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[RP] Messe de Noël 1458
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Tully
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MessagePosté le: Sam Jan 01, 2011 5:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'Archevêque s'avança à son tour devant l'autel, puis il ouvrît les bras dans un signe fraternel d'union

Mes chers amis, mes sœurs, mes frères !

Écoutons maintenant la Vita de Saint Noël


Un chanoine vînt se mettre à genoux les bras levés comme un livre ouvert tenant son précieux exemplaire du Livre des Vertus

Citation:
Ses origines

Arrière-petit-fils d'un brave homme ayant suivit Christos de son vivant, Nicolas Noël est né dans un chariot tiré à ce qu’on dit par des cerfs dressés par son père.
A cette époque les registres n’existaient pas et on ne connaît pas le lieu exact, ni la date exacte de sa naissance mais on sait que c’était pendant un hiver particulièrement rude.

Noël faillit ne pas dépasser l’âge de la puberté tellement il avait souffert à sa naissance, et il a même été en état de mort plusieurs fois. Par contre à chaque retour à la vie, contrairement au commun des mortels, il revenait plus en forme que jamais.
Pourtant chaque année au solstice d’hivers il semblait mourir pendant cinq jours et cinq nuits, mais bien que son corps soit veillé certains prétendaient l’avoir vu à différent endroit, offrant du pain aux plus pauvres, du feu à ceux qui n’en avaient pas, et même un simple jouet aux enfants triste.

Sa vie

Vers l’âge de 15 ans alors qu’il n’avait jamais étudié, il racontait l’histoire de Christos que son arrière-grand-père avait transmit à son grand-père et qui lui-même l’avait transmis à ses enfants et petits enfants.
Le curé de sa paroisse l’invitait régulièrement à participer à la messe et en fit son diacre. Très vite tout le monde fut surpris de son érudition, sa simplicité, son amour pour les autres et ses connaissances intuitives du dogme aristotélicien.

Un jour où on le questionna sur les raisons de ses problèmes de santé liés à l’hiver il répondit :

Je parlerais d’un cadeau de Dieu plus que d’un problème, car à chaque fois que je frôle la mort j’en apprends de Christos et Aristote, car notre Créateur nous donne toutes les réponses à toutes les questions pour que nous puissions voir notre vie sous des jours nouveaux, et que nous puissions nous juger nous même avant d’être jugé.
En principe en revenant à la vie, nous laissons ces connaissances et un peu de notre force, mais Dieu en a fait autrement pour moi je pense, bien que je ne garde qu’une réponse, sans choisir la quelle, je ne perds pas tout de ma visite chez les Saints.

Bien entendu personne ne le prenait réellement au sérieux, et il ne l’était d’ailleurs peut être pas, mais tout ce que les gens retenaient de cet événement c’est que c’était un érudit et un homme aussi sage que bon.

Tout au long de l’année, il donnait la moitié de son temps pour aider les malheureux, pas forcément les pauvres, mais bien ceux qu’il nommait les malheureux.

Quand on lui demandait pourquoi il aidait des riches comme les pauvres, il aimait répondre des phrases qu’il disait tenir d’Aristote lui-même :
« Les talents du riche ne remplace pas le talent d’être heureux ».
« Etre remplis de talents ne permet pas d’acheter le bonheur »
« on vit avec talent, mais on n’emporte pas ses talents dans la tombe »

Tous ne comprenaient pas, car il y avait longtemps que le talent n’était plus monnaye courante...

Vers l’âgé de 35 ans, il fut nommé Evêque et il continua sa vie de la même façon, aidant ceux qui devaient être aidé, quel que soit leur rang social, il était reconnu pour toujours avoir la parole ou le cadeau qu’il fallait pour rendre la boulasse aux plus malheureux.
Et chaque solstice d’hivers il semblait mourir, mais chaque fois 3 ou 4 jours plus tard il revenait plus en forme que jamais et organisait une messe vers minuit où il racontait une nouvelle histoire.
Une année il annonça que vu son grand âge, il avait près de 90 ans ce qui est un miracle en soi, il renonçait à sa charge et entreprendrait, seul, un dernier pèlerinage. Bien sur tout le monde voulu l’en dissuader, mais il promit qu’il reviendrait pour le 25 décembre, et que de toutes façons il faudrait bénir ce jour particulièrement car il avait appris de Christos et d’Aristote eux même, que c’était le jour de leur naissance à tous trois, Aristote étant né à midi et Christos à minuit et lui juste entre les deux, à dix huit heures.

La légende

Le Père Noël, comme avait continué de l’appeler ses fidèles, pris la route et revint parmi les siens le 6 décembre suivant.
Il ne répondit que peu aux questions sur ce pèlerinage, mais il avait ramené deux chariots. L’un remplis de bûches, et l’autre rempli autre de pains
Il fit distribuer le pain et le bois aux plus pauvres, et une fois la distribution terminée, il envoya les chariots faire le tour des plus riches à qui on demandait de déposer un présent.
Le 24 décembre, Monseigneur Noël organisa deux messes, l’une à midi en l’honneur d’Aristote et une à minuit en l’honneur de Christos, puis il se dirigeât vers la sacristie et plus personne ne le revit.

La totalité des villageois, du plus croyant au plus mécréant passèrent la nuit à le chercher, et c’est seulement au petit matin qu’épuisés, ils rentrèrent chez eux.
C’est là que la légende fut inscrite parmi les miracles, car chaque maison sans exception avait son foyer allumé et des cadeaux au pied de la cheminée.

Depuis cette époque, chaque année on dit un peu partout qu’en décembre il passe dans les maisons pour donner un peu de bonheur. On prétend même, que parfois, Christos et Aristote l’accompagnent directement...




Le Chanoine se releva et s'enfuit aussi discrètement que possible. Puis il se recula et laissa la place à Monseigneur Otto Bismark, pour le sermon

*****

The Archbishop came to his turn in front of the altar, then he opened his arms in a sign of fraternal union

My dear friends, my sisters, my brothers!

Now listen to the Holy Christmas Vita


A canon came to kneel with raised arms like an open book holding his precious copy of the Book of Virtues

(Translations Available here : http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2450)

The Canon rose and ran away as discreetly as possible. Then he stepped back and gave way to Bishop Otto Bismarck, the sermon

_________________
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Otto bismarck



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MessagePosté le: Sam Jan 01, 2011 9:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mgr Otto bismarck se leva pour se diriger vers la grande chaire de Saint Pierre. Il tremblait légèrement tant le sermon qu'il avait rédigé était audacieux et ne maquerait pas de susciter des débats. Cependant il tenait à faire passer un message fort pour cette Saint Noël

L'évêque une fois en chaire prononça à haute voix son sermon de Noël




    Frères et sœurs, nous connaissons tous l'histoire de Saint Noël. Cet évêque qui distribua des cadeaux mystérieusement durant cette nuit du 25 décembre pour faire plaisir à ses ouailles. Une bien belle histoire que chaque année on se raconte de familles en familles. A la messe aussi lorsqu'on a la chance de l'entendre dans nos paroisses et nos diocèses...

    Ah ce bon "Père Noël"... Quel homme saint ! Rendez-vous compte combien ce pasteur était généreux. En effet en mobilisant beaucoup d'énergie malgré son grand âge il s'est mis au service des autres pour leur donner un peu de pain et de joie. Mieux encore, il invite les plus riches à donner aux plus pauvres ! Ainsi il ne se contente pas de faire des dons, il met tout le monde au travail et au service de tous. Voilà de quoi nous inspirer...

    Cependant frères et sœurs, je souhaiterais insister sur quelques points. Que peut nous dire Saint Noël aujourd'hui à part bien sûr, le fait d'avoir des cadeaux ?

    D'abord DONNER, partager et offrir ! Voilà un bien beau message dans ces temps où l'accaparement de richesses et de "caractéristiques" domine les cœurs. Regardez combien des Comtes, des puissants et des nobles ont parfois tendance à vouloir toujours plus au mépris des petits. Regardez également combien ces mêmes petits s'enferment aussi dans leur quotidien, oubliant de participer sur nos halles et nos gargotes. A croire que tous veulent tamagos...vivre pour eux même ! Que sont donc devenues la solidarité ? L'amitié ? Le partage et la joie de vivre chez nous ?

    Où sont ces festins ? Les jeux qui ont ravi l'enfance des plus anciens dont je fais partie ? C'est à croire que nous sommes enfermés dans notre tour d'ivoire, de pains et de tavernes ! Que reste t-il de la simple joie de vivre ensemble... Nous avons besoin d'amour et de collectif ! Que diable sortons de nos champs et venons dans nos halles, nos églises et nos gargotes, remettons l'ambiance et bougeons nous avant qu'il ne soit trop tard. Quand nous, les anciens ne serons plus là pour témoigner de l'âge d'or de notre Royaume qui fera encore vivre dans les coeurs cet esprit du « collectif » qui primait sur les niveaux ?

    Saint Noël n'était pas l'homme des caractéristiques et des richesses. Il était l'homme de la fraternité et de l'amour. Il savait combien vivre avec les autres valait plus que tous les écus du monde...

    Je voudrais aussi frères et soeurs attirer votre attention sur cette tentation dramatique et grave qui gangrène notre église. En effet nous sommes confrontés ici et là à une crise majeure. La foi se perd ! Les vocations sont catastrophiques par endroits si bien qu'on ne trouve même plus de candidats pour devenir évêque. J'ai encore en mémoire ce temps où devenir évêque était une consécration au terme de plusieurs mois voir année de ministère presbytéral accomplis. Désormais sitôt diacre il serait presque urgent de vous faire ordonner évêque...

    Au risque de paraître virulent je souhaite dénoncer devant vous, frères et soeurs, même si je mesure le poids des mots les conséquences désastreuses de la pastorale. Relisons les textes saints et le livre des Vertus ma parole! Où a t-on vu que Chritos en instaurant le baptême l'avait soumis à quelque examen dont les illettrés, les faibles et les petits sont délibérément exclus ? Saint Titus a t-il instauré une religion élitiste ou bien la religion de tous ?

    Je vous le dis frères et soeurs. Saint Noël est un modèle et un exemple de simplicité. Il ne pratiquait pas la pastorale académique qui génère frustrations et haine envers notre Eglise. Au contraire ! Il pratiquait ce que j'appelle la pastorale de la charité et de l'amour. Plus que des paroles il agissait au service exclusif de l'annonce et de la mission. Pour cela il baptisait à tour de bras sans demander au petit qui se présentait à lui « et toi, as tu un certificat de réussite de pastorale » ? Imaginerions nous UN INSTANT, Christos demander cela au centurion qui venait pleurer à ses pieds pour se repentir ?

    Alors je sais que je ne me ferai pas des amis avec ces mots. Mais je vous le dis, inspiré par le Très Haut dans cette Chaire de Saint Titus notre premier Pape. La pastorale obligatoire a tué notre Eglise. Elle l'a tué dans sa spontanéité et dans sa dimension populaire. Le baptême était quand je suis arrivé un rite initiatique. Il est devenu un rite politique ! Aujourd'hui les demandes de baptêmes viennent exclusivement : des politiciens, des futurs mariés et des futurs clercs. Où sont donc les travailleurs ? Les paysans ? Les artisans ? Tous ont déserté notre Eglise...

    Il est donc important frères et soeurs de nous poser la bonne question : quelle Eglise voulons nous ? Une Eglise de théologiens mais très peu nombreux ou à l'inverse une Eglise composée d'un peuple de Dieu nombreux mais peut être pas docteur ès théologie ? Pour moi, à la lumière des Ecritures Saintes ma réponse est claire : oui, l'Eglise aristotélicienne doit être POPULAIRE pour pénétrer au plus profond notre société. Saint Noël nous conspuerait en voyons notre attitude élitiste actuelle.

    Enfin le second enseignement de Saint Noël, et je souhaite insister là dessus, c'est aussi l'attitude de partage DISCRET. Ce saint ne s'est pas répandu sur ses bienfaits. En revanche, il a surtout agi. Agir plutôt que parler, voilà un bel enseignement ! Certains seraient bien inspirés de faire leurs ces paroles. Plutôt que de parler de l'amour et de la paix : vivons là. Plutôt que de parler de la justice : faisons là ! Il apparaît urgent à l'heure où la France est à la croisée des chemins en élisant le nouveau Roi, de vivre et faire vivre la Foi d'Aristote au risque de la perdre définitivement. Pour cela il faudra être fort et rayonnant. Soyons à l'image des actes de Saint Noël qui auront permis la paix profonde dans les coeurs par l'action. Non pas des discours mais des actes.

    Alors pour finir frères et sœurs, j'aimerais que nous nous souvenions de tout cela. De ce "message de Saint Noël". Simplicité, amitié, partage... Retrouvons le chemin de nos halles pour faire battre le cœur de la foi dans les villes. Retrouvons le chemin des marchés pour faire de la prédication efficace et reconvertir la France comme nous avions su le faire dès l'Eglise primitive Aristo-chrétienne ! Souvenons nous des grands pères de l'Eglise de la Réforme Aristotélicienne pour retrouver le chemin des églises. Revenir à la source de la foi : le livre des Vertus et la Vita de Christos pour regarder avec humilité l'action acharnée de nos frères pour baptiser avec pour seule pastorale celle du coeur.

    Amen.


L'évêque vint se rasseoir. Que celui qui avait des oreilles entende...
_________________
Evêque in partibus de Damas
Ex Primat de France


Dernière édition par Otto bismarck le Dim Jan 02, 2011 9:56 pm; édité 1 fois
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Martin_Tamarre
Cardinal
Cardinal


Inscrit le: 02 Oct 2009
Messages: 3407

MessagePosté le: Sam Jan 01, 2011 10:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Monseigneur Martin_Tamarre écouta attentivement la Vita de Saint Noël, qu'il connaissait déjà mais qui était agréable à réentendre puis le sermon de Monseigneur Otto bismarck.
_________________
Son Éminence Martin Tamarre de Nivellus.
Cardinal émérite de Sainte Hildegarde de Bingen.
Préfet du Chapitre Régulier Romain.
Premier Vice Primat de France.
Archevêque métropolitain de Reims.
Évêque d'Hébron.
Comte de Spontin.
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