui ont tant souffert et sacrifié pour le succès des sainctes armes, en consentant des troupes, en fournissant finances, en partageant le peu de vivres de la cité, en logeant les armées croisées au plus fort de l'hiver au mépris de leur propre subsistance et jusqu'à ce que la famine nous frappe. A ces Chalonnais, fidèles parmi les fidèles dont la loyauté n'a jamais failli à nostre Saincte Mère l'Eglise, j'adresse mes bénédictions. C'est au nom de Chalon, donc, première ville croisée de France, que je veux humblement recevoir cette médaille.

Un mot sans doute doit également revenir aux villes d'Autun et de Tonnerre, dont les bourgmestres Ambroise, diacre d'Autun aujourd'hui encore, et Assyr, ont activement participé à la résistance contre la tyrannie et l'apostasie. C'est au nom de ces deux villes aussi que je souhaite recevoir l'honneur que l'on me fait.

Enfin, il me faut pleurer les épreuves sans cesse renouvelées de l'infortuné diocèse que j'ai l'honneur de diriger, et c'est dans cet esprit que je veux céder cette médaille à ma capitale épiscopale, pour y être conservée par son bourgmestre à la mémoire des innombrables sacrifices d'un peuple encore privé de sacrements, et jusqu'à temps que l'usurpation de la cathèdre autunoise permette son transfert à la cathédrale Saint Lazare d'Autun sous la garde de son estimé diacre, mon ami, qui se trouve être aussi le bourgmestre.

Tendant alors la main vers Ambroise, il voulut lui remettre la garde de la médaille.
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Mort le 20 février 1462. Resquiscat in pace

[Telemaque]

Telemaque qui se tenait à l'écart, applaudit lorsque l'on appela son ami Aegon et fut heureux et fier pour lui

[Geoffroy de Terre-Sainte]

alors que la tout se déroulais au mieux pour la cérémonie Geoffroy applaudissait chaque appeler en effet tout ces braves et courageux Bourguignons l'avait vraiment fasciné ils étaient a la fois peux mais par leur effort et par leur personnes ils valaient tout leur grand et beau duché.

Txiolas valeureux jusque au bout sincère et juste avait agréablement surpris le Templier des leur première rencontre, une amitié aussi forte était né entre eux quasiment instantanément.

Teo la Tavernière la plus bourrée de principe qui réussi a faire sourire Geoffroy, a chaque fois qu'elle les défendaient contre "x". a la fois impressionnante et a la fois très attentionné et cultivé.
c'est que en sortant de sa taverne qu'il compris pourquoi il y avaient que des croisés a l’intérieur, encore une fois des lien sincère que rien ne saurais cédé.

puis vien alors Monseigneur d'Ageon...
cependant après le beau discourt de monseigneur d'Ageon, Geoffroy ne pu retenir un sourire, l’éternel sourire du jour ou ils c’étaient rencontré a Chalon, cette ville ou la famine était passer avent nous suite au fait que le ravitaillement était difficile du fait que la ville fut franche mais ou les bras fur les plus chaleureux et accueillant, il se retenait de chercher Istar du regard car le caillou, le fameux et fabuleux tresor le plus inestimable qui nous fut gracieusement "offert" nous amuse et redonne le sourire a chaque fois que nous y pensions et le revoyons. Sens le savoir ces deux caillou sont devenu des trésor inestimable car ils ont formé des l'or des amitiés.

quel plus grand trésor que celui de l'amour de sont prochain? nul et monseigneur d'Ageon avait sus le prouver dans l'humour, la simplicité mais avent tout, la sincérité.
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[maxifred]

max qui était sur l estrade s écarta , lassant passer tous les autres bourguignons , il ne comprenait pas pourquoi son nom n était pas cité .
Durant cette guerre , il était officier de l OST a Autun et un des premiers a rejoindre la cause a Chalon .Et c est pour cela qu après la dernière bataille sur Nevers il démissionna de l armée bourguignonne et avait rejoint l OT pour poursuivre le combat contre les royalistes .
IL descendit discrètement l estrade , pour allé se fondre dans la masse des soldats et disparaitre.
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[Ambroise.]

Ambroise avait fait du chemin d’Autun jusqu’à Rome en compagnie de l’Evêque d’Autun, Monseigneur Aegon. Le jouvenceau avait pu discuter tout au long du trajet dans la voiture. Tout au long du trajet, ils avaient pu deviser sur divers sujet. Le jeune diacre aimait à parler de son projet d’hospice et de son futur mariage avec sa douce. Ces événements étaient à chaque fois repousser à cause de l’interdit sur le diocèse. Il espérait bien que ce problème se règle un jour ou l’autre. Et avec l’arrivée du nouveau Roy Nicolas, beaucoup de choses allaient changer, et cela ne pouvait qu’allait en s’améliorer.

Arrivé au campement des croisés, il y avait une grande foule. Le jeune clerc se sentait perdu et bien intimidé. Trop de monde, il suivit les pas du prélat, pour s’arrêter un moment. Ambroise allait prendre sa gourde d’hydromel dans sa besace lorsque son geste fut interrompu par son supérieur. C’est que le jouvenceau avait besoin d’une petite goutte pour affronter la foule, juste une petite goutte … Il avait repérer son parrain Uriel, et Monseigneur Aristokolès. D’un signe de main il l’invite à le suivre, ce qui fit Ambroise, la capuche de sa bure sur la tête. C’est que le soleil tapait et le jouvenceau ne voulait pas risquer d’avoir une insolation.

Entretemps, le cardinal connétable avait convié les bourguignons à recevoir une médaille en récompense de leurs hauts-faits. Il remarqua alors la présence de bon nombre de ses amis. Il remarqua en particulier son amie Lana qui le rejoindrait bientôt à l’hospice, mais aussi Téo et Trixolas. Il ne savait pas ce que devenait son amie hormis qu’elle était fort occupée par sa charge de bailli au duché. Il espérait également revoir sa ma maman adoptive revenue des combats.

Ambroise ne faisait pas trop attention à la cérémonie. Sa crainte était surtout de perdre Monseigneur Aegon dans la cohue. Il avait l’impression d’étouffer avec tout ce monde présent. La chaleur caniculaire n'arrangeait rien. C’est alors que le prélat rejoint le Cardinal Rehael afin de recevoir sa médaille. Ambroise le suivit à sa demande. Et après un long discours de remerciement, l’Evêque d’Autun lui tendit la médaille par la garde.

Moi ? Non, non, non ! pensait le jouvenceau. Il avait compris alors pourquoi l’évêque l’avait invité. Le voilà prit dans un traquenard. Il ne s’estimait pas digne de garder cette médaille pour l’évêque. Après tout, il avait abandonné la lutte pour en revenir à un message de paix et d’amour, cherchant plutôt à faire revenir les brebis égarées dans le troupeau plutôt que d’utiliser le fer pour les châtier. Ce qui avait pu déplaire à bons nombres de personnes. Mais qu’à cela ne tienne, il était en paix avec ses convictions et c’était ce qui lui importait le plus. Il avait écouté son cœur, comme son mentor l’y avait invité. Hésitant, le jeune diacre abaisse sa capuche humblement et prit finalement la médaille tout en restant silencieux un moment.

… Je garderai la médaille pour vous, jusqu’à ce que la cathèdre autunoise soit vôtre. …
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[Aorine]

[maxifred]

Dans la foule quelqu'un lui attrapa le bras , voulant se débattre , il vit sa schwester aorine , il s arrêta et écouta ce qu elle avait a dire :

[Brage]

Le coup de coude de l'Ordenmarshall cliqueta contre la brigandine du Reiter. Sous la chaleur épaisse de l'après-midi, Brage observait les visages et les silhouettes de ceux qui étaient appelés à rejoindre le cardinal connétable. Voilà qui le ramenait à l'hiver dernier et à l'âpre campagne dijonnaise. Bien plus que celui des Navarrais, dont il était pour tout dire peu convaincu, il avait admiré le courage exemplaire de ces hommes et de ces femmes qui avaient, seuls et au cœur de l'hiver, tout mis en jeu pour leur foi. Ils avaient allumé le feu de l'honneur dans le cœur de bien des hommes inquiets et prostrés. Le Reiter les avait presque oubliés, depuis tout ce temps à dépérir, coincés dans les contreforts des Pyrénées. Il y avait là des hommes qu'il était fier d'avoir suivi, d'avoir servi. Brage inclina la tête vers Makcimus. :

" Tu te souviens? Écoute ça, le milites désigna du menton les deux clercs bourguignons qui évoquait le triste sort de la cathèdre d'Autun, je ne suis pas bien sûr de pourquoi on est là. Mais y en a un là-bas, c'est sûr qu'il connaît pas sa chance qu'on soit tous bloqués ici. "

Le Reiter secoua la tête de dépit tout en écrasant son point ganté contre sa paume. Le sel de toute cette cérémonie ne faisait que relever le goût de l'inachevé que lui laissait cette démobilisation. Une part de lui-même aspirait au repos, à retrouver son foyer, loin au Nord du royaume. Mais devant l'injustice et l'imposture encore, l'autre, à grands coups de nuque puissants, cherchait à émerger de la bulle de fatigue poisseuse qui engluait son corps et son esprit. Presque étonné, il se rendit compte qu'il éprouvait un sentiment inconfortable de culpabilité.
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Reiter de l'Ordre Teutonique

[Elyena]

Assise à côté de son époux, la Templière assistait à la cérémonie que dirigeait Son Eminence Rehael.
Bien que n'ayant pas pu faire l'entièreté de cette croisade, elle avait rejoins ses frères d'armes en la cité éternelle et avait été heureuse de les revoir au campement.
Elle se concentra sur la cérémonie en cours et regarda s'avancer les Bourguignons appelés.
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Rendons grâce au Très Haut car il est juste et bon.

[Loreleï]

Ses yeux s'étaient posés sur ses frères et soeurs, éparpillés dans la foule grandissante. Elle, elle restait près de son père, soutien de chaque instant. Son regard s'attarda sur celui qu'elle avait craint de perdre, celui qu'elle avait voulu protéger, aimer ... La croisade les avait rapproché. Mais il semblait qu'aujourd'hui, elle les avait également séparés. La brune secoua légèrement la tête alors que son père lui serrait la main, la ramenant à la réalité de la cérémonie.

Tout cela lui laissait un gout amer. Une présence lui manquait. A cet instant, elle aurait voulu partir. Quitter cet endroit ou elle se sentait oppressée. Mais cette main qui la tenait, lui rappelait le pourquoi de sa présence. Elle était la pour lui, pour l'Ordre. Les yeux se fermèrent un instant, tentant de chercher l'apaisement. Pourvu que cela ne s'éternise pas ... Feindre, toujours.
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