L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[aurelien87]

Aurélien regarda discrètement le Père Uter. A son signe, il se leva pour la lecture. Il quitta les stalles ou se trouvaient réunis ses condisciples, puis, passant devant l'autel, il fit une genuflexion. Arrivant devant l'ambon, il prit l'encensoir que lui donnait l'enfant de choeur, et fit s'élever les volutes odorantes devant le Livre des Vertu

Purifie mon ame et mon coeur, Très Haut Tout Puissant, que je sois digne de proclamer tes Saintes Ecritures.

Aurélien ouvrit le Livre des Vertu au passage que son vice recteur avait choisi. Il prit une grande respiration et lut:

[Arakiriman]

La jeune duchesse et hochmeister teutonique s'etait avancé avec ces autres freres grégoriens. Elle savait qu'elle allait surprendre, peu connaissaient son implication dans un ordre religieux. Cela pouvait passer pour assez farfelue mais elle y trouvait un autre épanouissement.

Elle avait toujours voulu un jour devenir religieuse, hors la chair etait son pire péché bien qu'elle soit toujours blanche. Et faire parti de cette communauté lui permettait de toucher du doigt cette voie.

Elle récita le creda avec toutes les personnes présentes et attendit le sermon de son frere.
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l'Ordre Teutonique Recrute
Chevalier Légat d'Isenduil

[Elou]

Elou vit un autre homme prendre parole. Lorsqu'il parla du credo, elle le souvint l'avoir analysé phrase par phrase pour répondre aux questions pour pour faire son baptème. L'idée qu'elle pour le faire un jour lui revient en tête, puis elle entendit les paroles s'élèvées, récitant le credo. Elle sentit la main de Mun se détacher de la sienne, et avec les autres personnes récita celui-ci :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

[Johan Duhautbois]

Johan était retourné sur son tabouret. Il répéta le Crédo tout bas.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Puis écouta la citation de la vita de Saint Georges.

Voir ainsi tous ses frères et sœurs grégoriens assemblés dans la prière lui remplissait le cœur de joie.

Il aperçut un cardinal qui se faufilait... Il faudrait qu'un jour il se renseigne sur la Curie... mais il avait tant à faire à Toul avec ses paroissiens..
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Frère grégorien - Vicaire de Toul - Licencié en théologie du séminaire de Trèves.

[Mun Von Frayner]

Dés qu’il eu récité le credo Mun se releva et reprit place sans bruit faire.
Regardant vers l’autel un prêtre s’y représenta devant, ouvrit le livre des Vertus et d’une voix clair après avoir encensé l’autel et le livre entama la lecture de la Vita de Saint Georges.

Les odeurs légèrement sucrées de l’encens commençaient à arriver aux narines de Mun.
Le fessant éternuer.
Atchaaaa

Regardant Elou d’un air dépité ces joues se tintèrent de rouge, un deuxième éternuement allait arriver quand il posa rapidement ses mains sur son nez étouffant le bruit.
Atchiiiiiii

Se fessant plus petit sur le banc espérant que personne ne se retournerait.
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[Kad]

Le comte s'était rendu en la basilique afin d'assister à la messe organisée par les Grégoriens. Il reconnu quelques connaissances, dont des frères et sœurs de la Garde Episcopale ainsi que le Frère Aurélien, qu'il avait eu la chance de rencontrer peu avant son départ du diocèse de Poitiers. Conscient d'être une fois de plus en retard, il se glissa vers les premiers rangs pour prendre place aux côtés d'une jeune demoiselle qu'il ne connaissait point. Néanmoins, les traits du visage d'icelle ne le laissait pas indifférent... Ils lui semblaient même familier.

Balayant les lieux d'un regard soutenu, le Préfet ne put s'empêcher d'effectuer un petit salut militaire lorsqu'il aperçu l'officier Mun Von Frayner. Des habitudes de la caserne qu'il était bien dur de perdre, même lors de la messe dominicale. Il reprit en cœur le credo puis se focalisa sur la lecture d'Aurélien.
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[UterPendragon]

Tandis que tout se passait merveilleusement bien, Aimé se concentrait sur un point, celui de l'amitié, il réfléchissait activement au sermon qu'il allait devoir faire quelques instants plus tard... Il n'avait strictement rien préparé, mais il était serein. L'évêque avait l'habitude désormais de prêcher, et les mots lui venaient naturellement, il se rappelait toutefois d'un épisode assez peu glorieux, où il avait parlé si rapidement, qu'il avait confondu la "quête à l'air" et la "quê-quête à l'air", ce qui lui avait valu une bonne réprimande de la part de son supérieur. Il rit doucement avant de sourire à Aurelien, son cher filleul, puis il s'avança, se racla la gorge avant de prendre la parole, d'une voix empreinte de foi, de force et d'assurance :
Mes frères... mes Soeurs !
Vous, nous, bien que nous ne fûmes pas des modèles de vertu, le péché nous rend malade !* Le péché, cette horreur innommable, cette horreur nous pourrissant jusqu'à la moindre parcelle de notre chair, de notre chair aristotélicienne, de notre chair humaine... Rappelez vous, ce qu'il advient de ceux usant de ces vices, n'oubliez pas ! Oh, combien avons nous été aveugles de laisser passer ceux-ci sans agir, désormais, nous savons. Nous savons ce qu'il advient, nous saurons ce qu'il adviendra ! Mais ! Chers amis... l'amitié, et la foi, nous permettent de résister, murailles inébranlables face au Sans nom !
Gabriel, archange de la tempérance, nous a montré le chemin, celui de l'amitié, celui du non-excès ! Résistons à la luxure, voici ce que nous autres prônons, prêcheurs du monachisme !
Travail, pauvreté, et prière, rien de plus afin de sustenter notre âme, rien de moins afin d'honorer Dieu par notre bonheur, ainsi, nous résistons à la Créature Sans Nom, le péché n'entre pas en nos abbayes, ne peut franchir la porte tant notre foi est forte !
Chers amis, l'union fait la force, comme il fut dit, je dis que l'union fait l'amitié, soit dans l'Eglise, soit dans les ordres. Nous invitons donc chacun de vous qui ne l'a pas encore fait, à rejoindre l'Eglise, et à montrer son amitié à chacun, qu'il soit gueux ou roi, qu'il soit croyant ou cardinal !
La Foy sera notre bannière et notre barrière !

Il se recula, ému, et se plaça près des pères, veillant sur ce qu'il allait se passer par la suite.

[HRP] * Petite allusion à Baldur's gate, pour ceux connaissant... [/HRP]
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Mort des cardinaux d'Azayes et von Frayner

[Mun Von Frayner]

Mun s’étant légèrement caché de l’assemblée vit Monseigneur Kad arriver ce qui le soulagea.
D’un signe de tête lui rendant son salut.
Puis les portes de la basilique s’ouvrirent laissant rentrer le soleil un garde Pontificale d’un regard observateur reconnu Mun, se dirigeant par l’extérieur de l’allée centrale.

Capitaine Von Frayner
lui tendant un parchemin
je crois qu’il y urgence.

Dépliant le parchemin en voyant l’estampille de St Dié
Mun le parcouru rapidement puis son visage changea
Quel malheur Quel catastrophe,...

Pliant le parchemin dans sa main et remerciant le garde pontificale
Regarda Elou
Je dois partir mon amour une mines vient de s’effondrer en Lorraine.

Posant sa main sur son visage déposant un baiser sur ces lèvres
Je t’aime

Sans faire trop de bruit sorti de la basilique.
Parti vers la l’écurie récupérant sa monture et son épée parti au galop vers la Lorraine
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[Arakiriman]

Aurore sentit que son tour arrivait. Elle s'avanca pres de l'autel et prit dessus la coupe de vin et la miche de pain.

Que les communiés approchent pour partager le pain et le vin de l'amitié comme nous l'a demandé Christos.



Elle distribua avec l'aide de quelques uns de ces freres le pain et le vin. Cette tache lui vida l'esprit et lui ramena un peu de sérénité. Des que ce fut fini, elle rejoint sa place.
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l'Ordre Teutonique Recrute
Chevalier Légat d'Isenduil

[Elou]

Elou rit silencieusement quand Mun éternua, prenant elle aussi des couleurs, elle sortit de sa poche un mouchoir et le tendit à son aimé, souriante. Puis attentive, elle écouta à nouveau les personnes qui se succèdaient. Elle s'entendit une personne s'installer auprès d'elle, elle la regard en coin. Elle reconnu Monseigneur Kad et kui adressa un sourire lorsque Mun la salua de tête.
Econtant les paroles d'Uter, elle entendit les portes s'ouvrirent, d'ailleurs la nef s'eclaira. Elle tourna la tête vers cette porte, comme toutes les autres personnes réunies, se demandant ce qu'il se passait.
Des gardes s'avancaient en direction de Mun, Elou s'interrogea.

Quelle discretion...

Le visage de Mun changea, plia le parchemin qu'il venait de recevoir.
Elou sachant qu'ils étaient dans une église chuchota comme lui.

Partir ? Maintenant ? Mais... Je... Je comprends.

Elle comprit d'instinct lorsqu'il lui parla d'une mine qui s'éfonderait. Elle sentit un doux baiser sur ses lèvres, lui disant une "Je t'aime", elle lui répondit un "moi aussi je t'aime", puis le regarda partir avec ses gardes. Lorsqu'il passa la porte et que celle-ci se referma, elle baissa les yeux, puis regarda à nouveau la nef. Par chance, personne ne la dévisageait et la messe semblait avoir repris son cours depuis une vingtaine de minutes...

[aurelien87]

Aurélien se concentrait sur ses prières et sur l'office, mais trouvait qu'il y avait bien du mouvement dans la grande basilique, entre les prélats retardataires qui se faufilaient jusqu'à leurs fauteuils et les gardes pontificaux qui déambulaient. Aurélien préférait de loin le calme et la sérénité de la chapelle d'Argentat. Il alla communier puis aida la soeur Arakiriman à distribuer la communion. Celle ci achevée, il regagna sa stalle, pour prier. Pendant que le Père Uter finissait de ranger les objets du culte sur l'autel, Aurélien alla se placer devant le choeur des moines et moniales et diriga un alleluia en action de grâce. Ils avaient préparé ce chant en cachette du Père Uter, pour lui faire plaisir et embellir l'office.

[Mytia de Béarn]

L'office suivait son court, chacun des intervenant y mettant un peu de lui même. C'est aussi ce qu'elle s'appréciait dans les messe, voir transparaitre le soi profond de chaque clerc, c'était également une façon différente d'aborder le livre des vertus et l'intervention passionné de l'archevêque fini de la convaincre sur l'ordre qu'elle désirait rejoindre.

Comme tous elle suivi le cortège qui alla partager le pain, saluant d'un signe de la tête Aurelien qui avait rejoint une jeune femme de l'ordre et alla s'assoir, réfléchissant a ce que serai son avenir et surtout celui bien plus proche de son baptême.
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[aurelien87]

Une fois le chant terminé, pendant que le choeur retournait prendre place dans les stalles, Aurélien alla à l'ambon pour la dernière prière.

Prions encore. Unissons nos voix pour prier le Très Haut afin que l'Amitié Aristotélicienne dépasse les portes de nos cloitres et de nos églises et se répande dans le monde entier.

Aurélien prit le parchemin sur lequel son vice-recteur avait écrit une très belle prière, en fit la lecture, puis alla regagner sa place. Au passage il fit un clin d'oeil à son Vice-Recteur.

[UterPendragon]

Aimé avait été ému d'entendre tous les grégoriens chanter en coeur un superbe cantique, en son honneur, en celui de Dieu, en celui des prophètes... Il sourit à Aurelien, celui-ci commençait à faire entendre la prière, celle qu'il avait rédigé le matin même afin de faire rayonner l'office de la foi des grégoriens... de l'Amour pour Dieu.

Il chanta avec les autres, montrant ainsi la foi, la croyance qu'il avait en lui, il était bouleversé par cela, en effet, il ne prévoyait que rarement ces manifestations de foi, abondantes, renversantes et surtout difficiles à supporter.

Lorsqu'il eût achevé la prière, il s'arrêta, afin de vérifier qu'elle avait été bien suivie...
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Mort des cardinaux d'Azayes et von Frayner

[Johan Duhautbois]

Johan répéta la prière.

Il ne pouvait pas s'empêcher de jeter des coups d'œil discrets (enfin, discrets, il espérait) dans la grande nef de la basilique.

Les mouvements, les arrivées, les départs; toutes les couleurs: pourpre cardinale, vert épiscopal, mauve... tient pourquoi du mauve ?

Les echos de cette haute nef le surprenaient...

Il se dit que vivre à Rome se devait être difficile, il preférait le calme et l'intimité d'Argentat. le sentiment d'Amitié, de communauté s'y faisait plus facilement ressentir.
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Frère grégorien - Vicaire de Toul - Licencié en théologie du séminaire de Trèves.