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[RP] Croisement de litières en pleine place d'Aristote

 
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Lapinus27



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MessagePosté le: Lun Fév 23, 2009 7:23 pm    Sujet du message: [RP] Croisement de litières en pleine place d'Aristote Répondre en citant

Petit préambule HRP

RP semi public : tous les joueurs désirant participer peuvent le faire en jouant un perso spectateur du "show" qui aura lieu d'ici quelques posts, mais en aucun cas intervenir sur ledit show, afin de ne pas entraver un RP formaté entres joueurs.

Merci de faire des interventions qui respectent le RP des deux participants principaux et d'éviter les posts minimalistes.

Lien utile > Mini-guide du RP

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L'aristotélicienne comédieLa mort de Lapinus
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Lapinus27



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MessagePosté le: Lun Fév 23, 2009 7:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

_ Ce n’est pas que je répugne à chevaucher, mon frère, ni que l’âge m’en ait rendu incapable. Croyez-moi, je puis fort bien encore couvrir mes quinze lieues à cheval, et j’en sais de plus jeunes que moi que je laisserais en arrière. D’ailleurs, comme vous le voyez, j’ai toujours un palefroi qui me suit, tout harnaché pour le cas où j’aurais envie ou la nécessité de l’enfourcher.
Mais je me suis avisé qu’une pleine journée à ressauter dans sa selle ouvre l’appétit mieux que l’esprit, et porte à manger et à boire plutôt qu’à garder tête claire, comme j’ai besoin de l’avoir quand souvent il me faut inspecter, régenter ou négocier dès mon arrivée. De plus, monter un cheval est formellement interdit en place d’Aristote, règle que nombre de hauts placés de l’Eglise ignorent superbement, soit dit en passant.
Bien des dirigeants temporaires, et ceux de France tout les premiers, conduiraient plus profitablement leurs Etats s’il se fatiguaient un peu moins le rein et davantage la cervelle, et s’il ne s’obstinaient pas à traiter des plus grandes affaires à table, en fin d’étape ou retour de chasse. Notez que l’on ne se déplace pas moins vite en litière, comme je le fais, si l’on a de bons sommiers dans les brancards, et la prudence de les changer souvent…


Ainsi avait coutume de voyager monseigneur Lapinus de Cardaillac, tyrannique évêque du Puy, tout-puissant super-vicaire général de Bourges, lunatique seigneur de Saint-Martin de Belleville. Sa litière était à elle seule un symbole de la décadence dans laquelle le vieux serviteur de Dieu considérait que tout prélat voulant se faire respecter devait afficher pour le simple soucis du paraître.
Comme il voyageait énormément, du Puy à Bourges, de Bourges à Saint-Martin, de Saint-Martin à Paris, de Paris à Rome ; il passait la majorité de son temps sur les routes, et donc dans sa litière. Par soucis de confort cette fois, et non de paraître, il en avait aménagé l’intérieur aussi consciencieusement que l’extérieur : alors que les simples manants étaient impressionnés par les dorures, les grandes armes du Puy et de Saint-Martin de Belleville qui ornaient la litière ; les privilégiés que l’évêque conviait à l’intérieur pouvaient admirer tout ce qui avait été fait pour rendre les voyages plus agréables : nombreux coussins, pots de braise, victuailles luxueuses à toute heure de la journée…
Car voyager en litière ne signifiait pas pour lui voyager seul, et il avait coutume de demander à de nombreux clercs de le rejoindre pour converses avec eux. Cela rendait les voyages plus attrayants, et cela lui permettait de récompenser symboliquement quelques clercs qui lui étaient fidèles.

Comme il allait commencer à expliquer l’importance du choix du personnel épiscopal au jeune clerc venu le rejoindre à sa demande, la litière stoppa net, ce qui courrouça fortement le vieil évêque. Il héla la capitaine de sa garde épiscopale, qu’il avait choisi pour l’escorter dans ce voyage du Puy à Rome :

_ Qu’y a-t-il, Calendal ? Pourquoi s’arrête-t-on ? Où sommes-nous ? A trois lieues des premiers faubourgs Rome. Il n’est point prévu… Que veulent ces manants ? Ah ! Une bénédiction ! Qu’on n’arrête point mon cortège pour cela ; vous savez bien que je bénis en marchant… In nomine Patris… Aristiti… Christi… Allez, bonnes gens, vous êtes bénis, allez en paix… S’il fallait nous arrêter chaque fois qu’on me demande une bénédiction, nous serions à Rome dans six jours.
Une fois l’attroupement de vilains passé :
_ Allons, Calendal, accélérez un peu le rythme je vous prie ! Je ne voudrais pas faire attendre mes chers collègues de l’Assemblée Episcopale Française…
Puis, repassant la tête à l’intérieur :
_ Donc, de quoi parlions-nous ? Ah oui, de l’importance de choisir du bon personnel. Vous ai-je déjà parlé de monseigneur Ecaterina ? Non ? Eh bien figurez-vous que cette catin…
Un nid de poule dans la route fit tressauter la litière, et l’évêque manqua de choir de son siège. Furibond, il repassa la tête au-dehors et hurla :
_ Calendal, vous êtes le dernier des incapables ! J’ai manqué de me rompre le cou, à cause de votre conduite brutale ! Mais cela était peut-être votre but, que j’y reste, que j’en claque, vu la manière dont vous menez le train depuis tout à l’heure ! A-t-on seulement idée d’avancer si vite ?! Même le jeune clerc qui me tient compagnie en est indisposé, et il est pourtant de solide condition !
Si le clerc avait été gêné par la vitesse, ce fut une douleur muette, et Lapinus fut devin, car à aucun moment il ne s’en plaint.
Le pauvre capitaine était habitué à souffrir les fredaines de l’évêque, mais cette fois-ci cela lui paraissait trop gros pour qu’il laisse passer sans réagir :

_ Mais, voyons, monseigneur, c’est vous-même qui m’avez demandé d’accélérer le pas, tout à l’heure…
Mal lui en prit.
_ Ah, je vous en conjure, ne soyez pas de mauvaise foi, jeune homme !

_ Moi ?! Je suis de mauvaise fois ?! Et vous alors ?!
L’homme pâlit, comprenant qu’il avait été trop loin. Lapinus, lui, éclata :
_ Grossier personnage ! Parle-t-on comme cela à un vieux prélat débonnaire, qui se soucie du confort de son hôte ? Vous aurez de mes nouvelles !
Et, furieux, il repassa la tête en dedans, et passa dix bonnes minutes à expliquer au jeune clerc comment et pourquoi il était entouré d’incapables alors que lui, sublimissime Lapinus, n’était en rien exigeant.


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Fortement inspiré de : Maurice DRUON, "Les Rois Maudits", septième et dernier livre : Quand un roi perd la France, première partie, début du chapitre II. (Pour le § 1 et la bénédiction du § 3)

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Feue Ecaterina
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MessagePosté le: Lun Fév 23, 2009 8:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L’Evêque de Toul avait appris tôt le matin qu’elle devait se rendre à Rome pour assister à une autre de ces ennuyantes réunions auxquelles son secrétaire l’obligeait à se rendre pour la « bonne marche du diocèse.
La bonne marche du diocèse. Ecaterina ne voyait en aucun cas en quoi dormir sur une table en bois, superbe soit mais une table quand même, allait aider pour mieux gérer son diocèse…..
Bref, c’est donc passablement fatiguée à l’avance que l’Evêque de Toul s’adressa à son vieux secrétaire.


- Redites moi, je vous prie, le sujet de cette réunion ?

- C’est sur l’optimisation du rendement en matière de vin de messe.

Monseigneur Ecaterina secoua la tête, leva les yeux au ciel et ajouta :


- En effet, quelle perte de rater de telles discussions.

Igor, qui connaissait l’Evêque, ne répondit rien, regarda par la fenestre et sourit. Il savait que même si elle râlait, Ecaterina était la première à prendre des notes et à utiliser les informations dés son retour.
Il travaillait avec elle depuis si longtemps qu’il pouvait presque prévoir les mots qui sortirais de sa bouche. C’est donc tout silence qu’il regarda la route défiler devant ses yeux, alors que sa maitresse lisait des rapports envoyés par son vicaire diocésain.
D’un coup, le coche s’arrêta brusquement faisant tomber la pile de papier de l’Evêque au fond du coche. Irritée, mais habitué par le comportement fort aviné de son cochet, Ecaterina sortit la tête par la fenestre et appela son cochet :


- Alors Ahrast, vous avez encore abusé du vin et des éléphants traversent la route ?

Tout en rotant avec toute la grâce qu’il pouvait, Arhast pencha la tête et répondit à l’Evêque :

- Non M’dame, vous saviez que jne bois point quand je dois vous conduire quelpart.

Des images de coche dans le fossé, de cocher tombé sur la route, de nez rouge traversa l’esprit de l’evêque, mais tout en souriant ne dis mot sur l’état habituel de son cochet et répondit :

- Alors pourquoi avez-vous stopper le coche ? Nous allons être en retard à Rome.

- Pardnnez moi vote seigneurie, mais des vilains veulent vous parlez. Vous savez commet ils sont ces pourceaux, des qu’ils voient du vert ils veulent une bénédiction.

L’Evêque descendit du coche, se planta devant son cochet et répondit d’un ton énervé :

- Combien de fois vous ai-je dit de ne pas parler des gens ainsi. Veuillez surveillez votre langage.
Attendez moi ici je reviens.


L’Evêque de Toul prit sa crosse et alla rejoindre les paysans amassés devant le coche pour les bénir et leur donner quelques pièces.
Elle écouta, ici une femme vous une bénédiction pour sa cinquième couche, là un homme pleurant pour sa femme malade, là-bas un petit garçon souhaitant un travail pour aider ses parents.

L’Evêque était pressée, mais comment passer à coté de ses personnes sans s’arrêter pour leur parler pour les aider, pour leur tendre une main. Elle considérait comme primordial le contact avec les fidèles, sinon à quoi bon être Evêque….

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Lapinus27



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MessagePosté le: Mar Fév 24, 2009 7:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Lui faire récurer les latrines épiscopales avec la langue ? Mmmh, déjà donné… Le faire fouetter avec des orties ? Pâle plagiat de la déjà bien pâle idée de Kad…
Ah, que c’était difficile de trouver une punition originale et digne de l’affront que son capitaine avait fait subir à Lapinus ! Car pour le vieux prélat, il n’y avait aucun doute là-dessus : son capitaine avait été d’une impertinence qui méritait un châtiment exemplaire.
Le vieil évêque réfléchissait tellement à la suite à donner à cette affaire qu’il semblait en oublier tout le reste, à commencer par le fait qu’il n’était pas seul dans sa litière, et que son silence mettait très mal à l’aise son hôte, chose compréhensible.
Troublant enfin ce morne silence, il demanda au clerc sur le même ton qu’il aurait utilisé pour lui demander l’heure :

_ Mon frère, auriez-vous une idée pour punir ce vil capitaine qui m’a causé tant de torts ; ainsi qu’à vous, bien sûr ?
Un regard interloqué lui répondit ; Lapinus comprit que la question était mal venue et laissa tomber.

Il passa le reste du voyage jusqu’à Rome à s’apitoyer sur son sort et à expliquer comment et pourquoi lui, homme bon et généreux comme cela ne s’est plus vu depuis des siècles, est un incompris.
Ils passèrent les grandes portes de Rome et l’évêque changea de sujet : il expliquait maintenant au jeune clerc combien il méprisait toute la foule compacte qui s’y tassait, et pourquoi l’on devrait réservé l’accès aux passages principaux des prélats audits prélats seuls. Le jeune clerc, qui venait d’un milieu très modeste, commença à se demander s’il n’aurait pas préféré voyager à cheval, plutôt que de souffrir les sempiternelles fredaines de l’évêque…
Ils arrivèrent place d’Aristote. Lapinus avait donné des ordres très précis : peu importe que l’on manque de renverser certains piétons, il ne fallait guère ralentir le rythme et continuer à vive allure. Les piétons habitués à de telles pratiques de l’évêque du Puy s’écartaient prudemment, tandis que des néophytes manquaient de se faire écraser par l’imposante litière. Lapinus en éprouvait une certaine joie sadique.

Le hasard voulu que, ce jour-là, deux litières se croisèrent. La première était celle de Lapinus, que le lecteur connaît déjà. La seconde celle d’Ecaterina, que le lecteur connaît également. Le croisement n’avait de toute évidence pas été prévu – on aurait même eu tendance à éviter une telle rencontre.
Lapinus regardait nonchalamment par l’ouverture qui faisait office de fenêtre, et aimait à voir quel remue-ménage son arrivée en pleine place d’Aristote provoquait : il considérait que cela contribuait à imposer un train royal, dans tous les sens du terme. Mais il vit bientôt, par ladite ouverture, quelque chose qui n’était pas prévu : monseigneur Ecaterina, dans sa litière, laquelle avait une ouverture en vis-à-vis de la litière lapinesque ; ce qui eut pour conséquence directe que le regard des deux évêques se croisèrent.
Cela eut tout d’abord pour effet de rappeler à Lapinus qu’il avait interrompu son petit discours sur l’évêque de Toul, et il pensa tout d’abord à le continuer. Mais il eut très vite une idée autrement géniale. Profitant que le regard de monseigneur Ecaterina était posé sur lui (pour des raisons qu’il ignorait et ne voulait pas connaître), il la regarda droit dans les yeux avant de lui faire un splendide pied de nez.

Visiblement très satisfait de son action, il se retourna vers le jeune clerc qui pensait avoir cru rêver, et décida de reprendre son discours là où il l’avait laissé :

_ Donc, cette catin d’évêque de Toul, comme je vous le disais, a joué un vrai tour de garce aux évêques de France. Monseigneur de Corinthe et moi-mesme sommes les seuls à ne pas s’être laissés duper.
Il allait poursuivre quand l’indicible eut lieu.

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Feue Ecaterina
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MessagePosté le: Mar Fév 24, 2009 8:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Apres plusieurs heures passées avec les fidèles amassés devant le coche épiscopal, l'Ecêque de Toul sous la pression de son secrétaire salua une dernière fois, bénis la foule et remonta dans son coche afin de reprendre la route.
Lorsqu'il furent bien reparti, Igor apostropha l'Evêque:

- Je connais votre amour du prochain, mais nous avons perdu beaucoup trop de temps Monseigneur, nous n'aurions pas dû nous arrêter.

Ecaterina sourit à son secrétaire mais répondit d'une voix ferme

- Le jour où notre confort personnel et nos petites habitudes passeront avant le prochain, alors l'Église ira fort mal.
Trop de clercs se font passer avant leurs fidèles. Je ne serais pas là si le curé de mon village natal ne m'avait pas pris en charge en m'envoyant chez les sœurs.
N'oubliez jamais Igor que l'autre doit passer avant nous.


Ecaterina soupira puis posa sa tête sur le coté droit de la fenestre afin de prendre un peu de repos.

[ Place d'Aristote]

Le son assourdissant de la place d'Aristote réveilla l'Evêque de Toul qui s'était bien vite assoupie.
C'est donc encore quelque peu groggy qu'elle regardait défiler la place par la fenestre de son coche.
Il y avait des piles gigantesques de parchemins, portées par des clercs au visage rouge et au pas lourds, surement trop fatigués par des prélats exigent.
Il y avait également des marchants, des tas de marchants qui vendaient de tout et surtout du n'importe quoi, des grigris de protections, des fausses reliques, de la nourriture.

Tout en continuant de regardant d'un air absent par la fenestre, elle soupira devant cet étalage bien profane aux pieds du Saint Siége.
Elle vit Lapinus mettre sa main sur son nez et lui faire un pieds de nez.
Avant qu'elle n'ai pus réagir, son secrétaire s'assit en face d'elle et tout en passant la tête par la fenestre cria:


Vous pourriez au moins respecter vos consœurs. je sais que c'est dur pour vous d'être poli, mais de grâce faite- enfin essayez- honneur à votre rang.

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MessagePosté le: Dim Mar 01, 2009 4:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Lapinus entendit une petite voix nasillarde tenter de dicter sa conduite à un haut prélat. Il passa la tête hors de la litière, et constata que son ouïe ne l’avait pas trahit.
Il eut un petit rire méprisant puis eut une de ces répliques qui avait fait sa réputation parmi tous les subalternes qu’il avait au Puy et à Bourges :

_ Silence, sous-fifre.

Très satisfait de lui, il ordonna à son capitaine de reprendre le trajet immédiatement, s’indignant qu’il se soit arrêté en entendant un moins que rien prendre la parole.

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Feue Ecaterina
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MessagePosté le: Jeu Mar 05, 2009 10:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ecoeurée par le comportement de Lapinus, Ecatrina fit venir le chef de sa garde:

- Colonel, allez faire faire demi-tour à cette maudite carriole et ramenez moi l'Evêque ici afin que nous nous expliquions. je ne saurais tolérée un tel comportement envers mes gens.

Étonné devant la colère de sa maitresse, le gradé inclina la tête puis parti rejoindre la litière de Lapinus accompagné de 4 hommes.
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Lapinus27



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MessagePosté le: Jeu Mar 05, 2009 11:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Lapinus vit avec amusement monseigneur Ecaterina envoyer un de ses gardes pour lui enjoindre de faire demi-tour pour le rejoindre. Il ordonna à son capitaine de s’exécuter – obéissant par là pour la première fois de sa vie à un ordre d’un militaire – et exigea enfin que l’on passe devant la litière d’Ecaterina sans s’arrêter, et que l’on continue le voyage après être passé devant.

Le capitaine, surpris, s’exécuta.
Lorsque l'évêque fut à sa hauteur, il la fixa droit dans les yeux et, pour compléter le pied de nez qu'il avait fait un peu auparavant, il tira la langue au prélat avant d'ordonner, très satisfait de lui-même, d'accélérer le rythme pour ne plus rester en si mauvaise compagnie.

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Feue Ecaterina
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MessagePosté le: Mer Mar 11, 2009 9:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

hrp/ désolé pour l'attente, mais je suis assez occupé en ce moment.
Ce message sera remplacé par la suite du rp bientôt /hrp
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