L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Vaelric]

Le vent chaud qui longeait la Via n’avait rien de celui, sec et parfumé, qui balayait les collines autour du monastère provençal, près d’Arles, où il avait grandi. Ici, l’air portait l’odeur mêlée de cire chaude, de pierre polie et d’encens.

Vaelric s’arrêta à quelques pas du portail du Palazzo Alicorni. L’ombre de l’édifice s’étirait sur les pavés comme un rappel silencieux : ici, chaque mot, chaque geste pesait.

Les moines de Saint-Léobon ne lui avaient jamais parlé longuement de ce lieu. Toujours par petites touches, comme s’ils craignaient de trop en dire, ou comme si la vérité devait se trouver dans les interstices de leurs silences.
"Va… rencontre-le. Il pourra t’apprendre certaines choses", avait dit le prieur en lui posant la main sur l’épaule...

Le voyage avait été long. Il avait laissé derrière lui les souvenirs d’un passé fait de routes incertaines et de familles entrevues puis perdues. Les années lui avaient appris que certaines portes ne s’ouvrent qu’une fois, et que d’autres se referment avant même que l’on ait le temps de les franchir. Aujourd’hui, il n’était pas venu chercher un toit, ni une place. Il venait chercher un morceau de vérité.

Arrivé devant le garde, il s’annonça simplement :
Je suis Vaelric. Les moines de Saint-Léobon, en Provence, m’ont conseillé de venir jusqu’ici…
Il leva brièvement les yeux vers les armoiries sculptées au-dessus de la porte.
...et de demander audience à Son Éminence le Cardinal de Nivellus.

Il ignorait ce que cette rencontre lui offrirait. Mais il savait qu’il devait pousser cette porte, car certaines réponses n’attendent pas, et disparaissent si l’on tarde à frapper.

[Tymothé de Nivellus]

Le souffle de l’été s’infiltrait même dans les murs épais du Palazzo Alicorni. Par la fenêtre entrouverte, on entendait le chant lointain des cigales, comme un écho venu de Provence, familier et presque rassurant. Le soleil, haut dans le ciel, projetait sur le sol des reflets dorées à travers les vitraux, et la chaleur semblait ralentir le temps lui-même.

Le silence du bureau était presque sacré. Derrière son bureau de bois sombre, il leva les yeux de ses parchemins, les doigts encore tachés d’encre, et observa l’homme qui venait d’entrer
Le cardinal Tymothe, sentant le poids de la saison sur ses épaules, se leva pour verser deux verres d’eau fraîche, dans une carafe de cristal posée sur une desserte. Il tendit l’un à Vaelric, avec un léger sourire.

— "Vaelric", dit-il d’une voix posée, grave, mais non dénuée de chaleur. "Les moines de Saint-Léobon ne recommandent pas à la légère. Si tu es ici, c’est que le vent t’a porté là où il devait.

Il se leva lentement, ses gestes mesurés, et fit le tour du bureau pour venir à sa rencontre. Son habit cardinalice, riche mais sobre, semblait absorber la lumière plutôt que la refléter.

— "Entre. Pose ton fardeau un instant. Ici, les murs ont vu passer des vérités plus anciennes que nos noms, et des douleurs plus profondes que nos silences."

Il désigna un fauteuil près de la cheminée en marbre, le feu dans l’âtre n’était plus là pour réchauffer, mais pour symboliser. Une flamme qui ne brûlait pas, mais éclairait. Et dans cette lumière, le cardinal attendait. L'odeur s’ajoutait à celle de l’encens, créant une atmosphère presque irréelle.

— "Je t'écoute que puis-je pour toi?
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Père Tymothé de Nivellus | Cardinal-Evêque de Saint Trufaldini à la Porte Latine | Camerlingue de Rome et Chancelier de la Chambre Apostolique | Archevêque SC d'Avignon et Archevêque d'Embrun
"La puissance de Dieu donne toute sa mesure dans la faiblesse"
Cabinet du Cardinal

[Vaelric]

Vaelric inclina légèrement la tête, comme on le ferait dans un cloître en saluant l’abbé. Ses mains, calleuses mais propres, se posèrent un instant l’une sur l’autre sur ses genoux, comme pour canaliser un frémissement intérieur.

Éminence… je vous remercie pour votre accueil. Les moines de Saint-Léobon m’ont appris à ne pas troubler le silence à la légère. Mais ils m’ont aussi appris qu’il est des silences qu’il faut oser rompre, quand le chemin l’exige.

Il prit le verre que lui avait tendu le cardinal, mais ne but pas tout de suite, se contentant de le tenir comme pour apprécier la fraîcheur qui en perlait. Ses yeux, se posèrent brièvement sur la fenêtre pour chercher ses mots, puis revinrent vers Tymothe.

J’ai donc grandi sous les pierres chaudes du monastère provençal… Là-bas, les journées étaient rythmées par les cloches, et les années par les vignes monastiques. On m’a appris à lire les psaumes avant même de connaître le nom des rues. On m’a appris à servir, à écouter… et à chercher.

Une légère pause. Sa voix se fit plus basse, presque méditative.

Chercher à comprendre d’où l’on vient. Non par vanité, mais parce que connaître ses racines aide à marcher droit. Les frères… m’ont soufflé que Rome pouvait m’offrir des réponses. Et que vous, Éminence… pouviez m’aider à tracer ce morceau manquant de mon histoire.

Il releva légèrement le menton, soutenant enfin pleinement le regard du cardinal, puis prit enfin une gorgée du breuvage, afin d'humidifier sa gorge qui s'était asséchée...

Je ne viens pas pour troubler votre paix, ni pour m’imposer. Mais… si vous me le permettez, j’aimerais celon les conseils du frère prieur, vous montrer quelque chose. Il m'a assuré que vous sauriez m'expliquer certaines choses.

[Tymothé de Nivellus]

Tymothe resta un instant silencieux, les doigts joints sous son menton, le regard posé sur Vaelric avec une intensité qui trahissait une réflexion profonde. Le murmure du vent contre les vitraux semblait ponctuer ses pensées, comme une ponctuation divine à cette rencontre inattendue.

Enfin, il se redressa légèrement dans son fauteuil, et un sourire discret, presque imperceptible, effleura ses lèvres

Il se leva lentement, s’approchant de la fenêtre vers laquelle Vaelric avait jeté un regard plus tôt. Son dos tourné, il poursuivit d’une voix calme, presque paternelle.

— Rome ne donne pas toujours des réponses claires. Elle les murmure, les dissimule parfois dans les ombres des couloirs ou les marges des manuscrits. Mais elle les offre à ceux qui savent écouter, et surtout… à ceux qui viennent avec humilité.

Il se retourna, ses yeux brillant d’une lueur plus vive.

— Montrez-moi ce que vous avez apporté, Vaelric. Si les frères de Saint-Léobon vous ont guidé jusqu’ici, alors il est juste que je vous aide à déchiffrer ce que vous portez. Peut-être que ce morceau manquant de votre histoire est aussi un fragment du nôtre.

Un silence respectueux s’installa, non pas pesant, mais chargé de promesses.
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Père Tymothé de Nivellus | Cardinal-Evêque de Saint Trufaldini à la Porte Latine | Camerlingue de Rome et Chancelier de la Chambre Apostolique | Archevêque SC d'Avignon et Archevêque d'Embrun
"La puissance de Dieu donne toute sa mesure dans la faiblesse"
Cabinet du Cardinal

[Vaelric]

Vaelric resta immobile un instant, comme si les mots du cardinal avaient éveillé un poids ancien qu’il portait depuis toujours, mais qu’il hésitait à déposer.
Il inspira profondément, puis posa son verre sur la table basse, veillant à ne pas rompre l’atmosphère presque solennelle qui les entourait.

Éminence… il n’y a qu’une chose, de tangible, que j’ai toujours portée. Pas un écrit, pas un bijou… mais une marque. Une tache de naissance que les frères ont souvent observée avec curiosité, et parfois… avec un respect que je ne comprenais pas.

Son regard se baissa un instant vers le sol, avant qu’il ne redresse lentement la tête vers Tymothe.

Ils m’ont dit… qu’un jour, elle parlerait pour moi, quand mes mots manqueraient.

Il se leva, un peu raide, comme s’il craignait que ce geste change quelque chose de définitif. Ses doigts allèrent chercher la boucle de sa chemise, qu’il défit lentement, laissant glisser le tissu de son dos. La lumière filtrant par les vitraux vint caresser sa peau, révélant sur le haut de son omoplate une forme sombre, presque dessinée par la main d’un enlumineur.

Voilà… le trésor que j’ai, Éminence.

Sa voix s’était faite plus basse, presque fragile. Il détourna brièvement les yeux, comme si exposer cette marque revenait à exposer un morceau de son âme.

Peut-être… que vous y verrez ce que moi, je n’ai jamais su y lire.

Puis il resta là, le dos offert à la lumière, le souffle un peu plus court. Entre la peur d’entendre une triste vérité, mais surtout l’espoir de combler enfin ce vide qui le suivait depuis l’enfance.

[Tymothé de Nivellus]

Tymothe baissa les yeux, incapable de soutenir plus longtemps le regard de Vaelric. Ses doigts se crispèrent légèrement, comme s’il tentait de retenir une douleur trop longtemps contenue. Puis, dans un souffle presque inaudible, il parla :

— Elle s’appelait Fanny. Ta mère. Une femme douce, forte… mais rongée par une maladie que même nos prières ne pouvaient apaiser. Elle savait… que ses jours étaient comptés. Et moi… j’étais trop jeune, trop orgueilleux pour accepter l’inévitable.

Il releva lentement la tête, ses yeux embués d’un chagrin ancien.

— Quand elle est partie… j’ai perdu plus qu’une compagne. J’ai perdu le sens. Et toi… tu étais si petit. Si fragile. Comme tes frères et sœurs. Je ne pouvais pas vous garder auprès de moi. Alors je t’ai confié aux moines, dans l’espoir qu’ils t’élèveraient loin de la douleur. Mais je suis conscient de mon erreur, j'ai entrepris des recherches afin de tous pouvoir vous retrouver m'excuser et me montrer présent pour vous tous.

Il s’approcha, cette fois sans solennité, simplement en homme.

— J'ai souvent pris des nouvelles de toi auprès des moines. Et aujourd’hui… cette marque, cette voix… tout me ramène à toi.

Il posa une main sur le cœur de Vaelric, là où le souffle battait plus fort.

— Si tu me le permets… je souhaiterais te présenter ta sœur Mélo. Je voudrais vous raconter l'histoire de votre mère et vous offrir ce que je n'ai jamais pu vous donner la mémoire de votre mère et celle d'un père qui n'a jamais cessé de vous aimer, et ce malgré cet abandon que je regretterai certainement toute ma vie car je n'ai pas eu l'occasion de vous voir grandir mais je sais à quel point vous êtes tous une réussite et avait la meilleure éducation que l'on puisse avoir. Même si cela a été dur et sans l'amour d'un parent.

Tymothé avait fait demander à un garde de faire venir Mélo
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"La puissance de Dieu donne toute sa mesure dans la faiblesse"
Cabinet du Cardinal

[Vaelric]

Dès les premiers mots, il le sut.
Ce n’était pas seulement un cardinal qui lui parlait… C’était un homme qui portait, au plus profond de lui, une part de son histoire.
Dans ce regard qui se dérobait, dans la tension crispée des doigts, il y avait la douleur de celui qui a perdu… et qui retrouve.
Et lui, qui avait grandi sans repères de sang, sentit cette évidence comme on reconnaît une voix oubliée.

Il ne détourna pas les yeux, même lorsque ceux de Tymothe se firent fuyants.
La peine ancienne qui vibrait dans sa voix, il la sentit résonner dans sa propre chair.
Il inspira lentement, comme pour offrir à l’homme face à lui la force qu’il n’avait pas eue jadis.

Vous avez porté ça seul toutes ces années… souffla-t-il, d’une voix basse, presque tendre. Je le vois… dans vos yeux. Ce n’est pas un récit appris, ni un devoir accompli. C’est une plaie qui n’a jamais guéri.

Puis, les mots tombèrent : une sœur… et peut-être d’autres.
Ses pupilles se dilatèrent d’étonnement. Une chaleur étrange se répandit en lui, mélange d’incrédulité et d’un élan qu’il n’avait jamais osé espérer.

Une… sœur ?

Un sourire bref, presque maladroit, effleura ses lèvres, mais ses yeux brillaient. Retrouver un père… et une sœur.

Alors… je ne suis pas seul. Pas vraiment. Pas dans mon sang.

Il laissa s’installer un silence, comme pour peser ces révélations qui changeaient la forme même de sa vie.

J’ai Lucette. Sa famille m’a offert un ancrage que je croyais impossible… Mais là… là, c’est différent. C’est… ici.

Sa main vint se poser sur son torse, juste au-dessus du cœur.

Si Mélo veut bien… j’aimerais la connaître. Et connaître les autres... Vous entendre parler d’eux, de… d’elle. De ma mère.

Ses traits se radoucirent, comme pour apaiser la peine qu’il devinait encore dans le regard de Tymothe.

On ne peut pas changer le passé. Mais… si vous le voulez, on peut faire quelque chose de ce qui nous reste. Pour l’avenir.

Il se tut enfin, prêt à accueillir cette sœur qu’il ne connaissait pas encore, mais qui, déjà, faisait battre son cœur autrement.

[Melo03]

Père l'avait fait mandé. Un garde était venu la chercher, sans explication. Etait-il blessé ? Allait-il bien ? Etait-ce grave ?
Le garde n'avait pipé mot.

C'est donc presque en courant qu'elle débarqua dans le salon. Heureusement qu'elle ne résidait pas loin quand elle était de passage à Rome !
S'il arrivait quelque chose à Tym maintenant... Comment le vivrait-elle ? Elle avait perdu ses parents adoptifs. Retrouver Tym avait été extraordinaire, mais il fallait bien le reconnaître, Melo était restée assez distante. Jamais elle ne l'appelait Père, jamais elle ne le tutoyait (le voulait-il ?)... Elle avait l'impression qu'ils n'avaient effleuré que les sujets, sans vraiment faire connaissance.
Non, Melo ne voulait pas le perdre si rapidement !

Elle débarqua dans le salon, en sueur, les larmes aux yeux :

Père !

Sa voix mourut en le découvrant bien confortablement installé dans un canapé avec un homme en face de lui.

Melo, la bouche ouverte, respirant fort, mis quelques secondes à se redresser, réalisant que non, il n'agonisait pas.

Ah hmm... Pardonnez mon intrusion, j'ignorai que vous étiez en audience... Je... Hmm je reviens du coup ?

C'était un peu une affirmation et une question pour montrer sa surprise d'être appeler ainsi et de devoir finalement patienter. Elle fit demi-tour, prête à sortir, confuse d'avoir dérangé.
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[Tymothé de Nivellus]

Reste donc, je t'avais fat appelée ! dit-il ému, tout en reprenant. Devait-il tout dire d'un seul coup, y aller en douceur, celui qui avait fuit a l'époque ses obligations se retrouvent à devoir...

Alors, en fait, comment dire...

Voila, l'orateur de grandes prêches incapable de tenir un discours et de donner des explications.
Plus simple que des mots puisque bouche pas parler...
Il se lève et montre sa tache de naissance sur l'épaule.

montrez la vôtre... dit-il en regardant ses deux enfants
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Cabinet du Cardinal

[Vaelric]

Vaelric sentit ses jambes se mouvoir presque d’elles-mêmes quand le Cardinal se leva, accueillant sa fille.
Le moment était suspendu, lourd d’une tension qui n’avait rien d’hostile, mais qui serrait la poitrine plus sûrement qu’un étau.
Depuis son arrivée au Palazzo, il avait porté avec lui mille questions, et voilà que, sans détour, l’une des plus anciennes recevait une réponse muette.

Il inspira profondément, cherchant à calmer le battement trop vif de son cœur.
Ses doigts se posèrent sur le lacet de sa tunique, et il le défit lentement, comme s’il craignait que le geste ne fasse éclater ce fragile équilibre.
Le tissu glissa sur son épaule, révélant, sur sa peau, cette marque singulière que les moines avaient toujours décrite comme une enluminure naturelle.

Il ne dit rien.
Ses yeux quittèrent un instant le visage de Tymothé pour se poser sur la jeune femme, puis revinrent à celui du cardinal.
Une chaleur étrange, mêlée d’appréhension et de reconnaissance, se diffusait en lui.

Ce silence-là, Vaelric le savait, parlait plus fort que des mots.

[Melo03]

Tym se découvrit, dévoilant sa tâche de naissance. Tâche qui les avait rassemblé par un heureux hasard quelques mois plutôt.
Melo le regarda surprise. Puis le jeune homme qui en fit autant.

Gênée, elle aurait pu l'être mais sa curiosité prit le pas. Ses yeux effleurèrent la marque du jeune homme.
oh !

Le choc la laissa vide. Donc... il était quoi pour elle ? Son frère ?

Ses yeux examinèrent ses traits. Se ressemblaient ils ? Ses yeux étaient-ils de la même couleur ?

Un long silence suivit. Oh ! Elle dévoila son épaule également.

Son frère... C'est... son frère...
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[Tymothé de Nivellus]

Tymothe n'avait pas su mettre les mots. Mais dès que les deux enfants... Non, ses deux enfants déjà adultes s'étaient découverts. Il su prendre la parole.

Vous êtes frère et soeur.
Je n'ai pas toujours été une bonne personne. Je n'ai pas su assumer quand il le fallait.

dépité, il s'assit, les mains jointes et le regarde un peu vide.

votre mère était mon seul amour. Sa mort aura été pour moi la fin d'un cycle. Je ne sais comment me faire pardonner mais je vous ai abandonné dans des couvents. Dans des lieux où vous alliez avoir les meilleurs éducations. Mais qu'ai-je fais...
L'amour d'un père était certainement plus important, et croyez moi, je vous aime! Je vois aime plus que tout au monde.
Je ne peux pas revenir en arrière, je ne peux pas changer le passer mais nous pouvons écrire l'histoire du futur ensemble si vous me pardonnez.
Je ferai de mon mieux. J'ai fait l'erreur de ma vie et votre mère m'aurait sûrement haït pour ça.
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