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[F]Les textes dogmatiques - Les doctrines V -
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Kalixtus
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MessagePosté le: Mar Nov 16, 2021 8:26 pm    Sujet du message: [F]Les textes dogmatiques - Les doctrines V - Répondre en citant

Citation:

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Dernière édition par Kalixtus le Mar Oct 17, 2023 10:23 pm; édité 1 fois
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Kalixtus
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MessagePosté le: Mar Oct 17, 2023 9:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Petit guide du croyant Aristotélicien


    Père Pobelcourt a écrit:
      Petit guide du croyant Aristotélicien

      Préface :

      Ce petit guide vous est offert pour vous guidez tout au long de vostre vie d’aristotélicien. Il comporte les idées et grandes ligne de l’église aristotélicienne, la description des sacrements ainsi que la liste des vertus et péchés. Espérons que ceci peux répondre à vos questions fréquente et qu’il sera un manuel pour vostre vie entière.

      Père Pobelcourt, Théologien et Auteur

      Introduction à l’Église Aristotélicienne

      Dieu nous a créés à partir de Lui. Nous faisons donc partie intégrante de Lui et notre existence est vouée à le servir.

      Ainsi, vivre dans la vertu consiste à vivre comme Dieu le veut. Vivre dans le péché consiste à nier la volonté divine et donc à nier notre Celui dont nous faisons partie.

      De ce fait, les humains sont naturellement des êtres sociaux, car vivre en communauté, c’est vivre en accord avec notre statut de composants de Dieu. C’est dans cette logique que se traduit la communauté Aristotélicienne, permise par le sacrement du baptême.

      Dieu est parfait. Il réunit donc en Lui toutes les vertus, en leur donnant tout leur sens. Etant à la fois faits d’esprits et de matière, nous autres humains pouvons tendre vers cette perfection, mais jamais l’atteindre. Un saint (ou une sainte) se définit donc comme une personne qui se rapproche de la perfection par la vertu, pas comme une personne qui l’a atteint, car nous ne sommes pas Dieu.

      Le péché absolu serait la négation totale de la nature de Dieu. Comme tout fait partie de Dieu, cet état de péché absolu est impossible à atteindre, car ce serait la négation totale de ce que nous sommes. Personne, pas même Dieu, ne peut atteindre cet état, bien que notre nature d’être imparfait nous rend capables d’y tendre.

      La vertu parfaite, de nature divine, est divisée en sept vertus, afin que nous puissions plus facilement nous en rapprocher: l’amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, la plaisir et la conviction. A chacune d’elles s’oppose un péché: (respectivement) l’avarice, la gourmandise, l’orgueil, la colère, l’envie, l’acédie et la luxure.

      Tout être, excepté Dieu, se trouve donc entre chacun de ces extrêmes. Ainsi, tout être excepté Dieu se trouve entre l’amitié et l’avarice. Il ne peut jamais les atteindre. Seul Dieu est de parfaite vertu et personne n’est de pur péché.

      Nous ne devons donc pas espérer atteindre la perfection dans une ou plusieurs vertus, car cela est impossible et donc péché d’orgueil. Nous devons plutôt rechercher le Juste Milieu entre chaque vertu et chaque péché.

      Le Juste Milieu ne signifie pas un milieu mathématique, à égale distance de ces deux extrêmes, mais une tendance à se diriger vers la vertu en étant conscient de l’impossibilité de l’atteindre.

      Les Sacrements de l’Église

      Le baptême

      Le dogme de l'amitié aristotélicienne précise:


      Citation:
      "L'Amitié Aristotélicienne" au sens large, qui est une communauté de vie: Par le Baptême chaque baptisé serait introduit dans une union spirituelle en puissance qui serait donc un contact spirituel avec tous les autres baptisés.
      Le baptême introduit le fidèle dans une union avec les autres baptisé et une communion avec les Saints.

      Le Baptême, ou rite d'entrée dans l'Eglise Aristotélicienne, donne au nouveau croyant les prémisses de l'amitié Aristotélicienne parfaite. Cette amitié est encore en puissance et demande à être développée par un contact avec Dieu dans la prière et les sacrements, et aussi par le témoignage de douceur et de compassion avec les autres.

      Le baptême introduit donc dans une famille divine et humaine. Divine car il met en relation avec Dieu. Humaine car il intègre dans la société humaine de l'Eglise Aristotélicienne.


      Le baptême possède cette dimension spirituelle mais il possède aussi une valeur juridique. Comme tel certaines formalités doivent l'accompagner.

      Baptême des enfants :

      Pour un enfant ou un simple d’esprit la présence d'un parrain et d'une marraine lors de la cérémonie est obligatoire. Leur devoir sera de veiller à l'éducation religieuse de l'enfant. Les parants peuvent faire office de Parrains aristotélicien.
      Si l’enfant n’a pas l’âge de comprendre le sens de cette cérémonie il ne doit pas être inscrit aux registres et il ne le ferra lui même que le jours où il demandera confirmation de ce baptême.

      Baptême des adultes ( ou confirmations pour un adulte ayant été baptisé enfant) :

      A) En faire la demande explicite

      B) Etre reconnu saint d’esprit et capable de comprendre l’engagement.

      C) Ne pas être déjà baptisé

      S’il est déjà baptisé nous avons 2 cas :

      C1) Si c'est dans l'église Aristotélicienne on peut par contre faire une confirmation du baptême. (C'est l'idéale si le baptisé à déjà pour des raisons RP signalé avoir été baptisé)
      La confirmation est en général utilisé pour les adultes qui ont été baptisé enfants, ou ceux dont les traces du baptêmes ont été perdu ou entaché d’irrégularité)

      C2) Si c’est dans une Eglise hérétique ou carrément une religion différente. Il faut en premier que le candidat renonce à ce baptême et rejette ça foi en disant avoir été trompé. Il subira une pénitence en rapport avec le niveau d’hérésie de son ancienne religion.
      Il devra juste avant de recevoir le sacrement rappeler clairement et honnêtement qu’il renonce à ses anciennes croyances pour entrer pleinement et totalement dans l’amitié aristotélicienne. Dans le cas d’une reconversion la présence d’un parrain baptisé est obligatoire.

      D) Etre inscrit aux registres du Vatican.

      E) C'est au curé de la paroisse que revient la tâche et la responsabilité d'organiser ce sacrement, en cas d'empêchement ou dans le cas où il n'y aurait pas de curé ou de diacre, l'officiant peut être un clerc reconnu par l’église Aristotélicienne et n'étant pas sujet à interdictions.
      Dans le cas du baptême de nobles ou de personnages importants, le clerc responsable peut demander à son Évêque ou un cardinal de diriger la cérémonie.

      F) Le parrainage est hautement souhaité mais non une obligation, à part pour les reconversions. Toute fois la personne faisant office de parrain ou de marraine doit être baptisée et non sujet à interdictions.

      La Confession

      Qui peux recevoir la confession :

      Tout croyant

      Qu’est-ce que la confession :

      Une réorientation radicale de toute la vie, un retour, une conversion vers Dieu de tout notre cœur, une cessation du péché, une aversion du mal, avec une répugnance envers les mauvaises actions que nous avons commises. En même temps, elle comporte le désir et la résolution de changer de vie avec l’espérance de la miséricorde divine et la confiance en l’aide de sa grâce.

      Ce que procure la confession :

      Les effets spirituels du sacrement de Pénitence sont :

      – la réconciliation avec Dieu par laquelle le pénitent recouvre la grâce,
      – la réconciliation avec l’Église ;
      – la remise de la peine éternelle encourue par les péchés mortels ;
      – la remise, au moins en partie, des peines temporelles, suites du péché ;
      – la paix et la sérénité de la conscience, et la consolation spirituelle ;
      – l’accroissement des forces spirituelles pour le combat aristotélicien.

      L’Ordination

      Diaconat

      Au degré inférieur de la hiérarchie, se trouvent les diacres auxquels on a imposé les mains ‘non pas en vue du sacerdoce, mais en vue du service’ ". Pour l’ordination au diaconat, le curé (où l’évêque) impose les mains, signifiant ainsi que le diacre est spécialement rattaché à l’évêque ou au curé dans les tâches de sa " diaconie ".
      Le sacrement de l’Ordre les marques d’une empreinte (" caractère ") que nul ne peut faire disparaître. Il appartient entre autres aux diacres d’assister l’évêque et les prêtres dans la célébration des divins mystères, d’assister au mariage et de le bénir, de prêcher, de présider aux funérailles et de se consacrer aux divers services de la charité.

      Sacerdoce (les prêtres)

      Les évêques ont légitimement transmis, à divers membres de l’Église, et suivant des degrés divers, la charge de leur ministère ". " Leur fonction ministérielle a été transmise aux prêtres à un degré subordonné : ceux-ci sont établis dans l’Ordre du presbytérat pour être les coopérateurs de l’Ordre épiscopal dans l’accomplissement de la mission apostolique confiée par le Très-Haut. "

      Sacerdoce Épiscopal

      Parmi les différents ministères qui s’exercent dans l’Église depuis les premiers temps, la première place, au témoignage de la Tradition, appartient à la fonction de ceux qui, établis dans l’épiscopat, dont la ligne se continue depuis les origines, sont les sarments par lesquels se transmet la semence apostolique. "

      La consécration épiscopale, en même temps que la charge de sanctifier, confère aussi des charges d’enseigner et de gouverner ... En effet, ... par l’imposition des mains et par les paroles de la consécration, le caractère sacré imprimé, de telle sorte que les évêques, d’une façon éminente et visible, tiennent la place du Très-Haut lui-même, Maître, Pasteur et Pontife et jouent son rôle. Aussi, les évêques ont-ils été constitués de vrais et authentiques maîtres de la foi, pontifes et pasteurs. "

      Le mariage

      Le dogme de l'amitié aristotélicienne précise:

      Citation:
      "L'Amitié Aristotélicienne" au sens large, qui est une communauté de vie: Par le Baptême chaque baptisé serait introduit dans une union spirituelle en puissance qui serait donc un contact spirituel avec tous les autres baptisés. ce point rejoint la notion traditionelle du Baptême qui introduit dans la communion des Saints.


      Cette union spirituelle avec tous les baptisés s'exprime plus particulièrement entre l'époux et l'épouse dans le cadre du mariage. Les époux, par un amour pur et désinteréssé, sont appellés à former cette amitié parfaite qui est le gage de la sainteté aristotélicienne. A travers cette union si belle des époux c'est Dieu lui-même, source de tout amour, qui est glorifié.

      Ainsi l'amitié aristotélicienne s'incarne particulièrement dans le mariage et y trouve une authentique réalisation.
      Le mariage est indispensable à l'amour incarné, car il fonde une communauté de vie qui débouchera sur la mise au monde d'enfants et la fondation d'une famille, afin de rendre présente la fécondité de l'amour. C'est un engagement ferme et fort, dans lequel les époux se promettent de lutter ensemble contre les germes de haine et de désordre, par delà les difficultés de la vie quotidienne.

      De la Sexualité

      La sexualité est le moyen choisi par Dieu pour rendre présente sur terre la fécondité de l'amour, pour assurer la fondation d'une famille unie et pour souder par les gestes intimes l'affection des époux.
      Le premier but du mariage reste donc de participer à la création divine par la mise au monde d'enfants. Contrevenir à cela serait saper les fondements mêmes de l'amitié aristotélicienne dans le mariage.

      De l’indissolubilité

      Etant donné que le mariage est fondé sur la création d'une communauté de vie et d'une union profonde des époux, il ne peut être considéré comme une simple formalité qui serait révocable à souhait. L'union spirituelle des époux n'est jamais une chose acquise et définitive, il convient de lutter pour la construire et la maintenir. Ainsi un simple désaccord des époux ne saurait en aucun cas justifier une séparation. La voie qui mène au paradis est étroite, et demande bien des sacrifices.
      Toutefois un mariage peut-être annulé dans certaines circonstances, quand l'amitié des époux est rendue impossible par des actes graves et définitifs. L'annulation de ce mariage ne donne toutefois pas licence de se remarier, sauf jugement contraire pour raison exceptionnelles.

      Des obstacles au mariage

      Dans certains cas des obstacles se présentent qui empêchent les conjoints d'atteindre à l'amitié aristotélicienne dans le cadre du mariage. Ces cas sont les suivants:

      - Un des deux est déja marié, ou bien ne peut se remarier.
      - Les deux sont liés par consanguinité au quatrième degré ou moins.
      - Sauf dispense spéciale accordée par l'Eglise, les clercs et les religieux ne peuvent être mariés

      [scroll]Le baptême est requit pour le mariage[/scroll]

      Le certificat de baptême peut être demandé. Si il advient qu’aucun certificat n’a été fait, une lettre du célébrant du baptême sera alors demandée.

      Pour le mariage il faut deux témoins qui confirmeront la bonne foi, la liberté et le consentement mutuel des époux. Leur signature figurera sur le document déposé aux archives.

      N’importe quel prêtre ou diacre peut officier un mariage. De préférence le curé du village de la femme.

      Les différentes vertus et péchés

      L’amitié est la faculté de se préoccuper du sort d’autrui. Elle est empathie, charité, entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain… A l’amitié correspond l’avarice, qui est le vice de l’être dont l’égoïsme n’a d’égal que le mépris de l’autre.

      La conservation est la faculté d’œuvrer à sa propre survie. Elle est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil. A la conservation correspond la gourmandise, qui est l’abus du plaisir des besoins premiers, vice de ceux qui n’ont pas la mesure des nécessités de leurs subsistance.

      Le don de soi, est la faculté de se sacrifier au profit de la communauté aristotélicienne et de la république, abstraction faite de sa propre individualité. Elle est la conscience de faire partie d’un tout. Au don de soi correspond le vice de l’orgueil, qui est le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin.

      La tempérance est la faculté de se modérer, de suivre la voie du juste milieu qu’exige sa condition de croyant, de faire preuve de compréhension à l’égard de ses semblables. A la tempérance correspond la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à sa haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.

      La justice est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. A la justice correspond l’envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.

      Le plaisir est la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur. Elle est la conscience de soi, de son corps, de son âme, et des besoins de ceux-ci pour rendre son existence heureuse et facile. Au plaisir correspond l’acédie, qui est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction.

      La conviction est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce (donc de la reproduction). A la foi correspond la luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total.

      Credo Aristotélicien

      Citation:
      Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
      Créateur du Ciel et de la Terre,
      Des Enfers et du Paradis,
      Juge de notre âme à l'heure de la mort.

      Et en Aristote, son prophète,
      le fils de Nicomaque et de Phaetis,
      envoyé pour enseigner la sagesse
      et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

      Je crois aussi en Christos,
      Né de Maria et de Giosep.
      Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
      C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
      Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
      Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

      Je crois en l'Action Divine;
      En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
      En la communion des Saints;
      En la rémission des péchés
      En la Vie Eternelle.

      AMEN


      Sources

      - Dogme Aristotélicien
      - Droit Canonique RR
      - Livre des Vertus

      Théologien et auteur : Père Pobelcourt

      Fait en l'Abbaye cistercienne de NoirLac le 22 août 1454 par Père Pobelcourt, alors Grand Prieur.

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MessagePosté le: Mar Oct 17, 2023 9:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Petit traité de Théologie


    Citation:
    => Qu'est-ce que la théologie ?

    Etymologiquement, la théologie est la science de Dieu. Dans les faits, elle est à la fois réflexion sur Dieu lui-même, ses rapports avec les Hommes et la meilleure façon de se rapprocher de Dieu afin d'assurer son Salut.

    => Quelles sont les bases de la théologie ?

    La théologie est une réflexion qui s'établit à partir de plusieurs données:
    - ce que Dieu nous dit à travers les Ecritures (Le Mythe aristotélicien, le Duo prophétique)
    - les commentaires qui en ont pu être faits soit par les Saints et Bienheureux, soit par les théologiens antérieurs (Livre des Hagiographies et Textes de référence dogmatiques)
    - la Tradition et l'enseignement, c'est-à-dire la connaissance de la doctrine officielle de l'Eglise.

    Le théologien se trouve donc à la croisée de ces trois influences pour mener sa propre réflexion personnelle et ses propres études qui peuvent le conduire à conforter, préciser ou infirmer tel ou tel point de la doctrine et de la réflexion de l'Eglise afin de progresser vers la connaissance de Dieu et donc la connaissance des chemins qui mènent au Salut.


    => De quels problèmes la théologie traite-t-elle ?

    La théologie cherche à résoudre des problèmes très divers mais qui tous ont un lien avec notre rapport au monde et donc à Dieu: quelle place pour la liberté humaine dans ses rapports avec Dieu ? Comment définir l'esclavagisme ? Peut-on faire la traite d'être humains ? Comment trouver le Juste Milieu ? Voici une liste non-exhaustive des problèmes soulevés par la théologie et auxquels elle tente d'apporter une réponse qui puisse être utile au Salut de tous.

    => Qui peut-être théologue ?

    La théologie est accessible à toute personne qui, ayant étudié les bases de la religion dans un Séminaire primaire et obtenu un diplôme de théologie, souhaite oeuvrer à approfondir la connaissance des textes sacrés et de la parole de nos anciens. Elle s'approfondit avec le temps, l'expérience, l'étude et la méditation.

    => Quel est le rapport entre le Saint-Office et la théologie ?

    Le Saint-Office est un organisme officiel qui rassemble des théologiens qui sont chargés d'étudier, traduire, commenter les textes dogmatiques.
    C'est auprès du Saint-Office que sont déposées les hagiographies aux fins d'étude pour leur conformité avec le dogme et la doctrine de l'Eglise.
    C'est aussi auprès du Saint-Office qu'un théologien qui souhaite faire valider ses travaux ou obtenir un avis officiel sur ses travaux, doit les déposer.
    Le Saint-Office permet, en outre, à chaque théologue de ne pas rester isolé dans son coin et de mettre, au contraire, ses compétences et ses connaissances au service de l'Eglise et des progrès de la Foi. Dans ces conditions, n'importe quel théologien dont les connaissances sont jugées intéressantes par le Cénacle des théologues du Saint-Office, peut être appelé à en faire partie.


    => Quelles sont les lignes directrices de la pensée théologique de l'Eglise actuellement ?

    . Dieu

    Pour notre religion, Dieu a toujours existé de toute éternité, même avant que le monde devînt monde. Ceci explique qu'il soit le créateur de toute chose (mouvement, vie, hommes, bien, mal ...) et que son infini et son éternité en fassent l'Etre Parfait sur lequel rien n'a de prise. Son infinité lui permet en outre, d'être présent partout et d'avoir connaissance de tout et de tous. Ceci le rend, naturellement, tout puissant.

    Citation:
    Mais Dieu est supérieur à tout, y compris au Néant. Il n’a pas de commencement ni de fin. Il est donc l’Infini et l’Eternel. Il est l’Être Parfait, sur qui rien n’a de prise, rien ne peut agir, rien ne peut interférer. Il Lui suffit d’une simple pensée pour que quelque chose passe du Néant à l’Existence et d’une autre simple pensée pour que cela retourne de l’Existence au Néant. Tout Lui est donc possible et tout Lui doit donc son existence.
    Dieu est la Matière Première à partir de laquelle tout est créé. La matière, l’énergie, le mouvement et le temps sont eux-mêmes composés de Lui. Ceci fait que tout ce qui existe, ainsi que le Néant lui-même, fait partie de Lui. Il est aussi le Créateur de toute chose. C’est Lui qui crée tout ce qui existe et lui donne sa forme et son contenu. Il est enfin le Très Haut, car Il est la cause même de l’existence de toute chose, y compris du Néant.
    De ce fait, Dieu sait tout, car le savoir même fait partie de Lui, est créé par Lui et trouve sa cause en Lui. On dit ainsi qu’Il est omniscient. De plus, Il est partout car, aussi loin que l’on aille, on se trouve toujours en Lui. On le qualifie donc d’omniprésent. Enfin, Il peut agir partout car, étant partout et sachant tout, rien ne peut entraver Son action. (La Création, chapitre 1: L'Univers)


    . Les mystères de la Grâce

    Notre Eglise nous enseigne que Dieu étant tout-puissant n'est lié à aucune règle commune, aucune loi terrestre. Sa toute-puissance lui permet de modifier le cours des choses à sa guise, c'est pourquoi nous devons toujours avoir foi en Lui et en l'immensité de ses pouvoirs qui se manifestent sous le forme de la Grâce. Accepter cette Grâce, c'est reconnaître pleinement les mystères de la Foi et l'immensité divine.
    Citation:

    « grands sont les mystères de la foi, et notre capacité à raisonner n’est rien en comparaison des desseins de Dieu qui seront toujours inconnus aux pauvres mortels que nous sommes ». Il poursuivit en affirmant que « la nature peut toujours être infléchie par la Grâce, qui n’est que son œuvre, et lorsque la seconde agit sur la première par la force du miracle, elle nous laisse, comme des insectes, dans l’incompréhension » (Hagiographie de St-Thomas, chapitre 2)


    . Foi et raison

    L'Eglise a toujours considéré que la raison et la foi constituent une harmonie céleste propre à parler aux intelligences comme aux coeurs. C'est pourquoi elle recommande, autant que possible, de s'appuyer sur ces deux facettes pour toucher les fidèles dans leurs âmes.

    Citation:
    Foi et Raison sont comme les deux facettes d'une même réalité. Cette vérité constitue donc un seul ensemble harmonieux d'une grande beauté, ensemble qui est comme le reflet de la beauté sublime de l'union harmonieuse deux révélateurs de la parole Divine. Par Aristote, emblème de la Raison, les pauvres d'esprits apprendront la science, et par Christos, porteur de la Foi, les savants progresseront dans la sagesse et dans la piété.
    Car la pureté de la Foi dépend de la pureté des idées. Et sans la Foi les idées sont vaines. L'équilibre divin trouve là son fondement. (Les deux sources de la foi)


    . L'Eglise

    L'Eglise fut instituée par Christos, même si elle est le fruit d'une longue maturation comme l'Histoire de l'Eglise peut le montrer. Elle a été voulue par Dieu pour donner des lois et des guides aux Hommes afin de préserver leur moralité et partant pour les garder dans le chemin de la Vertu.
    Cependant, l'Eglise ne peut être vertueuse que si elle conserve son indépendance vis-à-vis des pouvoirs temporels et si jamais un clerc participe à la vie politique de son pays afin que les lois civiles intègrent les lois morales aristotéliciennes parce qu'il en va du Salut des âmes, il se doit d'agir toujours en clerc, soucieux du bien-être de tous et ne pas favoriser des intérêts particuliers.


    Citation:
    « Christos, me dit-il, était très conscient de la supériorité de Dieu sur les Hommes et il voulait absolument empêcher que la pureté de la loi divine soit souillée par le péché ; c’est sans doute la raison pour laquelle il institua l’Eglise.
    Dieu est souverain en toutes choses.
    De cette souveraineté dérive la Loi et pour la plupart des Hommes de tous les pays la morale.
    L’Eglise a été voulue par Christos pour représenter cette souveraineté divine.
    C'est pourquoi l'Eglise agit et légifère en son nom.
    C’est l’Eglise que Dieu a délégué aux hommes pour fixer la Loi et la morale en suivant ses paroles contenues dans le Livre des Vertus.
    D’où la nécessité de la liberté absolue de l’Eglise et des hommes qui la composent.
    Comment veux-tu qu’un homme d’Eglise, s’il devient l’homme d’un autre homme, puisse préserver cette liberté ? Et comment ne pas voir que les intérêts privés de l’homme auquel il a prêté serment pourraient polluer la pureté divine ?
    - Mais, Frère Nikolos, je ne comprends pas pourquoi Christos interdit aux hommes d’Eglise de faire de la politique alors qu’Aristote pense l’inverse.
    - Sénèque, à l’époque où Aristote vivait, l’Eglise n’existait pas ; les choses sont donc différentes entre l’époque d’Aristote et l’époque de Christos. Mais ce que Christos voulait dire, c’est qu’un homme d’Eglise, même s’il exerce une fonction publique, doit se comporter en homme d’Eglise et faire prévaloir la morale divine sur les intérêts particuliers afin de préserver la pureté divine et ne pas souiller le nom de Dieu » (Hagiographie de l'apôtre Nikolos).


    . Origine du pouvoir temporel

    Pour l'Eglise, la volonté du peuple exprime la volonté de Dieu. Le pouvoir vient donc de Dieu via le peuple. Seul le non-respect des valeurs et des serviteurs de l'Eglise par le pouvoir temporel peut légitimer une révolte.

    Citation:
    "Dans nos cités, chaque gouvernement est institué selon la volonté du peuple, laquelle ne peut être que la volonté de Dieu, car, en vérité, il ne saurait y avoir de pouvoirs sans que Dieu n’y ait consenti, sinon, cela signifierait que Dieu n’est pas une être parfait. Ainsi, il n’appartient pas à un Aristotélicien de se rebeller contre un gouvernement légitimement établi et qui respecte les serviteurs d’Aristote et de Christos, car il se rebellerait contre Dieu lui-même ».
    C’est à cette occasion qu’il affirma une phrase qui devait par la suite devenir célèbre : « Dieu s’exprime par le suffrage ; qui conteste les résultats du suffrage librement exprimé, conteste Dieu »" (Hagiographie de l'apôtre Nikolos)


    . Rapport entre pouvoirs temporels et pouvoirs spirituels

    Pour l'Eglise, s'il y a un bien un pouvoir temporel et un pouvoir spirituel distincts, il n'en reste pas moins que le pouvoir temporel n'est pas autonome et doit se conformer aux principes et préceptes dictés par l'Eglise. Le pouvoir temporel est donc naturellement soumis au pouvoir spirituel.

    Citation:
    " Tout pouvoir vient de Dieu par le peuple. L’autorité temporelle n’est autonome qu’autant qu’elle conserve ce principe en mémoire. Elle ne peut donc gouverner que dans le respect de la norme qui la fonde, par là même avec l’assentiment de l’Eglise. Elle doit conformer ses actions aux opinions du clergé, et en particulier à celle de sa Sainteté le Pape, souverain de tous les souverains" (Hagiographie de St-Thomas, chapitre IV)


    . Le roi et l'Eglise

    Les pouvoirs du roi sont de nature divine. L'autorité politique a été donnée aux rois par Dieu et se marque par la cérémonie du sacre. Les rois sont donc les vassaux de l'Eglise qui représente Dieu sur terre. Cela implique que le roi doive gouverner dans l'intérêt commun et se conformer aux principes de la Vertu en suivant les prescriptions de l'Eglise.


    Citation:
    Les rois sont les vassaux de l’Eglise. Rien n’est plus vrai que cet enseignement de Saint Thomas, ce superbe véhicule du message divin.
    A l’origine, le Tout-Puissant, dans son infinie mansuétude, et laissant aux hommes leur libre arbitre, a conféré à iceux la possibilité de gouverner à leurs propres destinées terrestres, en formant ce que l’on a l’habitude d’appeler la société politique, c'est-à-dire la cité. Cette communauté d’intérêts, dépositaire d’un pouvoir sur elle-même que lui a conféré le Très-Haut, devait alors faire un choix, celui du souverain à qui elle déléguerait, à son tour, l’autorité politique, l’imperium séculaire.
    Comme toute convention, icelle impliquait une réciprocité, à savoir l’obligation pour le souverain, d’une part de gouverner selon l’intérêt commun et non selon l’intérêt des factions, et d’autre part de respecter un ordre juridique tiré de la nature des choses, qui lui impose le respect des lois fondamentales organisant son règne et sa succession comme autant de clauses au contrat de société, mais aussi de conformer son principat aux enseignements de la religion et aux impératifs de la vertu, le pouvoir dont il bénéficiait lui venant de Dieu par le truchement de son peuple.
    Tout pouvoir est de nature divine, aussi est-il naturel que les clercs, qui sont ceux des hommes qui ont la connaissance la plus étendue des principes de la foy, sont ceux qui peuvent le mieux régner dans le respect de l’essence même de l’autorité politique. Toutesfois, il est vrai que les laïcs, qui n’ont point encore été illuminés par la révélation aristotélicienne, le prophète ayant vu en rêve ce qu’était la cité idéale, et son gouvernement par la caste des philosophes-roys, ne sont pas prêts à recevoir cette vérité intangible. Au clergé d’être patient et consensuel.
    Ceci étant, nonobstant ce qui s’oppose au règne immédiat du Très Saint Père, roy des roys, sur la totalité du monde connu, ainsi que l’exige la raison, il reste que les souverains de l’ordre temporel n’ont d’autre choix de se soumettre aux justes prescriptions de l’Eglise, dépositaire des principes de la vraye foy qui est au fondement de leur pouvoir, ainsi que nous venons de l’affirmer (De la nature divine du pouvoir)


    . L'Eglise, les hérétiques, les croisades

    Pour l'Eglise, les hérétiques sont des Hommes et/ou fidèles qui se sont égarés ou qui n'ont encore jamais reçu le message divin et qu'il convient d'abord de ramener dans le droit chemin par le dialogue, l'écoute et l'attention à leurs problèmes. Seuls les plus endurcis qui refusent de reconnaître la vérité de la Vraie Foi font l'objet d'une procédure visant à les déclarer hérétiques et à transmettre au bras séculier qui peut les brûler s'il considère que ces hérétiques sont un trouble à l'ordre public.
    Les croisades, par contre, sont des guerres saintes menées non contre des Hommes mais contre des territoires non-aristotéliciens sur ordre de l'Eglise. Seuls ceux des hérétiques qui s'opposent par les armes aux Saintes Armées parties à la conquête de ces territoires sont tués, mais il faut tenter de ramener par la raison les autres dans la Vraie Foi autant que possible.


    Citation:
    « Maître, cette terre est peuplée d’hérétiques. C’est désespérant. J’ai une brillante idée : pourquoi ne dresserions nous pas un immense bûcher où nous placerions tous ces égarés ? De la sorte, nous en serions débarrassés, et nous gagnerions du temps ».
    Thomas entendit cette proposition, et fit cette réponse : « Ton idée est tout sauf brillante, mon fils. D’abord, ces hétérodoxes sont des hommes avant d’être des égarés, et en tant que créatures de Dieu nous ne pouvons les détruire nous mêmes. Ensuite, ce serait gâcher de grandes quantités de bois, pour un bien piètre usage ». Le disciple ne fut pas satisfait de la leçon de Thomas, et crut pouvoir le prendre en défaut : « Mais, maître, s’il advenait que des hérétiques n’abjurent point, il est bien permis d’en brûler quelques uns. Et puis, lorsque l’Eglise lance des croisades, n’est-ce pas la mort qu’elle apporte parmi les égarés ? ».
    Thomas reprit ainsi : « Ca n’est jamais l’Eglise elle même qui dresse les bûchers, mais le bras séculier auquel sont livrés les hérétiques. Ainsi, elle garde toujours les mains propres. Et puis les croisades, c’est tout à fait différent. Elles sont lancées contre les terres tenues par les égarés, et ne sont tués que ceux qui se placent en travers du chemin des armées de Dieu. La croisade est une guerre juste, ad majorem dei gloriam. Et puis maintenant, va voir là haut si j’y suis ». Et le disciple se ravisa, avant de demander pardon. (Vie de St-Thomas, Le prêche miraculeux)


    . La confession et la pénitence

    La confession est l'acte par lequel le fidèle reconnait sa faute parce qu'il en a pris conscience et demande le Pardon de Dieu. C'est ainsi qu'il se rapproche du Très-Haut après s'en être éloigné. Cependant, si la faute commise a entraîné du tort envers autrui, une pénitence s'avère nécessaire pour réparer pleinement cette faute et recouvrer la santé spirituelle.

    Citation:
    La confession même d’un point de vue simplement humain, nous libère et facilite notre réconciliation avec les autres. Par l’aveu, le pécheur regarde en face les fautes dont il s’est rendu coupable ; il en assume la responsabilité et par là, il s’ouvre de nouveau aux autres.
    S’il est croyant, il s’ouvre à son Créateur par l’intermédiaire du confesseur. Il retrouve la communion avec les Saints et la communauté des fidèles.
    Beaucoup de péchés causent du tort au prochain. Il faut faire le possible pour le réparer (par exemple restituer des choses volées, rétablir la réputation de celui qui a été calomnié, compenser des blessures). La simple justice exige cela. Mais en plus, le péché blesse et affaiblit le pécheur lui-même, ainsi que ses relations avec la Création et l’éloigne du Très Haut.. L’absolution enlève le péché, mais elle ne remédie pas à tous les désordres que le péché a causés.
    Relevé du péché, le pécheur doit encore recouvrer la pleine santé spirituelle. Il doit donc faire quelque chose de plus pour réparer ses péchés : il doit " satisfaire " de manière appropriée ou " expier " ses péchés. Cette satisfaction s’appelle aussi " pénitence ". (La confession des péchés)


    . Le culte des saints

    Le culte des saints a été voulu par l'Eglise afin de donner aux fidèles des modèles de vie vertueuse à imiter afin de se rapprocher de la Vertu et du Paradis solaire. Les prières aux saints sont parfaitement autorisées mais ses excès doivent être contrôlés.

    Citation:
    "Prenez garde que, priant les saints, vous ne vous fabriquiez de nouvelles idoles païennes, et qu'oubliant Dieu, vous ne vivassiez de pratiques supersticieuses destinées à s'attirer leurs bonnes grâces et à vivre non dans l'amour divin, mais dans la crainte de ces derniers, comme s'ils étaient de nouvelles idoles.
    Songez toujours que les saints doivent être imités en leur vie vertueuse et non priés en quémandeurs craintifs par peur de quelque calamité s'il devait en être autrement, car assurément, vous auriez vite fait d'oublier le nom de Dieu pour laisser la crainte pénétrer dans vos coeurs et y remplacer l'amour". (Epître de Nikolos sur le culte des saints)


    . L'esclavagisme

    L'Eglise, depuis Christos condamne tout recours à l'esclavagisme. Elle a fixé une règle à la fois souple et ferme qui permet de savoir ce qui est esclavagisme de ce qui ne l'est pas: seuls les salaires égaux ou légèrement inférieurs à celui des mineurs peuvent être considérés comme normaux, ceux qui s'en éloignent trop vers le bas sont des salaires esclavagistes.


    Citation:
    Dieu définit l'esclavagisme comme toute pratique qui consiste à payer d'honnêtes travailleurs des champs et de l'artisanat à un salaire minimum dégradant. Non qu'il faille que tous reçoivent un salaire minimum de mineur car Dieu comprend le souci que nous avons tous de remplir nos mines! mais il faut que ce salaire soit honnête et ne soit pas trop en-dessous de celui-ci pour que le fort n'écrase pas le faible sinon nous ne serions pas meilleurs que les Humains qui obéirent à la Créature Sans Nom (De l'esclavagisme, par St-Possidonio)


    . la traite humaine et la réduction en servitude

    La doctrine de l'Eglise est claire à ce sujet: le commerce d'humains par d'autres humains est interdit et utiliser de la main-d'oeuvre issue de cet honteux commerce est aussi interdit. De tels esclaves doivent être affranchis sur le champ. Ce sujet a fait un rappel récent dans De la soumission et du commerce de l'Homme par l'Homme qui se fonde sur la vie du Bienheureux Théodore


    Citation:
    "Il enseigna alors dans cette maison les principes de l'Aristotélisme : l'unicité et l'amour de Dieu pour les créatures et pour l'homme, l'égalité de tous les hommes en face du Créateur et l'importance de la collaboration dans le travail et dans la vie sociale. Il parla tant et bien qu'à la fin la famille se convertit à cette nouvelle religion. Venantios affranchit donc ses propres esclaves et commença à discuter de sa nouvelle foi avec ses concitoyens" (Hagiographie du Bienheureux Théodore)


    Rédigé par Monseigneur Jerem.



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MessagePosté le: Mar Oct 17, 2023 9:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    L’effluve du mal. (démonologie, possession, et bestiaire)


    Citation:
    L’effluve du mal. par charles B.


    J’ai approché le mal en tant qu’un des rares théologiens à en avoir eu le courage et la force de ne pas y sombrer. J’ai analysé nos textes sacrés, nos textes apocryphes et même certains écrits hérétiques enfermés dans les tours de mon abbaye.

    J’ai découvert l’effluve du mal, elle a une odeur mélangeant le soufre et la pourriture, elle ne contient aucun relent agréable auquel se rattacher, car l’effluve du mal est comme le mal lui-même, l’absence totale de bien.
    On trouve cette odeur les nuits de pleine lune autour des marais qui reflètent l’enfer sur terre, on la retrouve dans les profondeurs où la divine lumière ne parvient pas, on la retrouve également auprès des suicidés qui se sont enfermés pour renoncer au cadeau de la vie, on la retrouve encore sur les champs de bataille quand le fer a pris le pas sur le verbe.

    J’ai pourtant voulu affronter cette odeur pour étudier les créatures qui représentent le mal à nos yeux. J’ai lu les rapports des exorcistes pour comprendre ce que sont les démons qui parfois se cachent parmi nous, j’ai croisé mes lectures et j’en tire des conclusions qui au jour d’aujourd’hui, à l’approche de l’an mille, pourraient me conduire au bûché.

    Ma première conclusion est que les démons sont en vérité des âmes qui ont refusé d’emprunter la route vers leur jugement et se sont détournés de la voie tracée par le Créateur pour la race des humains. Ils ne sont liés en rien aux sept princes démons, gardiens des enfers.



    A) Type et but des démons terrestres.


    Les démons terrestres sont donc des âmes qui, restées sur terre, veulent continuer à y survivre en possédant un corps humain. J’ai pu déterminer qu’il en existe 4 grandes catégories.


    1) Le démon passionnel. Le Type Egocentrique. (centré sur son ego)

    Le démon Egocentrique pense que Dieu n’a aucun droit sur lui et veut continuer à vivre sa passion sur terre à travers le corps possédé. Il utilise en général tous les moyens pour prendre du plaisir, que ce soit par la luxure, le vol, ou encore l’assassinat de ceux qui lui ont nui dans le passé.


    2) Le démon Mordide. Le type Thanatoquester (chercheur de mort)


    Le Thanatoquester est réputé très dangereux par les exorcistes, il refuse de se faire juger car il trouve injuste d’être mort alors que d’autres méritent cent fois plus de mourir que lui. Il force durant ses délires sa victime à tuer tous les êtres qui lui sont chers. Finalement, il pousse sa victime à l’acédie et jusqu’au suicide. On dit qu’à chaque fois qu’il réussit à pousser le possédé au suicide, le Thanatoquester augmente sa force par l’expérience, mais aussi en prenant une partie de l’énergie de l’âme qu’il a contrôlée.


    3) Le démon vengeur. Le type Tisirhée (flot de la vengeance)

    Il a refusé de se faire juger avant d’avoir pu obtenir vengeance, et part généralement en conséquence après avoir eu sa vengeance. Toutefois il est parfois confondu avec les démons de la mort car il a tendance à faire augmenter la mortalité autour de lui.

    « Ira furor brevit est ; animum rege, qui, nisi paret »
    (La colère est une courte folie : maîtrisez vos passions ; si elles n'obéissent pas, elles commandent).


    4) Le démon de l’acédie. Le type Laetitiacata (de laetitia (joie) et cata (en bas)

    Réputé peu dangereux par rapport aux autres démons, il passe de corps en corps pour amener la tristesse et l’acédie, et pousse occasionnellement les gens au suicide. Il a pour but principal de détourner les hommes de la lumière car il ne l’a pas lui-même trouvée de son vivant.


    5) Le fantôme, ou Anima anxiosus, ou Poltergeist

    Classé souvent comme démon, on pourrait pourtant dire que le fantôme est un pré-démon, puisqu’il n’a pas pris possession d’un corps. On ne peut donc pas à proprement parler d’exorcisme, même s'il est souvent préférable de le faire fuir pour éviter justement qu’il ne devienne réellement un démon "possesseur". Ce sont généralement des exorcistes débutants, voire de simples prêtres qui dans un premier temps les combattent. Les manifestations des fantômes sont diverses, mais généralement seul ceux qui veulent les entendre peuvent les entendre et ont l’impression de les voir. Il existe des cas où des témoins disent avoir vu des anima anxiosus agir sur la matière en déplaçant des objets, mais il s’est pratiquement toujours avéré que c’était un des témoins lui-même qui avait agi consciemment ou inconsciemment pour déplacer l’objet. L’anima anxiosus, pour se faire entendre ou voir, agit en fait directement sur notre âme comme s’il effectuait une mini possession. Les choses sont vues alors un peu comme dans un rêve, où le vrai et l’imagination sont mélangés.



    B) Les autres créatures terrestres


    Les 3 lois naturelles

    Les trois lois qui régissent les réactions des créatures sont « la soumission à l’humain, le besoin de se reproduire et le besoin de se nourrir ». Si l’équilibre entre les trois lois est respecté, la créature garde sa place dans la création. Parfois, le besoin de se nourrir n’est cependant pas satisfait, certaines créatures passent outre une des deux autres lois et peuvent se retourner vers leur progéniture et leurs semblables, soit dans des cas encore plus rares vers l’humain. C’est pour cette raison que les animaux sauvages, moins proches de l’humain que les animaux domestiques, peuvent occasionnellement attaquer et dévorer des humains. Ce n’est donc pas du à une cause démoniaque, ni même à une punition divine, qui fait que les loups tuent parfois des voyageurs isolés : c’est plutôt une rupture de l’équilibre des trois lois de la vie animale. La vie végétale n’étant pas soumise à ces lois, lorsqu’il y a déséquilibre, la vie végétale s’arrête simplement.


    Les autres démons terrestres

    D’après mes recherches, il semble qu’il n’y ait pas de trace confirmée et irréfutable de l’existence de créatures démoniaques terrestres, ni même simplement de créatures surnaturelles, autres que les âmes égarées dont j’ai parlé précédemment. En revanche, il n’y a pas d’explication simple de certains événements qui se sont produits par le passé. Dogmatiquement parlant, et en étant croyant, on ne peut admettre que des créatures de Dieu puissent se détourner de la loi de Dieu puisqu’elle n’ont pas reçu le libre arbitre. L’arbre suit le cycle qui est le sien, comme le fait le cochon, la vache ou le mouton. Pourtant des circonstances extrêmes peuvent entraîner des réactions extrêmes. C’est ainsi que, malgré l’obligation faite à la création d’être soumise à l’humanité, certaines créatures de la création se retournent contre nous lorsqu’il y a déséquilibre dans les 3 lois de la nature.


    Vampire, garou et autres créatures démoniaques.

    Ces créatures démoniaques hantent nos superstitions, mais n’ont pas de réalité tangible. Si elles existaient, elles seraient soumises aux 3 lois et ne seraient pas soumises au libre arbitre comme l’humain l’est naturellement.
    Ce sont donc en fait des humains qui n’ont plus leur raison, c’est une forme d’hérésie peu répandue où l’humain renie jusqu’à sa propre humanité, la plupart du temps après avoir été soumis à une possession démoniaque, ou bien étant encore possédé. Il a été prouvé que lors des possessions, si le combat entre l’âme résidente et l’âme démoniaque est violent, des modifications physiques peuvent survenir. C’est de là que viennent les légendes parlant de créatures polymorphes comme les loup garous. Les vampires sont probablement en réalité des humains devenus fous et possédés par des démons de type Laetitiacata qui fuient tellement la lumière divine qu’il ne sortent que la nuit, et recherchent tellement à retrouver leur humanité qu’il tentent de prendre celle des autres en buvant leur sang.

    A noter que la douleur mental peut donner une vive douleur physique et ainsi transformer quelque peu le corps. On a vu ainsi des personnes ayant une pilosité accrue, ou des dents plus saillantes suite à une infection. Bref il n’existe donc de nos jours que deux sortes de créature terrestre : les humains et les créatures soumises aux humains.



    c) la notion de diable et la Créature sans nom.


    La seule créature n’étant pas liée aux lois de la création est la Créature sans nom. Pourtant, la plupart des théologiens s’accordent pour dire que c’est une allégorie pour représenter la part de doute qui est en nous, et que, si effectivement elle a bien existé, elle a dû finir seule et même mourir après sa rencontre avec Christos. (cf. Vita de Christos, chapitre 5 « Aussitôt, la créature sans nom, qui rampait à ses côtés, disparut, le laissant aux portes du désert. ») D’aucuns disent qu’elle erre encore, mais étant unique et sans pouvoir, elle doit vivre dans la peur de l’humanité. Certains l’appellent « le malin » pour nous rappeler que son seul pouvoir est d’être particulièrement doué pour nous faire admettre comme juste ce qui ne l’est pas.



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MessagePosté le: Mar Oct 17, 2023 9:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    De l'Amour Pragmatique de Dieu
    Petit Discours sur la Crainte des Enfers




    Moy, Odoacre, fils de Corinthe et tout entier voué à Dieu, Aristote, Christos et toute la Cour Céleste, vous présente sous forme de petit discours cette réflexion sur les peurs mortelles liées au devenir post-mortem de nos âmes immortelles ;

    Je dédicace ce petit libelle à mon parrain et ami, le beau Cardinal, Duc de Beaujeu et Pair de France, pour tous ses bienfaits et son saint patronage.




    Nombreuses sont les âmes simples à aimer Dieu par crainte de son Châtiment, par crainte de se voir conduit en la compagnie des Démons après leur mort et se noyer pour l’éternité dans un océan de souffrance.

    Nombreuses sont les âmes simples à douter de l’Amour de Dieu, à croire qu’il serait Injuste avec eux et que malgré tous les efforts pour être de bons et vertueux Aristotéliciens, ils ne seront pas aimés assez du Tout-Puissant pour goûter à la Béatitude éternelle.

    Certains clercs et gens qui osent se dire d’Eglise prétendent jouer avec ces peurs, ces craintes, terreurs et doutes pour mieux attirer ces âmes en soumission qu’ils croient Saincte et Nécessaire ; pourtant, la Foi ne saurait être le fruit de telles Stratégies, Tactiques et Coercitions. La Foi doit être pure, engendrée par l’Illumination personnelle accompagnée de Raison et de Logique : c’est par cette Raison et cette Logique que je compte vous démonstrer que Dieu vous aime et que vous êtes digne d’aller en Paradis.



    Lorsque nous choisissons de mourir définitivement - car Dieu dans son infini clémence a donné aux hommes le choix de la résurrection infinie pour leur permettre de progresser dans leur Foi et leur Vertu - nos corps mortels se désagrègent, mais nos âmes immortelles survivent pour être jugées par le Créateur. Les uns seront sauvés et iront au Paradis, pour vivre en complète communion avec Dieu, parmi les Anges ; les autres, les damnés, il seront en compagnie des démons pour d’éternelles tortures.

    Le Livre des Vertus nous apprend que le Paradis se trouve sur le Soleil, astre Solaire qui réchauffe la terre comme âme, et que les Enfers se trouvent sur la Lune, astre Vampire dont la clarté blafarde ne sert qu’aux actions perverses et malintentionnées de la Nuit.

    Depuis la Nuit des Temps, et encore aujourd’hui, les Observateurs du Ciel et des Corps Célestes ont calculé la taille, la masse et le poids des étoiles : leur conclusion unanime est que la Lune est fort petite, plus petite même que la Terre, alors que le Soleil est lui immense bien plus imposant que la Terre.

    Le Livre des Vertus nous dit bien que Dieu fut le Créateur de toutes Choses ; par conséquent, c’est Lui qui décida de la taille du Soleil et de celle de la Lune.


    Que conclure de tout ceci ? Il y a plus de place au Paradis qu’en Enfer, le nombre des Elus, de ceux qui furent, sont et seront sauvés et bien plus important que le nombre des Damnés voués aux Enfers. C’est ainsi qu’avec Foi, Raison et Logique, je puis parler de l’Amour pragmatique de Dieu, qui forcément aime plus qu’il ne renie, sauve plus qu’il ne damne, embrasse plus qu’il ne châtie.

    Je vous mettrai cependant en garde pour vous prier d’éviter de tomber dans la dérive qui consisterait à croire que le Créateur serait contraint de Sauver vos âmes à cause de la taille des Corps Célestes : ses voies sont impénétrables et par la divine Omniscience qui le constitue de Nature, le Tout-Puissant a tout simplement prévu que moins d’âmes seraient Damnées que d’autres Sauvées et que le Paradis aurait besoin d’une plus grande capacité d’accueil que les Enfers.

    Cela est tout simplement la Preuve de la Confiance inébranlable de Dieu dans l’Eglise Aristotélicienne et de ses Pasteurs, car il Sait que par son Action, son Enseignement et sa Pastorale, vous serez conduit sur le Chemin des Vertus, et que c’est cette Certitude, constitutive de votre Foi, est la seule Clef qui vous ouvrira les Portes du Soleil.



    Odoacre de Corinthe


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MessagePosté le: Mar Oct 17, 2023 10:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Guide de la famille aristotélicienne

    Prologue :

    « La famille Aristotélicienne » est un manuel qui vous servira pour éduquer vos enfants dans la religion Aristotélicienne ainsi que de montrer la place à chacun dans la famille.

    Introduction :

    Un homme et une femme unis en mariage forment avec leurs enfants une famille. Cette disposition précède toute reconnaissance par l’autorité publique ; elle s’impose à elle. On la considérera comme la référence normale, en fonction de laquelle doivent être appréciées les diverses formes de parenté. En créant l’homme et la femme, Dieu a institué la famille humaine et l’a dotée de sa constitution fondamentale. Ses membres sont des personnes égales en dignité. Pour le bien commun de ses membres et de la société, la famille implique une diversité de responsabilités, de droits et de devoirs.

    Le respect et devoir des enfants :

    Le respect pour les parents est fait de reconnaissance à l’égard de ceux qui, par le don de la vie, leur amour et leur travail, ont mis leurs enfants au monde et leur ont permis de grandir en taille, en sagesse et en grâce. " De tout ton cœur, glorifie ton père et n’oublie pas les douleurs de ta mère. Souviens-toi qu’ils t’ont donné le jour. "

    Aussi longtemps que l’enfant vit au domicile de ses parents, l’enfant doit obéir à toute demande des parents motivée par son bien ou par celui de la famille. " Enfants, obéissez en tout à vos parents, car cela est agréable à Dieu ". Les enfants ont encore à obéir aux prescriptions raisonnables de leurs éducateurs et de tous ceux auxquels les parents les ont confiés. Mais si l’enfant est persuadé en conscience qu’il est moralement mauvais d’obéir à tel ordre, qu’il ne le suive pas.

    En grandissant, les enfants continueront à respecter leurs parents. Ils préviendront leurs désirs, solliciteront volontiers leurs conseils et accepteront leurs admonestations justifiées. L’obéissance envers les parents cesse avec l’émancipation des enfants, mais non point le respect qui reste dû à jamais.

    Le devoir des parents :

    La fécondité de l’amour conjugal ne se réduit pas à la seule procréation des enfants, mais doit s’étendre à leur éducation morale et à leur formation spirituelle. Les parents doivent regarder leurs enfants comme des enfants de Dieu et les respecter comme des personnes humaines. Ils éduquent leurs enfants à accomplir leur devoir envers Dieu, en se montrant eux-mêmes obéissants à la volonté du Père des Cieux.

    Les parents sont les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants. Ils témoignent de cette responsabilité d’abord par la création d’un foyer, où la tendresse, le pardon, le respect, la fidélité et le service désintéressé sont de règle. Le foyer est un lieu approprié à l’éducation des vertus. Celle-ci requiert l’apprentissage d’un sain jugement, de la maîtrise de soi, conditions de toute liberté véritable. Les parents enseigneront aux enfants à subordonner les dimensions physiques et instinctives aux dimensions intérieures et spirituelles. Le foyer constitue un milieu naturel pour l’initiation de l’être humain à la solidarité et aux responsabilités communautaires.

    L’éducation à la foi par les parents doit commencer dès la plus tendre enfance. Elle se donne déjà quand les membres de la famille s’aident à grandir dans la foi par le témoignage d’une vie aristotélicienne en accord avec le Livre des Vertus. L’enseignement religieux familial précède, accompagne et enrichit les autres formes d’enseignement de la foi. Les parents ont la mission d’apprendre à leurs enfants à prier et à découvrir leur vocation d’enfants de Dieu.

    En devenant adultes, les enfants ont le devoir et le droit de choisir leur profession et leur état de vie. Ils assumeront ces nouvelles responsabilités dans la relation confiante à leurs parents dont ils demanderont et recevront volontiers les avis et les conseils. Les parents veilleront à ne contraindre leurs enfants ni dans le choix d’une profession, ni dans celui d’un conjoint. Ce devoir de réserve ne leur interdit pas, bien au contraire, de les aider par des avis judicieux, particulièrement lorsque ceux-ci envisagent de fonder un foyer.

    Certains ne se marient pas en vue de prendre soin de leurs parents, ou de leurs frères et sœurs, de s’adonner plus exclusivement à une profession ou pour d’autres motifs honorables. Ils peuvent contribuer grandement au bien de la famille humaine.

    Épilogue :

    Les enfants doivent à leurs parents respect, gratitude, juste obéissance et aide. Le respect filial favorise l’harmonie de toute la vie familiale. Les parents doivent respecter et favoriser la vocation de leurs enfants. Ils se rappelleront et enseigneront que le premier appel de l’aristotélicien, c’est de suivre l’exemple de Christos. C’est alors pourquoi les parents et enfants ont un devoir afin de vivre en harmonie dans l’amour de Dieu et l’amitié Aristotélicienne.

    Théologien et Auteur : Père Pobelcourt

    Fait en l'Abbaye cistercienne de NoirLac le 22 août 1454 par Père Pobelcourt, alors Grand Prieur.


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MessagePosté le: Mar Oct 17, 2023 10:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Résumé de la Vie d'Aristote

    Sa vie:

    Aristote naquit à Stagire, cité de Grèce, fils du médecin Nicomaque, qui fut, plus tard, le médecin du roi de Macédoine, et de Phaetis.
    A cinq ans, il reçut une révélation divine, alors qu'il visitait le Temple d'Appolon. Il jura, dès lors, de se consacrer à la recherche de la Vérité.
    Sa famille s'étant installée à Pélas, capitale de la Macédoine, il y suivit les cours d'Epimanos jusqu'à l'âge de quinze ans, époque à laquelle ses parents moururent.
    Il est alors confié à un de ses parents, Proxène, qui le fait travailler aux champs; mais, très vite, ce dernier, pour s'en débarrasser, l'envoie à Athènes.
    C'est ainsi qu'à 18 ans, il se retrouve à suivre les cours du philosophe Platon avant de se séparer de lui, suite à une controverse sur la nature des idées.
    Aristote s'installe alors à Axos, où il fonde une Académie qu'il léguera, à la fin de sa vie à un de ses disciples.
    Entre temps, il était devenu précepteur et protégé d’Alexandre le Grand et s’installa à Athènes, qu’il dut fuir à la mort de ce dernier, persécuté par ceux qui lui reprochaient sa croyance en un Dieu unique.
    Il se réfugia alors à Chalcis où il mourut, empoisonné par un esclave originaire d’Athènes.


    Ses idées:

    1) L'unicité de Dieu


    Très vite, Aristote fut convaincu de l'existence d'un Dieu unique et s'attacha toute sa vie à prouver la véracité de son affirmation en montrant, par exemple, qu'il n'existe qu'une seule cause finale, donc que Dieu est unique ou affirmant que : " Le divin est un tout unique et le divin est perfection, donc la perfection est unité. L'unité est la forme idéale des choses".


    2) La recherche de la perfection:

    Il montra aussi que le monde est symbole de perfection, car organisé selon la forme parfaite des sphères, la Terre étant elle-même ronde, et que cette perfection était le reflet de la perfection de Dieu.
    Dès lors, il fut convaincu que, pour trouver le chemin du bien, il fallait étudier le divin car il est le seul chemin qui mène à la perfection.


    3) Le chemin de la Vertu :

    Aristote distingua sept vertus, issues de la Vertu divine (l’amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, la plaisir et la conviction) et le péché absolu, négation de Dieu, composé de sept péchés qui étaient leur opposé (l’avarice, la gourmandise, l’orgueil, la colère, l’envie, l’acédie et la luxure).
    Or, du fait de son imperfection, l’Homme se trouve toujours entre les deux, ne pouvant ni tendre à la Vertu divine, ni au pur péché.
    La chemin de la Vertu consiste donc, pour lui, en une « une tendance à se diriger vers la vertu en étant conscient de l’impossibilité de l’atteindre. » en cherchant la voie médiane, le Juste milieu entre les deux (« Nous ne devons donc pas espérer atteindre la perfection dans une ou plusieurs vertus, car cela est impossible et donc péché d’orgueil. Nous devons plutôt rechercher le Juste Milieu entre chaque vertu et chaque péché »).


    3) Une vie après la mort:

    En outre, convaincu de l'existence de l'âme humaine (" La curiosité de l'homme nous garantit son esprit"), il affirma l'immortalité de cette âme, et par conséquent, l'existence d'une vie après la mort.
    C'est pourquoi, conclut-il, les hommes doivent consacrer leur vie terrestre à préparer cette vie après la mort.


    4) Les idées sont liées aux choses:

    Enfin, contrairement à son maître Platon, qui pensait que les idées sont indépendantes des choses, Aristote pencha pour l'idée selon laquelle: "L'idée ne vient à l'esprit que tant qu'il existe la chose. Nous sommes partie d'un tout, et si un élément devient intelligible, c'est bien parce qu'il existe".

    5) La Cité idéale:

    Il consacra la dernière partie de sa vie à réfléchir à la Cité idéale.
    Pour lui, celle-ci est organisée en trois cercles, chacun ayant une fonction précise: ceux qui travaillent, ceux qui combattent et ceux qui prient et fournissent la classe des dirigeants politiques et religieux, afin d'assurer l'harmonie du monde.
    Il ne croyait pas en l'égalité des hommes, car, disait-il, "Il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant; ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est à la base de l'amitié".
    Il était convaincu que la nature de l'homme est de vivre en collectivité, dont la Cité est le mode d'organisation, et que chaque homme devait se consacrer à assurer les conditions de l'harmonie au sein de celle-ci.
    De là sa condamnation des ermites, accusés d'être les ennemis du genre humain, fondamentalement égoïstes et indifférents à leurs frères.


    6) L’annonce de la venue de Christos :

    Au soir de sa vie, Aristote appris que Séleucos, ancien compagnon d’Alexandre et fidèle aux principes qu’il avait enseigné toute sa vie, venait d’avoir un fils prénommé Antiochos. Il voulut alors voir cet enfant et prophétisa ce qui suit : « Jeune Antiochos, ton destin sera inspiré par Dieu. Par toi, des milliers d'hommes de peuples différents se convertiront à la parole du vrai Dieu. Et parmi ces peuples s'en trouvera un dans lequel naîtra celui qui finira ce que j'ai commencé» et, sur son lit de mort, il révéla que celui-là porterait le nom de Christos.



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MessagePosté le: Mar Oct 17, 2023 10:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Petit Traité d'hérésiologie pratique

    Mes Filles, mes Fils, j'ai l'insigne honneur de vous présenter ce petit Libelle que je crois nécessaire de porter à l'attention de tous, aux Fidèles Aristotéliciens afin de mieux pouvoir répondre aux attaques des incroyants, hérétiques, mal-croyants et autres immondes Libres Penseurs, mais aussi pour tous ceux là ainsi que pour tous les habitants pour qui l'Eglise est une chose fort lointaine et mal connue, et qui donc la voient parfois d'un mauvais oeil à cause de la propagande hérétique


    +++++++ Petit Traité d'hérésiologie pratique +++++++


    Partout dans les rues, tavernes et aultres lieux communs, des voix s'élèvent, attaquant l'Eglise, le Clergé, son action, oubliant toute l'Oeuvre Charitable au bénéfice des Vagabonds qu'elle emploie, à qui elle verse des Aumônes et qu'elle assiste en tout, pour se focaliser sur un mot, Tolérance, et pour faire ainsi le procès d'une Eglise ennemie des libertés, ennemie de la pensée et du libre arbitre servante de la barbarie, qui n'aurait comme but que de dresser des bûchers et faire flamber des marginaux.

    Et ce discours répété, martelé, sème le doute parmi vous chers Fidèles, et je le comprends, vous pensez que cette Eglise que vous pensez être la propagatrice de l'Amour de Christos, de la Bonté de Dieu, et de l'Intelligence d'Aristote serait alors aux mains de gens mauvais, de guerriers sanguinaires se cachant derrière leur soutane et fulminant anathèmes sur anathèmes.... alors vous vous détachez, vous hésitez, vous ne savez que répondre....

    Ce traité a justement vocation de vous donner les armes nécessaires pour comprendre d'abord qu'il n'en est rien, que l'Eglise est sur la Juste Voie, et que vous êtes Légitimes à en faire partie ; ensuite, une fois votre Conviction, votre Foi et votre Fidélité raffermies, ce manuel doit vous donner les armes nécessaires pour rétorquer aux immondices proférés par les hérétiques en tous temps et tous lieux.


    Titre 1 : Est-on libre de croire en ce que l'on veut ?

    N'avez vous pas souvent entendu déclarer de façon désabusée ou même provocatrice (parfois même vous l'avez sûrement pensé) "S'il y avait un Dieu, il n'y aurait pas de guerre ni autant d'horreurs dans le monde"

    Chaque fois que j'entends ceci, je réponds : Au contraire, c'est la preuve de l'infinie Bonté de Dieu.

    Car le Tout-Puissant, dans son infinie mansuétude, a fait aux hommes le plus beau cadeau qu'un Créateur aurait pu faire à ses créatures, il leur a laissé le choix, il leur a offert le Libre Arbitre.
    Dieu a refusé de jouer aux marionnettistes, il nous a laissé le choix.
    Aussi quand il y a péché, guerre, assassinat etc, c'est là le fait du choix de certains hommes qui ont décidé en conscience de suivre la voie du Mal !
    Le Seigneur nous a donné laissé libre donc de faire tout ce que nous voulons.

    Mais il ne nous a pas laissé seuls, non, en envoyant sur Terre Aristote, puis Christos pour nous annoncer la Parole Divine, son Message d'Amour, le Seigneur nous a donné les Clefs de notre Salut, le mode Opératoire pour pouvoir entrer en Paradis !!!
    Mais Aristote et Christos n'étant pas physiquement immortel, il fallait donc que le message soit transmis aux générations futures, Dieu a donc confié cette mission à l'Eglise Aristotélicienne qui veille à diffuser ce message, et à aider les Hommes et les Femmes à entrer en Paradis.

    Résumons nous :

    a/ nous sommes libres de nos actes et de nos pensées.

    b/ l'Eglise connaît la voie pour entrer au Paradis, enseigne le Bien, l'Amour d'Aristote et de Christos.

    Qu'en conclure ?

    Que ceux et celles qui, en leur âme en conscience choisissent d'emprunter une autre voie que celle tracée par l'Eglise sont certes libres de le faire, puisque s'ils le font, c'est que Dieu a permis qu'ils le puissent, mais que notre devoir à nous, membre de l'Eglise, que nous soyons Clercs ou simples fidèles, de tout faire pour les remettre dans le droit chemin,il est de notre devoir que de les aider MALGRE EUX à entrer en Paradis, il s'agit de les contraindre POUR LEUR BIEN, la Félicité de l’âme étant infiniment plus importante que les aléas de la vie terrestre.

    Finalement, nous ne devons pas être libre de croire ce que nous voulons quand cela risque de nous mener aux enfers, il faut donc encadrer et restreindre la Liberté de Pensée et de Croyance à la Seul Foi Aristotélicienne car elle est Juste et Bonne, contient la Vérité et est la Clef pour entrer en Paradis.

    Titre 2 : A ceux et celles qui restent imperméables à toute tentative de conversion, ne devrait-on point leur laisser leur Liberté de Culte ? En somme, la Croisade est-elle légitime ?


    En effet, l'on pourrait raisonner ainsi : par leur libre arbitre conféré par Dieu, ceux là refusent complètement d'aller sur le chemin de Dieu, ils ont choisi en conscience la voie des Enfers, on ne peut alors plus rien faire, les tuer ne servirait à rien car nous serions des criminels et de toute façon, ils iront dans tous les cas aux enfers, laissons les donc tranquille et pratiquer la religion qu'ils veulent !

    Ce raisonnement est sûrement très attirant, beaucoup d'ailleurs en font leur Credo : il ne s'agit que d'un artifice, de rhétorique malhonnête de la part des hérétiques et des fauteurs d'hérétiques (c'est à dire ceux qui les aident) et d'une manière de se donner "bonne conscience" pour les Aristotéliciens qui par paresse ou lâcheté ne veulent pas s'adonner intégralement au service de leur Créateur.

    Voici pourquoi il ne faut pas le suivre : les hérétiques qui refusent la conversion alors que l'Eglise, seule détentrice de la Vérité, leur a indiqué la Vraie Voie, sont pêcheurs par présomption, car ils estiment mieux savoir la Vérité que l'Eglise, donc mieux savoir la vérité que Dieu, quel outrage que cela !

    En soit, cela est déjà fortement répréhensible. Pour ceux ensuite qui continuent de dire que de toute manière ils iront en enfer, et que par conséquent autant les laisser en paix sans se souiller les mains, je répondrai ceci : ces gens là, il faut les exterminer le plus rapidement possible sans leur laisser aucune liberté, les exterminer par le Fer, le Feu ou tout autre moyen car c'est une mesure de prophylaxie indispensable pour neutraliser et éradiquer la peste hérétique.

    Car il s'agit bien d'une maladie vicieuse de l'âme, le crime spirituel est transmissible, laisser librement des hérétiques pertinax (impénitents) célébrer leur culte est le meilleur moyen pour répandre l'hérésie, pour souiller les âmes et donc pour entraîner de plus en plus de bonnes âmes aristotéliciennes vers les Bouches Infernales. Imaginez (d'ailleurs il n'est point besoin d'imaginer, on le voit dans nombre de Comtés !) des hérétiques faisant leurs rituels au su de tous et en public, des incroyants rire des prières pieuses des fidèles aristotéliciens et des blasphémateurs outrager Dieu par leurs insultes et leurs débauches, quel exemple cela sera !!!

    Car le fidèle qui verra ceci se demandera :"Pourquoi m'astreindre à être bon et charitable, aimant et serviteur de la Vérité, pourquoi suivrais-je ce chemin long et difficile que m'offre l'Eglise alors que je peux librement aller dans la débauche et la luxure, me perdre dans les plaisirs, mentir comme je le veux, laisser libre cours à mes pulsions même les plus barbares ?"

    Car il verra ça devant lui, et il verra que l'Eglise n'agit pas et se dira : puisque l'Eglise qui détient la Vérité ne fait que récriminer oralement mais laisse faire, c'est que ce n'est pas si grave que cela. Et alors il sombrera hors de la voie de Dieu pour gagner les odieuses contrées hérétiques et vouera son âme au Diable.

    La Cité Terrestre (la vie/société terrestre) doit être une préfiguration de la Cité de Dieu(le Paradis), la société ici bas doit forcément être intégralement aristotélicienne, on ne peut ni ne doit laisser vivre des groupes hérétiques, car la société toute entière doit être un exemple, le modèle d'un monde qui conduit au paradis.

    Il ne s'agit donc plus d'essayer de sauver les âmes des Impénitents qui par définition sont voués aux enfers, mais de sauver les âmes de tous les autres membres de la société, de cette innombrable foule vulnérable au mauvais exemple des hérétiques, il s'agit d'éviter que la peste hérétique nous contamine, ainsi il est préférable de sacrifier quelques âmes hérétiques pour sauver toutes les autres, et lorsqu'il s'agit de sauver des âmes, les corps n'ont plus d'importance, le spirituel étant infiniment supérieur au temporel, il ne faut guère hésiter à devoir ôter la vie aux méchants lorsqu'il s'agit de sauver des âmes des Enfers !!! Telle est la raison d'être, le fondement et la justification de l'idée et du devoir de CROISADE.


    Titre 3 : Lorsque le Comté dans lequel je vis autorise la liberté de Culte et protège les hérétiques, comment puis-je servir Dieu sans être banni de la société civile ?

    Cette situation malheureusement existe, ce qui est une aberration puisque l'Etat n'a qu'une seule raison d'être, qui est de conduire les sujets qu'il contient vers le Salut, en tout cas d'organiser matériellement au mieux la vie de ses sujets afin qu'ils puissent réaliser leur Salut dans les meilleures conditions possibles.

    Une opinion sage serait alors de ne plus considérer que le Comte est Comte, que le duc est duc ou que le maire est maire : allez prendre conseil auprès de votre Evêque, demandez lui conseil, et considérez que ses décisions et ses ordres valent plus que ceux des Ducs, Comtes et Maires, même en ce qui concerne des questions temporelles.

    Cependant ne vous laissez point aller à fomenter des complots ou des révoltes contre les Autorités Civiles lorsque celles-ci sont corrompues, tolèrent l’hérésie ou sont elles-mêmes hérétiques ; même si cela vous parait légitime, n’agissez jamais de cette manière, suivez toujours le conseil de votre évêque, et sachez que lorsqu’un Duc, Comte ou Maire sombre dans l’hérésie, un procès devants les Officialités (Tribunaux de l’Inquisition) est possible, et d’ailleurs même vivement recommandé.

    Le plus simple est d’agir selon votre pouvoir c'est-à-dire par les urnes :
    - Ne jamais voter pour un hérétique public.
    - Si un candidat vous plaît dans tous les domaines alors qu’il réclame la tolérance religieuse ou la liberté de culte par exemple, ou toute autre chose allant contre la Loi de Dieu et de l’Eglise, il est un devoir pour vous de faire pression sur lui afin qu’il modifie son programme, et également un devoir d’être vigilant quant à l’application de ce programme corrigé.
    - Si un candidat n’appartient pas à l’Eglise, qu’il n’est pas baptisé, alors réclamez instamment qu’il se convertisse, un aristotélicien ne saurait souhaiter qu’un incroyant le gouverne, puisque le rôle des gouvernants est justement d'organiser matériellement au mieux votre vie afin que vous puissiez réaliser votre Salut dans les meilleures conditions possibles.


    Tel s'achève ce Petite traité d'Hérésiologie Pratique, n'hésitez pas à m'écrire personnellement ou à déposer une requête au Saint Office si vous souhaitez un approfondissement ou conseil sur un point en particulier.

    Dieu Vous Bénisse,

    Anathème à tous les hérétiques !

    Odoacre de Corinthe, Théologue romain.


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MessagePosté le: Mar Oct 17, 2023 10:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

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    De la beauté de l’univers, du nombre d’or et du Très-Haut

      Selon de nombreux savants aristotéliciens et illustres théologiens romains du passé, il existe une mesure divine qui rendrait beau tout ce qui répondrait à cette proportion bien précise. Ce nombre divin aurait des propriétés mathématiques et esthétiques fabuleuses. Il serait la matérialisation de l’étincelle divine dans la nature et la tentative humaine de rendre hommage au Très-Haut en bâtissant des monuments à sa gloire en respectant les divines proportions. Nous y voyons aussi la représentation physique du concept philosophique complexe du juste milieu Aristotélicien auquel tout homme et tout chose doit tendre pour rejoindre le dessein divin.

      Le « nombre d’or» se dit également « Phi », en hommage à un théologien et architecte grec nommé Phidias, à qui l’on doit le Parthénon de l’Acropole d’Athènes. Merveille du monde antique, le Parthénon aurait en effet été construit selon des mesures divines bien précises, telles que sa façade s’inscrit dans un « rectangle d’or », c'est-à-dire dont le rapport de la longueur est égal à Phi. Le Saint-Office nous apprend que ce nombre est en fait la résolution d’une équation de second degré relativement simple : x² - x - 1 = 0. La solution positive se nomme « phi », se note en valeur exacte (1+v5)/2 (où "v" est la racine carrée) et est égale à 1.6180339887498 …
      Que Dieu est grand et beau, l’univers est à son image !

      Mais en quoi ce nombre étrange, issu des desseins du Très-Haut, peut-il bien être synonyme de beauté ? La réponse se trouve à l’origine en Egypte : il y a plusieurs millénaires fût bâtie Kheops, la plus haute pyramide de l’époque pharaonique. La hauteur d’une de ses faces triangulaires divisée par la moitié du côté de la base donne en effet le « Phi », dont la révélation fut donnée aux hommes par le Très-Haut. Les pyramides sont en effet le symbole spirituel de l’Egypte antique, et sont la première preuve historique de l’utilisation de la divine proportion. Le secret du nombre d’or serait passé ensuite passé grâce entre autre au précurseur pré-aristotélicien, le théologien et géomètre Pythagore, puis dans toute la civilisation grecque, qui s’en seraient à leur tour servis pour donner à bon nombre de leurs édifices religieux de « divines » proportions aristotéliciennes.

      Le prophète Aristote écrit lui-même en sa « Poétique », dans un chapitre sur l'esthétique métaphysique, que la beauté de la nature résulte de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux. la Sainte Eglise Romaine Aristotélicienne a donc suivi l’inspiration de son prophète et a à son tour adopté le nombre d’or pour matérialiser les desseins du Très-Haut. On le retrouve en effet à partir du XIIe siècle dans certains édifices. C’est notamment le cas de la divinement belle cathédrale d’Amiens. Bon nombre de ses dimensions répondent en effet à la divine proportion. Entre autres, la longueur de la cathédrale, depuis le portail (dont les dimensions dépendent de lui-même de Phi) jusqu’à l’autel, divisée par Phi donne exactement le centre de la cathédrale, au dessus de la nef centrale. Mais les façades de nombreuses autres cathédrales ont également révélé l'utilisation fréquente de la divine proportion les rendant d’une subtile harmonie, mêlée de pieuse théologie et rationalité aristotélicienne.


      Venons en aux divines propriétés mathématiques du nombre d’or. En voici deux pour le moins troublantes : son carré s’obtient en lui ajoutant 1, et son inverse en lui ôtant 1. De plus, un célèbre théologien et mathématicien italien a un moyen permettant mathématiquement d’obtenir une approximation de plus en plus précise de ce nombre. Il s’agit de la célèbre suite de Fibonacci: Fn = Fn - 1 + Fn – 2 si on note Fn le nième nombre de Fibonacci. Chacun des termes de la suite est égal à la somme des 2 nombres précédents. Voici donc les premiers que l’on obtient : 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89 … En effet, 3+5 = 8 ; 5+8 = 13 ; 8+13 = 21 etc.

      Fibonacci obtins cette suite à partir d’une question sur la reproduction et la prolifération d’une population de lapins : « Possédant initialement un couple de lapins, combien de couples obtient-on en douze mois si chaque couple engendre tous les mois un nouveau couple à compter du second mois de son existence ? ». Le lien avec le nombre d’or ? Il apparaît à partir de 3, en divisant chacun des termes par son précédent. Plus on avance dans la suite, plus ce rapport se rapproche du nombre d’or.
      Voici un exemple :
      3/2 = 1.5
      5/3 = 1.666 …
      89/55 = 1.61818 …
      10946/6765 = 1.61803399 …

      Ce qui, en comparant, atteint déjà une approximation de plus d’un millionième du nombre d’or … La suite de Fibonacci apparaît également lorsqu’on cherche à calculer tous les degrés de Phi.

      Mais à quoi peut bien correspondre le Phi issu des desseins du Très-Haut, dans l’idéal de la beauté ? Ce nombre à donner des vertiges n’a pourtant pas grand-chose d’esthétique, et ressemble plutôt à un jeu de mathématiciens. Mais en fait, la divine proportion permet de fabriquer le dodécaèdre. Il s’agit d’un polyèdre à douze faces, qui fait partie des cinq solides de Platon. On compte en effet :
      - le tétraèdre, symbole du Feu ;
      - l’octaèdre, symbole de l’Air ;
      - l’icosaèdre, symbole de l’Eau ;
      - le cube, symbole de la Terre ;
      - le dodécaèdre, symbole de l’Univers.
      Ce dernier est en effet le plus complexe, et se forme curieusement à partir de Phi, qui trouve grâce à la symbolique du dodécaèdre tout son intérêt esthétique. Ainsi, en plus de ses surprenantes propriétés mathématiques, le nombre d’or rentre dans une perspective religieuse, et permet à n’importe quel objet répondant à ses proportions d’être plus proche de Dieu, et ainsi d’une beauté quasi divine.

      Mais cette beauté qu’insuffle le nombre d’or à tout ce qui répond à ses proportions, quelle est-elle ? Nous pouvons lui donner plusieurs significations. On peut en effet la trouver comme une application directe de la pensée d’Aristote, pour qui l’harmonie résultant de proportions (comme la divine dont il est ici question) se fait alors le fondement même de la beauté du monde. Mais on trouve également la beauté dans les théories de son professeur Platon : le monde est une image plus au moins exact de principes absolus appelés Idées (« eidos » en grec). Les Idées s’incarnent dans les objets, à travers lesquels le sage peut reconnaître la beauté. Car une chose est belle si elle est exactement ce qu’elle doit être de par sa nature, c'est-à-dire si elle s’approche au plus de l’Idée même de ce qu’elle est. La divine proportion permet donc aux choses d’être plus belles, en les rapprochant du monde des Idées que seule la raison peut appréhender. Mais il s’agit également de la Beauté, en tant que principe esthétique absolu et divin, appréciable par l’Homme, quelles que soient ses opinions sur de quelconques normes esthétiques. N’importe quelle création reconnaissant la divine proportion doit ainsi être appréciable par l’humanité toute entière, car celle-ci peut y voir le sublime et la perfection de la création de l’Être divin. Car l’œuvre de Dieu n’est-elle pas le sublime par excellence ?

      Par Etiled, curé de Narbonne et Frère Roger, Théologue du Saint Office.



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MessagePosté le: Mar Oct 17, 2023 10:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

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    L'Humilité

    Ou la Fleur des saints.


    Moi, Lodovicus, prêtre aristotélicien pour le service du Très-Haut, ait décidé en ce jour de mettre par écrit ma méditation sur l’humilité que j’appelle la « Fleur des saints ». Je prie Dieu qu’il m’ inspire et bénisse ma plume pour que mon œuvre travaille à la sanctification de toute l’Eglise. Par l’exemple et l’intercession de Saint Bynarr et du Bienheureux Morgan de Sauvigny, qui sont des modèles d’humilité, qu’Il me bénisse également et m’apprenne toujours plus l’humilité.
    Cette œuvre traitera de la définition de l’humilité, du caractère fondamental de cette vertu pour le service de l’Eglise, et de la beauté qu’elle donne à la vie des saints.


    Qu’est ce que l’humilité ?

    Humilité… humble… humilié… humus… Quel rapport entre ces mots ?

    Qu’est ce que ce mot d’humilité qui fait peur en nous montrant un dépouillement extrême ? L’humilité est d’abord l’adversaire de l’orgueil, de la suffisance et de l’arrogance. Tout ces maux qui déforment notre don de soi à Dieu, ces maux qui proviennent de l’éternelle tentation de la Créature Sans Nom et qui nous font nous sentir supérieur et nous rebeller devant Dieu.

    Humilité n’est pas modestie. La modestie, c’est ne pas être trop orgueilleux, c’est, souvent par orgueil, ne pas trop montré qu’on est fier, attendant d’être flatté par l’autre. C’est la démarche de l’humilité mais sans Dieu. Car l’humilité est inutile sans Dieu : si Dieu n’est pas, alors seul ce monde mortel et vain importe, et les honneurs de ce monde sont des biens alors à saisir, et l’homme impose sa puissance aux autres hommes.

    Etre humble, c’est s’humilier, c’est rejeter cette idée de notre toute puissance et reconnaître celle de Dieu notre éternel Créateur : « Non pas à moi mon Dieu, mais à Toi, la puissance, l’honneur et la gloire ! » comme dit une antique psalmodie. S’humilier devant Dieu c’est reconnaître qu’Il est le seul à pouvoir combler notre cœur et pouvoir nous donner le repos, la paix et le bonheur. A Dieu, qui nous a créé et nous connaît depuis avant que le monde n’existe, à Qui nous devons tout, qui a choisit de sortir du néant, de donner l’existence à notre âme, la louange éternellement !

    Mais être humble c’est aussi s’humilier devant les hommes et les évènements de la vie. Parfois, notre amour-propre, notre honneur est mis à rude épreuve face aux autres hommes qui nous écrasent par leur orgueil, ou qui flattent le nôtre. A ces moments, il faut s’oublier dans la prière et la louange à Dieu, qui dans sa toute puissance se fait humble à nos côtés par sa présence réconfortante. Parfois aussi, la maladie, la souffrance, la mort, l’échec, la conscience du péché doivent nous apprendre l’humilité. A ces moments, comme Christos sur la Croix, il faut offrir la souffrance pour la rédemption du monde et encore prier Dieu de nous libérer du péché.

    Cette humilité que nous devons apprendre, elle est l’humus de la foi. La foi sans l’humilité ne porte pas de fruit, elle reste maigre et l’orgueil, enserrant notre cœur, la fait lentement mourir : pour nous attacher à l’Eglise, à laquelle nous ne communions plus, il ne reste plus que l’habitude, les fonctions, les titres, l’honorabilité et l’ambition ; tout ce qui nous attache au monde et nous coupe de Dieu en flattant notre orgueil.



    L’humilité : l’humus de la foi, le ciment de l’Eglise

    Sans humilité, la foi ne peut grandir et se développer. La foi fait l’Eglise, l’unité de ce grand corps provient de sa foi. Mais l’humilité en est un besoin vital car l’Eglise, ensemble des fidèles assemblés, ne peut pas, ne doit pas fonctionner par l’ambition mais pour le service des frères. Chacun doit connaître la place que Dieu lui a réservé et s’y garder. Chacun doit se sentir appelé là où il désir être envoyé, car un homme qui n’est pas à sa place ne peut être un bon serviteur. Etre à sa place, c’est être humble, mais s’il ne faut pas se sur-estimer, il ne faut pas non plus se sous-estimer et se dégrader, car Dieu, en nous créant, nous aime, et sait notre valeur.

    Le service de l’Eglise doit s’appuyer sur un don de soi total et définitif. L’homme qui désire vouer sa vie à Dieu ne doit pas le faire à moitié, et dans son don, il ne doit pas chercher son intérêt qui mettrait en péril tout l’équilibre de l’édifice. L’Eglise n’est pas œuvre d’hommes, elle est dans le monde, au service du monde, mais elle n’est pas du monde. Sa mission n’est pas de bien paraître, n’est pas de dire ce que tout le monde veut entendre, de s’introduire dans les cercles mondains : non, tout cela n’est qu’orgueil et vanité. Sa mission n’est pas d’être nombreuse, puissante et imposante. Non, elle doit agir en vue du Soleil, par petites touches, en se constituant comme un peuple saint et un peuple de saints. Peu importe le nombre, peu importe la force : si elle a la qualité, si elle tend à Dieu, elle conduira vers Lui toutes les âmes.

    Souvent, j’entends dire que la différence entre une charge d’évêque et une charge de duc c’est que la première est d’ordre intemporel et spirituel, et l’autre d’ordre purement temporel…Vanité que tout ceci !!

    Si un duc est fidèle à la foi, chaste dans ses rapports humains, et dirige selon les valeurs aristotéliciennes son duché, ne pensez vous pas qu’il fait mieux la volonté de Dieu qu’un évêque absent, rêvant de sa pourpre, hautain devant l’ignorance des fidèles et violent face à leur incroyance ? Et croyez vous que vous garderez tout vos titres au paradis, pour peu que vous y alliez ? Non, vous ne serez jugé que selon l’amour que vous aurez porté à Dieu et à vos frères, et la manière dont vous avez servit l’Eglise, vos titres ne sont que temporels.

    Ainsi, le service humble de la foi, construisant l’amitié, à laquelle nous sommes appelés par Aristote, en détruisant la concurrence, l’envie et la jalousie, soude les fidèles entre eux, c’est pour cela que l’humilité est ciment de l’Eglise.


    La Fleur des saints

    L’humilité est la beauté de la vie de l’aristotélicien, c’est est sa fleur. Une fleur qui s’épanouie, qui en fait des hommes heureux et qui porte du fruit, semant ses pistiles.

    Le caractère le plus remarquable de la vie des saints est l’humilité. Je ne suis pas loin de penser que c’est même l’élément constitutif de la sainteté. Entre un humble ignorant offrant chaque moment de sa vie à œuvrer selon la volonté du Très-Haut, et un noble rutilant d’intelligence, insolent de majesté et fier de ses exploits militaires et de ses intrigues menées à bien, qui est le plus saint ?

    L’humilité rend l’homme beau, car on voit en lui l’étincelle de Dieu : qu’est ce qui fait que cet homme aime autant et se donne sans mesure ? C’est Dieu. Cela intrigue, cela bouleverse, cela renverse. Cela provoque aussi la haine des hommes mauvais, refusant Dieu, persécutant donc les hommes qui sont marqués du bonheur qu’Il donne.

    Cette humilité, elle s’exprime dans la vie de deux hommes que j’ai connu dans ma jeunesse : Saint Bynarr de Sémur et le Bienheureux Morgan de Sauvigny.

    Tout deux ont œuvrés toute leur vie pour la gloire de Dieu et le Salut du monde dans la discrétion. Sans se montrer plus qu’il ne fallait.

    Saint Bynarr fut cardinal, il avait sa place à la Curie et apportait sa sagesse dans les débats auquel il prenait part. Sa douceur reposait les âmes tourmentés et apaisait la colère. Mais sagesse et douceur ne venait que d’un foyer : sa foi poussant dans un grand oubli de soi.

    Le Bienheureux Morgan de Sauvigny, lui est moins connu, mais ceux qui s’en souviennent sont encore illuminés de son passage parmi nous. Lui aussi, sagesse et douceur le caractérisaient, puisées dans l’humilité la plus profonde et la prière la plus fervente. D’honneurs, il n’en voulait pas, de charges, pas plus qu’il ne pouvait porter. Chaque chose commencée, il voulait la finir de la meilleur des façons, sans se disperser. Servir Dieu en tendant à la sainteté, voilà sa seule ambition. Pour cela, il avait rédigé une petite règle de vie qu’il tentait de suivre jour après jour. Vie de prière, vie de service, vie de mission, où le péché devait sans cesse être combattu. Sa faiblesse d’humain, il la connaissait et l’acceptait dans son humilité, et c’est pour ça qu’il réussissait à la dépasser.

    La vie des saints doit être un modèle pour nous tous. Elles rendent la foi vivante et accessible, j’ai essayé ici de vous en présenter deux pour lesquels j’ai une très grande dévotion et qui peuvent nous apprendre une valeur qui selon moi est essentielle à la vie de l’Eglise, et qui, paradoxalement, est sa force : l’humilité. Puissions nous trouver la force d’être humble devant Dieu et devant les hommes.


    Donné à l'Eglise le 18 mai 1456



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MessagePosté le: Mar Oct 17, 2023 10:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Du caractère sacré et perpétuel du baptême
    Texte théologique et canonique sur les fondements du sacrement du baptême


    Le baptême est le premier des sacrements qu’un fidèle reçoit dans sa vie. Il infuse l’état de
    grâce pour la première fois dans l’âme du baptisé et efface, comme nous l’enseigne Christos,
    les péchés qui ont été commis avant l’obtention du sacrement baptismal. Par ce rite, il devient
    un fidèle aristotélicien. Ainsi nous est relaté les actes et paroles de Christos dans sa Vita au
    chapitre XII :


      « Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion : "Par la grâce
      de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie". Et Christos
      plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion
      de cette eau en chuchotant ces paroles : "Seigneur, daigne laver cet homme de ses
      péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très
      Haut. Amen". »

    Le baptême apparaît donc comme une nouvelle naissance. Il fait renaître en Dieu celui qui
    le reçoit, quelle que soit les actions perpétrées ou les paroles prononcées. Son âme est lavée,
    devenue immaculée. Recevoir le baptême aristotélicien c’est entrer dans la Communauté
    Aristotélicienne que forme l’Église de Dieu sur Terre. C’est le premier pas vers le Salut de
    l’âme au Paradis solaire qui est le domaine du Très-Haut. Car c’est par le baptême que l’on
    reçoit la grâce. Et la grâce aide à la sanctification du fidèle. Ce lien de communication et de
    communion avec Dieu permet à la foi du fidèle d’être vivifié, d’imprégner sa vie des valeurs
    spirituelles et des vertus aristotéliciennes. C’est là l’efficacité réelle du sacrement du baptême
    qui sème la graine sanctifiante menant au Salut. Comme l’on dit les Prophètes dont le message
    continue d’être diffusé par l’Église, « le Très-Haut sauve et sanctifie les hommes au
    travers des sacrements qui sont les moyens les plus sûrs, mais non les seuls, d’accéder au
    Salut ».

    Mais si l’on entre dans la vie aristotélicienne par le baptême comme notre naissance nous fait
    entrer dans la vie terrestre, cela suppose qu’il y ait une possibilité de mort. Se pose donc la
    question de la solubilité du baptême. Car il est dit au chapitre XII de la Vita du prophète
    Christos :


      « Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il
      nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes
      apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos
      péchés. À vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur
      qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit
      l’essence". »

    Cependant Christos affirme également que, comme le mariage, le baptême est un engagement
    à vie. Ces paroles rapportées dans le chapitre XIII de sa Vita apparaissent dés lors de prime à
    bord contradictoires :


      « Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre
      espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur
      amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que
      l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait.
      Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia,
      choisis judicieusement, car une foi que tu auras épousé Yhonny, vous ne pourrez plus
      vous y soustraire »
      .

    Il devient alors nécessairement important de nous interroger sur les fondements de la vie en
    tant que fidèle aristotélicien. C’est avant tout comme nous l’avons dit la recherche du Salut
    dans le Paradis Solaire et l’amour de Dieu pour Lui-même. Ainsi apparaît-il que la vie
    aristotélicienne n’est pas uniquement la vie terrestre telle qu’on l’entend au sens physique du
    terme, mais la vie dans le temps et l’éternité des Cieux.

    Ainsi qu’est-ce que la mort aristotélicienne ? C’est la damnation, se détourner de Dieu, mourir
    aux yeux du Très-Haut, privé de Sa vision béatifique et de l’amour de nos frères en l’Église.
    La seule vraie mort pour un aristotélicien, c’est l’enfer lunaire. De la sorte, lorsque Christos
    dit que le baptême est un engagement à vie, il parle de toute notre vie, tant terrestre que
    céleste. Or, un damné est mort spirituellement. Son sacrement de baptême comme tous les
    sacrements qu’il a pu recevoir ne lui sont plus d’aucune utilité puisque le lien qui le liait à
    Dieu et par lequel il participait à Sa grâce lui est perdu. Ainsi est le vrai sens des paroles de
    Christos qui nous disait d’être digne sur terre de notre baptême au risque qu’il nous soit
    enlevé dans l’éternité, occasionnant souffrances et peines pour toujours.

    C’est ainsi que l’on en vient à dire que les sacrements, qui sont des « dons infiniment gracieux
    et gratuits du Tout-Puissant envers la race humaine, sont éternels et perpétuels ». Ipso facto,
    cette miséricorde infinie du Très-Haut nous amène à affirmer que le baptême est un sacrement
    indissoluble, car seul lien perpétuel et continu qui le lie à Dieu et lui permet d’accéder, hors
    du péché, aux grâces sanctifiantes dont Il est la source. Car seul le péché rompt le lien qui
    nous unit à Dieu. Et comme l’obtention de l’ensemble des sacrements aristotéliciens est
    subordonnée à l’existence du rite baptismal, sans baptême, point de confession possible et
    donc de sacrement de pénitence qui en découle. Le baptême dissous, le fidèle excommunié
    serait donc définitivement condamné à l’enfer sélénite, contraint à l’impossibilité de recevoir
    le sacrement de pénitence faisant suite à la confession de ses péchés.

    Or Dieu étant pardon et amour, il ne saurait-être concevable qu’Il condamne à l’éternité des
    enfers les fidèles potentiellement contrits. Par ailleurs, l’Église, dans Sa coutume et Son
    ministère a déjà à de nombreuses reprises ouvert les bras à ceux qui se tournent vers Elle et
    Lui demandant humblement, contrits et pénitents, l’absolution de leurs péchés et la
    réintégration de leurs corps et de leurs âmes dans la communion de l’Église et des fidèles dans
    l’espoir du Paradis Solaire et des grâces salvatrices du Très-Haut. Aussi, comme le sacrement
    du pardon et subordonné à la réception du sacrement du baptême, nous en venons à constater
    que le sacrement du baptême ne peut-être dissous, faute de quoi, un fidèle excommunié de
    pourrait jamais réintégrer la communauté des fidèles. D’autre part, si le baptême pouvait être
    dissout à chaque péché mortel commis par un baptisé, alors la confession serait parfaitement
    inutile et il suffirait au fidèle de demander à nouveau le baptême pour obtenir le pardon.
    Christos ayant institué la confession qui pardonne les péchés, aucun péché ne peut donc
    résister à une confession vraie et sincère car la puissance de pardon de Dieu est comme Lui-
    même : infinie. L’existence seule de la confession confirme par elle-même l’explication de
    l’apparente contradiction dans les paroles de Christos : la confession restaure l’état de grâce
    d’un baptisé tombé dans le péché et ré-infuse la grâce du baptême dans son âme, le faisant à
    nouveau vivre aux yeux de Dieu, et revivifiant en lui les vertus théologales de Foi, de Charité
    et d’Espérance.

    Pour le peuple de Dieu,


    Aaron de Nagan,
    archevêque de Césarée.

    Aristokolès de Valyria,
    évêque de Agen.


    Avec la participation de Tibère de Plantagenêt, archevêque de Rouen, Aymé von Frayner-
    Embussy, archevêque d’Arles, doyen du Séminaire de Provence, légiste pontifical et
    théologue auprès de la Congrégation du Saint-Office, Aegon de Valyria, évêque d’Autun,
    légiste pontifical et scripteur auprès de la Congrégation du Saint-Office, Pie de Valence,
    évêque de Langres, légiste pontifical et scripteur auprès de la Congrégation du Saint-Office,
    Overnas de Chypre, archevêque de Malines.

    ________________________________


    Texte théologique et dogmatique sur les fondements du sacrement du baptême.
    Donné et entériné à Rome par le Sacré-Collège sous le pontificat du Très Saint Père Innocent
    VIII le huitième du mois de septembre, le dimanche, de l'an de grâce MCDLXI.

    Publié et cacheté Son Éminence Aaron de Nagan, Archichancelier du Siège-Apostolique, le
    huitième jour du mois de septembre, le dimanche, de l'an de grâce MCDLXI.



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MessagePosté le: Mar Oct 17, 2023 10:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    La Sainte et Justifiée Violence

    Pour les chevaliers croisés, c'est en toute sécurité qu'ils combattent pour le Très-Haut, sans avoir à craindre de pécher en tuant leurs adversaires, ni de périr, s'ils se font tuer eux-mêmes. Que la mort soit subie, qu'elle soit donnée, c'est toujours une mort pour le Très-Haut : elle n'a rien de criminel, elle est très glorieuse. Dans un cas, c'est pour servir la foi ; dans l'autre, elle permet de gagner le Soleil : le Très-Haut permet en effet que l'on tue un ennemi pour venger la foi, et le Très-Haut alors de se donner lui-même plus volontiers encore au chevalier pour le consoler. Ainsi, disais-je, le chevalier croisé donne-t-il la mort sans rien redouter ; mais il meurt avec plus de sécurité encore : c'est lui qui bénéficie de sa propre mort, le Très-Haut de la mort qu'il donne.

    Car ce n'est pas sans raison qu'il porte l'épée : il est l'exécuteur de la volonté divine, que ce soit pour châtier les malfaiteurs ou pour glorifier les bons. Quand il met à mort un malfaiteur, il n'est pas un homicide, mais, si j'ose dire, un malicide. Il venge le Très-Haut de ceux qui font le mal ; il défend les aristotéliciens. S'il est tué lui-même, il ne périt pas : il parvient à son but, le but de tous les aristotéliciens, l’ultime étape du chemin de la vertu : le Soleil. La mort qu'il inflige est au profit du Très-Haut ; celle qu'il reçoit, au sien propre. De la mort du païen, l’aristotélicien peut tirer gloire, puisqu'il agit pour la gloire du Très-Haut ; dans la mort de l’aristotélicien, la générosité de Dieu se donne libre cours : il fait venir le chevalier à lui pour le récompenser. Dans le premier cas, le juste se réjouira en voyant le châtiment ; dans le second, il dira : "Puisque le juste retire du fruit de sa justice, il y a sans doute un Dieu qui juge les hommes sur la terre."

    Pourtant, il ne convient pas de tuer les païens si l'on peut trouver un autre moyen de les empêcher de harceler ou d'opprimer les fidèles. Seuls les plus doctes prélats, nos cardinaux, peuvent juger qu'ils vaut mieux que les païens soient tués, plutôt que de laisser la menace que représentent les pécheurs suspendus au-dessus de la tête des justes, de peur de voir les justes se laisser entraîner à commettre l'iniquité.

    Qu'ils soient rejetés loin du Soleil, ceux qui commettent l'iniquité, ceux qui s'efforcent d'enlever les inestimables richesses que Jérusalem réserve au peuple aristotélicien, ceux qui veulent souiller les Lieux saints et s'approprier le sanctuaire de Dieu. Que les deux glaives des fidèles soient levés sur la tête des ennemis, pour détruire quiconque s'élève contre la foi de Dieu, c'est-à-dire celle des aristotéliciens, "pour que les nations ne disent pas: où est leur Dieu ?"

    Texte rédigé par feu monseigneur Zabouvski,
    sous l'inspiration de l'oeuvre de Saint Bernard & surtout de la thématique des croisades en Terre Sainte



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MessagePosté le: Mar Oct 17, 2023 10:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    De la nature divine du pouvoir

    Nous, Guillaume de Lorgol, Cardinal-Camerlingue de la Sancte Eglise Aristotélicienne, Universelle, et Romaine par la grâce de Dieu et de Sa Sainteté le Pape Eugène V,
    A l'universalité des fidèles,
    Aux souverains des royaumes,
    Salut et bénédiction,


    Les rois sont les vassaux de l’Eglise. Rien n’est plus vrai que cet enseignement de Saint Thomas, ce superbe véhicule du message divin.

    A l’origine, le Tout-Puissant, dans son infinie mansuétude, et laissant aux hommes leur libre arbitre, a conféré à iceux la possibilité de gouverner à leurs propres destinées terrestres, en formant ce que l’on a l’habitude d’appeler la société politique, c'est-à-dire la cité. Cette communauté d’intérêts, dépositaire d’un pouvoir sur elle-même que lui a conféré le Très-Haut, devait alors faire un choix, celui du souverain à qui elle déléguerait, à son tour, l’autorité politique, l’imperium séculaire.

    Comme toute convention, icelle impliquait une réciprocité, à savoir l’obligation pour le souverain, d’une part de gouverner selon l’intérêt commun et non selon l’intérêt des factions, et d’autre part de respecter un ordre juridique tiré de la nature des choses, qui lui impose le respect des lois fondamentales organisant son règne et sa succession comme autant de clauses au contrat de société, mais aussi de conformer son principat aux enseignements de la religion et aux impératifs de la vertu, le pouvoir dont il bénéficiait lui venant de Dieu par le truchement de son peuple.

    Tout pouvoir est de nature divine, aussi est-il naturel que les clercs, qui sont ceux des hommes qui ont la connaissance la plus étendue des principes de la foy, sont ceux qui peuvent le mieux régner dans le respect de l’essence même de l’autorité politique. Toutesfois, il est vrai que les laïcs, qui n’ont point encore été illuminés par la révélation aristotélicienne, le prophète ayant vu en rêve ce qu’était la cité idéale, et son gouvernement par la caste des philosophes-roys, ne sont pas prêts à recevoir cette vérité intangible. Au clergé d’être patient et consensuel.

    Ceci étant, nonobstant ce qui s’oppose au règne immédiat du Très Saint Père, roy des roys, sur la totalité du monde connu, ainsi que l’exige la raison, il reste que les souverains de l’ordre temporel n’ont d’autre choix de se soumettre aux justes prescriptions de l’Eglise, dépositaire des principes de la vraye foy qui est au fondement de leur pouvoir, ainsi que nous venons de l’affirmer.

    Nous voyons, dans l’actualité récente, ce qui nous amène à réaffirmer telle position, tant nous devons constater que le chaos est maître dans l’ordre temporel. Nulle institution n’est épargnée par la déliquescence des valeurs qui doivent fonder l’autorité publique. Nous voyons un roy de France contesté dans son autorité, raillé par ses propres sujets. Nous voyons un Empereur dépossédé de sa légitime autorité, et reproduisant le triste épisode françoys des roys fainéants, déchus de leurs droits à la couronne, iceluy laissant à ses maires du palais, membres de la diète, le soin de gouverner à sa place, contre la volonté de son peuple. Nous voyons un régent d’Angleterre séduit par l’apostasie. Oh, Dieu ! Ce que nous devons subir comme tragédies en ce siècle !

    Les rois sont les vassaux de l’Eglise, et lui doivent fidélité, à moins de priver leur autorité de sa substance divine, et de méconnaître les stipulations du contrat de société.

    Ad majorem Dei gloriam.


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MessagePosté le: Mar Oct 17, 2023 10:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    De la soumission et du commerce de l'Homme par l'Homme

    Petit traité pratique et dogmatique, tiré de réflexions puisées dans le Livre des Vertus et de la vie du Bienheureux Théodore sur le commerce et la soumission d'humains par d'autres humains.

    L'exploitation de l'Homme par l'Homme, nous dit le Livre des Vertus, fut une des conséquences de la paresse que la Créature Sans Nom inspira à l'esprit des Hommes. Par fainéantise et par paresse, et parce qu'ils en avaient les moyens pécuniaires, certains Hommes se mirent à soumettre leurs frères à leur domination et à les réduire en esclavage ou achetèrent des humains réduits en esclavage aux païens et aux hétérodoxes. Ils pensaient ainsi, par arrogance, pouvoir s'offrir du bétail humain pour travailler à leur place et user de contrainte et de violence pour les faire obéir, comme pour les animaux, sans avoir à les payer et en les privant de toute liberté. Ils livrèrent ainsi leur âme à la Créature

    Citation:
    La Créature Sans Nom vint à nouveau près de ceux qui l’écoutaient et leur dit que la violence et la haine leur permettraient dorénavant de dominer leur prochain. Le fort abusa du faible et le faible subit le fort (Livre de la Pré-Histoire, Chapitre IV - « Les péchés »)


    Il en résulta les graves désordres qui conduisirent le Très-Haut à détruire Oanylone, la ville où certains Hommes avaient essayé de soumettre d'autres Hommes à leur volonté en les privant de liberté !

    Aussi, nos prophètes condamnèrent avec fermeté cet honteux avilissement d'humains par d'autres humains et le commerce que l'on pouvait en faire. C'est ainsi que Christos parlant des peuples de la Terre rappela leurs droits essentiels

    Citation:
    « Que votre solidarité ne connaisse pas de frontières ! Souvenez vous, mes amis, qu'Aristote vivait dans un pays d'une culture peu tolérante pour les autres peuples. Aujourd'hui, vous devez savoir que toutes les nations ont droit au respect et leur peuple à la liberté et à notre amitié » (Vita de Christos, Chapitre 9)


    Que disent donc ces paroles, sinon que toutes les nations et que l'ensemble de leur peuple ont droit au respect et à la liberté? Nulles d'entre elles, nuls d'entre eux ne peuvent être privés de liberté, donc soumis à d'autres humains sous peine de grave péché contre l'esprit et contre les commandements du Très-Haut !

    C'est d'ailleurs bien ainsi que le comprirent les disciples aristotéliciens comme en témoigne l'hagiographie du Bienheureux Théodore de Ligurie.
    Elle nous enseigne que tout Aristotélicien doit se tenir éloigné de ces pratiques et libérer immédiatement les esclaves qu'il possède comme l'enseigna le pauvre mendiant qui convertit la famille du bienheureux à notre sainte religion

    Citation:
    "Il enseigna alors dans cette maison les principes de l'Aristotélisme : l'unicité et l'amour de Dieu pour les créatures et pour l'homme, l'égalité de tous les hommes en face du Créateur et l'importance de la collaboration dans le travail et dans la vie sociale. Il parla tant et bien qu'à la fin la famille se convertit à cette nouvelle religion. Venantios affranchit donc ses propres esclaves et commença à discuter de sa nouvelle foi avec ses concitoyens" (Hagiographie du Bienheureux Théodore)


    Et que firent les païens pro-esclavagistes ?

    Citation:
    "Une nuit, un groupe d'hommes armés assaillit la famille pendant qu'ils dormaient : ils tuèrent les esclaves affranchis qui par respect et affection étaient restés pour travailler dans le moulin en tant qu'hommes libres"


    Les païens, ces amis du Sans Nom, pro-esclavagistes, massacrèrent ceux dont ils ne supportaient pas la liberté nouvelle prouvant par là que pratiquer l'esclavage en privant des Hommes de toute liberté et faire le commerce d'humains, c'est livrer son âme au péché et à l'Enfer lunaire ! C'est servir la Créature Sans Nom et pas du tout le Très-Haut.

    Entendons donc ces paroles, nous qui avons des oreilles pour entendre et des yeux pour lire, car le Très-Haut n'a pas permis l'esclavage et la traite des humains par d'autres humains; quiconque s'y livre donc contrevient aux commandements du Très-Haut et du Dogme de la Ste Eglise Romaine Aristotélicienne.

    Tout Aristotélicien doit donc se tenir éloigné de tout commerce ou de toute proximité avec ceux qui ont livré leur âme au Sans Nom. Pratiquer l'esclavage, cet honteux asservissement de l'Homme par l'Homme, au point de le réduire à l'état de bête, constitue un crime contre l'Humanité et aussi un crime contre le Très-Haut.

    Puisse ce petit traité pratique et dogmatique être utile à l'ensemble de nos frères qui pourront être un jour confrontés dans leur paroisse ou leur diocèse à ces spectacles odieux d'humains privés de liberté et vendus en place publique par d'autres humains,

    Monseigneur Jerem, Recteur du Chapitre Régulier romain,
    fait à Rome, le 01 novembre de l'an 1459, première année du pontificat d'Innocent VIII.



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MessagePosté le: Mar Oct 17, 2023 10:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    De l'excommunication apostolique

    La nature, les effets & les conséquences pour les fidèles qui en sont frappés.




    Liminaires

    L’excommunication est un état dans lequel le fidèle se trouve plongé lorsqu’il commet un péché dont la gravité dépasse la commune mesure des fautes que les hommes commettent au cours de leur vie. L’excommunication est donc une situation qui est le résultat des propres choix du fidèle et de son libre-arbitre. Par métonymie, l’excommunication est aussi l’acte ou la sentence par laquelle le fidèle est désigné par l’autorité ecclésiastique comme se trouvant en état d’excommunication. La distinction de cette double utilisation conceptuelle est nécessaire à la compréhension de la doctrine sur l’excommunication ; sans elle, on ne peut saisir toute l’étendue de la situation des fidèles excommuniés.


    Des différents caractères de l’excommunication

    L’excommunication est une censure ecclésiastique parmi d’autres : on distingue ainsi parmi les censures l’indexation, la suspense, l’interdit, l’excommunication et l’anathème. Parce qu’elle est une censure grave, l’excommunication revêt deux caractères différents. On distingue ainsi l’excommunication latae sentencia de l’excommunication ferendae sentenciae.

    Cette différence réside dans une certaine forme de degré de gravité de la faute, mais surtout dans le caractère patenté de celle-ci, ou suite à des monitions générales et perpétuelles. Les cas d’excommunication latae sentencia sont pratiquement tous clairement définis et évident. Il s’agit d’un acte qui par nature patente et intrinsèque contrevient aux lois et fondements les plus élémentaires de l’Église. Outrager le Livre des Vertu intentionnellement, souiller ou profaner une église, renier publiquement ou dans le secret un point fondamental des dogmes, assassiner crapuleusement un fidèle, s’attaquer violemment au pape, s’emparer d’une cathédrale ou d’un évêché,… est un acte dont la nature et l’intention même délivre un message clair d’insulte, de parjure et de reniement. Que ces actes soient commis dans le secret ou publiquement, le fidèle sombre dans cet état d’excommunication car son action, aux yeux de Dieu ou de la Communauté des fidèles lorsqu'elle en prend connaissance, le place inexorablement hors de cette dernière puisque ses actes témoignent d’un rejet.

    Les cas d’excommunication ferendae sentencia font suite systématiquement à un procès par devant les tribunaux d’Église, après une étude scrupuleuse du cas par l’autorité ecclésiastique, ou après des monitions adressées par l'autorité religieuse. C’est une excommunication qui sanctionne l’entêtement du délinquant dans son erreur, erreur définie et démontrée par le tribunal ou l’autorité ecclésiastique. C’est par la non-reconnaissance du magistère de l’Église et du pouvoir d’interprétation du dogme, d’édiction des doctrines et des canons que le délinquant spirituel est condamné pour apostasie.


    Da la nature de l’excommunication

    Tout fidèle peut donc à tout moment sombrer de lui-même dans cet état d’excommunication à la suite d’un péché grave qu’il aurait commis. Il se trouverait ainsi en dehors de la communauté des fidèles eut égard au péché qui a blessé et trahi la communauté aristotélicienne. Que ce péché soit public ou perpétré dans le secret, celui qui le commet tombe en état d'excommunication ; il « s’excommunie ». Si nous devions user d’une parabole pour bien faire image de la distinction entre état et sentence, nous pourrions choisir celle du parjure, celui d’un homme par exemple, qui promet fidélité à son seigneur et qu’il trahi ensuite dans le secret en rompant son serment. Quand bien même nul ne serait au courant de sa trahison sinon les conspirateurs, il n'en serait pas moins parjure, et toute sentence le déclarant tel ne serait que l’officialisation de son acte et de sa condamnation. Il en va de même pour l’excommunication : l’acte ecclésiastique ne fait que constater un état qui préexiste. L’action coupable, perpétrée en vertu du libre-arbitre laissé aux hommes, au moment où elle a été commise, entraîne ipso facto le délinquant vers l’excommunication, comme le vassal devient félon au moment même où il trahit son seigneur.

    Précisons toutefois que le péché n’est reconnu comme tel qu’à partir du moment où le fidèle qui pèche à conscience que son acte est contraire à la vertu aristotélicienne. C’est la raison pour laquelle l’Église adresse des monitions qui informent le fidèle pécheur du caractère répréhensible de son acte et de l’atteinte à la foi dont il s’est rendu coupable. Elle l'invite alors à se rétracter et à reconnaître son erreur.

    Ainsi, lorsque l’Église « frappe d’excommunication », selon la formule classique, c’est qu’Elle a étudié le cas du pécheur, et estimer si le péché commis entraînait celui-là dans l’état d’excommunication. Et c’est à l’issue de cette étude seulement que l’Église constate cet état si le fidèle ne s’est pas rétracté. Par ailleurs, si elle vient à frapper d’excommunication le prévenu, cette excommunication n’intervient pas au moment de la publication de l’acte, mais l’acte reconnaît rétroactivement que le péché commis a placé le fidèle contrevenant, au moment même où il a commis son erreur, dans cet état d’excommunication. De la même manière, et si l’on reprend notre exemple, le vassal félon et parjure ne le devient pas au moment de la sentence du tribunal, mais l’est au moment même où il a brisé ses serments envers son suzerain. La sentence ne fait que signaler et encadrer, dans ses effets juridiques, l'état de félonie comme l'état d'excommunication.

    Lorsque l’excommunication apostolique est une sentence, elle est prononcée par l’autorité pontificale ou par délégation, l’autorité cardinalice, au nom de l’Église de Dieu, et avec la puissance du Très-Haut, de qui le premier parmi les apôtres, Titus, reçu le pouvoir de lier et de délier sur la Terre. Il s’agit d’une censure ecclésiastique qui exclut le fidèle de la communauté aristotélicienne et en vertu de laquelle il se trouve privé des biens qui cimentent la société des fidèles. Cette condamnation est plus qu’une séparation communautaire physique qui interdirait au condamné la pratique sacramentelle de l’Église, elle revêt une fonction spirituelle médicinale par un véritable abandon du fidèle au monde de la Bête-Sans-Nom, le privant formellement des secours de l'intercession apostolique.


    Des conséquences de l’excommunication

    Cette mise à l’écart du fidèle excommunié est à l’image de celle relatée dans le livre de la Création où la Bête-Sans-Nom est condamnée par Dieu à l’ombre et à la solitude pour avoir osé affronter, voir défier, le Créateur lors de l’épisode de la Question :

      « Puisque tu es si sûre de ton choix, je te laisse l’occasion de le prouver. Tu conserveras ton esprit, mais ton corps sera fait d’ombre. Ainsi, tu vivras, seule, côtoyant les humains, jusqu’à ce que Je te délivre de ta peine. Ainsi, personne ne te verra et personne ne te nommera, car J’ai Moi-même décidé de ne pas le faire. »

    Dans la perspective de cette relation créationnelle, l’Église met à l’épreuve le fidèle excommunié dans l'antichambre du monde sélénite, comme Dieu le fit avec la Bête-sans-Nom, vouée à l’ombre et mise en dehors de la communauté des créatures du Tout-Puissant. Cette situation expose le fidèle pécheur à l’expérimentation d’une situation invivable, car hors des grâces de Dieu, et le pousse d’elle-même à s’en dégager. La pleine expérience spirituelle du mal et du pouvoir mauvais qui corrompt le monde en dehors de l’Église ne peut que provoquer chez lui l’ardent désir de réintégrer la communauté qui lui apporte vie et sécurité. Car l’excommunication provoque la crainte d’une vie éternelle en enfer, et confronte le fidèle aux malheurs qu’il a engendré par ses propres actions contre-vertueuses, à l’image du sentiment de Ysupso voyant dans son songe de la Fin des Temps la punition que le Très-Haut entendait infliger aux pécheurs :

      « Je levai les yeux de la flaque d’eau où toutes ces images horribles venaient de s’offrir à mes yeux. Je tremblais de toute mon âme, les cris de souffrance des pauvres victimes de ces quatre calamités résonnant encore dans mon cœur. Je pleurais de chaudes larmes, tant était horrible le sort de ces pauvres malheureux.

      Alors, Dieu, d’une voix douce et apaisante, me dit: “Vois, comment risque de finir le monde que tu aimes tant. Il sera détruit par l’eau, la terre, le vent et le feu. […]

      Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, ce que tu as vu dans la flaque s’accomplira. »

    Pour le fidèle baptisé, l’état d’excommunié doit donc être une situation conflictuelle personnelle et spirituelle. Cette situation est à la fois châtiment et pénitence, peine et remède, en ce qu’elle punit l’homme par une situation de tourments, et le soigne spirituellement en le plaçant devant ses erreurs dont il ressent les effets par la souffrance punitive.

    Elle revêt donc plusieurs aspects. En effet, l’excommunication, qui est une privation de la communion des fidèles et des sacrements qu'ils ont le privilège de recevoir, est une peine sociale qui engage le rapport de la personne à la Cité ; mais elle est spirituelle puisqu’elle interdit désormais au fidèle excommunié de bénéficier des suffrages de la communauté militante et triomphante. Or, ces suffrages sont indispensables puisqu’ils aident à conserver les fidèles sur le chemin de la Vertu et à le protéger contre les agressions du Malin et la haine des princes sélénites. Car Dieu, dans ce même songe de la Fin des Temps dit à Ysupso :

      « Je vous ai faits aspirant à la vertu et J’ai fait celle-ci de telle manière que si l’un d’entre vous la pratiquait, elle se communiquerait aux autres. »

    L’excommunié ne jouit donc plus des bienfaits de la communauté militante, de la Grâce spéciale que le Très-Haut accorde au travers de l’Action Divine et de l’œuvre des Saints. La peine d’excommunication est donc véritablement un abandon à la Bête-Sans-Nom dans la mesure où celle-ci acquiert un pouvoir plus grand de se déchaîner contre le délinquant faute de la protection offerte par la famille aristotélicienne.

    Enfin, la fonction médicinale de l’excommunication réside quant à elle davantage dans l’effet spirituel de cette dernière que dans son effet social : c’est par l'expérience et la réalisation de sa misère spirituelle que le pécheur est susceptible de prendre conscience de la mesure de sa faute. Privé de la communion des fidèles et des Saints, de la Grâce spéciale de Dieu et du culte sacramentel, le fidèle excommunié qui prend conscience de ses erreurs cherchera à quitter sa situation tourmentée et reviendra inexorablement vers le sein ecclésial dont il ne saurait se passer pour vivre sereinement. Car en vertu du prime sacrement qu’est le baptême et de l’entrée dans la communauté aristotélicienne, la vie du fidèle exige spontanément de se développer et d’être nourrie dans la Vérité et l’Église de Dieu qui est Celle qui administre les sacrements au nom du Tout-Puissant et se fait la Voix de Sa parole. Si l’Église met de côté le fidèle, elle ne l’abandonne donc pas définitivement pour autant ! Ainsi procède-t-Elle d’une certaine manière comme Dieu le fit avec la destruction d’Oanylone laissant aux hommes la possibilité de fuir la ville maudite avant sa fin ; une fuite qui leur fit redécouvrir le fruit du travail et les bienfaits dispensé sur Terre par le Créateur (Préhistoire, chapitre VI et VII) : face à la misère, l’homme se rend compte de ce qu’il a perdu !


    Conclusions

    Le pouvoir et la fonction de l’excommunication est donc multiple. Elle soigne, punit et convainc à la fois. Cependant, elle demeure de la seule responsabilité du fidèle qui, par ses péchés, se place en dehors de la communauté aristotélicienne. C'est pour cette raison que l'Église et l'autorité ecclésiastique ne peuvent « gracier généreusement » car il n'est pas en leur pouvoir de changer un état de fait. Elles ne peuvent que le constater. Car comme nous l'avons démontré, ce n'est pas l'Église qui place le fidèle hors de celle-ci, mais le fidèle lui-même qui libre de ses choix, s'y place en « toute liberté ». Ce n'est donc que par un travail sur lui-même, l'aveu entier de ses fautes et l'expression de regrets sincères, la demande de pardon à Dieu pour les offenses commises, et la réception du sacrement de la confession, que le fidèle excommunié réintégrera la communauté des fidèles, par la remise de l'absolution.



    Aaron de Nagan,,
    Archevêque de Césarée.



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