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L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Forum RP de l'Eglise Aristotelicienne du jeu en ligne RR Forum RP for the Aristotelic Church of the RK online game
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anguillerusee Cardinal
Inscrit le: 28 Mai 2006 Messages: 9786 Localisation: Archeveque IP de Carthage
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Posté le: Jeu Oct 04, 2007 12:14 am Sujet du message: |
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En évocation de l'âme de Nathan, nous allons exécuter un chant antique en bretagne, appellé le départ de l'âme, traitant de la séparation de l'âme et du corps à la recherche du paradis solaire
Citation: | Didostait da glevet kanañ an disparti
A ra an ene mat pa ea maez deus an ti.(bis)
Eñ a ra ur sellig, ur sellig ouzh an traoñ,
Da gomz ouzh e gorf paour zo war e wele klañv.
AN ENE
Siwazh ! deut eo, va c'horf, an termen diwezhañ :
Ret eo din az kuitaat, ha kuitaat ar bed-mañ.
Klevet a ran taolioù morzholig an Ankou
Mevelet eo da benn, yen-sklas da vuzelloù.
Ken euzhus eo da zremm, ker glas da zaoulagad ;
Siwazh dit-te ! va c'horf, ret eo din az kuitaat.
AR C'HORF
Mard eo euzhus ma dremm, ha glas ma daoulagad,
Gwir a lavaret-hu, ret eo deoc'h ma c'huitaat.
Dispriz ha dizanav e kavit ho mignon;
Karget a sioù fall, siwazh! evel ma'z on.
An heñveledigezh zo mamm ar garantez ;
Pa n'he c'havit ganin, em lezet a gostez.
AN ENE
Salokras, mignon ker, me n'ho tisprizan ket
Eus ar c'hourc'hemennoù n'hoc'h eus hini torret,
Hogen Doue a venn, meulomp e drugarez,
Lakaat fin d'am c'halloud ha d'ho sujedigezh.
Setu ni disparet gant ar marv digar,
Setu me unanik tre 'n neñv hag an douar,
Tre 'n neñv hag an douar evel ar goulmig c'hlas
A eas maez eus an arc'h da c'hout ha glav oa c'hoazh.
AR C'HORF
Hogen ar goulmig c'hlas en-dro oa distroet
D'an arc'h lec'h ma oa kent, ha c'hwi na reot ket.
AN ENE
Ober a rin avat, touiñ a rann-me dit,
Benn ar varn diwezañ me'n em gavo ganit.
N'en em gavo ganit, ker gwir ma' z an bremañ
Dirak ar varn gentañ, siwazh ! ken a grenan
Bez fisiañz, va mignon; mor-blaen goude gwalarn;
Dont a ran-me neuze da begiñ en da zorn ;
Pa vefez 'vel houarn, pa vin me bet en neñv,
Evel ur meanig-tenn me az tenno ganin.
AR C'HORF
Pa vin-me, ene kaezh, en ur bez astennet
Ha dre vreignadurezh en douar dispennet ;
Pa n'am bezo na biz, na dorn, na troad, na brec'h
Diwezat a vo deoc'h fallout ma c'has ouzh krec'h.
AN ENE
Neb a grouas ar bed, heb skouer na danvez,
En deveus ar c'halloud d'az ober a nevez.
Neb az anaveze, en amzer na oas ket,
A c'hello da gavout e-lec'h na vezi ket.
Ni 'n em gavo ker gwir, ker gwir ma 'z an bremañ,
Dirak ar varn c'harv, siwazh ! ken a grenan !
Ken a grenan, siwazh ! ken ven ha ken dister
Hag an delien lammet gant ur barrad-amzer.-
Doue glev anezhan, Doue respont buhan ;
- Ai ta, ene paour, ne vi ket pell e poan -,
Te 'peus ma servijet dre 'm out bet war ar bed,
Ha bremañ te po lod eveus ma joausted.-
Hen d'ober, o pignat, ur sell c'hoazh ouzh an traoñ,
Ha gwelet e gorf paour stegnet war ar varskaoñ.
AN ENE
- Demat dit-te, va c'horf, demat a laran dit,
Distreiñ a ran en-dro, gant kalz truez ouzhit.
AR C'HORF
- Tevet, o ene kaezh, gant komzoù alaouret,
Poultr ha breignadurezh n'eus keer truez ebed.
AN ENE
- Salokras, o va c'horf, dellezout a rez 'vat
Kerkoulz hag ar pod-pri oe ennañ louzoù-mat
AR C'HORF
Kenavo 'ta, buhez, kenavo pa 'z eo ret !
Doue d'ho c'has d'al lec'h m'hoc'h eus c'hoant da vonet
C'hwi vo dihun bepred, me, siwazh ! a gousko !
N'am ankounac'hit ket, hag hastit an distro.
Na penaos a rit-hu, livirit-hu din-me ?
Ken drant ouzh ma c'huitaat, ken digonfort on-me
AN ENE.
- Eskemmañ drein garv gant rozennoù 'm eus graet
Ha gant mel meurbet dous ur vestl c'hwerv-meurbet.-
Neuze, laouen ha skañv evel un alc'houeder ;
An ene sav, e sav, e sav e-barzh an aer.
Hag evel m'eo degoue'et, skeiñ a ra war an nor,
Ha d'an aotrou Sant Per hi a c'houlenn digor.
AN ENE.
Oh ! c'hwi ' aotrou Sant Per, a zo karantezus,
C'hwi am digemero e baradoz Jezuz ?
SANT-PER.
E baradoz Jezuz e vi digemeret,
Rak tra ma oas er bed e zigemer c'heus graet.-
Hag en ur vonet tre eñ a zistro en-dro,
Hag a wel e gorf paour 'vel ur bern douar-goz.
AN ENE.
Kenavo dit, va c'horf, ha da drugarekaat ;
Kenavo, kenavo da draonienn Jozafat.
Me glev ur veuleudi 'vel na glevis he far,
Tizh zo war ar c'houmoul, ar gouloù deiz a bar !
Setu me o vleuniañ evel ur boudig roz
A-hed gwazh ar Vuhez e liorzh ar baroz. |
_________________ Angus Cardinal Portzmoguer, Archeveque In partibus de Carthage
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Ingeburge
Inscrit le: 30 Déc 2006 Messages: 9794 Localisation: L'alta città delle città reina
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Posté le: Jeu Oct 04, 2007 9:24 pm Sujet du message: |
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Ingeburge pénétra discrètement dans la chapelle dans laquelle le Camerlingue avait commencé l'office.
Elle s'assit au dernier rang et joignant les mains, elle se recueillit, attentive au chant qui s'élevait dans l'édifice. Elle ne comprenait pas le sens des paroles mais elle se laissa porter par la musique apaisante. _________________ Morte deux fois en trois jours, vise le triplé |
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UterPendragon
Inscrit le: 12 Fév 2007 Messages: 11630
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Posté le: Ven Oct 05, 2007 6:00 am Sujet du message: |
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Uter salua la comtesse Ingeburge d'un signe de tête, puis il chanta la prière bretonne, dont il n'avait strictement rien compris, mais qui était tout de même agréable à entendre... _________________ Mort des cardinaux d'Azayes et von Frayner |
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anguillerusee Cardinal
Inscrit le: 28 Mai 2006 Messages: 9786 Localisation: Archeveque IP de Carthage
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Posté le: Ven Oct 05, 2007 10:38 am Sujet du message: |
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le Primat continua son prêche.
- Nathan fut à ma connaissance la première souveraine ayant essayé de mettre en oeuvre la cité idéale d'aristote, avec ce gouvernement des philosophes
Citation: | Cette cité est organisée selon le principe de trois cercles concentriques, ou trois classes de citoyens si tu préfères.
Je commencerai par te décrire ce qui constitue la plus basse de ces classes, à savoir celle des producteurs, la classe d’airain. Ils constituent la majorité, et vivent paisiblement de la culture de leurs champs et de l’élevage de leurs bêtes. Ils prennent ce qui est nécessaire à leur subsistance, et à celle de leurs familles, dans leur propre production, et donnent le reste aux classes supérieures. Si ces hommes constituent la base de la cité, leur sort est cependant enviable. Ils connaissent les joies de la tranquillité, d’une existence simple au service de la collectivité. Ils s’adonnent à l’activité physique qu’exige un travail régulier, et qui maintient leur corps en condition, meublent leur temps libre par la contemplation des choses de la nature, par l’éducation des enfants que ces gens là placent en très haute considération, et par la prière, adressant leurs louanges à Dieu qui leur a donné les plaisirs dont ils sont bénéficiaires.
La seconde classe de citoyens, la classe d’argent, est celle des gardiens, des soldats. Ceux là sont autorisés à l’oisiveté, et profitent, en temps de paix, d’une subsistance gratuite qui leur est fournie par les producteurs. Ils philosophent, admirent eux aussi les bienfaits de la nature, s’instruisent quel que soit leur age, s’entraînent au maniement des armes. En temps de guerre, ils se font les plus fervents défenseurs de la cité. Leur courage n’a pas d’égal, et ils donneraient leur vie, sans hésitation, pour la conservation de la communauté, ou pour défendre leur foy qu’ils placent en très haute estime. Et au retour des combats, ils sont accueillis comme des héros. On dépose sur leurs têtes des couronnes de lauriers, on les traite comme des princes, et de fabuleux festins sont tenus en leur honneur. Ils sont portés en triomphe par le peuple, et aimés par les femmes.
La troisième classe de citoyens est celle des philosophes rois, la classe d’or. Ceux là sont les plus anciens, recrutés parmi les gardiens qui se sont montrés les plus braves, les plus aptes au commandement, et les plus doués en matière de philosophie. Leur seul bien est la raison, car ils sont délivrés de leurs possessions terrestres. Leur foy en Dieu est leur seule arme. Ils s’illustrent par la pratique des vertus de la manière la plus parfaite. Ils sont un exemple pour tous, et le peuple est heureux de sacrifier un peu de sa propriété pour assurer la survie de ses maîtres. Les philosophes rois constituent le gouvernement de la cité. Ils décident collégialement de ses destinées. Ils sont également les ministres du culte rendu au Tout-Puissant, et là réside leur légitimité. On tient leur pouvoir comme inspiré par le Très-Haut, de part leur condition de prêtres. Ils organisent l’ensemble de la cité, planifient la production, rendent la justice, et légifèrent." |
_________________ Angus Cardinal Portzmoguer, Archeveque In partibus de Carthage
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anguillerusee Cardinal
Inscrit le: 28 Mai 2006 Messages: 9786 Localisation: Archeveque IP de Carthage
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Posté le: Dim Oct 07, 2007 6:54 pm Sujet du message: |
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Et maintenant, je vous invite à partager le pain et le vin au nom de l'amitié qui nous rassemble pour celle qui fut Nathan et pour la famille aristotélicienne
et rappellons nous les paroles de spysous dans l'Eclipse
Citation: |
“Ceux qui ont opté, comme toi, pour la résurrection ne gardent pas traces de leur périple céleste dans leur mémoire. Ainsi, leur comportement ne change que si la leçon s’est gravée au fond de leur coeur. Mais, afin que tous sachent quel sort terrible les attend s'ils se détournent de mon amour, je te laisse exceptionnellement la mémoire. Tu pourras ainsi témoigner de ton périple. Et ton témoignage restera pour les siècles des siècles. Maintenant que tu sais quelle tâche Je t’ai confiée, retourne à la vie, jusqu’à ce que Je te rappelle pour que tu fasses un nouveau choix.”
Alors, ma vue se brouilla. J’eus tout juste le temps de voir Aristote et Christos me dire à bientôt avant de perdre connaissance. Lorsque je me réveillai, je me trouvais dans mon lit, les bras en croix. Autour de moi des cierges étaient allumés et mes amis étaient en train de prier. En larmes, mais visiblement soulagés, ils m’expliquèrent que cela faisait neuf jours que j’étais mort. Je me levai, alla à la fenêtre, et vis que le soleil diffusait à nouveau sa chaleureuse lumière sur le monde. Je racontai à mes amis mon incroyable périple et décidai de coucher sur le papier tout ce que je venais de connaître pendant ma mort.
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et maintenant, tout le monde se lève
_________________ Angus Cardinal Portzmoguer, Archeveque In partibus de Carthage
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UterPendragon
Inscrit le: 12 Fév 2007 Messages: 11630
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Posté le: Dim Oct 07, 2007 7:09 pm Sujet du message: |
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Uter se leva et alla partager le pain de la reconciliation. Heureux comme jamais.
Une messe bilangue, avec le camerlingue ! Voilà un truc qu'il pourrait raconter aux mômes de son frère. _________________ Mort des cardinaux d'Azayes et von Frayner |
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Ingeburge
Inscrit le: 30 Déc 2006 Messages: 9794 Localisation: L'alta città delle città reina
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Posté le: Lun Oct 08, 2007 1:21 am Sujet du message: |
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La Comtesse de Carpentras sourit légèrement en apercevant UterPendragon, secrétaire apostolique du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ et fin chanteur à ses heures perdues. Son sourire s'élargit encore plus car justement, Uter s'était mis à chanter comme un beau diable.
Il lui fallut beaucoup d'efforts pour parvenir à reprendre son calme et se concentrer sur les paroles du Camerlingue. Elle l'écouta, enfin attentive.
Ingeburge se leva lorsque le Caerdinal présenta le pain et le vin à l'assistance. Elle se recueillit alors quelques instants, le prêche résonnant en elle . _________________ Morte deux fois en trois jours, vise le triplé |
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anguillerusee Cardinal
Inscrit le: 28 Mai 2006 Messages: 9786 Localisation: Archeveque IP de Carthage
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Posté le: Jeu Jan 30, 2020 10:35 pm Sujet du message: |
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Depuis longtemps qu'il traînait dans les alcôves curiales, le vieil homme n'avait plus fréquenté l'humble chapelle de la diaspora bretonne .
Il faisait déjà nuit alors que les vêpres n'avaient pas encore été célébrées. Il décida d'aller dépoussierer le lieu et fut surpris de le découvrir encore vaillant avec des bougies allumées . Le lieu était chaleureux là où il avait craint de retrouver un trou à rat glauque. Il devait bien y avoir une cousine à la Mélie Thieu Thieu qui entretenait les lieux. Mais qui payait ses gages alors ? Et les bougies ?
Un brin nostalgique il se perdit dans ses prières en pensant aux grands anciens qui foulèrent ce petit bout de Bretagne ...
_________________ Angus Cardinal Portzmoguer, Archeveque In partibus de Carthage
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