L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Alfred_de_Liestz]

Alfred de par son affection pour la musique, devait mettre tout en œuvre pour que son académie pour la chanson voit le jour et enfin qu'il respire un peu, prou ou presque après tant de lamentations.

Intestat ! Ce mot me perce l'âme...

Dorénavant je saurai à quoi m'en tenir. Quand un pape ne sait plus délier sa langue pour venir apaiser l'esprit du bon croyant que je suis, mais je ne pourrais non plus laisser les choses ainsi. Car à partir de ce jour, je vais chanter à Rome pour essayer, je dis bien essayer d’égayer de nos prélats perturbés par toutes ces nouvelles.

Il nous faut partir en pêche
Pour une marée de saumon
Avant que l'on nous empêche
D'aller à la pêche au thon
La politique d'Orléans et de Touraine
A préféré le catalan
Dirigée par des pucelles
Ils nous prennent pour des guignols

Allez viens marin
Allez prends ma main
Il nous faut bien du courage
Allez viens marin
Tous à l'unisson
Chantons la java du thon

Ils ont écouté nos poèmes
Qui veut sauver les dauphins
L'avenir de nos marins
Passe après les p'tits marsouins
S'il nous faut faire marche arrière
Ou bien tout réinventer
Remettre à l'eau "le corsaire"
Pour continuer à pêcher

Ils nous disent qu'il faut gérer
Les réserves de poisson
Les chalutiers giennois
Ils ne trouvent pas ça si con
Pendant qu'on crèvera la dalle
Eux, ils vont se régaler
On peut crier "au scandale"
Ils n'en ont rien à cirer

Le Royaume français
Souhaitait la négociation
La seule méthode, en effet
C'était la guerre
Les politiques ont lâché
Sous la pression ponantaise
Eux, ils sont bien installés
Re-chantons "la Carmagnole"

Les marins sont décidés
A ne pas s'laisser crever
En Bretagne ou à l'île d'Yeu
On leur ferm'ra pas les yeux
On doit payer des millions
Pour le fuel de l'"Erika"
On trouvera la solution
Pour sauver la pêche au thon

Puis après un moment, entama une autre:

Rome, Rome tu as peur de ce monde
Toi qui a gardé une âme si pure
Rome, Rome tu as peur de ce Monde
La politique de Rome n'est nanti que des craintes
nourris par la force des provinces temporelles
Nous comptons sur toi pour nous donner ce que
nous avons toujours tant rêver

Rome, tu n'es pas de ce monde
Toi qui ne dit rien quant à la souffrance
de la veuve et l'orphelin,
Rome, Rome exécuteur de la loi divine ne devrait pas
être ainsi

Si tu perdu ta foi, oublie tes tracas un jour la forêt t'en redonnera le courage. Chaque aristotélicien est un martyr quant à l'affront que tu lui tiens, regardez ce droit qui est canon, elle ne vaut les droits d'une pucelle.

Puis une autre.

Les matelots maintenant ont d'la chance
Sont bien tombés à bord du bâtiment
Du bon, du pain, du vin en abondance
Aujourd'hui on n'parle plus de retranchement
On ne leur fait plus aucune misère
Menottes et fers, cachot et caetera
Tranquillement on peut fumer sa pipe
Je crois en Dieu mais je ne crois pas ça

Laver le pont ce n’est qu’une habitude à Gien
Surtout l’hiver quand il fait moindre froid
Le branle-bas se fera à huit heures
Et le clairon ne nous réveillera pas
Pour déjeuner on jouera d’la musique
Et quand Islington de la Neustrie boira un coup d’gienlain
On lui jouera un air de république
Je crois en Dieu mais je ne crois pas ça

Les canoteurs quand nous irons à terre
Rassemblons-nous dans les embarcations
Arrivés à bord bien fatigués de terre
Sans avoir eu la moindre punition
Les punitions à bord sont interdites
Dans les prisons jamais nous n’irons plus
Allons marin que veux-tu davantage
Je crois en Dieu mais je ne crois pas ça (bis)

Les cambusiers n’auront plus d’bénéfices
Faudra donner la double à chaque ration
Et les marins ne f’ront plus d’exercices
En remerciant le vieux Levan
Les canons sont mis dans la soute à voile
On les trouv'ra qu’au moment du danger
Et les fusils s'ront foutus dans la cale
Je crois en Dieu mais je ne crois pas ça

Il est venu un ordre du Royaume
Faudra donner une femme à chaque marin
Pour diriger toutes leurs petites affaires
Pour les laver et les r'coudre au besoin
A condition qu’on leur apprenne la nage
Le même hamac servira pour les deux
Allons marin que veux-tu davantage
Je crois en Dieu mais je ne crois pas ça (bis)
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L'écossais.

[{Giosep}]

RP? HRP? IG? balise svp.

Merci

[Arnault d'Azayes]

Tiens, enfin un peu d'animation dans cette ville qui, capitale des capitales, avait plutôt l'apparence d'une ville fantôme depuis quelques années. Arnault préférait le théâtre — pourvu qu'il fût bien écrit — à la musique, art frivole, mais qu'à cela ne tienne, il convenait d'encourager cette initiative par sa présence. De plus, en restant là, il évitait d'assister aux réunions du Saint-Office au cours desquelles il s'endormait systématiquement.
Heureusement qu'il ne s'agissait en fait pas de théâtre : la déception aurait été plus grande encore si l'attente avait été importante. Ce musicien, non content de jouer faux, ânonnait un texte qui, en plus d'être injurieux, était surtout extrêmement mal écrit. L'homme scrupuleux qu'était Arnault ne pouvait supporter ces rimes faciles, ces enjambements ratés et cette métrique inexistante.

A peste, fame, bello et musico, libera nos Domine ! N'y a-t-il pas un garde pontifical ou papal pour faire cesser cette hérésie théologique et artistique ? clama-t-il, s'efforçant de se faire entendre par le plus grand nombre et de couvrir le son strident de la voix du musicien honni.
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Mort des cardinaux von Frayner et d'Azayes