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[RP] Duel sur le Tibre : recrutement des rameurs d'Odoacre
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Odoacre



Inscrit le: 12 Mai 2007
Messages: 5478
Localisation: Archevêque de Rouen

MessagePosté le: Mar Avr 29, 2008 3:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un homme fendait la foule, il n'avait pas remarqué jusqu'à présent.... il semblait froissé et lui demanda ce qu'il se passait....

Assez jeune homme... d'allure robuste.... il lui fallait ce gars dans son équipe de rameurs


eh bien mon fils, si vous souhaitez vous rapprochez de Dieu en suant et en picolant, voici pour vous !!!

Et il lui lança une rame... bonne manière d'évaluer les réflexes des volontaires

Quel est vostre nom ?
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Julien Offray



Inscrit le: 27 Oct 2007
Messages: 155

MessagePosté le: Mar Avr 29, 2008 6:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Insupportable.
Tel était le mot que Julien aurait employé si on lui avait demander de qualifier brièvement son interlocuteur du jour.
Par bonheur, personne ne le força à cette manifestation de sincérité.
Même si, en l'occurrence, il n'avait rien à perdre. Le dialogue piétinait au rythme des manifestations de la plus grossière mauvaise foi dont faisait preuve le vieux grec.

Mais il avait maintenant obtenu ce qu'il voulait, le vieil homme cherchait à fuir la discussion, preuve qu'il n'avait rien à répondre.
Et surtout, Odoacre savait assurément que Julien interpréterait son attitude comme ça. S'il acceptait de perdre la face ainsi, c'est qu'il y avait une raison.

Et de fait, Julien savait parfaitement que ce qu'il avait dit en Grec était compréhensible, d'autant plus qu'il l'avait dit en latin dans la foulée.

Par ailleurs, la retraite du vieux théologue était plutôt bien menée.
Non content de rejeter hypocritement la responsabilité d'une communication impossible sur l'élocution de son interlocuteur, le vieil homme s'était donné des allures de bon prince, en se fendant tout de même d'une réponse prétendument précise.
Prise en son ensemble, la méthode était assez bonne pour faire passer le fait qu'il refusait au fond explicitement de s'expliquer plus en détail sur tout le reste.

Mais le plus habile était ailleurs. C'était la teneur de la réponse elle même.
Voilà bien le plus efficace des stratagèmes rhétoriques : faire semblant de répondre à une objection en paraphrasant sa propre thèse initiale.

C'était fort bien joué en l'occurrence, car ça permettait au vieil homme de sembler avoir le dernier mot, alors précisément qu'il n'avait rien dit de nouveau.

Bah, au moins Julien n'aura pas à mettre sa patience à l'épreuve en construisant une réponse. Il tenait sa petite victoire en ayant forcé le vieux grec au refus de combattre. Sur son terrain qui plus est.

Il adressa un léger sourire désabusé à son adversaire, pour lui montrer qu'il n'était pas dupe, mais aussi pour lui accorder la retraite que sa précédente réponse réclamait.
Une sorte d'arrangement, en somme. Le vieux théologue sauvait les apparences, mais il savait très bien que son adversaire considérerait qu'il a remporté la victoire.

Julien regardait à présent le vieil homme s'agiter frénétiquement pour son duel grotesque.
Il ne put s'empêcher de murmurer un mot pour lui même :



Τυφογερων...

Il l'avait déjà dit, c'est vrai.
Mais ça lui allait tellement bien...
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jandebohem



Inscrit le: 22 Avr 2006
Messages: 366

MessagePosté le: Mar Avr 29, 2008 10:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Elle s’approcha de Julien Offray et lui souffla en aparté

Cher ami, je voulais vous dire que j’ai vraiment apprécié votre tact et votre discrétion lors de notre dernière rencontre.
puis sentant une rougeur lui monter aux joues elle s'empressa de changer de sujet
Je crois qu’ici vous vous épuisez en pure perte à obtenir de ces gens qu’ils utilisent le logos car sous chacune de leurs paroles c’est la passion qui s’exprime, l’anima, pulsion de survie de l’homme d’église.

ensuite, elle s'approcha d'Odoacre en sifflotant sur l'air du trouvère inconnu

Oui, vous avez raison sur ce point car il ne vous échappe pas que le monde n’est pas resté immuable depuis les premiers temps de l’histoire, sans qu’on y voit derrière une action divine ni même une réelle volonté des hommes. J’ajouterais d’ailleurs que cela ne touche pas que le cadre de l’espèce humaine.
Et bien, figurez-vous que les savants constatent également que tout se passe comme si l’univers se compliquait tout seul et cela ouvre un large champ de recherches très excitantes en vérité !


Et tandis que le tambour martelait une infernale cadence elle retint l'antique nonne au bord de l'apoplexie
Ma sœur, vous ne devriez pas vous échauffer de la sorte, à votre âge l’excès de chaleur dans le cerveau peut entraîner l’infirmité , je crois qu’un bain glacé atténuerait cette passion peu aristotélicienne puis elle dit, se caressant le menton on rapporte que vous concourez dans l’équipage de Vincent Diftain ?

Mais, au fait, ne seriez-vous pas en train d’espionner les stratégies fluviales de notre camp, des fois !
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Odoacre



Inscrit le: 12 Mai 2007
Messages: 5478
Localisation: Archevêque de Rouen

MessagePosté le: Mar Avr 29, 2008 10:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ravi des paroles de Jandebohem, il hocha la tête en tournant le dos à Offray, enfin comme il pouvait... puis, entendant les dernières paroles de la prétendue Maîtresse de Pouyss, il s'exclama


Une espionne !!! Qu'on apporte des plumes et du goudron !!!
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Julien Offray



Inscrit le: 27 Oct 2007
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MessagePosté le: Mar Avr 29, 2008 11:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Julien écouta les paroles sensées de Jandebohem, qu'il ponctua d'un franc sourire en guise d'approbation.
Elle avait parfaitement raison, et il évitait d'ailleurs d'habitude de parler de métaphysique avec des aristotéliciens, à l'exception de sa nièce.
Seulement, il ne pouvait absolument pas se résoudre à considérer Odoacre comme un aristotélicien. Il ne savait pas vraiment pourquoi, le fait de l'avoir vu mentir aux cardinaux dès leur deuxième rencontre n'y était probablement pas étranger...

Il y pensa un instant, avant d'être sorti de sa courte rêverie par l'intervention tonitruante du vieux grec en personne, décidément très en forme :


Citation:
Une espionne !!! Qu'on apporte des plumes et du goudron !!!


Allons bon, qu'est ce que c'était encore que cette histoire...
Julien avait connu la place d'Aristote plus solennelle...

Il s'adressa au vieux théologue sur un ton ironique.
Après tout, puisque tout le monde semblait se permettre de faire n'importe quoi, il ne risquait pas grand chose à se fendre d'une petite gaudriole.


Vous voulez des plumes, mon père ? Vous devez sûrement avoir décidé de vous déguiser en poulet pour débuter sur vous même vos si passionnantes recherches animalières.
C'est bien ! Votre dévotion à la science me donnerait presque l'envie de me raviser quant au jugement un rien négatif que j'exprimais tout à l'heure à ce sujet...
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Raymond-Roger



Inscrit le: 13 Avr 2008
Messages: 51
Localisation: Presbytère de Besièrs, Lengadòc - Espital del Narbonès, Roma

MessagePosté le: Mar Avr 29, 2008 11:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Rome. Pour les uns, la Ville éternelle ; pour les autre, la vile Eternelle.
Mais foin de rhétorique hasardeuse, appliquons bien plutôt notre attention à examiner une des fourmis insignifiantes de cette cité grouillante et verbeuse. C'est un homme, Raymond-Roger est son nom, Languedoc sa patrie. Obscur séminariste biterrois, rigoureux homme de foi, volontiers obtus, souvent emporté, nul doute que Rome soit à ses yeux emerveillés Caput mundi, la glorieuse, la pure, la sainte, la docte, la noble cité élue par Dieu.

En cette ville, une place ; en cette place, une foule ; en cette foule, un clerc de haute stature que sa toque noire, grotesque pic, fait culminer au-dessus des quidams. A cette orthodoxe enseigne, un aréopage hétéroclite se rallie. Gagné par les échos de la dispute zoodogmatique, voilà Raymond-Roger tout ouïe qui s'approche, se démène et se délecte. Le verbe du malicieux Hellène capte ses sens, se fraie un chemin jusques à l'âme qu'il allume d'une passion toute mystique. La juste cause qui s'offre à son jugement enhardit son coeur, sa voix s'élève et s'écrie


Mon Père ! Ce n'est pas en vain que vous aurez parlé ! Une multitude retorse vous courtise ; soyez certain de mon indéfectible dévouement. Vos adversaires vous conspuent ; je vous garantis mon suffrage. La trahison point son ideuse face ; je serai votre fidèle partisan. Mon corps n'est point, il est vrai, coutumier des exercices physiques. Mais, là où mes muscles se dérobent, ma foi viendra pourvoir à l'effort et soutenir, si Dieu le veut, votre triomphe.
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« Etudier sans réfléchir est vain, réfléchir sans étudier est dangereux. »

Vicaire général de la province ecclésiastique de Narbonne - Curé de Béziers
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Pascalito



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Localisation: Principalement le Maine... puis les routes... Et pourquoi pas un arrêt à Rome ?

MessagePosté le: Mer Avr 30, 2008 12:28 am    Sujet du message: Répondre en citant

Un hochement de tête peut laisser entendre bien des choses ; l’excitation, la négation, l’exaspération… tant de sentiments parmi lesquels Pascalito choisit l’incrédulité… parce qu’il s’agissait là de la seule chose qu’il ressentit – mis à part la surprise – lorsqu’on lui lança une rame qu’il attrapa de justesse en tentant de se protéger le vissage des éventuels dégâts qu’auraient pu causé ce simple bout de bois taillé et ciré.
L’espace d’un instant, sous le rythme de plus en plus agaçant d’un tambour mal manié, l’usurier se laissa prendre à un léger questionnement… Quel infime rapport y avait-il entre venir en aide à Dieu, boire et suer à plongé une rame dans les eaux encore froides du Tibre ?
Oubliant ne pas avoir aucune autorité en ces lieux sacrés, le jeune homme leva une main vers la « musicienne » au tambour pour l’inciter à taire son vacarme agaçant – et il n’en fût rien – puis s’en retourna à ce vieil homme aux sandales.


Je me nomme Pascalito, lança-t-il, tout sourire.
Un instant, il hésita entre paraître un pur idiot et susciter un minimum d’attention et ajouta, comme si cela pouvait avoir de l’importance pour ces gens :


Et je suis l’unique descendant des Zéchièl... du moins, en terres de France.

Il n’accorda, par la suite, aucune importance aux réactions des autres, qu’elles furent rire ou indifférence totale. Après tout.. combien de chances y avait-il pour qu'ils sachent qui était cette famille autrefois puissante et aujourd'hui réduite à néant ? Et qu'importe ! il n'avait voulu lancer cette réplique que pour faire impression...

Pardon, mais… je ne vois pas vraiment sur quel chemin vos paroles doivent me mener, mon père, dit-il avec toute la politesse qu’un parfait lèche botte pouvait accorder à un homme qui lui semblait d’une certaine importance.
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" Tuez un homme, vous êtes un assassin ;
tuez des milliers d'hommes, vous êtes un héros.
"


" Il faut dépenser le mépris avec une grande économie,
à cause du grand nombre de nécessiteux. "
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Kay_coldheart



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Messages: 4

MessagePosté le: Mer Avr 30, 2008 10:58 am    Sujet du message: Répondre en citant

Kay laissait courir sur son visage l'ombre d'un sourire bercé par le rythme du tambour, seul note harmonieuse qui se dégageait de cette place où les égos s'affrontaient de manière outrancière, bravant sans reserve les vertus de la Temperance et de l'Amitié. L'Eglise d'Aristote s'était elle si éloignée des enseignements qu'elle était sensée incarner? Les prélats s'adonnaient ici à des joutes oratoires alors que la guerre déchirait les royaumes. Oui, au fond, pour lui, cette joute nautique, si incongrue qu'elle est pu lui paraître au premier abord, avait plus de sens que ses assauts d'Orgueil auquel il assistait. Il inclina la tête devant Satine, silencieux remerciement pour son effort et plongea son regard dans les eaux du Tibre.
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Odoacre



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Messages: 5478
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MessagePosté le: Jeu Mai 01, 2008 7:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Vous voulez des plumes, mon père ? Vous devez sûrement avoir décidé de vous déguiser en poulet pour débuter sur vous même vos si passionnantes recherches animalières.
C'est bien ! Votre dévotion à la science me donnerait presque l'envie de me raviser quant au jugement un rien négatif que j'exprimais tout à l'heure à ce sujet...



Ah c'était ça... il voulait jouer au plus fin..... il savait parler.... mais savait-il attraper ?

Un instant je vous prie


Il se retournapuis alla remplir de bière une grande chope de bière, il revint vers le devant de l'estrade et lança la chope en direction d'Offray

Vous parlez trop, vous devez avoir la gorge sèche !!!

Puis arriva un homme, une sorte de moine qui parlait tel un acteur de théâtre.... mais dont la tirade apporta en quelques secondes bien plus de contentement que les kilomètres de discours dont les avait déjà abeuvré le sire Offray jusqu'à présent.... voilà ce qu'il attendait, une foi aveugle, un engagement entier et un enthousiasme à toute épreuve


Soyez le bienvenu cher ami, croyez bien que vos paroles réchauffe mon coeur comme aucun brasier ne le pourrait, et que je suis bien aise de voir qu'il existe à Rome encore de purs Aristotéliciens !!! Quel est donc vostre nom, que je puisse vous inscripre sur la saincte liste de mon tout aussi sainct épuipage ?


Puis le jeune homme étrange se présenta.... Pascalito.... un nom peu commun.... et il n'en connaissait qu'un.... les archives du père Episkopos le mentionnaient à de nombreuses reprises..... sourire....

Messer Pascalito..... Mainoie je présume !!! N'est-ce donc pas vous qui vous étiez faict connaître en soutenant la candidature aux élections municipale à Mayenne de l'Inquisiteur-Brigand Episkopos ? Si tel est le cas, vous avez un péché immense à vous faire pardonner mon fils, et cette rame va vous conduire vers Dieu dont vous vous êtes détourné, ramez sur mon navire et vous aurez la rémission de vos péchés, une bonne bouteille et un banquet !!!


Sourire engageant encore.

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Satine



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MessagePosté le: Jeu Mai 01, 2008 8:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La jeune Satine toute concentrée sur son tambour n'entendait plus les disputes incessantes qui troublaient la quiétude de la ville.
Elle se surprit à faire le rapprochement entre le son émit par les battements du tambour et ce qu'elle percevait des battements de son propre cœur. Bientôt ses rêveries la menèrent plus loin encore...vers cette aventure qu'elle devinait et attendait, et sans même s'en rendre compte elle se mit à battre plus fort la mesure sur son tambour.
Elle était loin de la foule hostile, loin des disputes de théologiens, loin de l'estrade, loin des visages inconnus, loin de toutes préoccupations, elle voguait par delà mille et une pensée toutes plus romanesques les unes des autres...

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Raymond-Roger



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MessagePosté le: Ven Mai 02, 2008 1:47 am    Sujet du message: Répondre en citant

Déjà la distribution d'alcool commençait. Bientôt, la plupart des membres de l'équipage, souffards accomplis, seraient tellement imbibés qu'ils ne transpireraient plus de l'eau mais directement du vin.

Comblé par les quelques mots du vieil et retors Odoacre, Raymond-Roger s'empressa d'y apporter une réponse.


Excusez-moi, mon Père. Je m'emballe et en oublie ce par quoi j'aurais dû commencer. J'ai nom Raymond-Roger, de Béziers, séminariste et prochainement diacre, si Dieu le veut.

Puis, le regard fiévreux, il reprend

Permettez-moi d'ajouter que la lecture de vos doctes écrits dans le dogme de notre sainte Eglise m'a transporté de contentement. Leur lumineuse clairvoyance témoigne d'un esprit inspiré par le Très-Haut Lui-même. Ne doutez donc pas que vos adversaires, loin de vous égaler, n'agissent que par jalousie, sentiment bien peu aristotélicien. Comment le Très-Haut permettrait-Il qu'ils l'emportent ?
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Odoacre



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MessagePosté le: Ven Mai 02, 2008 1:59 am    Sujet du message: Répondre en citant

Et Odoacre nota alors de sa plume le nom de Raymond-Roger sur la liste... il se rengorgea de ravissement suite aux compliments du séminariste languedocien

Ah très cher frère en Dieu, je loue le Seigneur de vous avoir fait languedocien car avec une âme telle que la vostre, je crois bien que l'espérance d'un Languedoc pur et très aristotélicien ne soit plus une chimère à moyen terme !!!
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Julien Offray



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MessagePosté le: Ven Mai 02, 2008 1:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ce qu'il fallait pas entendre des fois...
Le discours de ce dénommé Raymond-Roger était bien trop dithyrambique pour sonner juste. Telle était tout du moins l'interprétation de Julien.
Mais il avait une certaine tendance à ne jamais s'imaginer que les choses puissent être simples, à plus forte raison lorsque ce satané vieux grec était impliqué.

Julien avait tant bien que mal réceptionné la chope de bière lancée par Odoacre, non sans s'en mettre un peu partout, ce qui ne manqua pas de faire monter en lui l'insidieuse envie de jeter le contenu du verre à la figure du théologue.
Mais il savait que s'il faisait cela, il s'exposait à de pires représailles du même genre, et les expériences sur la balistique des produits tachants ne l'intéressaient pas le moins du monde.
Montrons donc l'exemple en étant magnanime. Il posa la chope à terre, n'ayant pas la moindre envie de boire. De toute manière il ne buvait plus d'alcool depuis Genève.

En revanche il ne put s'empêcher de réagir lorsqu'il entendit le vieil homme prononcer des paroles qui sonnèrent comme une provocation :


Dites, mon père, dois je comprendre de vos paroles que vous estimez que le Languedoc n'est ni pur ni aristotélicien ?
Je protesterais le cas échéant !
Nous sommes nombreux en ce beau comté à œuvrer pour la gloire du très-haut, je vous incite vivement à venir le constater !

La belle ville de Carcassonne n'a pas de curé depuis bien longtemps, vous devriez y penser. J'y retournerai moi même une fois votre petite mascarade terminée, nous pourrions faire le voyage ensemble ! Je suis certain que vous avez apprécié notre dernier trajet commun.

Et vous verrez, le climat Languedocien serait presque propice à vous rappeler vos terres natales...
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Rehael



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MessagePosté le: Ven Mai 02, 2008 1:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ce qu'il ne faut pas entendre...

Rehael, qui passait par là, ne put s'empecher ce commentaire en affichant un demi-sourire
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Odoacre



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MessagePosté le: Ven Mai 02, 2008 4:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Inarrêtable.... il regrettait que les anciennes coutumes consistant à percer d'un clou porté au rouge la langue des blasphémateurs ne soit plus d'actualité....

Odoacre éclata de rire à ces paroles...



Parce que vous vous considérez comme de ceux qui oeuvrez à la gloire du Très Haut ? Si vous êtes si motivé, faites vous donc prêtre et allez vous même desservir Carcassonne !
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