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[RP] Joute Nautique sur le Tibre : C'est parti !!!!
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Pour la joute nautique, je soutiens...
... Odoacre
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... Vincent Diftain
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Auteur Message
Odoacre



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MessagePosté le: Mer Mai 21, 2008 12:10 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le vieux Grec ne s'était pas rendu compte que l'Offray le suivait.....

Il nageait sans hâte, essayant e conserver ses forces, et de maintenir intacte sa rage.... il finit par aborder la berge en hahannant et s'y traina piteusement pour s'allonger sur le dos.

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Julien Offray



Inscrit le: 27 Oct 2007
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MessagePosté le: Mer Mai 21, 2008 12:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

Finalement c'était assez agréable de gigoter dans du liquide !
Pour être tout à fait honnête, il est très probable que, s'il ne s'était pas su potentiellement observé, Julien se soit laissé aller à faire des galipettes. Juste pour rire.

Il se contenta de faire des bulles en soufflant.

Il aurait pu aussi réfléchir au théorème d'Archimède, mais, étonnamment, il ne le fit point.
Il y a dans la vie certaines priorités qui ne se négocient pas. Et l'occasion d'une gaminerie confidentielles était toujours de celle là pour l'esprit un tantinet infantile de Julien.

Hélas, il arriva bien trop vite à la berge.
Il eut un instant l'envie d'éclabousser Odoacre en battant des pieds, mais l'air un peu noir du vieillard le ramena un peu à la réalité.

Il sortit donc de l'eau, à quelque pas du vieux grec, avant de s'adresser à lui :

Alors mon père, on dirait que vous vous êtes fait battre à plate couture !
Je pensais pourtant que les grecs avaient le pied marin...

Bref, je crois que notre arrangement ne comportait pas de clause concernant la victoire, j'ai donc respecté ma part du marché.
Je pense que c'est à vous à présent...

Vous me devez trois lettres, une de Diane d'Azayes, et deux de Marguerite de Volpilhat.
Et aussi un vieux papier sur lequel sont couchés quelques notes que j'ai prises ça et là dans les bibliothèques que j'ai visitées.
Même que ça commence par " Ce qui est bienheureux et incorruptible n'a pas soi même d'ennuis ni en cause à un autre, de sorte qu'il n'est sujet ni aux colères ni aux faveurs ; en effet, tout cela se trouve dans la faiblesse."
Il me semble que vous aviez ces documents sur vous, ils doivent être illisibles... Mais tant pis, je tiens à les récupérer quoiqu'il arrive.
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Odoacre



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MessagePosté le: Mer Mai 21, 2008 1:18 am    Sujet du message: Répondre en citant

Odoacre se releva sans mot dire en serrant les dents... il paierait, oh oui il paierait.... il haussa un sourcil

En effet, nous avions un marché, et je respecte toujours mes engagements.

Il fouilla alors sa bure et en sortit un parchemin tout trempé, l'encre ayant largement coulé... on reconnaissait ça et là quelques phrases....

Mais je n'ai ici que la missive de Diane d'Azayes.... les autres papiers se trouvent dans mes bureaux du Saint Office.... or je suis pressé et l'on ne saurait tolérer qu'un hérétique mette les pieds dans l'enceinte du Saint Office.

Je vous ferai donc parvenir les missives par un coursier spécial. Dites moi seulement où il pourra vous trouver.



Et il te trouvera Julien, il te trouvera....
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Julien Offray



Inscrit le: 27 Oct 2007
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MessagePosté le: Mer Mai 21, 2008 11:24 am    Sujet du message: Répondre en citant

Voilà une question bien embarrassante...
Pour plusieurs raisons d'ailleurs. Tout d'abord, Julien n'avait aucune envie que le vieux théologue sache où il pouvait le trouver.
Ensuite, il n'avait véritablement aucune idée de l'endroit où il serait trouvable à l'avenir...

Il prévoyait de regagner le Languedoc, mais rien n'était sûr.
Il n'avait pas envie de donner l'adresse de la petite propriété qu'il avait à Carcassonne, pour la bonne et simple raison qu'il ne la connaissait pas. D'ailleurs, cela faisait bien longtemps qu'il avait déserté l'endroit, peut être la maison avait elle été rasée... Et quoiqu'il arrive, il n'avait pas du tout envie de se sentir obligé d'y remettre les pieds.
Le raisonnement tenait aussi pour le château de Montpellier, qu'il avait fréquenté assidument durant ses deux mandats de conseiller comtal, mais où il n'avait pas vraiment envie de se sentir tenu de retourner.

Il ne restait donc qu'un seul lieu, un seul endroit où il était sûr de retourner dans un futur assez proche.

Mais tout cela était source d'un embarras considérable...


Hmmmm....
Têtu comme vous êtes j'imagine qu'il n'y aurait aucun intérêt à tenter de vous proposer une autre marche à suivre...
A vrai dire je ne sais pas bien quoi vous répondre !

A la limite... le seul endroit où il est à peu près sûr que je fasse un tour dans les semaines à venir est le château de Calvisson...

Mais bon...
Vous êtes quand même assez contrariant comme personnage !
J'avoue que l'idée de me faire expédier mon courrier chez quelqu'un d'autre ne me réjouit guère...


D'autant plus que la personne qui allait recevoir les papiers en question ne devait en aucun cas les lire...
Il allait donc falloir qu'il s'arrange pour être là au moment où le courrier serait remis, ce qui n'était pas évident. Car passer faire une visite à Calvisson, ça il pouvait. Mais être assuré de parvenir à rester plus de quinze minutes... Voilà qui était bien plus incertain.


Bon, votre messager, il saurait être à peu près ponctuel ?
Je voudrais être présent lors de la réception, et je ne saurais rester là bas trop longtemps.
Quelques jours tout au plus.
Donc si vous pouvez vous débrouiller pour que soient apportés les papiers d'ici... disons un mois, je pense pouvoir faire le nécessaire de mon côté.
Mais vous êtes quand même bien compliqué ! Vous êtes vraiment certain qu'il ne serait pas plus simple de me les apporter maintenant ? Si vous êtes pressé je peux attendre ici un jour ou deux, je préfère ça que me sentir lié...

Bon, pour information, Le vicomte de Calvisson s'appelle... hummmm... mince...


Allons bon, voilà qu'il avait oublié le nom du mari de sa nièce...
Enfin, après tout, cela n'avait rien d'étonnant, il avait mis des années à retenir le nom du mari de sa défunte sœur, il était tout naturel que le schéma se reproduise à la génération suivante...


Bigre, ma mémoire me joue des tours. C'est un nom compliqué, à coucher dehors, mais relativement renommé il me semble...

De toute façon, Julien trouvait tous les noms compliqués, c'est la raison pour laquelle il ne portait pas le sien.

Bref.
Cela n'a pas d'importance, c'est à moi que vous adresserez le courrier de toute manière...
Très franchement vous ne nous facilitez pas la vie avec vos chichis.
Vous ne sauriez tolérer la présence d'un hérétique au Saint Office... Vous comprendrez je pense que je ressente l'envie de me gausser quelque peu.
Enfin... Je sais très bien tout de même que vous n'êtes pas ignorant du fait que j'aurais nettement plus à dire là bas que la plupart de vos collègues...

Suffit.

Cette solution vous convient elle ?
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Odoacre



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Localisation: Archevêque de Rouen

MessagePosté le: Mer Mai 21, 2008 11:39 am    Sujet du message: Répondre en citant

Sourire pincé

Plus à dire que mes collègues, naturellement, mais vous avez toujours plus à dire que votre voisin.... peut être est-ce maladif ?

Souriant

Le Vicomte de Calvisson.... un noble fauteur d'hérétique, la ROy donne l'exemple, comment leur en vouloir ? Je dépêcherai un messager au standing irréprochable pour une si auguste maison !

Et sans plus de cérémonie, il tourna le dos à Offray et s'en repartit... un mois, un tout petit mois, rien qu'un mois.... Odoacre se prit à chantonner quelqu'ancienne comptine grecque...
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Pascalito



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MessagePosté le: Lun Juin 02, 2008 1:55 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le Tibre avalait lentement mais sauvagement la trière, vomissant par intervalles irréguliers quelques débris de bois, les laissant flotter à sa surface en pleine effervescence... Dans une étreinte étouffante, l’eau enserrait la taille des apprentis-matelots, les entrainants avec elle vers la proue du navire alors que la poupe se dressait, faisant tournoyer l’épave sur elle-même.
En ses entrailles, cris de peur et de rage fusaient de toutes parts, déposant une nouvelle couche de détresse sur le corps frêle de l’usurier. Mais elle sauta... venant vers lui, le délivrant du drap de débris qui le recouvrait. Déterminée elle saisit sa main et s’agrippa au squelette de la Trière, l’escaladant jusqu’à l’ouverture la plus proche dans une course effrénée qu’ils tentaient deux de gagner avant que l’eau de ne les dépasses et remporte la victoire sur leurs efforts.
Les encerclant avec désespoir telle la meute de loups affamés encerclant ses proies, les hommes s’accrochaient sauvagement à leurs vêtements, à leurs jambes, à leurs bras, risquant de leur faire lâcher prise... Pourtant, ils y arrivèrent. Haletants, ils se glissèrent au travers d’une fenêtre de rame visible du flanc gauche de l’épave. Mais tandis qu’ils montaient sur le bastingage de proue, une main, un bras, traversa la fenêtre de rame dont ils venaient de s’extirper avec la vitesse d’une balle de fusil, saisissant et s’accrochant avec force au manteau de cuir de Pascalito... et l’usurier n’eut pas le choix... Rapidement, il se défit de ce vêtement superflu contenant tous les profits de son dernier voyage...
Se réconfortant en pensant aux profits qui lui restaient, il s’agrippa au bastingage, luttant contre les secousses, alors que sa sauveuse et un petit garçon qu’il déduisait comme étant son fils s’affairait à la construction d’un radeau de fortune...
L’étendue de la catastrophe, vue de l’extérieur, était bien plus considérable que de l’intérieur. Les voiles qui, quelques instants plus tôt, bravaient pourtant fièrement le vent flottaient misérablement sur l’eau, ballotées par les remous. Une large ouverture créée par l’affaissement d’un des mâts disparaissait lentement sous la surface dans un bruit de succion révulsant. L’autre mât, que venait de quitter le fils d’Ectogamat, l’imitait tout aussi lamentablement... Et s’agitant avec frénésie sur l’eau qu’ils avalaient à grandes gorgées en s’étouffant alors que les autres nageaient vers la rive en les abandonnant à leur triste sort, une dizaine, une quinzaine peut-être même, d’hommes se noyaient lentement, entrainés vers le fond par les débris alors qu’ils s’étaient crus sortis d’affaire en sautant à l’eau en oubliant ne pas savoir nager... et là bas... ne serait-ce pas un cadavre ?


Alors, vous venez ?

Il ne s’était même pas aperçus qu’un radeau l’attendait déjà à la surface du Tibre, prêt à partir, avec ou sans lui à son bord, qu’importe. Il ne répondit cependant pas tout de suite, même devant l’urgence de la situation... observant la masse grouillante de futurs cadavres... Il éprouvait, à l’égard de ces pauvres hommes, une certaine pitié et quelques remords de les abandonnés ainsi, comme pour tous les autres restés à l'intérieur aussi d'ailleurs... Mais la lâcheté humaine gagna et il monta sur le radeau d’un pas pressé.

Bien sûr que je viens !
_________________
" Tuez un homme, vous êtes un assassin ;
tuez des milliers d'hommes, vous êtes un héros.
"


" Il faut dépenser le mépris avec une grande économie,
à cause du grand nombre de nécessiteux. "
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