L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[UterPendragon]

VIIIICTOOIIIIIIIREEEE !!!!

Relachant la rame, il se jeta en arrière, fatigué mais heureux...
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Mort des cardinaux d'Azayes et von Frayner

[jandebohem]

dégoutée !!!

[Pascalito]

Désolé du retard, j'avais des examens :S

S’échouant avec douceur sur ce visage boudeur, se mêlant dans un ballet presque sensuel à la sueur déversé par les efforts surhumains de l’usurier, l’eau du Tibre s’échappait avec fureur du fleuve, projeté en l’air par une centaine de rames, l’une d’entre elle entre les mains d’un jeune homme qui, de toute évidence, ne se sentait pas à sa place. Ce dernier songeait avec nostalgie à son domaine mayennais, à ses longues pièces éclairées de hautes baies vitrées donnant toutes vue sur de superbes jardins... Qu’aurait-il donné pour se laisser choir entre quelques bosquets de pivoines au lieu d’être là, trempé de la raie des cheveux à la plante des pieds, à ramer pour une joute futile à laquelle s’adonnaient une majorité de vieux Romains chauves et bedonnant venus huer leurs adversaires des clergés... Mais qu’importe, il avait accepté de s’embarquer comme acteur dans ces divertissements, et il espérait en tirer bon prix auprès du vieux théologue.
Un peu plus tôt, il était monter à bord de cette trière et, sans grandes convictions, avait pris place sur un banc ciré aux côtés de quelques armoires à glace puants le porc et certains jetant des regards pervers aux quelques dames de l'équipage.
Soudain, sifflants dans le vent et déchirant le rythme monotone qui régnait à bord de l’embarcation, les cris et quolibets de leurs adversaires retentirent tout près, si puissants que Pascalito sentit une poussée d’adrénaline montée en lui, lui brulant les doigts...
Un cri rauque et étouffa la dispute qui venait d’éclater entre les rameurs, indiquant l’approche de la défaite...
Le choc fut brutal, secouant tout l’équipage alors que le vieil homme tombaient à l’eau et faisant tangué violemment la trière.
Rageurs, certains hommes jetèrent violemment leurs rames sur le sol humide de la cale. Il y eut quelques insultes lancées par ci et par là, étouffées par les cris de joie de l’équipe adverse.
D’un geste lasse et dégouté, l’usurier abandonnât sa rame et tourna résolument le dos aux autres rameurs. Maintenant que le vieux théologue avait vu son équipe perdre honteusement, Pascalito ne pouvait plus espérer lui soutirer un logement le temps de son séjour à Rome avec l’argument qu’il l’avait aidé à gagner.
Brulant de colère, il lançât une insulte chargée de vulgarité à l’homme le plus près de lui et donnât un violent coup de pied à une des parois du navire.

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" Tuez un homme, vous êtes un assassin ;
tuez des milliers d'hommes, vous êtes un héros. "

" Il faut dépenser le mépris avec une grande économie,
à cause du grand nombre de nécessiteux. "

[jandebohem]

Le radeau telle une méduse ballottée par les flots bascula sous les coups d’un matelot que la débâcle avait rendu enragé.
La hache lui tomba de la mâchoire et, la regardant choir en fond de coque une idée surgit qui ne fît qu’un tour dans la cage cervicale avant de pénétrer la conscience : mieux valait se saborder que subir le déshonneur devant un parterre de femelles frustrées et d’eunuques contrits dont les jupes noires voletaient, emportées par le transport de l’orgueil

Et puisque la fameuse raison en toute chose avait déserté les lieux, il était de son devoir d’empêcher que l’embarcation ne regagne honteusement le quai
Si elle s’emparait de l’outil et oeuvrait à débiter la carène jusqu’à ce qu’un trou béant apparaisse, il ne resterait plus à chacun que de disparaître en brasse coulée, non sans avoir tiré au passage la soutane du vieil intégriste et du nouvel évêque, histoire qu’il boive jusqu’au limon l’eau du Tibre au goût de la défaite.
Mais l’idée aussi rapide que fugitive en profita alors pour s’évanouir dans le néant niché derrière un repli de matière grise.

Elle dit à sa voisine
Vous faîtes quelque chose après ?

[cybermymy]

Le Très Haut soit loué!

Mymy n'en pouvait plus. Elle ne sentait plus ses bras et en laissa tomber ses rames à l'eau. Dans un sursaut de joie en comprenant que le calvaire était fini, elle se mit debout et saisit François l'Aveugle à bras le corps, tentant de l'emmener dans une gigue fort précaire au risque de les faire tous tomber à l'eau.
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Mymy von Ahlefeldt, ex Archevêque Métropolitain de Lyon

Extatique et éternellement reconnaissante à Uter Pendragon qui lui offre son enterrement.

[Odoacre]

La perche se balançait toujours et il ne réussissait pas à la tenir droite... il pestait.... et les cris derrière.... Ectogamat et Rowenda allaient s'écharper... une rame de moins..... il se retourna et se rendit compte que le navire adversaire s'était beaucoup plus rapproché qu'il ne l'imaginer, il abaissa alors la perche mais le poid l'entraina et elle faillit toucher l'eau.... le vieux Grec s'échinait désormais à essayer de redresser ladicte perche lorsqu'il s'aperçut qu'il était trop tard.....

Le bois diftainien le frappa rudement au vendre et il lâcha tout, ayant la présence d'esprit de se laisser tomber de côté pour éviter de se briser en morceaux sur la proue...


Plouf


Il ne se boucha pas le nez mais retint à deux mains sa toque qu'il enfonça un peu plus sur son crâne.... il jura intérieurement.... l'honneur était sauf mais bien des Romains se gausseraient..... un lueur plus qu'inquiétante naquit dans les yeux du vieil homme comme il refaisait surface.... il faudrait s'occuper de Julien... ET e Vincent.....


Il entreprit de regagner la berge lentement lorsqu'il entendit de grand chocs.... il se retourna alors puis vit que sa trière avait un comportement étrange..... plus personne au gouvernail !!!!


Et elle tanguait de telle manière.... une voie d'eau !!! Un sabotage !!!!


Julien !


Le prénom claqua, plein de rage, et le vieux Grec but la tasse..... il coulait son bateau !!!!

Le vieil évêque reprit sa nage avec plus de force en direction de la berge..... il le ferait souffrir oh oui....
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Primat de France, Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi
Odoacre est sur Twitter !

[Ectogamat]

Parmis les jurons du Navire, seul un rire, reconnaissable par son ton narquois particulier, qui claqua dans l'air, plus puissant encore que le cris d'un fouet...

Ectogamat monta sur le gaillard d'avant, près de la barre, puis escalada les cordages tressés, non loin.

- Tous écoutez-moi. Écoutez ! Odoacre a l'eau, je suis Capitaine ! Ces clercs ont ramés, l'un d'entre eux a tendu une perche et renversé notre théologue! c'était un combat, ça?! Mais que vont-ils voir ?! Une bande de rats effrayés à bord d'une vielle épave ! Non ! Non nos ennemis sauront que vous et moi sommes capables de tout ! Par la sueur de notre front et la force de nos bras, vous n'aurez pas ramé pour rien ! Cher équipage...A L'ABORDAAAAAAAAAAAGE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Elle dégaina son sabre et le leva vers le ciel, accompagnant ainsi son cris appelant au courage, à l'action et...à la Piraterie !
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Ectogamat de Montbazon-Navailles
De Frontenac et d'Undormiel.

[Trière Odoacrienne]

Des chocs sourds dans son ventre.... un gémissement profond..... un ulcère !




CRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRAAAAAAAAAAAAAAAACK



La Trière sentait l'eau l'envahir.... quelqu'un l'avait brisée..... une voie d'eau.... elle sentait le déséquilibre...... son flanc contre le flanc de l'autre navire, elle commencerait bientôt à pencher..... et pourrirait dans le Tibre.....

Nouveau gémissement du bois...
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[ced93]

Victoire cria Ced puis il lâcha sa rame et posa un regard sur odoacre et ne put s'empêcher de pouffé rire.

[Pascalito]

Le monde sembla tanguer doucement mais dangereusement vers la droite alors que le Tibre reprenait lentement la Trière, cette intruse en ces eaux sacrées.
S’infiltrant entre les planches de la coque défoncées par le coup de pied de l’usurier et toutes les autres issues possibles, l’eau tapissa le fond de la cale, enlaçant les pieds des matelots, semant une panique soudaine chez les quelques membres de l’équipage qui avait eut l’attention assez aiguisée pour la remarquer. Alors que les «À l’abordage !» et les insultes fusaient à bord de l’embarcation qui commençait déjà à s’affaisser sur son flanc droit, un des mâts du navire émit un bruit sombre et prolongé, comme le long râle d’un souffrant, ce qui laissait deviner qu’il ne tarderait pas tomber sous la pression en défonçant peut-être une partie du pont de son poids. Le bois craquelé se mit à gémir de plus belle... Aucun doute possible, tout l’équipage devait s’extirper de la future épave et commencer à nager s’ils ne désiraient pas se faire entrainer au fond du fleuve par les débris et pourrir là avec eux.
Par tribord, le navire se couchait lentement sur l’eau qui commençait à s’infiltrer par les fenêtres des rames dans un bruit de succion à en faire peur.
Pascalito ne cessait de déglutir, la gorge sèche... Son coup de pied un peu trop rageur avait-il aidé dans tout cela... avait-il causé tout cela ? Il avait bien sentit l'embarcation tanguer un peu sous cette expression de colère, mais il n'y avait pas vraiment porté attention...
Tâchant de chasser ses songes et de ne pas les préciser aux autres matelots, craignant leurs réactions, le jeune homme débuta tant bien que mal sa montée vers le flanc gauche du navire, s'agrippant désespérément à la partie du squelette de la coque encore visible, glissant sur les débris des bancs des rameurs abandonnés par leurs occupants... Tentant avec un calme incertain de mettre un peu plus d'ordre dans la panique des autres hommes, il s'écria avec toute l'autorité possible :

Que tous ceux qui n’avaient pas encore remarqués que nous coulons s’en rendent comptent maintenant et qu’ils m’imitent !

Il y eût un bruit semblable à celui d'un fouet fendant l'air alors qu'une des corde retenant les voiles se détachait et atterrissait brutalement sur le pont... les voiles commencèrent à tomber...
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" Tuez un homme, vous êtes un assassin ;
tuez des milliers d'hommes, vous êtes un héros. "

" Il faut dépenser le mépris avec une grande économie,
à cause du grand nombre de nécessiteux. "

[Ectogamat]

Le mat tomba...Ectogamat fit un pas de coté et le regarda écraser le bar des boissons...Elle tendit le bras et eu juste le temps de sauver une bouteille.
Elle l'examina, la déboucha, la gouta...et son regard s'illumina.

- Chers amis, c'est du Rhum ! La chance est avec nous !

Tous s'agitaient, elle, restait sereine sur le pont, ne semblant pas gênée par le roulis du navire.
Elle eut un léger rire et tourna la tête vers Pascalito.

- Tiens, ça faisait longtemps...Ne trouverais tu pas plus avantageux d'aborder le navire de Diftain et d'ainsi ne pas se mouiller?

Elle lui sourit en avalant une lampée de la bouteille. Après un moment de réflexion, elle s'approcha et lui tendit la main, en vue qu'il la saisisse et s'extirpe de l'eau...

- Si tu ne viens pas, j'irai seule...et j'arriverai sèche...
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Ectogamat de Montbazon-Navailles
De Frontenac et d'Undormiel.

[Lodovicus]

Pendant que le navire odoacrien sombrait piteusement, la barque diftainienne regagnait la rive, les rameurs ayant repris haleine par leur victoire ramaient joyeusement, chantant des cantiques.
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[Pascalito]

En départ à une lente course vers les Abysses, la trière, allongée sur son flanc droit, reposant sur le fleuve avant d’aller dormir pour l’éternité au fond des eaux sacrées, commençât doucement à piquer du nez, plongeant tête première dans le Tibre. Dans les entrailles de l’épave flottante, les quelques hommes qui avaient trouvé refuge dans la proue du navire hurlèrent de plus belle et tentèrent de courir vers la poupe, ralentis par la pression de l’eau. Lentement, l’amas de débris sur lequel se tenait l’usurier glissa vers l’avant du navire, l’entrainant avec lui alors qu’il tentait de s’extirper de cet enfer avec l’aide de cette jeune femme qu’il secoua sans l'avoir voulut en s’accrochant à sa main... cette main douce et blanche qu’il lâchât pour ne pas entrainer sa propriétaire, Ectogamat, avec lui.
Un des mâts du navire venait de tomber dans un bruit sourd, défonçant quelques planches de la partie encore émergée du pont. Vicieuse, l’eau du Tibre en profita pour s’infiltrer plus rapidement dans la cale, redonnant un peu plus de vitesse à cette course à laquelle s’adonnait involontairement le navire.
Pascalito avait peine à bouger... Ensevelit sous une considérable charge de débris, le jeune homme sentait son lourd manteau de cuir maintenant trempé le retenir un peu plus dans sa baignade forcée alors qu’il pataugeait dans l’eau froide qui l’enserrait doucement...
Un cri long et rauque... une demande à l’aide d’un homme ne voulant pas être reprit par la nature.
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" Tuez un homme, vous êtes un assassin ;
tuez des milliers d'hommes, vous êtes un héros. "

" Il faut dépenser le mépris avec une grande économie,
à cause du grand nombre de nécessiteux. "

[Ectogamat]

Il avait saisit la main, pour la relâcher ensuite, et glisser plus profond sous le poids des débris...

- Tu dois être plus fou que moi, toi...

Elle eut un sourire

- Quoique...

Plongeant à côté de Pascalito, elle chercha du regard un morceau de bois assez solide pour faire levier, et assez léger pour qu'elle puisse s'en servir...
Arrachant un bout de mat, elle glissa le bois sous les débris qui retenaient le jeune homme et poussa aussi fort qu'elle le pouvait...Les débris se soulevèrent, laissant assez d'espace pour libérer l'homme.

- Et bien, moi qui avait prévu une issue moins humide...

Cette fois ci, elle prit sa main de force et le tira vers le bastingage, s'y redressa, ne se souciant pas s'il faisait de même. Sur le seul mat restant, se trouvait le fils d'Ectogamat, tout sourire de la situation...D'un regard elle lui intima l'ordre de sauter et de venir les rejoindre, ce qu'il fit avec l'agilité d'un jeune singe.

- Va donc m'attraper des cordages Némé, je m'occupe du bois...

Le gamin s'exécutant, la jeune femme rassembla des morceaux de bois assez longs et assez épais. Les liant avec les cordages, par de précis noeuds et mouvements, laissant deviner que ce n'était pas la première situation d'urgence que la jeune femme gérait...

Le radeau de fortune fin prêt, elle saisit deux rames qu'elle fixa à deux noeuds opposés.

Poussant la planche vers l'eau, elle y fit monter Nemesis en premier, y mit un pied pour ne pas qu'il s'éloigne trop, puis se tourna vers Pascalito. Lui tendant la main une seconde fois.

- Alors, vous venez?

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Ectogamat de Montbazon-Navailles
De Frontenac et d'Undormiel.

[Julien Offray]

Julien n'avait plus dit un mot depuis qu'on lui avait retiré le fauteuil roulant de Wiatt des mains.

Il n'avait plus personne à qui raconter sa vie, et il n'était pas encore assez désespéré pour éprouver le besoin de parler tout seul publiquement.

Il avait ramé avec une propension à l'enthousiasme qui donnerait de vagues idées du néant infini.
Il avait tellement rêvassé qu'il ne s'aperçut que quelque temps après qu'Odoacre était allé à la baille.
Dommage, il aurait pris un plaisir certain à regarder le vieux grec prendre un coup de bâton dans la tronche ! Mais il ne se sentait pas vraiment l'envie de demander à réitérer la scène...
Bref, voilà qui était une bonne chose de faite.

Il ne mit toutefois pas longtemps à constater l'irruption d'un évènement imprévu dont la nature était telle qu'une certaine remise en cause de son bonheur présent était tout à fait envisageable.
Le bateau coulait, apparemment.

C'était donc le moment idéal de se poser la question simple de savoir s'il savait toujours nager.
Les gesticulations natatoires n'étaient pas son passe temps favori. Il avait vaguement appris, et non moins vaguement eu l'occasion d'une ou deux expérience de mise en pratique ultérieure, mais rien de bien important.

Il se pencha pour observer l'attitude de l'eau, et fut relativement soulagé lorsqu'il constata qu'elle était plutôt placide et débonnaire.

Allez ! Hop ! Zou ! Courage.
Quitte à finir dans l'eau, autant faire croire que c'était volontairement, et feindre ainsi un enthousiasme hypocrite pour le barbotage.
Voilà donc pourquoi Julien n'attendit pas que le bateau coule, il ne chercha d'ailleurs même pas à trouver un autre moyen. Il sauta directement dans l'eau, à proximité du point de chute du vieux théologue tout à l'heure.
Cela lui permettra d'ailleurs d'être fixé au plus vite sur ses capacités à survivre à ce petit bain imprévu.

L'eau n'était pas trop mauvaise, et Julien repris vite quelques habitudes de natation.
De là à dire que sa gestuelle était élégante, il y a un pas que l'auteur n'aura pas la hardiesse de franchir, mais l'efficacité était là.

Il entreprit de rattraper Odoacre qui le devançait, ce qui tenait de l'utopie, mais Julien était de nature idéaliste.