L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[acar]

En ce dimanche du 17 asvril de l'an de Grasce 1459, je desmande humblement que vos voix portent haut et fort en ce lieu.

Ce dimanche, l'avoyerie de Genève est prise par l'ombre du Malin. Des asmes esseulées vont se lamenter de nosveau, tel un puits sans fond...

Prions mes frères, mes sœurs, pour ceux qui souffrent, implorant nostre Eglise d'un bon secours. Si ceslui des armes ne peuct-estre en suffisance, celui de vos Verbes pourraient faire pencher la balance de justice.

Que les bonnes voix de nostre Esglise se mettent à resonner ! Que les bonnes voix de nostre Eglise montent au plus haut des cimes, tel un grand vent balayant tout sur son passage.

Voisci vostre tour, frères et sœurs clercs, abusez-en ! Donnez force et courasge à ceux qui sont tombés et tomberont... Priez pour nous.
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[Beeky d'Apperault]

Elle estait femme de Dieu, femme de paix et oncques n'avait plus porté épée depuis la bataille de Compiègne qui l'avait vu embrocher 3 asmes mues par de désir de s'approprier le bien d'autruy. La vicomtesse en avait conçu force réjouissance sur le moment mais elle avait esté blessée en sa chair et avait perdu l'enfant qu'elle portait.

Depuis ce jour, l'archidiacre Malinoise avait compris que Dieu ne se réjouissait poinct que l'on tire satisfaction du sang soict versé des hommes et la dame remisa son épée d'estoc pour ne plus arborer qu'épée d'apparat.

Dès lors, Attigny ne prenait la défense du Seigneur qu'en priant pour que les justes trouvent force et courage afin de batailler contre la vilenie et tous les ennemis de la saincte Foy. Elle priait pour que la bonté du Très-Haut illumine la vie des pécheurs et des hérétiques, afin qu'ils retrouvent le chemin du Paradis solaire.

En ce soir du 17 d'avril de l'an 1459, l'on put l'odir prononcer ces mots en la prière qu'elle offrit au Très-Haut.

Seigneur, Père de l'Univers et de toute chose en ce bas monde, protégez iceux qui luttent chaque jour pour que régne vostre gloire et que soit préservé les valeurs aristotéliciennes que vous nous avez enseignées.

Ainsy soict-il !

[acar]

Mes frères mes sœurs, que vos douces voix portent aux cieux, qu'elles touchent les asmes esseulées apeurées, destournées, leurs donnant bon chemin.

Priez pour nous, milites de Rome, ceux qui mourront pour la juste cause, ceux qui mourront pour la liberté Aristotélicienne.

Priez pour nous, priez pour eux, priez pour vous !

Que le son cristallin de vos prières desclenchent le miracle du Tout-Puissant, resmettant dans le bon ordre des choses la religion officielle dans ses constrées parsemées du Malin.

Faictes enstendre vos voix, clercs de Rome ! Faictes monter au plus haut nostre Eglise contre le Mal environnant.
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[Arnault d'Azayes]

Interpellé par un des mots utilisés par l'homme, l'Azayes l'interrogea :

Voici qui est bel et bon mon frère, mais qui est ce malin auquel vous faites allusion ?
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Mort des cardinaux von Frayner et d'Azayes

[acar]

Mon bon frère, le Malin est la Beste Sans Nom, qui essouffle par les mauvaises pensées les bonnes asmes. Nostre rosle est de combattre cet essoufflement, par le bon Verbe de nos clercs.
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[Arnault d'Azayes]

Quel intéressant néologisme, mon frère ! Le bon verbe, oui, comme vous dites, répondit l'Azayes avant de s'éloigner.
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Mort des cardinaux von Frayner et d'Azayes

[acar]

Il salua le despart du frère et se remict en prière...
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