L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Wiatt]

Et d 'une Wiatt à roulettes qui se demande où elle va. S'accrochant à la pensée que cet homme à la barbe fournie est fou. Qu il l a connait d avant ou que c 'est un puissant sorcier!!
Se demandant comment il connait les Plumes Libres qu'elle même n a reappris l existence qu il y a peu. Heloise lui ayant fait un petit topo de sa vie d'avant, du moins du peu qu elle en savait.

Mais il n y a pas que ma jambe mon pere!! Il y a aussi tout le reste!!
Puis arreter de courir ce modele de fauteuil est fragile!!

Agrippant la robe de celui qui etait son frere. Ecoutant eberluée le discours de ce jeune homme fort d eloquence. Pas loin de le rejoindre sur le fondement de la chose.
Wiatt à ce moment là, etait persuadée d 'etre tombée sur la place non pas d 'Aristote mais des fous!! Cherchant un secours vers cette jeune femme et guettant Heloise desesperement dans la foule.

Mon Dieu sauvez moi...
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[Odoacre]

Il marchait d'un bon pas lorsque le sieur Offray.... toujours et encore.... pesta et ergota... mais en allant cette fois-ci beaucoup plus loin qu'à l'accoutumée....

Odoacre ne répondit pas mais lui jeta un regard étrange.... ce n'était plus le regard du vieillard bonhomme ou du religieux austère... c'était le véritable regard d'Odoacre.... ce gris brûlant qui ne respirait que d'un froid glacial....

La mort était dans ce regard...

Il sourit à Offray alors et répondit à Wiatt

Tout le reste ? Eh bien pas la langue à ce que je vois !!!

Ils arrivaient sur les quais, et Jandebohem les avait tous devancés... une passerelle permettait de monter sur la trière amarrée...









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Primat de France, Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi
Odoacre est sur Twitter !

[Odoacre]

Il marchait d'un bon pas lorsque le sieur Offray.... toujours et encore.... pesta et ergota... mais en allant cette fois-ci beaucoup plus loin qu'à l'accoutumée....

Odoacre ne répondit pas mais lui jeta un regard étrange.... ce n'était plus le regard du vieillard bonhomme ou du religieux austère... c'était le véritable regard d'Odoacre.... ce gris brûlant qui ne respirait que d'un froid glacial....

La mort était dans ce regard...

Il sourit à Offray alors et répondit à Wiatt

Tout le reste ? Eh bien pas la langue à ce que je vois !!!

Ils arrivaient sur les quais, et Jandebohem les avait tous devancés... une passerelle permettait de monter sur la trière amarrée...









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[Julien Offray]

Etrange... Le regard du vieil homme n'était pas le même que d'habitude...
Julien était il sur le point de réussir à effriter l'apparence de bon vieillard jovial et pieu que se donnait Odoacre ?
Pas sûr qu'il ait envie de le savoir en fait... Il n'avait pas l'air commode, ce regard...

Qu'importe, il s'en tiendrait là de ses jérémiades pour le moment, il avait déjà fait perdre un instant le sourire au vieux grec, c'était suffisant.

Il pouvait à présent s'intéresser à autre chose, et remarqua qu'il n'avait point encore salué Wiatt, qui semblait complètement déboussolée sur sa chaise roulante...
Julien résolut de demander au vieux théologue de lui laisser pousser le fauteuil, d'autant plus que, excité comme l'était Odoacre, il ne semblait pas prudent de le laisser mener le véhicule...

Dites moi mon père, vous ne voudriez pas me laisser pousser ce fauteuil ?
J'aimerais bien pouvoir moi aussi profiter de notre amie commune !
Et vous devez avoir bien des préparatifs à faire pour l'affrontement...

[Odoacre]

Odoacre réprima un grand sourire.... c'était parfait !!! En demandant cela... il se vendait lui même et donnait raison aux demi vérités qu'il avait présentées à Kad...

Oh.... je ne doute pas que vous souhaitiez effectivement en profiter...

Petit sourire... il avait forcé légèrement la voix pour que Kad entende et il laissa la chaise à Offray, se précipitant armé de son seul bâton sur le bateau
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[Julien Offray]

Le voilà de nouveau avec son vilain sourire sur la figure...
Généralement ça ne présageait rien de bon pour Julien... Mais en l'occurrence il n'avait pas suffisamment d'éléments pour étayer une attitude méfiante. Il n'accorda donc aucune attention à l'air un brin énigmatique du vieux grec, et se plaça derrière la chaise.

Il commença l'ascension de la passerelle, avant de faire une amère constatation.
A bien y réfléchir, cela faisait maintenant un certain temps qu'il n'avait pas manipulé une femme... Il avait eu le loisir entre temps d'oublier que tout corps était pesant, et que celui des femmes ne faisait pas exception...
Bref, la montée s'annonçait un brin fatigante, mais Julien tâcha de ne rien montrer.
Ça aurait trop fait plaisir à Odoacre !

Il entama d'ailleurs très vite la conversation avec celle dont il souhaitait quand même avoir des nouvelles :

Et bien, je vous salue ma chère !
Nous nous retrouvons encore ensemble dans une situation haute en couleur !

Il continua à voix plus basse :

Pardonnez moi je vous prie de ne pas être venu vous saluer plus tôt, mais j'avoue que la perspective de me retrouver entouré de votre frère et du père Odoacre ne m'enthousiasmait pas des masses...

Il n'en dit pas plus pour le moment, attendant une réponse.
C'était assez cocasse comme situation, du reste, de parler à une femme qui ne peut pas vous regarder en face.

C'est à ce moment que Julien se retrouva à poser sa main sur l'épaule de la jeune femme.
Ça n'avait rien d'une avance, ni d'un geste affectueux, c'était totalement inconscient. Il lui arrivait souvent ce genre de mésaventures depuis l'accident de Genève, il avait parfois des mouvements incontrôlés...
Quand il maintenait un certain niveau de concentration, il arrivait à s'en sortir, mais c'était bien fatigant sur toute une journée !
Il lui arrivait donc parfois de faire des choses curieuses sans s'en rendre compte, comme s'il n'y avait pas de différence entre voir un objet et tendre la main pour le toucher...
En l'occurrence c'était assez embarrassant, et heureusement qu'il se rattrapa vite.

Hop ! Pardonnez moi mais... vous aviez ... une mouche sur l'épaule...

[Héloise]

Héloise au chomage ?
Non mais... ça s'précipite, une blonde entrainée au loin.
Elle est encore fragile, la jambe n'a pas à être secouée.
Le regard perdu de Wiatt accroche celui déterminé d'Héloise.

Elle joue des coudes la bonne.
Traverse la place jusqu'à récupérer sa maitresse.
Non mais oh ! On va pas lui prendre sa raison d'vivre !
C'est pas tout ça, mais ce fauteuil, c'est elle qu'en a eu l'idée.
Manqu'rait plus qu'elle puisse pas le pousser !
Pis c'est que sans frein, ils risquent d'la pousser dans l'Tibre.

Héloise prend même pas l'temps d'visiter.
Elle accourt à ses cotés. D'un mouvement vif, elle s'approche des poignées.
L'monsieur est p'têtre important, mais la santé d'Wiatt encore plus.
Un sourire contrit.

Scusez moi m'sieur votre sainteté.

Elle a bien vu qu'il avait une tenue d'l'Eglise.
Faut être poli avec ces gens là.
Elle veut l'soleil elle plus tard, la lune lui a toujours fait un peu peur.
Avec une révérence un peu foireuse, elle montre quand même son objectif.
Récupérer la malade.

Mais j'vais reprendre la conduite du fauteuil.
Si ça vous offense pas, vot' sainteté.
Ni vous m'sieur qui v'nez de le récupérer...

Et un deuxième sourire pour le monsieur qui tient le fauteuil.
Elle ne sait pas qui c'est, mais il semble qu'on veuille embarquer Wiatt.
Et ça... elle pense pas que ce soit terrible...

Enfin Dame ! Z'êtes pas sérieuse ?
Vous allez pas embarquer dans votre état non ?
C'pèlerinage n'était pas vot' meilleure idée.
Assurément l'air de Brantome est aussi bon.
Au pire, si vous voulez vous recueillir, on vous install'ra dans la Chapelle !
Allez on rentre !

Et vive comme l'éclair elle se saisit du fauteuil.
Un r'gard un peu noir vers les deux hommes.
Faut pas toucher à sa maitresse si c'est pour en faire n'importe quoi !

Bon voyage à vous.
Faites attention à pas tomber dans l'eau.
Nous, on va se reposer et se soigner en priant Aristote ailleurs.
Là où sa jambe s'ra pas ballotée !

[Meerclaw]

De passage à Rome, Meerclaw tomba sur un énergumène en robe de moine qui l'exhorta à ramer pour une sorte de joute théologique maritime... Trouvant là l'occasion de se distraire des sombres pensées qu'il méditait au sujet de la religion, il accepta de prendre une rame. (Il ignorait bien sûr que ce moine avait fait partie des assaillants de Genève, sinon il aurait usé de la rame pour lui casser la tête).