L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Le bossu de Saint Titus]

Jeune orphelin contrefait, le sonneur de Saint Titus déambule dans le clocher ou il vit reclus. Ses seules amies sont les gargouilles. Quasirectodudos rêve de vivre libre au milieu de tous ceux qu'il observe depuis longtemps. Ce moment tant attendu se présente enfin. Jour de la commémoration de Boulasse, il entend bien se mêler au peuple venu célébrer la Sainte. Certains prétendent que de la bouche des gargouilles jaillira la binouze. Ne connaissant cette étrange appellation, il visualisait d'innombrables scénarios tous plus étranges les uns que les autres.

Par ailleurs, cette célébration était pour lui l'occasion de revoir sa belle, cette femme - ou plutôt ce point microscopique mais qu'importe - dont il s'était épris du haut de la Basilique, lorgnant ses déplacements avec la plus grande des attentions. Sortie d'une autre galaxie, vêtue de pourpre, des yeux qu'il s'imaginait légèrement exorbités, un sourire contant qu'il pensait en coin, elle hantait ses pensées nuit et jour.

C'est pour celle ci qu'il actionne cordages, poulies et leviers, s'affaire avec vigueur pour mettre en branle le clocher. Il l'appelle, il l'appelle, une fois de plus, convaincu que celle ci serait la bonne. Déjà, le peuple se pressait pour assister la messe.
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Sonneur de Saint Titus

[caleb le voyageur]

L'appel des cloches s'était fait entendre dans tout Rome, et un peu partout, les portes s'ouvraient, pour laisser sortir les fidèls, tout endimanchés, qui allaient se rendre en la basilique.
Caleb ne dérogeait pas à la règle..Terminant de ranger son bureau, il se coiffa la barbe soigneusement, avant de fermer son bureau à clé, et rejoindre la longue colonne de croyants.
Rentrant en l'édifice, il se fendit d'une génuflexion, avant de s'asseoir dans un coin, attendant patiement...
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[UterPendragon]

Le carillonnement intensif des cloches n'était pas en ce jour dévoué à sortir Aymé de sa torpeur, contrairement à la majorité des offices. Non, ce jour, il était calmement installé dans la sacristie de la Basilique, face à un dilemme de taille : un verre de vin, ou sa soutane... Am stram gram pim poum allez c'est toi ! Approchant peu à peu sa main du verre de vin, il le saisit, l'approcha de lui, l'observant d'un regard... indescriptible, fouillis de sentiments divergents, avant de le jeter dans un sceau qui traînait non loin. Avec un sourire satisfait, il revêtit sa belle soutane blanche brodée des initiales de l'ordre grégorien, les cloches sonnaient toujours...

Passant par un escalier, il rejoignit l'autel, il n'y avait pas grand monde encore, mais il espérait sérieusement que tout cela allait s'arranger. Il n'aurait plus manqué que les clercs aient désertés Rome. Guettant du regard quelque mitre, soutane foncée ou même - ô miracle - pourpre. Il fut déçu, mais garda espoir, oui, celui qui fait vivre, d'entrevoir l'un de ses collègues.

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Mort des cardinaux d'Azayes et von Frayner

[Clodeweck]

Ayant quitté la Bretagne, pour se rendre à Rome en passant par le Mont St Michel, route beaucoup plus rapide, le vieux (si si), était arrivé à la basilique. Pour ceux qui doutaient de sa possibilité de voyager aussi vite, il faut savoir que la Bretagne fourni à son Primat, non pas une mais deux mules. Ces deux représentantes de l’espèce nommées « Clubnet » et « Orange », cette dernière étant fille de « Wanadoo », permettaient une facilité de déplacement déconcertante, l’une étant toujours au mieux de sa forme quand l’autre fatiguait !
Peu de monde, quand il franchit le seuil de la basilique, tout le monde n’a sans doute pas deux mules. Il sourit.
Pourtant la foy et les prières étaient…Un bon chemin pour atteindre le paradis solaire. Comme le Bien :
« Benefactis proxime ad deos accedimus. »
Lepère avait son homélie dans la poche, il traversa la basilique et gagna les stalles , puis s’installa et attendit.
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Clodeweck de Montfort, pèlerin, prêcheur, homme de foy contre l'adversité.
Quand on a plus rien à prouver, rien à perdre, rien à gagner on peut parler vrai. (Cloclo 1°)

[Kad]

Incroyable, mais vrai, le vieil archevêque était à l'heure. Tandis qu'il déambulait dans la basilique, il avait aperçu les entrées successives de l'évêque de Toulon, son ami Uter, ainsi que du Primat Breton, Son Eminence Clodweck. La patronne des vignerons et des taverniers ferait l'objet de toutes les attentions en ce jour. Paré d'une soutane verte - qu'il n'avait eu à "emprunter" cette fois ci -, il rejoignit la sacristie afin de recueillir les fleurs sélectionnées pour l'occasion. Il rallia alors l'autel ou se trouvaient ses confrères, qu'il salua d'une inclinaison et d'un sourire jovial.

Son regard s'attarda un instant sur le retable, puis il déposa les six roses, symbole de la Sainte, a même le marbre de l'autel, en son centre.

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[Monica]

Monicaa, s'était préparée pour gagner Rome et célébrer l'Office en l'honneur de Sainte Boulasse. Les cloches sonnaient et l'imminence de la célébration était annoncé.

Elle croisa du regard les Eminences Clodeweck, Primat de Bretagne (que la Franciscaine avait l'habitude de croiser au couvent de Bruz..) et son mentor du Séminaire Bynarr de Lyon, où elle faisait son perfectionnement : UterPendragon. L'abbesse de Thiers salua respectueusement les deux Eminences, puis son excellence Kad, Primat de France, et prit un siège en attendant le début de la cérémonie.
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(Monicaa IG)Vicaire Diocésain de Clermont et Abbesse de Thiers en B-A Promotion Breitz

[UterPendragon]

Changement brutal de programme, Aymé se rua à l'extérieur, tandis que les cloches cessaient peu à peu de carillonner : un jeune novice grégorien venait de faire son entrée et l'avait prévenu qu'un cortège venu d'Argentat, siège de l'ordre grégorien, venait d'entrer à Rome. Un sourire s'était brusquement affiché sur le visage du vieux prélat, enchanté de voir que ses fidèles frères répondaient toujours à l'appel. Il se gourmanda d'avoir un tel comportement, et prit une posture nettement plus digne, il s'assura que sa belle soutane brodée aux lettres de l'ordre dont il était le recteur était dans un parfait état, et sortit sous le soleil frappant la place d'Aristote.

Devant lui, une petite foule s'était amassée, et au centre de celle-ci, rangés parfaitement, venaient des hommes et femmes, chacun ayant revêtu une superbe robe de bure, parfois troublée par l'habit éclatant d'un évêque. L'évêque de Toulon était aux anges, il n'aurait pas pu espérer mieux que cela, il ouvrit alors les bras, et prononça de sa haute et intelligible voix :

Entrez, mes Amis, entrez dans la demeure du Tout-Puissant, qu'il nous accueille en son sein !

Les portes qu'il avait fait refermer derrière lui s'ouvrirent à toute volée, laissant passer, en tête du cortège, le vieil homme qui assurait sa prise sur sa crosse épiscopale, suivi de ses frères et soeurs. Les pas concordaient avec le chant qu'ils s'étaient mis à clamer. Et c'était lui qui menait la danse. Lorsqu'il arriva jusqu'à l'autel, les frères se placèrent de part et d'autre du choeur, laissant le recteur presque seul face aux personnes présentes. Il se racla la gorge, et dit :

Je vous souhaite la bienvenue, mes amis, en ce jour où la Boulasse est à l'honneur. D'aucuns diront que c'est un saint invitant à l'excès, donc au péché, je me permets de leur répondre simplement que ce n'est pas la vision que donne l'hagiographie. Sachez qu'au contraire, elle invite en fait à la modération, et à la prière. Mes Frères, mes Soeurs, prions !

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Mort des cardinaux d'Azayes et von Frayner

[vincent.diftain]

Vincent Diftain était présent pour cette grande célébration faite par son ami le recteur de son ordre, le Cher Uter !!!
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Vincent Diftain d'Embussy
Cardinal Romain
Chancelier de la Sainte Inquisition
Grand Inquisiteur

[Aizu]

Le frère Martin avait suivit le recteur de l'ordre ainsi que le frère Vincent dans la basilique. L'ordre Grégorien était venu célébrer Sainte Boulasse et ils avaient tous prit place sur les bancs.
Frère Aymé avait l'air tout guilleret d'ouvrir cette commémoration. Martin eu un léger sourire et attendit la suite de la cérémonie.
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Ithier d'Ail-Zou dict "Aizu"
° "gladius foris non salve".

[Ingeburge]

C'est une Ingeburge complètement en retard qui arriva en courant sur le parvis de la Basilique Saint Titus.

Les badauds traînant dans le coin avaient pu voir une silhouette tout de noire vêtue traverser les rues à vive allure. Elle avait manqué tomber ou bousculer quelqu'un mais au final, elle parvint à son but sans le moindre incident.

Elle s'arrêta aux portes un peu échevélée, sous les regards surpris des gardes pontificaux romains qui regardèrent ailleurs quand elle commença à les fixer à son tour. Elle haussa les épaules et tapota légèrement sur ses cheveux puis pénétra à l'intérieur de l'édifice.

Aymé était en train d'accueillir les fidèles, elle se laissa tomber sur le premier banc qu'elle dépassa.
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Morte deux fois en trois jours, vise le triplé

[frère roger]

Les cloches sonnent encore une fois à toutes volées pour appeler la communauté à la cérémonie. Monseigneur Roger s'avance avec le groupe de prélats chargés de la célébration. Le primat Kad, les cardinaux Ingeburge, Clodeweck & Ivrel, les évêques vincent.diftain & UterPendragon et tous les autres éminences cachées dans la foule ou en en train de finir les derniers préparatifs dans la sacristie sont heureux de cette grande co-célébration romaine. Le vieux Roger prend la parole à la croisée du transept et de la nef:

Je vais bénir cette assemblée de fidèles romains à l'occasion de la quinzaine de la Boulasserie Sacrée. Comme je suis un vieux prêtre un peu loufoque, ma bénédiction sera basée sur l'alchimie entre les 5 éléments aristotéliciens. Le Très-Haut a agencé l’univers à partir des 4 éléments. Le Logos a disposé ces éléments les uns à l’égard des autres, de telle sorte que ce que le feu est à l’air, l’air le fût à l’eau, et que ce que l’air est à l’eau, l’eau le fût à la terre. Par après, il les a englobé en un divin éther unificateur.

un moment de silence. Au centre d'un cercle tracé à la craie dans le choeur de la Basilique, le vieux roger aidé de son jeune novice françois déposent sur l'autel 4 objets de belle facture. Roger reprend la parole :

La présence des 5 cinq éléments aristotéliciens est donc requise pour cette bénédiction spéciale. Une vasque d'eau pure pour l'eau, un petit brasier pour le feu, une pierre taillée pour la terre et un encensoir pour l'air sont les symboles des quatre éléments de la théorie aristotélicienne. Le cercle et le prêtre figurent eux le dernier élément mystique : l'Éther, symbolisation de la perfection & présence du divin en toute chose.

Le vieux roger prend tour à tour chaque objet symbolisant un des éléments, le porte au-dessus de sa tête en le montrant à la foule assemblée et récite la maxime de bénédiction y afférent.

Face à la flamme du brasier qui monte vers le ciel, que le Feu aristotélicien purifie et donne bénédiction à nostre assemblée de fidèles.

moment de silence pour permettre les répons des fidèles

Face à l'eau symbole de pureté, que l'Eau aristotélicienne purifie et donne bénédiction à nostre assemblée de fidèles.

moment de silence pour permettre les répons des fidèles

Face à l'odeur de l'encens qui chasse les mauvaises émanations, que l'Air aristotélicien purifie et donne bénédiction à nostre assemblée de fidèles.

moment de silence pour permettre les répons des fidèles


Face à la pierre taillée, socle fondateur sur lequel repose toute l'architecture de l'édifice de notre Sainte Eglise Aristotélicienne, que la Terre aristotélicienne purifie et donne bénédiction à nostre assemblée de fidèles.

moment de silence pour permettre les répons des fidèles

Que l'Ether aristotélicien achève lui-même ce les autres éléments ont débutés. Et que cette bénédiction permette à la quintessence divine de descendre sur nous et y demeure à jamais.

moment de silence pour permettre les répons des fidèles, puis le vieux roger termine par un plus conventionnel :

Saints Archanges, qui chantez sans cesse les louanges du créateur de toute chose, qui ne respirez que la gloire du Très Haut, et qui resplendissez du feu de son amour, qui présentez au Père les misères et les vœux de ses Enfants, qui volez à notre secours, bénissez nous.

Saints Archanges, qui nous soutenez dans tous nos justes combats, qui nous protégez de nous même comme vous avez protégé les justes à Oanylone, qui portez nos âmes devant notre Juge et Créateur, bénissez nous.

Que les Saints Archanges et les saints Apôtres Titus et Kyrène, dont la puissance et l'autorité à notre confiance, intercèdent personnellement pour nous auprès du Très Haut !

Le vieux roger sourit à tous avant d'ajouter sa marotte :

Par la grâce d'Aristote et de Christos, puissent Foi et Raison nous guider et que Saint Arnvald le justicier, nous protége. bénédictions aristotéliciennes à vous tous les amiches.

Le vieux roger aimait les formules toutes faites & ampoulées. Il avait le crachoir et en rajouta encore une couche.

Pour parachever cette bénédiction élémentaire, que la Sainte Boulasse nous aider à nous abreuver à la source du savoir ! Par le dernier écu de l'Ange AL Lopas, puisse les libations religieuses être pétillantes ! Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne, que l'extase de Christos nous transcende et que le Très-Haut nous garde ! Place maintenant au Symbole de la foi
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EVEQUE IN PARTIBUS D'HELIOPOLIS

[nainainus]

Le frère Nainainus avait prit place dans la basilique au début de la cérémonie et écoutait avec respect et interet les paroles qui étaient prononcées.
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[Kad]

L'amich Monseigneur Roger avait envoyé du pâté sur la bénédiction. Le primat fit un pas en avant, venant ainsi se placer aux côtés du protonotaire apostolique. Il déclara alors :

Mes enfants, ensemble, ouvrons nous au Créateur. Par l'aveu de nos fautes, libèrons nous et facilitons notre réconciliation avec les autres.

Le vieil homme entrouvrit son Livre des Vertus à la reliure d'un cuir usé par le temps, plus pour la forme qu'autre chose. Il poursuivit :

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Tous reprirent en cœur la confession. Lorsque le silence s'installa de nouveau en l'immense basilique, Kad céda alors la parole à Son Eminence Rehael.
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[Rehael]

Rehael rejoignit Kad et Frère Roger. Il était très heureux de voir la Basilique Saint Titus si remplie en ce jour. Il murmura lui-même les paroles sacrées prononcées par Mgr Kad.

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Puis il reprit...

Mes chers frères et soeurs, mes amis, je vous invite maintenant à répéter après moi le symbole de notre foi, le Credo aristotélicien.

[Clodeweck]

Se joignant aus concert, le père Clodeweck redit "en français", les paroles de la prière en même temps que les autres.

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Qu'il en soit ainsi
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Clodeweck de Montfort, pèlerin, prêcheur, homme de foy contre l'adversité.
Quand on a plus rien à prouver, rien à perdre, rien à gagner on peut parler vrai. (Cloclo 1°)