L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Louis1er]

Blessé, boitant, souffrant le martyr, louis dans sa tenue Azure entra dans sainte Titus. Il se signa et s'assis dans le fond de la basilique. Discrètement, il se voulait inexistant. Il n'en valait pas la peine de toute manière, il n'était rien. Juste un être humilier et meurtri. Un adolescent qui ne servait à rien sauf de jouet pour les humains malveillant. Il avait appris l'humilité et le don de soi. Avait réussit à luter contre lui même. Se reconstruire il devait et espérait que l'Eglise l'y aiderais...Prier pour le nouveau guide des sanctes armées il ferait. Représentant de son ordre, de sa famille, il serait digne malgré les bleus et les contusions sur son visage.
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[img]Duc de Bielle

[alhysis]

Alhysis arriva a la basilique. Elle se faufila comme elle put au travers des nombreuses personnalités.

Puis s'asseya au milieu de tous. Ecoutant l'intronisation
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[ursin]

Une missive était arrivée depuis quelques jours à Mont de Marsan signalant l'intronisation du nouveau connétable de l'Eglise,
Comborn était fort touché de cette missive, et en dépit de son état de santé précaire avait pris la route de Rome.
Il se fit annoncée à l'entrée du Saint lieu, entra, s'agenouilla longuement en prière et pris la place qui lui était désigné
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[Lapinus27]

A Rome pour régler une affaire de chapelle qui n'en finissait pas de traîner, le tout fraîchement nommé curé de Loches entra dans la majestueuse basilique pour la première fois de sa vie.

Il s'assit silencieusement vers le milieu de la salle.
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L'aristotélicienne comédie — La mort de Lapinus

[Rehael]

Le Premier Aumônier de la Garde Episcopale venait de quitter la caserne de la Garde pour rejoindre la Basilique Saint Titus.

Il ne voulait pour rien au monde rater l'intronisation du Cardinal-Connétable. Il était certain que celle-ci remplirait à merveille cette charge.

Il se signa et s'installa sur l'un des bancs de la Basilique...

[Januspaulus]

Janus se rendit à la basilique Saint Titus, vêtu de sa tunique bleu et or, des couleurs de son Ordre. En tant que Chevalier, il lui aurait été impensable d'imaginer manquer cette cérémonie. Et même comme simple soldat, il aurait fait n'importe quoi du moment qu'il eut pu le faire sous les couleurs de l'Ordre des Chevaliers Francs.

En entrant, il apperçut Louis, sévèrement blessé. Cette expérience l'avait calmé, il savait maintenant tempérer ses ardeurs. Une des seules qualités qu'il lui manquait, à ce sacré gamin. Il irait loin.

En attendant d'autres Francs, il alla prendre place sur un banc de la basilique, ni trop loin ni trop près de l'endroit où se déroulerait l'intronisation.
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[neocor]

Neocor paya le voiturier qui s'empressa de lui proposer de l'accompagner jusqu'à la Basilique... Il ne pouvait être question d'avoir fait appel à sa vieille mule pour un tel déplacement... Elle l'aurait fait avec plaisir, mais c'eût été son dernier voyage...

L'Archevêque de Cambrai, Prieur général de l'OCF et Définiteur général de St Arnvald monta les marches d'un pas vif et pressé... Ingeburge, une amie pour laquelle il aurait parcouru l'ensemble des royaumes...

Il salua les personnes et les prelâts présents et leur donna des signes bien visibles d'amitié Aristotélicienne... Puis, il s'assit sur un banc, pas très loin du choeur et attendit en priant...

[Hettar]

Hettar arriva a la Basilique Saint Titus. Il entra et repoussa sa cape sur son dos, montrant ainsi le symbole des Chevaliers Francs. Se tenant droit et fière, il marcha un peu et remarqua un gamin assis a l'écart de tous.

Reconnaissant le petit Louis, il se dirigea vers le bancs, mis genoux en terre et se signa. Prenant place ainsi au coté du gamin.

Une fois assis, il pris le temps de regarder autour de lui, l'Intendant Janus-Paulus était présent. Grand nombre de gens lui était encore inconnu, mais peu importais pour le moment. La cérémonie qui allait se dérouler était d'une importance.

Hettar resta ainsi , attendant le début de la cérémonie.
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[Jeanine]

Jeanine était sorti de sa retraite depuis quelques jours que déjà les mondanités recommençaient... mais elle n'aurait raté pour rien au monde cette magnifique cérémonie qui allait consacrer, une fois de plus, celle qui avait toujours été un modèle esthétique pour elle. ha... son charme, sa chevelure, ses vêtements tirés à quatre épingles!

- avec un peu de chance, je retrouverai ma place de préférée auprès des séminaristes de Lyon...

[Mun Von Frayner]

Prévenu au dernier instant par une missive.
Revêtant sa tenue d’Aspirant Capitaine, il se dirigea vers la Basilique Saint Titus à l’occasion l'intronisation du Cardinal-Connétable.
Arrivé sur la place il se pressa de se diriger vers les marches.
Entrant dans la basilique, Mun se signa et pris place près de ses frères d’armes.
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[Ingeburge]

[A deux pas dans la Basilique, donc pas dedans]

Elle était assise, très droite, sur le bord de son fauteuil. Devant elle, une pile de lettres décachetées, un encrier, deux plumes, quelques parchemins vierges, de quoi sceller et sabler. Elle répondait infatiguablement aux courriers reçus, leur nombre ayant accru ces jours derniers suite à l'usurpation de son scel et de sa dignité par un faussaire. Et inlassablement, elle jetait des mots à la hâte, écrivant que non, elle n'avait pas reconnu un certain mouvement dit réformé et que non, elle ne savait pas de qui cette plaisanterie de mauvais goût provenait.

Elle soupira et ferma ses yeux quelques instants, portant les mains à sa nuque une peu roide. Elle venait pourtant de prendre un bain où elle avait pu se détendre, au milieu de l'eau chaude et des volutes de vapeur. Elle avait cessé un instant de penser à la cérémonie qui approchait à grands pas, elle avait simplement vidé son esprit. Et maintenant, attablée devant son travail, attendant que l'heure de l'office soit enfin venue, elle ne pouvait s'empêcher de songer à ce qui allait se dérouler; sa tâche n'était pas suffisante pour l'absorber entièrement.

Elle repoussa son siège, soudainement agacée, puis se leva pour se diriger vers une des croisées donnant sur la Place d'Aristote. Elle l'ouvrit et la pièce calme fut tout à coup envahie par la rumeur de Rome. Ingeburge resta un instant à observer les badauds, les ecclésiastiques et les notables traversant sans discontinuer le cœur de la cité pontificale. Mais elle les regardait sans les voir, elle n'y prêtait guère attention, toute entière à ses réflexions. Depuis plusieurs jours, à vrai dire, depuis l'annonce de sa nomination à la tête de la Congrégation des Saintes Armées, elle n'avait cessé de se poser des questions. Elle s'interrogeait sur sa capacité à assumer une telle charge, sur sa volonté et sur ses compétences. Elle se demandait également quelle incidence cette masse de travail supplémentaire aurait sur son implication dans son diocèse. Elle aimait tant Aix, se retrouver au milieu des paroissiens, dispenser des cours de pastorale... En aurait-elle encore le temps? Mais elle redoutait surtout de décevoir et de manquer à son rôle, de se révéler inapte. Elle succédait à un cardinal aguerri, Angus ou à des hommes qui avaient marqué la Congrégation comme Cesars ou Kreuz... Son visage s'assombrit. Les retrouvailles avec le Savoyard avaient été houleuses. Etait-ce parce que les perspectives avaient changé? Ou était-ce parce qu'elle avait appris à évoluer sans lui?

Elle referma la croisée et fit quelques pas dans la pièce, sourcils froncés. Ils s'étaient déjà heurtés l'un à l'autre quand ils s'étaient revus après la disparition de Kreuz. Le combat avait eu lieu à la Sainte Baume, au cœur de la Provence. Elle avait eu des mots blessants pour celui qui avait sauvé son âme de la folie qui l'avait guettée après la séparation douloureuse d'avec Vittorio. Il lui avait montré la voie... L'explication avait hélas été interrompue; il avait disparu à nouveau. Ils s'étaient récemment entretenus et pour se fâcher, encore.
Elle haussa les épaules, elle s'était habituée à être seule et à bien y regarder, cela avait toujours été le cas. Elle avait grandi loin des siens, bercée par la monotonie de la vie de couvent, elle avait été ensuite bien esseulée durant son mariage et son état de prêtre n'avait qu'accentué une realité déjà bien présente. Au fur et à mesure qu'elle avait gagné des responsabilités, elle s'était retrouvée isolée. Aujourd'hui encore, alors que ce mercredi était jour de liesse, elle était seule, dans des appartements trop grands et trop vides malgré les gardes, les clercs et les collaborateurs qui l'entouraient. Et maintenant, cette nouvelle charge, synonyme de plus de travail encore et donc d'une solitude accrue. Elle ne savait dire si elle en souffrait réellement, bien qu'elle était parfois plongée dans un profond désarroi qui lui tordait les tripes et lui donnait envie de hurler. Mais elle se gardait bien de s'épancher en public, pas une ombre de mélancolie ne voilait son regard froid. Malgré tout, elle ne ressentait pas de vide particulier, elle vivait pleinement sa foi et elle était toute occupée par son ardent désir de Le servir. Devenir clerc avait été une révélation, elle avait ensuite prononcé ses vœux de prêtrise sans la moindre hésitation. Elle ne regrettait rien. Elle n'avait de cesse d'œuvrer pour Lui et pour son Eglise et cette volonté la comblait entièrement. Etre au contact des fidèles et des croyants lui procurait une source de joie inépuisable, elle aimait à servir la messe, que ce soit dans une petite chapelle perdue ou dans une cathédrale. Alors, qu'importaient ses angoisses et ses tourments, elle ne doutait pas de son engagement. Elle était et demeurerait Sa servante en dépit des turpitudes et des coups du sort. Elle, elle ne comptait déjà plus...



Les cloches de la Basilique sonnèrent et instantanément, la porte de son bureau s'ouvrit. Le grincement la tira de ses rêveries et elle leva les yeux, apercevant un valet s'approchant d'elle pour lui déposer sa mante sur les épaules. Une fois vêtue, elle rabattit la capuche ourlée de dentelles sur sa tête, se saisit de son Livre des Vertus et quitta la pièce. Deux gardes vinrent l'encadrer aussitôt et tous sortirent afin de gagner Saint Titus.

Le chemin fut court et elle pénétra enfin à l'intérieur de l'édifice où elle croisa quelques retardataires. Elle demeura dans une encoignure du narthex, dissimulée par ses hommes, attendant sans impatience que la cérémonie fut ouverte, une main serrant son ouvrage contre sa poitrine et l'autre jouant avec les grains de son chapelet. Quelques minutes encore auparavant, elle était angoissée et tendue mais ses souvenirs relatifs à ses vœux de prêtrise et à son sacerdoce l'avaient rassénérée. Et si on avait pu rencontrer son pâle regard, lui si indifférent de coutume, on aurait pu voir qu'il brillait en cet instant d'une lueur quasi extatique.


EDIT = redondance
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Morte deux fois en trois jours, vise le triplé

[Morgwen]

La Duchesse d'Amboise avait sommeillé durant l'essentiel du voyage, assommée par les médecines qu'elle se forcait à avaler pour taire la souffrance de ses navrures dont la cicatrisation peinait à faire son oeuvre.
Les mois précédents, elle n'avait guère pu répondre personnellement aux invitations de la désormais Princesse de Cologne, devant alors envoyer sa fille ainée, Ellesya, pour représenter les de La Louveterie.
Des peines et sacrifices qu'elle avait du faire ou affronter ces dernières semaines, elle pouvait retirer comme point positif qu'elle avait récupérer un semblant de liberté.
La démission cruelle de l'Hérauderie lui avait permis de retrouver un peu goût à la vie, loin de certains infâmes qui étaient parvenu à souiller ce qui était sa passion depuis l'enfance. S'en était suivi, après bien des batailles avec l'Ost, celle qui l'avait "enfin" vu tomber sous les murs de Fougères, grièvement blessée, aux cotés de son vassal, Hans Hoggendaffen, lui aussi gravement navré.

Veillée par son Vicomte, elle avait donc supporté les cahots de la route grâce à l'état second offert par les drogues et soins prodigués par sa vieille gouvernante.

D'une faiblesse manifeste malgré sa volonté de ne rien en laisser paraître, la Louve pénétra dans la Basilique, la découvrant pour la première fois dans la foulée. Parmi la noblesse française, elle eut plaisir à saluer le frère de son défunt Milamber, et ne put réprimer un sourire et un air surpris en apercevant son ami Brissac un peu plus loin.
Avisant un siège près d'une travée, prévoyant ainsi une échappatoire facilitée en cas de malaise impromptu, la Duchesse et Pair de France s'y installa soulagée. La station debout entamait encore bien trop sa résistance que pour qu'elle puisse le supporter longtemps.
Ainsi installée, elle soupira quelque peu et lissa machinalement un pli de sa robe de satin noir. Il n'y avait toujours aucune parure ou bijou pour agrémenter son charme. Cela durerait ainsi jusqu'à la fin de l'été. Sa chevelure flamboyante quand à elle était simplement tressée et retenue sous un voile agrémenté de sobres dentelles.

Adressant un sourire au Vicomte de Sombernon qui se tenait à ses cotés, elle se remit à faire des plans pour les semaines à venir. Le premier serait de récupérer sa fille Esyllt Caterina dont elle était privée depuis le début d'avril, lorsqu'elle avait répondu à l'appel du Roy. Ensuite... la liste serait longue.

Cardinal Connetable de Rome. Ce jour, ce serait Ingeburge qui le deviendrait. Mais ses pensées ne pouvaient qu'aller avec régularité vers celui qui l'avait précédée dans cette charge et qu'elle avait si longtemps cotoyé. Serait-il là? Avec sa fille aînée, peut-être? Quelles épreuves ils avaient traversé tous les deux, et s'étaient-ils infligé l'un l'autre également. Et malgré tout, ses éternelles bougonneries, ses projets enthousiastes et parfois insensés, lui manquaient.
Sa main glissa discrètement dans celle d'Asdru comme pour chasser les souvenirs teintés de mélancolie.
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[acar]

AInsi fait, ils arrivèrent en place de Rome et la presse renseigna céans de la direction à prendre.

Arrivant devant la basilique Saint Titus, Son épouse dame Melian et lui-meme entrèrent alors dans l'antre de lumière.

Observant son frère Januspaulus, le couple vint se poser à ses cotés, saluant du meme coup, le frère Neocor ainsi que les invités.

La céremonie allait bientot commencer...
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[Gedeon]

Paris-Rome-Nevers-Dijon. Voilà à quelle sauce il était mangé ces derniers temps. Toujours entre deux hostels, toujours dans un coche... et malade. Mais... mais Gedeon n'avait pas voulu laisser passer cette intronisation sans estre présent. Il n'avait jusqu'alors eu que peu d'échanges avec son Eminence Ingeburge mais quelque chose lui disait qu'ils allaient sans doute estre amenés à se voir plus souvent dans les semaines ou les mois à venir.

Arrivant donc tout droit de l'Hostel Sainct Denis de Paris, le Grand Aumônier de France entra dans la Basilique. Il s'agenouilla lentement en se signant en passant au bout de l'allée principale.

Lorsqu'il se releva, il récupéra sa crosse pour remonter la travée et saluer bien Aristotéliciennement ses frères et ses soeurs. Gedeon s'arrêta en apercevant Louis, seul, prostré comme jamais, les yeux vides et le visage bien marqué. Les sourcils de l'évêque de Nevers se froncèrent et il su qu'une discussion était nécessaire pour connaître l'origine de ces marques bleutées. Malheureusement pour Louis, l'heure n'était pas aux discussions. Pourtant Gedeon lui fit un léger signe pour capter son attention et lui signifier qu'il était là... pour après la cérémonie.

Le Prélat continua donc sa remontée de travée et sur son visage l'inquiétude liée à l'état de son filleul laissa vite la place à surprise joyeuse de voir présent le Vicomte de Sombernon avec à ses costés la Duchesse d'Amboise. Pas de mots superflus, pas de paroles vaines, juste un humble et respectueux signe de la tête accompagné d'un chaleureux sourire à leurs attentions.

Sa place. Derrière celles de Cardinaux, derrière celles des Archevêques. Gedeon prit place parmi les évêques et patienta pour le début de l'office.
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MER= Maison Ecclésiastique du Roy de France

[MrGroar]

MrGroar arriva clopin-clopant à la Basilique Saint Titus de Rome, vêtu de sa plus belle robe aux couleurs teutoniques, blanche à la croix noire. D'une facture irréprochable, elle était faite de fibres naturelles (NDLR: ah bon en synthétique c'est possible?) et sentait bon la forêt des alpes savoyardes.

L'Archidiacre de Rome avait un sourire enjoué collé au visage, malgré tout il ne cessait de penser qu'il n'avait pas eu l'honneur d'une telle cérémonie lorsqu'il avait été élu cardinal national électeur. Il ne courait pas après les hommages, préférant de loin célébrer les cérémonies plutôt qu'en être l'objet, mais il lui semblait tout de même que certains étaient beaucoup plus estimés que d'autre pour obtenir ces faveurs.

Ceci dit, il avait accepté de faire cette intronisation... Il n'avait qu'à pas.

Son sourire perdura donc et il eut une pensée chaleureuse en direction de celle qui allait prendre le commandement suprême des Saintes Armées de l'Eglise Aristotélicienne. Il avait songé un jour à demander cette charge mais n'avait pas approfondit la question car il estimait qu'il ne serait jamais un homme de guerre. Il était là avant tout pour aider les soldats à apaiser leurs esprits quand ils partaient combattre pour la gloire du Très Haut, mais jamais il ne se serait vu leur demander d'y aller. Un paradoxe que lui seul pouvait résoudre.

Il pénétra ainsi dans la Basilique, emplit de pensées de ce style. Il salua amicalement toutes les personnes qu'il connaissait et même celles qu'il ne connaissait pas, s'ils avaient fait le déplacement il fallait bien leur rendre cet honneur. Mais il dirigea son regard vers l'autel central et s'aperçut que s'il saluait tout le monde individuellement alors la cérémonie n'aurait pas lieu avant cet automne, et comme il avait d'autres choses de prévues d'ici là il se décida à écourter un peu ces effusions d'amicalité. Il avança donc en saluant seulement du regard, et pas tout le monde...

Il perçut que certains avaient l'air endormi, comme s'ils s'étaient récemment assoupis. Il regarda les vitraux et vit que le soleil devait déjà être bien bas, il en conclut donc que soit il avait vraiment passé du temps à saluer les invités, soit il était bel et bien en retard. Il sortit donc discrètement les mains des poches de sa robe afin de ne pas trop laisser paraitre une attitude de prélat en vacances. Il accéléra quelque peu le pas et se retrouva enfin devant l'autel. Il évita soigneusement de se retourner pour ne pas avoir à faire avec les regards de certains qui en disaient long sur l'heure qu'il devait être.

- Ahem... Il se racla la gorge en tentant de couvrir au maximum en serrant les lèvres le bruit en résultant.

Il était seul. Ingeburge n'était pas là. Anguillerusee non plus. Aucun Grand Maitre ou Préfet des Vidames. Rhaaaa... Il avait oublié de faire le nécessaire afin que chacun soit au courant de la place qu'il devait occuper pendant la cérémonie. Les intéressés étaient donc là mais pas là où il voulait qu'ils soient. Bon.

MrGroar, toujours sans oser regarder derrière lui, parti vers la coursive de droite en empoigna un moine par l'encolure de sa soutane. Il l'amena dans un endroit à l'abri des regards et lui expliqua qui il devait aller voir et ce qu'il devait leur dire. Il lui expliqua aussi très précisément ce qu'il encourrait s'il faillait à sa mission, puis il le regarda aller remplir sa tâche, espérant que cela ne mettrait pas trop de temps. Enfin il retourna devant l'autel et se mit face à l'assemblée, il mit ses mains bien à plat sur le pupitre et souria béatement en regardant la foule bien rangée dans les rangs de la Basilique. Il fallait maintenant que le moine aille suffisamment vite pour que l'ensemble de l'assistance ne se rende pas compte qu'il y avait comme un léger manque d'organisation de la part du Cardinal.
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Grotte de MrGroar (Cartes, Guides...)