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[RP] Du soleil à la lune
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Pouyss



Inscrit le: 10 Mai 2006
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MessagePosté le: Mar Déc 05, 2006 2:01 am    Sujet du message: [RP] Du soleil à la lune Répondre en citant

Résumé des épisodes précédents:

Il y a trois jours (RP), une moniale du nom de soeur Galadrielle est venue sur la place d'Aristote pour apporter un parchemin à un cardinal. Elle se fit capturer par un groupe d'hérétiques, mais réussit à déchirer le message en deux, à l'insu de ses ravisseur, et à le laisser tomber à terre lorsqu'elle fut emmenée contre son gré.

Monseigneur Lodovicus trouva le demi-parchemin et l'emmena à la congrégation du Saint Office, au bureau du cardinal-archevêque de Rouen: Pouyss. Malgré tous les efforts de celui-ci pour cacher cette découverte, les hérétiques ne tardèrent pas cà savoir où se trouvait la partie manquante du parchemin.

Ils envoyèrent le lendemain une lettre d'ultimatum au recteur Lescurien pour exiger de lui de rendre le manuscrit en échange de la vie sauve de la moniale. Suspectant que le message codé qu'il contenait avait une grande importance pour l'avenir de l'Eglise, le cardinal refusa le chantage. Alors que le soleil commençait à décliner à l'horizon, ce qui marquait la fin du délai exigé par les hérétiques, le clerc décida de se rendre à la congrégation de l'Inquisition, voir ses amis Eckris et Pater San Giovanni.

Mais les hérétiques en profitèrent pour installer un piège mortel dans le bureau de monseigneur Lodovicus. Ils y posèrent une grosse charge de poudre à canon et un système de mise à feu qui exploserait dès que la porte s'ouvrirait, ce qui ne manqua pas d'arriver. Monseigneur Lodovicus, entrant dans son bureau, fut soufflé par l'explosion et eut de graves blessures, heureusement non mortelles.

Le bruit attira l'attention de la garde papale et d'une importante troupe de membres de l'Ordre de Santiago. Ceux-ci se partagèrent. Une partie vint au secours de monseigneur Lodovicus et l'emmena à l'infirmerie de la garde. L'autre partie escorta le cardinal lors de sa traversée de la place d'Aristote, seulement éclairés par l'astre lunaire, vers le bâtiment de l'Inquisition. Le groupe grossit tout au long de ce trajet, jusqu'à constituer une véritable petite armée.

Le trajet se déroula sans encombres et le théologien arriva sain et sauf, muni de son morceau de parchemin, jusqu'au bureau de Pater San Giovanni, où Eckris les rejoignit rapidement. Alors que la garde et les membres de l'Ordre de Santiago s'impatientaient à la porte, le Pater fit entrer ses deux pairs dans une salle secrète où Pouyss expliqua aux deux inquisiteurs la gravité de la situation.

Outre le danger que représentaient les hérétiques, les trois cardinaux avaient à résoudre une énigme ardue. Le parchemin comprenait un extrait du Livre des Vertus, mais la majorité des lettres étaient en majuscules, sans logique apparente. De plus, au dos du manuscrit était inscrite une recommandation demandant à le rapprocher du parchemin de Clermont. Sans nul doute, ces majuscules comprenaient un message secret que seul l'autre parchemin permettrait de décrypter.

Bien entendu, Clermont faisait nécessairement penser à la congrégation de saint Thomas: c'est là où se trouvait leur abbaye et c'est là que saint Trufaldini était évêque de son vivant. Les trois cardinaux décidèrent de se rendre, par un passage secret, au bureau du cardinal-camerlingue Lorgol, grand Thomiste devant l'Eternel, et dont la finesse d'esprit ne manquerait pas de percer ce mystère à jour...


Dernière édition par Pouyss le Mar Déc 05, 2006 2:48 am; édité 1 fois
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Pouyss



Inscrit le: 10 Mai 2006
Messages: 2334

MessagePosté le: Mar Déc 05, 2006 2:09 am    Sujet du message: Répondre en citant

Les trois cardinaux arrivèrent directement dans une partie sombre du grand hall du bâtiment du camerlingue. La porte d'une grande armoire de chêne s'ouvrit en grinçant et les trois clercs en sortirent en gromellant. Ils avancèrent, et arrivèrent devant les vastes escaliers qui montaient jusqu'au bureau de Lorgol.

Alors qu'ils s'apprêtèrent à gravir les marches de marbre, un carreau d'arbalète siffla à l'oreille du cardinal-théologien et vint se planter dans un meuble bordant l'escalier. Autour était accroché un message. Pouyss s'empressa de le détacher et le lut à haute voix:


Citation:
Votre éminence,

Après votre dernier refus d'obtemperer, il y a quelque jours, nous vous avons fait une démonstration de notre puissance. En ce moment, Lodovicus est entre la vie et la mort; ayant eu le parchemin entre les mains ; il en savait trop... C'est fort dommage, c'était un prélat de grande qualité.

Mais aujourd'hui, nous voulons vous donner une nouvelle chance. Nous savons que vous avez le parchemin en votre possession comme vous savez que nous avons Soeur Galadrielle en notre possession.

Nous vous proposons un échange: Donnez-nous le parchemin, et nous vous rendrons la soeur, nous aurons juste pris le soin de faire en sorte qu'elle ne parle plus. En revanche, gardez le parchemin, et nous liquiderons la soeur (nous avons tiré d'elle tout ce que nous pouvions).

Comme pour la dernière fois; vous agiterez un mouchoir blanc de votre bureau en signe d'acceptation puis suivrez nos indication. Alors tout rentrera dans l'ordre et vous n'entendrez plus jamais parler de nous.

Si en revanche vous refusez, vous pourrez toujours agiter une étoffe rouge... sang.

Réfléchissez bien, car vous aurez la vie d'une religieuse sur la conscience, et votre propre vie sera comdamnée. De toute façon, nous trouverons toujours le moyen de parvenir à nos fin; vous ne pouvez que perdre à ce jeu-là.

Et examinez le fait que nous sommes d'ardents défensseurs de la foy et de Dieu. Nos but ne sont peut-être pas si divergents, après tout.

Nous vous laissons jusqu'à lundi soir, à complies.

Mes respects, éminence.

Blême, il leva les yeux vers ses deux confrères et leur demanda:

"Que fait-on?"
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Pater San Giovanni



Inscrit le: 17 Mai 2006
Messages: 1372

MessagePosté le: Mar Déc 05, 2006 4:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

... le Pater recula d'un pas, effrayé qu'il fût par la flêche qui traversa la pièce pour finir sa course contre un meuble proche .... l'effet de stupeur passé, il suivit avec attention la lecture que faisait Pouyss du message laissé par les hérétiques ......

Oui que faire ? cela est une bonne question ..... avant tout ne pas paniquer et essayons de gagner du temps, cela nous laisse encore quelques jours pour trouver la clé de toute cette histoire et puis, avec un peu de chance, le Camerlingue Lorgol pourra nous éclairer .... mais quel secret peu bien être caché à Clermont ? .... si seulement nous en savions un petit peu plus sur ces hérétiques ......
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ils ont tous fini sur le bûcher.
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Eckris



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MessagePosté le: Mar Déc 05, 2006 6:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Eckris regarda autour de lui afin de s'assurer que personne ne les écoutait puis lança d'une voix basse vers ces confrères.

Peut être pourrions tenter une action armée discrete en réalisant un faux parchemin puis en acceptant l'échange afin de tenter une embuscade rapide ou une filature effectuée par nos meilleurs hommes.
Quoi qu'il en soit, nous ne pouvons rester sans agir... allons voir le Camerlingue en esperant qu'il ait lui même des informations, car il nous faut impérativement en connaitre plus sur nos désormais ennemis comme tu viens de le dire Pater...
_________________
Ancien Apotre de Frère Norv

Feu Cardinal

A Rejoint l'au delà... le Paradis Solaire
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Lorgol
Cardinal
Cardinal


Inscrit le: 05 Avr 2006
Messages: 3719

MessagePosté le: Mar Déc 05, 2006 11:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Lorgol était, comme bien souvent, entré en contemplation à la lecture de la parole de Saint Thomas. Ce grand théologien qu'était le docteur commun, répondait en ces termes au prince qui faisait un usage irraisonné de son pouvoir...

Citation:
"(...) Tout pouvoir vient de Dieu par le peuple. L’autorité temporelle n’est autonome qu’autant qu’elle conserve ce principe en mémoire. Elle ne peut donc gouverner que dans le respect de la norme qui la fonde, par là même avec l’assentiment de l’église. Elle doit conformer ses actions aux opinions du clergé, et en particulier à celle de sa Sainteté le Pape, souverain de tous les souverains ».


Le camerlingue se délectait de la superbe clarté des propos du saint. Comment message pouvait-il être plus explicite? Comment exprimer plus parfaitement l'intangible vérité que par la précision du verbe, et le tranchant des mots? "Sa Sainteté le Pape, souverain de tous les souverains", se répetait Lorgol, comme on psalmodie une prière. Cette litanie intérieure le plongeait dans un état de transe fantasmagorique. Il voyait un avenir radieux pour la sainte église, il voyait la cité idéale et sa caste des philosophes-roys, il voyait la respublica aristotelica.

Un vacarme lointain tira Lorgol de ses pensées...
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Pater San Giovanni



Inscrit le: 17 Mai 2006
Messages: 1372

MessagePosté le: Mer Déc 06, 2006 2:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

... arrivés aux abords du bureau du Camerlingue, le Pater demanda au secrétaire du Camerlingue le Père Myssion, l'autorisation de le rencontrer avec ses Eminences Pouyss et Eckris ..... les religieux attendaient la réponse ....

et surtout précisez lui bien que cela revêt d'une très grande importance .......
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Labtoc



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MessagePosté le: Mer Déc 06, 2006 5:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Labtoc se retrouva sur la place Aristote, avec ses hommes.
La place était vide, il ne restait plus que les gardes .....
Il essaya de trouver Philibert .....

Il vit un garde passer.


Garde si vous voyez Philibert dites lui que le grand maréchal Labtoc le cherche. Merci

Le garde le salua et s'en alla.
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Philibert62



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MessagePosté le: Mer Déc 06, 2006 7:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[Sur la place]

Maréchal, vous m'avez demandé ?
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shakka



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MessagePosté le: Jeu Déc 07, 2006 6:57 am    Sujet du message: Répondre en citant

Shakka qui arrivait de la Caserne traversait la place par les galerie et ne pu s'empécher d'observer l'action a distance.ça bougeait du coté du Carmelingue...Il se renseignerait aupres du capitaine dés que ses cours auront été assurés.
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PRO FIDES E PATRIA
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Labtoc



Inscrit le: 15 Nov 2006
Messages: 18

MessagePosté le: Jeu Déc 07, 2006 10:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

Philibert62 a écrit:
[Sur la place]

Maréchal, vous m'avez demandé ?


Oui, pourriez vous laisser passer l'un de mes capitaines qui devrai arriver d'ici peu. Nous lui avons envoyé un message, il se prenomme Aknas.
Pourriez vous également m'indiquez où se trouve les bureau de son éminence Lorgol.

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Philibert62



Inscrit le: 11 Aoû 2006
Messages: 539

MessagePosté le: Jeu Déc 07, 2006 6:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Aknas... Hmm... Très bien. Je vais prévenir Shakka. Je ne suis pas sur que Lorgol à besoin que l'on surveille sa porte, néamoins, si se sont vos ordres, envoyez lui un Pigeon. N'hésitez a me faire demander, mais vous pouvez aussi passer par Shakka qui vient d'être nommé Sergent.
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Aknas



Inscrit le: 06 Déc 2006
Messages: 1

MessagePosté le: Jeu Déc 07, 2006 7:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Informé de la situation désastreuse, Aknas avait fait de son mieux pour arriver au Carmelingue et rejoindre le maréchal Labtoc.
Dès qu'il était arrivé sur place, il demanda à ce qu'on l'amène directement auprès de son maréchal. Il croisa Shakka et le prévint de son arrivé.

Après quelques instants, il trouva enfin Labtoc.
Il salua les autres personnes présente et et s'adressa au maréchal :


Maréchal ! J'espère ne pas avoir été trop long, j'ai fait au plus vite dès que j'ai été avertit.
_________________
Capitaine Aknas
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Philibert62



Inscrit le: 11 Aoû 2006
Messages: 539

MessagePosté le: Ven Déc 08, 2006 12:32 am    Sujet du message: Répondre en citant

[Sur la place Aristote]

Le capitaine s'éloigne de la conversation. Il attendait maintenant des nouvelles de la réunion organisée par son Eminence Pouyss, et des ordres qui en découlaient. Il en profitait pour afficher un parchemin sur un mur de la place.
Citation:
Cher Romain, Cher visiteur,

Depuis quelques jours, la place est en émoi. A chaque aller et venue, un garde vous interpelle, vous demandant de vous identifier.
Je vous annonce que d'ici Dimanche soir, la Place sera libérée de toute contrainte. Vous pourrez y circuler en toute sécurité.
Jusqu'à dimanche, annoncez vous auprès de Shakka, qui surveille cet endroit.
La Garde retient la dure leçon éprouvée, et moi, Capitaine, avoue les fautes commises ; intrusion d'infâmes, crimes, attentats... Ces horreurs, perpétuées depuis peu, ne se repronduiront plus.
Dès Dimanche, malgrès le libre accès offert à tous, la Garde sera présente et protégera Rome des infâmes et bandits.
Je compte sur la civilité de tous pour prévenir notre caserne de tout événement introduisant suspiçions et doutes.

Philibert.

_________________
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shakka



Inscrit le: 29 Oct 2006
Messages: 305
Localisation: Orthez,Comté du Béarn

MessagePosté le: Ven Déc 08, 2006 9:44 am    Sujet du message: Répondre en citant

[sur la place...]
Shakka qui avait croisé Aknas et avait suivi sa progréssion du regard,se dit que decidement l'ordre de Santiago avait pour avantage de pouvoir réunir une force importante en peu de temps...
Cela serait certainement un avantage en cas de bataille.
Malheureusement toutes ces forces aemées sur la place et dans les couloirs n'étaient pas du gout de tout le monde...

_________________
PRO FIDES E PATRIA
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Renard_rules



Inscrit le: 15 Nov 2006
Messages: 12

MessagePosté le: Sam Déc 09, 2006 6:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Renard se demandait bien ce qu'il fesait encore là.
Le danger ne semblait plus présent. Pourtant il restait là avec les autres, pour faire de la dissuasion.
Il s'assit tranquilement au soleil, et, tout en machonnant un brin de paille, il observait l'architecture si particulière de la place.

_________________

"Que toda la Vida es Sueño,
Y los Sueños"
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