L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Makcimus.]

À peine avait-il fini la prière Teutonique en l'honneur de son frère Uriel, qu'il entendit une voix reprendre le dernier couplet. Il garda les yeux fermés et apprécia chaque mot. Il avait quasiment instantanément reconnu la voix de sa marraine... Eloin, en voila une autre femme d'église extraordinaire... En cette journée bien triste, elle était un rayon de soleil et sa présence lui réchauffa le cœur.

Il était extrêmement rare de voir pleurer Makcimus et le Milites ouvrant a nouveau les yeux, porta l'azur de son regard en celui de l'évêque.

Merci Monseigneur de votre présence à mes côtés. Doucement, il se saisit des mains d'Eloin comme pour se protéger... Je dois avouer que la tentation de me laisser envahir par le venin du Léviathan est très forte. Il était tellement bon et généreux... Oui nous avons perdu un ami et un Cardinal d'exception.

Il ne savait rien encore de la mort de son frère. Une fois qu'il aura pris soin de l'accompagner jusque se dernière demeure. Ensuite il mènerait enquête. Si jamais quelqu'un avait osé lui faire du mal.....
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[Leif_von_dumb]

Il regarda par la fenêtre du coche. On apercevait le parvis de la Cathédrale. Celui-ci était noir de monde, mais lorsque l'on donnât l'ordre aux chevaux de s'arrêter, ceux-ci piaffèrent, et tous se retournèrent.

Il n'était pas en retard, loin de là, mais de nombreuses personnes étaient venues rendre un dernier hommage à l'Archevêque Uriel. Il faut dire que ce dernier avait su se faire apprécier du plus grand nombre.

Enfin, un cocher vint ouvrir la porte au Régent, qui vêtu de la couleur mauve du deuil, descendit de l'attelage.
Il affichait une mine des plus recueillies. Et pour cause. Il venait lui aussi, dans la plus grande humilité, rendre un dernier honneur à celui qui avait été un grand, sinon le plus grand, archevêque de Besançon.

Tandis que la foule s'écartait pour laisser passer le Régent, celui-ci se remémorait non sans émotion, l'amitié qui le liait à cet homme d'Eglise qui lui avait remis sa couronne de Franc-Comte, cet homme fidèle avec qui il avait fait de nombreux projets religieux en Franche-Comté... Uriel, un homme intègre et bon. Uriel dont la perte était inestimable.
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Régent de la Lotharingie.

[Eloin]

La cistercienne serra les mains du milites entre les siennes, en un muet réconfort.

Je ne pourrais point rester à vostre côté durant l'office, puisque je fais partie des célébrants, avec Son Eminence Rehael et frère Ambroise. Mais je n'ai pu résister à l'envie de venir vous voir, je sais qu'il vous était aussi cher qu'à moy...

Et l'abbesse de secouer la teste en l'oyant avouer sa faiblesse.

Je comprends vostre colère, mais il ne faut point la laisser vous emporter. Uriel se savait malade, il avait démissionné de toutes ses charges et avait adressé une lettre d'adieu à ses proches, je pourrais vous la prester pour que vous puyssiez la lire, si vous le souhaitez... Je pense qu'il se doutait qu'il ne reviendrait point de son voyage, mesme si j'ai gardé espoir jusqu'à l'annonce fatidique.
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RIP 02.1467

[Arnault d'Azayes]

L'Azayes arriva avec un léger retard qu'i regrettait. Surpris par le nombre de personnes présentes, il prit place rapidement, pressentant le début imminent de la cérémonie. S'il ne connaissait pas le défunt cardinal personnellement, il avait grandement apprécié son travail et, à l'instar de certains de ses confrères dont l'archevêque de Lyon, considérait le Lorrain comme irremplaçable.
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Mort des cardinaux von Frayner et d'Azayes

[Celestine...]

Comment aurait-elle pu refuser d'accompagner son beau-frère en cet instant si solennel ? D'autant plus que sa soeur était clouée au lit, touchée par la fièvre qui contaminait de plus en plus de monde en Bourgogne. Elle ne pouvait pas le laisser faire la route seul. Et comme elle savait qu'Angeline serait soignée par l'une des soeurs de l'hospice, elle accepta sans trop grimacer.

Depuis son veuvage, elle avait pas mal voyagé et elle avait aimé ça, même si elle n'avait pas croisé beaucoup de monde. Mais le simple fait de voyager lui avait plu énormément. Et encore en cet instant elle appréciait ça. Son beau-frère lui parla du défunt et des quelques personnes qui seraient présentes.

Lorsqu'ils arrivèrent à la basilique où se déroulerait la cérémonie, il l'accompagna jusqu'à un banc puis la quitta pour se préparer. La blonde en profita pour admirer le lieu Saint, et discrètement elle regarda les personnes présentes en essayant de deviner parmi elles s'il y avait l'un des amis d'Ambroise. Une femme portait le deuil. Une proche du défunt ? Ou la fameuse amie dont il lui avait parlé ? Elle n'osa pas s'approcher et resta sur le banc en attendant que la cérémonie commence.

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[Hugo]

Fichtre, il était en retard.
Le corsaire est rarement en retard, mais la mer est souvent agitée en cette période et il a du retarder l'accostage...
Aujourd'hui était un jour sombre, un homme d'une grande valeur disparaissait.
Ils avaient longuement travaillé ensemble à l'Inquisition et la diplomatie ainsi que son intelligence allait lui manquer.
Vêtu de sa soutane noire, son bicorne sur la tête, ses sabots et son sabre, il voulait rendre une dernière fois hommage au Cardinal.
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[Charles_antoine]

Le jeune Duc avait fait le chemin jusqu'à Rome pour rendre un dernier hommage à son oncle. Il avait été de ceux présents à ses côtés lorsque ses parents avaient été assassinés. Il lui rendrait donc la pareille en ce si triste jour. Sa soeur était présente, ainsi que nombre de compagnons de l'ordre teutonique. Quelques habitants de Lorraine, où Son Eminence Uriel avait longuement officier étaient aussi présent.
Il alla rejoindre sa soeur. Ils n'avaient que très peu l'occasion de se voir dernièrement. Il s'installa à côté d'elle.

Bonjour Monseigneur...

[Jenah]

La brune avait parcouru toutes ces routes pour assister aux funérailles d'un ami, d'un frère. Elle avait appris à le connaître au sein de l'archidiocèse de Besançon, lui qui avait pris la suite de Monseigneur Nufilen et qu'elle avait eu l'honneur de seconde en tant qu'archidiaconesse. Le vide qu'il laissait derrière lui était immense, mai ce qui réconfortait la mère Dumas c'était de savoir qu'il rejoindrait le Très-Haut dans la plénitude et le repos. Les souffrances diverses étaient terminées, elle en avait connu un peu de lui, de sa vie avant de devenir archevêque, rien n'avait été simple, mais il avait eu tant de force.
En entrant elle vit déjà bien du monde, signe du grand homme qu'il était.
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Six pieds sous terre

[Endymion]

Le Primat de France se rendit lui aussi aux funérailles du Cardinal, un des rares cardinaux pour lequel il avait vraiment de l'estime.
Il alla s'installer avec ses confrères et consœurs de l'Assemblée Épiscopale de France et attendit que la cérémonie débute.
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[Della]

Toujours debout dans le fond de la basilique, Della vit entrer le Primat de France, qu'elle salua chaleureusement. Il était venu au chevet de son cher Kéridil et ça, elle ne l'oublierait jamais. Le bonjour Monseigneur.

Elle le laissa alors s'en aller vers ses pairs et elle, elle observa l'assemblée, cherchant un endroit où s'installer. Elle remarqua la présence de frères teutoniques et d'encore bien d'autres personnes qu'elle connaissait plus ou moins bien.

Elle remonta l'allée centrale et le hasard (ou le Très Haut) voulut qu'elle prenne place auprès de Célestine, cette jeune femme dont Ambroise lui avait parlé mais qu'elle ne connaissait pas encore.

Bonjour Damoiselle.
Permettez-vous que je reste ici ?
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Della de Volvent

[angelo de montemayor]

Angelo se présenta pour les funérailles de cet homme qu'il avait apprécié même si ce cardinal avait laissé en plan une escorte qui l'attendait en provence depuis un moment pour l'accompagner grèce . Il n'avait pas tenu rigueur de ce fait et continué une entente cordiale avec le cardinal malgré s'être mis a dos cette dite escorte pour un fait qui n'était pas le sien .
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[barberine]

La blonde évoquant à voix basse,avec son amie son amie Bambou, Uriel, n'avait pas réagi immédiatement à l'arrivée de Palogar.

C'est une ombre projetée sur le sol qui attire son attention.

[Maddel]

It were sad news about his former archdeacon of Treves. So Maddel was here to pay brother Uriel his last respect.

[Jade de Sparte]

L’invitation… enfin… l’information succincte concernant les funérailles lui étaient parvenus. Rivée à son siège sur le carrosse qui la menait si loin, tant physiquement que mentalement, la flamboyante rousse passa en revue ce lien qu’elle avait tissé avec Uriel. Ils avaient eu de tels échanges ! Jade se souvenait du découragement qu’il avait éprouvé en Lorraine, puis en Franche-Comté, de sa sagesse exemplaire, de ses mots qui ralliaient toutes opinions, de la lutte qu’elle avait exercé pour lui octroyer une Seigneurie au mérite en Lorraine… même de la façon dont elle avait choisi le blason, que pour lui…

Si les soupirs pouvaient fendre l’âme, plusieurs furent émis pendant le voyage. Le cœur lourd, l’âme en peine, la Sparte était triste de la peine d’un ami, se disant que la vie ne serait plus jamais la même… Plusieurs personnes étaient déjà arrivées, Jade en croisa plusieurs qu’elle salua d’un sourire puis, elle vit Yarwelh, Armael était heureusement près d’elle, ce qui soulagea la rouquine qui, passant près d’elle, posa la main sur son épaule en silence pour la réconforter, comprenant la souffrance que son amie devait ressentir. Un regard doux en direction de Armael qui voulait dire « je vous la confie » avant de rejoindre son père et s’asseoir près de lui, elle savait qu’en ce jour, elle serait incapable de donner plus de réconfort qu’elle venait de le faire, que sous peu, elle en réclamerait…
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[Caoimhim]

Caoimhim arriva en retard, à son habitude. Il savait que du Paradis Solaire, ou où qu’il soit, Uriel ne lui en voudrait pas. Uriel ne jugeait pas, c’était là son principal trait de caractère, peut-être celui que Cao appréciait le plus.

Cao était vêtu de noir, sobrement et il se glissa le plus discrètement possible aux côtés de son amie Ellebasi, qu’il salua d’un signe de tête grave. Il perdait avec Uriel non seulement l’un de ses plus anciens et chers amis, mais aussi son parrain, son confesseur et son suzerain. C’est le cœur et la tête pleins de souvenirs qu’il arriva aux funérailles... sa rencontre avec Uriel à Verdun, il y a une éternité, la façon dont le diacre l’avait aidé a-à surmonter l’épreuve qu’avait été la disparition de sa compagne… Le jour où il lui avait présenté Sybille, qui allait devenir sa plus chère amie… Son anoblissement… L’ensemble des cérémonies religieuses qui avaient émaillé sa vie, marqué chacun de ses moments importants, joyeux ou tristes et qui avaient toutes été présidées par son cher ami… Ses confessions qui terminaient en discussions à n’en plus finir, autour d’un verre de mirabelle… Le jour ou la triste nouvelle de son décès l’avait rattrapé à Marseille alors qu’il avait pris la route pour essayer de le retrouver à Alexandrie d’où il avait reçu des courriers inquiétants…

C’est d’une oreille distraite qu’il suivit l’office, plongé dans ses pensées, le cœur noyé par l’émotion…