L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Dyvina]

Il n'y avait pas de raisons, la ZEP de Rome aurait aussi son annonce.

[Talona]

*Talona était tombée par hasard sur cette annonce, elle manqua de faire un malaise sur-le-champs*


C'est ca la presse aristotelicienne??..... Quelle torchon! Quelle manipulation honteuse! Il s'agirait plutôt de la presse anti-aristotelicien, celle qui conduit directement à l'enfer lunaire!

[Dyvina]

Petite, Dyvina s'amusait à déranger les araignées en déchirant leurs toiles. Sales bêtes qu'elle avait en horreur et qu'elle chassait de son environnement sans aucune pitié.

Devenue grande, elle retrouvait ce même besoin avec Rome.
Rome c'était comme une araignée.
Si on la laissait s'installer en paix, elle étendait sa toile faisait ainsi de plus en plus de victimes dont la plupart finiraient non dans son estomac par nécessité, mais desséchées dans un cocon. Or la gourmandise, l'orgueil et l'envie étaient trois des sept péchés capitaux que tout bon aristotélicien réformé devait combattre.

Secouant la tête, elle voulu rassurer le nonce apostolique ou ce qu'elle prit pour...

Oh mais non. Car si c'était le cas, Rome et ses sbires seraient déjà en cendre.

[Aristokolès]

Le Chancelier du Saint-Office arriva. Les plaisanteries avaient assez durée.

-OH! Mais n'est-ce pas vous madame la responsable de l'Ordre des Dragons?

Il n'y a pas de cour de Droit Canon dans votre vénérable institution visiblement. Car cela fait plus dpuis que l'excommunication existe, et cela ne date pas d'hier, qu'elle est considérée comme un état. Puisqu'elle est en fait la reconnaissance par l'Eglise de ce qu'un individu à comis publiquement un péché grave de nature à provoquer sa damnation, appelé aussi par certains: péché mortel.

Mais on ne perd jamais une occasion de faire de la propagande n'est-ce pas? Ni de mentir, après tout, il faut bien gagner sa vie.
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[Dyvina]

Oh mais qui voilà, celui qui faisait l'école buissonnière...

Se gratte la tête, puis paume en l'air.
Intense moment de réflexion.

Il est vrai que nous avons la Basse-cour,
la Cour de récréation,
la Cour des chiottes...
Mais nous n'avons pas encore la cour de Droit Canon.

Je vous inscris comme professeur à l'université du Dragon?
Mais cette fois faudra tenir bon, et durer plus d'une semaine.

[Aristokolès]

Aristokoles eut un sourire.

-Vous savez, il se trouve que l'Université du Dragon quand j'ai voulu la passer n'était pas vraiment le centre de ma vie. Mais de toute façon c'est votre seul ressource: m'attaquer moi plutôt que de répondre sur le fond.

Je sais que je suis un sujet passionnant, oserais-je dire plus que les sujets que vous étudiiez?

Non parce que là, vous vous couvrez de ridicule.

Au lieu de faire la maline répondez à mes arguments. je sais que la Réforme est une religion de sophistes, mais avec moi vos petites pirouettes ne prennent pas.

Ce n'est pas parce que je me suis désintéressé de vos cours de droit que je suis un imbécile. D'ailleurs on a l'impression que vous m'en tenez rigueur, ne vous avais-je pas envoyé une lettre fort courtoise vous disant que je n'avais malheureusement pas le temps de suivre ce cursus de la façon que vous proposiez?

Il me semble un peu vil donc d'attaquer une personne qui s'était efforcé de vous signifier poliement qu'elle ne suivrait plus vos cours.
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[Dyvina]

Et bien celui là ce n'était pas la modestie qui l'étouffait...

Je ne doute pas que vous soyez un sujet passionnant, à tout le moins pour un biologiste ou un comportementaliste.
Néanmoins je peine a comprendre que vous remettiez le Dragon sur le tapis, je ne vous ai rien reproché, et vous faites bien du cas de cette université que par ailleurs vous semblez juger en deçà de votre intellectualité.

Et puis..
Petit raclement de gorge, la vérité crue allait sortir de sa bouche...


J'ai un peu honte de l'avouer, mais je ne me souviens pas plus que cela de votre inscription, puisque vous avez abandonné le cursus.

...Sans doute ne m'avez-vous pas marquée outre mesure, et si je ne vous avais pas en face de moi la mémoire ne me serait pas revenue. Dans ces conditions, non, je ne vous en tiens pas rigueur, nous avons bien assez de candidats de talents pour nous arrêter à ceux qui auraient pu l'être.

[Aristokolès]

-Vous essayez une fois encore de dévier du sujet.

Vous êtes l'une des propagatrice de ce torchon. Vous êtes donc responsable des paroles que vous faites votres: donc je vais reposer ma question.

Cela ne vous fait-il rien de propager des mensonges? Notament sur le fait que nous ayons décidé qu l'excommunication était un état, ce qui est faux. Nous n'avons fait que rappeler ce qu'est la doctrine de l'Eglise sur l'excommunication, à savoir qu'elle est effectivement un état et ce depuis toujours.


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[Dyvina]

Un petit sourire vint danser sur les lèvres de la jeune femme qui s’amusait follement dès qu’il était question d’agacer un curé.

Je crois qu’il s’agit là d’un regrettable malentendu, car il n’est pas question de propagation de mensonges mais de liberté au sens large.

Alors vous êtes libre de qualifier cette annonce de torchon et de cela je ne vous en tiens nullement rigueur car je vous sais homme d’église à l’esprit endoctriné, mais je vous prie de bien vouloir aussi, respecter mon droit à considérer la doctrine de l’Eglise autrement que comme un fondamental auquel il faudrait souscrire.

Les doctrines, notamment religieuses, deviennent un véritable danger public lorsqu’elles menacent la liberté de l’individu.

Aussi, il convient au nom de cette liberté, d’être vigilant quant au pouvoir de nuisance de l’Eglise en s’affranchissant du moindre remord lorsqu’on la parodie.

[Aristokolès]

-Oui, bien sur, vous êtes libre de propager l'idée que 2+2= 87, ça n'en fait pas une vérité pour autant.

la liberté de dire des âneries n'en est pas une.

[Dyvina]

Et voilà. Ça va être encore la faute des Réformés de Genève. Dès que l’Eglise cherche un coupable à ses maux, elle accuse ces gens comme s’ils étaient la mal incarné. Ils sont comme vous et moi Monseigneur, un mitigé de bon et de moins bon.

D’ailleurs pour le peu que je sais de vous, tout démontre que vous n’êtes pas un exemple de droiture, un homme de bon sens, sage et raisonnable dont il faudrait boire les paroles sans se poser la question de savoir si elles ne nous conduiraient pas sur le chemin de la damnation.

N’est-ce pas vous qui avez exhorté le peuple de Guyenne à s’opposer à la duchesse d’alors ? Vous un homme d’Eglise qui poussez à la révolte, à faire couler le sang. Cela ne vous fait-il rien d’agir ainsi ? Et vos responsables ne vous sanctionnent pas pour vos égarements?

Se passe une main sur le front…

J’ose espérer que Dieu était distrait à ce moment là et que cet épisode ne lui est pas parvenu aux oreilles.

Mais poursuivons pour que vous saisissiez mieux ce qu'est Ma doctrine de la liberté...

N’est ce pas vous qui avez interdit les sacrements dans deux villes de Guyenne, privant ainsi vos propres fidèles des services de l’Eglise alors que ce pauvre peuple n’avait rien fait de mal ? Finalement vous poussez vos propres fidèles au désespoir, puisque il suffit de ne rien faire pour se retrouver mis au ban des aristotéliciens. Dans de telles conditions, comment voulez vous que la panique ne s’installe pas dans l’esprit souvent anesthésié des croyants. Et c'est comme cela que notre communauté est polluée par vos rejets...

-On refuse de s’opposer à une duchesse élue légitimement, de vous suivre dans votre folie, on se retrouve alors en état de « péché mortel public »
-On agit, on se fait baptiser après un examen pire que celui du Dragon, on va à l’église et là on se retrouve en état «d’excommunié».
Avouez qu’il y a de quoi en perdre son catéchisme.

Résultat de vos conneries, vous avez été viré ; Ceci dit, c’est bien fait pour vous, puisque vous ne semblez pas tirer des leçons de vos erreurs.

Alors Monseigneur, je vous appelle à plus de tolérance et à ne pas reprocher aux autres ce que vous-même vous autorisez, sous couvert de votre appartenance à l’Eglise. Il en va de votre crédibilité et de votre billet pour le jardin des délices.

[Aristokolès]

-Ah l'affaire de Guyenne... Visiblement vous n'avez entendu qu'un seul son de cloche, permettez que je vous donne l'entièreté de l'histoire que vous déformez.

J'avais discuté avec la duchesse de Guyenne qui m'avait alors assuré qu'elle conservait sa neutralité dans le conflit qui opposait Eusaias le Fol à la Sainte Eglise.

Soit, je n'y voyait pas d'inconvénients. Cependant, quelle ne fut pas ma surprise quand mon confrère de Toulouse d'alors, Mgr Arilan, pour qui d'ailleurs je n'ai pas spécialement de sympathie, se fait jeter de sa cathèdre par une armée royale avec agrément Guyennois.

Vous serez d'accord qu'il y a donc un non respect de la parole donnée? J'ai donc réagi, la Guyenne ayant refusé de condamner cet acte qui rompait sa neutralité, j'ai donc considéré le pouvoir temporel Guyennois comme ennemi de l'Eglise, comme il se doit dans toute guerre lorsqu'un neutre agit directement contre vos intérêts par la voie des armes.

J'ai donc, pour faire comprendre à la population le risque qu'elle encourrait à suivre une duchesse qui a mentis et trahi sa parole, mis mon diocèse sous interdit en signe de protestation. Se serait à refaire, je le ferais encore. je connais les gens comme vous, vous aimez bien les prêtres dociles, vous aimez les prendre en otage en essayant de leur faire du chantage affectif. cela ne prend pas avec moi, quand on donne sa parole, il faut la tenir, sinon, il y a des conséquences.

je n'ai pas été viré d'ailleurs, j'ai été expulsé manu militari par une armée aux ordre de la duchesse qui a de ce fait violée la propriété de l'Eglise, Dieu merci le capitaine s'est montré plus raisonnable que la duchesse Lilya, une folle instable de l'avis de tout le monde y compris des gens de son propre parti.

Vous remarquerez que j'aurais parfaitement pu résister à la prise de ma cathèdre en refusant de sortir et en obligeant les soldats à forcer l'entrée, ce que je n'ai pas fait, ce qui prouve donc que je suis moins sanguinaire que vous ne voulez le faire croire.

Du reste, je ne vois pas quel catéchisme il y a à perdre quand on en a jamais ouvert un décent, mais c'est une autre histoire.

Ensuite, chère madame, la tolérance, il y a des maisons pour ça. je vous les laisse. je suis un homme de principe, pas un homme de capitulation. je me bat pour mes idées et en cela j'ai toujours eu le respect de ceux qui faisaient de même quand bien même ils fussent mes adversaires.

je ne crois pas que mes adversaires ont raison, je laisse cela aux indécis. Moi j'ai choisi mon camp. Libre à chacun de faire comme moi, mais ne venez pas essayer de me dépeindre comme un monstre. La religion prétendument réformée est mal placée pour reprocher aux autres d'être sanguinaire.
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[Dyvina]

En effet, je n’essaierai pas, je ne serai pas crédible…

Si vous étiez un monstre Monseigneur, ça se saurait et moi je ne serais plus ici en train de vous parler comme je le fais depuis déjà quelques minutes.

Non, vous êtes un homme qui a choisi le camp de l’Eglise pour pouvoir porter la robe, comme un politicien choisit son parti pour ses orientations. Dommage que le votre, soit en perte de vitesse.

Petite pause, le temps de se rappeler pourquoi elle était là.

Et sinon, entre les vengeances, les déclarations d'interdit, les diagnostics d'excommunication, vous arrivez à dégager du temps pour la prière?

Se fend d'un sourire narquois.
C'est pour mon prochain article de presse.

[Aristokolès]

-Ben voyons, j'ai choisit l'Eglise pour porter la robe, c'est sur que cela ne m'a apporté que pouvoir richesse et avantage depuis que j'y suis! Listons cela:

-Considéré comme un traire pour avoir défendu ma Foi en Bourgogne. Roué de coups par l'armées des royalistes.
-Calomnié et diffamé par une folle furieuse en Guyenne pour l'avoir vilipendé quand elle a manquée à sa parole.
-Sorti de ma cathèdre manu militari.
-Avoir du laisser champs et échopes deux fois pour aller là ou l'Eglise a besoin de moi.
-Les insultes quotidiennes et le mépris des gens quand je leur explique des choses qui ne leur conviennent pas, car oui l'Eglise contrairement à la Réforme a une morale rigoureuse.
-Avoir perdus des amis qui malheureusement étaient plus attachés aux honneurs de ce monde qu'a ceux de l'autre.

Mais je ne m'en plains pas, Dieu m'envoit ces épreuves, j'essaye de les passer avec Foi, c'est tout.

J'ai choisi l'Eglise parce que j'ai la Foi dans le Saint-Livre des Vertus, alors tachez de rester correcte s'il vous plait. je ne crois avoir dégradé votre engagement réformé par le cynisme, je vous demanderais donc d'en faire autant.

Nous savons bien quelle est cette méthode, celle de la Sans-Nommisation des individus, "je porte la robe juste par désir de pouvoir et d'avantage mouha ha ha ha ha" allons, soyez un peu plus sérieuse. Transformer le prétoir que vous êtes sensée représenter en pissotière ne vous mènera nulle part ici. Ni ailleurs, sinon dans un mur.

Il n'y a nulle vengeance dans les actes de la Sainte Eglise, mais l'application ferme des principes du dogme. Car oui, il y a des principes à respecter devant Dieu. Du reste, j'ai suffisamment de temps pour la prière, grâce à Dieu. Du moins quand des sauvages ne viennent pas prendre ma cathèdre par les armes pour m'en déloger pendant que je m'adonne à mes heures de prières.
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[Dyvina]

Rester correcte ? Mais je m’y efforce Monseigneur. Là est mon épreuve dès lors que je m’adresse à un homme d’église.
…Surtout lorsqu’il essaie de me faire gober qu’il a fait montre de sagesse et de courage en se débarrassant de son plein gré de l’évêché dont il avait la responsabilité. Pour quelqu’un qui dit se battre pour ses idées, j’en déduis donc qu’il ne représentait pas grand-chose à vos yeux.

D’ailleurs ce qui s’est passé à Toulouse n’était également qu’une excuse fumeuse pour taper sur une femme et aller chômer, puisque Rome ne se précipite pas pour reprendre ce qu’elle considère comme sa propriété.

Alors vos petits soucis de parcours, permettez moi de vous dire que c’est du pipi de chat en comparaison de ceux que votre terrorisme religieux cause aux autres. Et je ne parle pas des réformés. Nous sommes nous trop dignes pour nous rabaisser à vous dresser une liste de nos souffrances. Non ! Je parle bien de vos fidèles que vous vous devez de servir et non d’asservir à coup de menaces.

Et permettez moi de vous dire encore autre chose, la Foi ce n’est pas dans le Livre des vertus qu’il faut l’avoir, mais dans le cœur. Sinon tôt ou tard Monseigneur, à votre longue liste d’avantages, vous pourrez y ajouter celui de pouvoir gouter aux délices du pal.