L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Lorgol]

Le bourdon de la cathédrale sonna tristement la glas et le rappel des fidèles et membres du clergé pour adresser un dernier salut à son éminence Jeandalf. Une foule s’assembla dans un silence pesant sur le parvis de l’édifice, en attendant que les lourdes portes ne s’ouvrent.

Lorsque enfin l’assistance put prendre place dans la nef, le chœur entonna un introitus qui résonnait majestueusement, ajoutant à une mélancolie magnifiée par la lumière du soleil couchant qui tombait depuis les vitraux.

Alors que la musique envahissait le cœur des fidèles, sept diacres romains, dont chacun portait un médaillon frappé de l’effigie de l’un des sept archanges, se dirigèrent vers le cercueil puis le soulevèrent, pour le porter vers un autel de marbre qui faisait face à l’assistance.

[Lorgol]

Lorgol s'avança vers l'assistance, puis fit cesser la musique en levant les bras vers les cieux...

Au nom du Créateur, d'Aristote et de Christos,

Paix sur vos couches!

Le cardinal fit un instant de silence, avant de reprendre...

Hum...

Jeandalf, ainsi nous t’entendions t’exprimer…

[Gedeon]

L'évêque de Nevers était présent dans la Basilique pour assister aux funérailles d'un frère avec qui il eut des rapports quelques peu étranges. Il s'appuyait sur sa crosse, marchant lentement en boitant franchement pour gagner les sièges réservés aux évêques. Il n'était pas dans sa plus grande forme le Gedeon, visiblement fatigué et malade, mais avait tenu à faire le déplacement spécialement pour rendre un dernier hommage à Jeandalf.

Assis à sa place, il écouta pieusement la prise de parole du Cardinal Lorgol. Ses lèvres prononcèrent "Amen" en même temps que lui. L'écclésiastique joignit ses mains se faisant toucher ses deux pouces, baissa la tête et ferma les yeux.
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MER= Maison Ecclésiastique du Roy de France

[messager de jeandalf]

Je suis Ansfrid, celui qui fut le confident le plus proche de Jeandalf et son messager et je voudrais prendre la parole la parole.

Ansfrid s'avança et commença ...

Je remercie au nom de son éminence Jeandalf tous ceux qui sont venus lui rendre un dernier salut, il aurait apprécié, lui qui ne vivait que pour être reconnu des siens comme un guide.
Il ne pensait sans doute pas avoir autant de supporteurs dans l’ombre et malheureusement ce sont ses détracteurs, qui en général se faisaient le plus entendre, qui ont à la longue usé sa bonne volonté.


S’il est parti en Islande dans un premier temps, c’était justement parce qu’il avait fini par croire ce que certains de ses opposants voulaient faire voir de lui... et il a oublié sans doute tous ceux qui le soutenaient malgré tout.
Mais à force de vous mettre en doute, de juger vos sois disant motivation au lieu d’écouter le message, même les plus forts finissent par avoir besoin de se ressourcer.
Bien que pendant cette période il fut très sollicité pour des problèmes théologiques ou de droit, il ne sentait plus qu’il pouvait encore suffisamment faire bouger les choses surtout après avoir été discrédité lors de l’affaire Nemefer et lorsqu’on a mis en doute ses réelles intentions quand il a pointé les problèmes liés à Rouen.
Il s’investit donc dans son diocèse de Reykjavik, mais fut atteint d’une grave pneumonie qui le força à rentrer chez lui en Flandre pour me rejoindre. Son cas jugé critique il fut escorté à Tastevin où il s’est éteint ce 15 décembre 1455.

Je savais pour l’avoir entendu en confession qu’il était prêt, cette fois, à rejoindre son Juge et Créateur, le seul dont le jugement est réellement important. Espérons que ses actions pour la foi et les fidèles compteront plus que ses sautes d'humeur et son entêtement quand il considérait défendre sa vision de l’Eglise. Souhaitons que son caractère entier justifie aux yeux de son Juge ses réactions parfois virulentes contre ceux qu’il considérait comme des arrivistes préférant les avantages de leurs fonctions à leur responsabilité envers les fidèles.

Parmi les citations de Jeandalf, je retiendrais celles-ci :

La hauteur du clocher d’une cathédrale ne fait pas la grandeur de l’évêque qui en a la charge.

Ne dissocie pas ton coeur de ta langue et personne ne pourra avoir de prise sur toi.

Il y a toujours deux raisons pour faire quelque chose : une bonne raison et la vraie raison.

Où que te porte l’ambition, tu ne seras jamais qu'un grain de sable de la Création.

Si tu aides ton prochain, ne le lui rappelle jamais, car Dieu ne s’en souviendra que si toi même tu as oublié cette action.
Et en fin n’oublions pas qu’il disait toujours ne vouloir retenir que ce que lui apportait les bon jours...

Il est parti mais ce n’est pas ce qui est le plus important....

En son nom, merci de continuer....


Ansfrid retourna s'asseoir.
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Mon nom est Ansfrid et veut dire « celui qui apporte la paix, la victoire avec l'aide divine »

[thorin_ll]

Thorin entra discretement dans la basilique. Il s'assit sur l'un des bancs pour rendre hommage au grand homme qui venait de rejoindre le soleil...
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Mort, Veille à jamais sur les francs et leur citadelle,

[Père Pobelcourt]

Pobelcourt entra dans la Basilique pour la cérémonie de funérailles de Jeandalf.

Il alla s'asseoir dans une rangée en plein milieu de la basilique et pria.

Il écouta se que Son Éminence Lorgol dit.

Amen
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Mgr. Philippe Orier Bellecour
Prêtre de la Saincte Église Aristotélicienne
Dignitaire Cistercien ad vitam
Ex-Recteur Cistercien
Ex-Archevêque Métropolitain d'Embrun

[Zabouvski]

Le père Zabouvski entra dans la basilique et prit place comme le fit son frère et recteur.

Il suivit le début de la cérémonie avec attention, se remémorant ses souvenirs du cardinal Jeandalf.

Amen
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Archevêque de Bourges & Seigneur d'Aize

[Père Pobelcourt]

Pobelcourt était content de voir Zabou, mais triste que son ami Jeandalf avait quitté cette vie. En se remémorant se qu'il avait appris de lui, il eu une larme sur sa joue.

Il laissa la place près de lui à son ami Zabou et lui sourit.
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Mgr. Philippe Orier Bellecour
Prêtre de la Saincte Église Aristotélicienne
Dignitaire Cistercien ad vitam
Ex-Recteur Cistercien
Ex-Archevêque Métropolitain d'Embrun

[Seriella]

Seriella était présente également lors de cette cérémonie. Elle n'avait jamais vraiment connu celui qui était pourtant le curé de la ville voisine... mais ne pouvait qu'applaudir, silencieusement celà s'entend, le remarquable travail qu'il avait effectué.

Elle murmura un Amen puis griffona rapidemment les quelques phrases à retenir de son Eminence Jeandalf. De grandes vérités.
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SE Aaron lui même l'a dit : "C’est à regretter de n’être Lescurien de naissance" alors rejoignez nous.

[UterPendragon]

UterPendragon était assis dans les premiers rangs, il écouta avec attention les paroles de Son Eminence Lorgol, puis du confident de Jeandalf.
Il tenta de retenir ce que dit ce dernier, après avoir prononcé un simple :
Amen
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Mort des cardinaux d'Azayes et von Frayner

[Farnor]

Le pretre Cistercien s'installe au dernier rang pour pas deranger la messe,
il etait tres triste, un grand guide etait partit

- Amen dit Farnor avec l'ensemble de l'église
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[Horobi de Majiasa]

Doña Horobi entra sur la pointe des pieds et déposa une fleur rouge sur le cercueil en pensant que l'humour de jeandalf allait lui manquer.
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"Ich will den Kreuzstab gerne tragen..."

[Foulke]

Le père Foulke avait fait le déplacement.
Un guide précieux venait de nous quitter
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Curé de Montbrison

[robert savoie]

Son Éminence Savoie pensait...

"Gloire à son intégrité..."

Il prononça, au rythme de la cérémonie:

Amen

Gloire à son implication

Amen

Gloire à sa dévotion

Amen

Gloire à sa répartie

Amen

Gloire à son humour

Amen

Gloire à sa pertinence

Amen

Gloire à son impertinence

Amen

Gloire à son savoir

Amen

Gloire à sa curiosité

Amen

Gloire à sa rigueur

Amen

Gloire à sa personne

Amen

Gloire à son esprit

Amen
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fidèle parmi les fidèles

[Horobi de Majiasa]

A l'unisson avec le primat de France : amen
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"Ich will den Kreuzstab gerne tragen..."