L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[UterPendragon]

Le soleil brillait assez faiblement sur Rome en ce huit juin mille quatre cent cinquante six, les nuages couvraient le ciel, cachant l'astre soleil et ses rayons. Lorsqu'Aimé se réveilla, en son hôtel, il remarqua de suite le temps morose, son humeur suivit. Toutefois, repensant à la journée qui l'attendait, le bonheur et la joie prirent possession de son coeur fatigué : en ce jour avait lieu la messe, la première messe officiée par l'ordre grégorien en la basilique Saint Titus, cette cérémonie, en dehors de l'aspect aristotélicien qu'elle avait en toutes circonstances, était aussi une victoire pour les partisans de Saint Grégoire, en effet, ceux-ci avaient lutté durant des mois et des mois afin de relancer leur communauté : le concile III venait de s'achever la veille.

A peine levé, le vice-recteur se plongea dans son livre des vertus, à la recherche d'un passage qu'il serait bon de lire, il s'attarda quelques instants sur les hagiographies, et fit son choix parmi celles-ci. Visiblement satisfait, il fit appeler son secrétaire afin que celui-ci aille vérifier que tous les frères et soeurs étaient bien arrivés à Rome, ainsi que la cargaison de vin et d'osties. Il se frotta les mains, assez excité par cette journée qui s'annonçait comme l'une des meilleures qu'il avait vécu durant sa longue vie. Il releva ses cheveux et passa un peu d'onguent sur son oeil gonflé avant de sortir de l'Hostel Von Frayner où il avait élu domicile. Le peu de monde le surprit quelque peu, il croisa Mgr Pictavius, mais c'était tout. Prenant le chemin du lieu où il avait réussi à faire loger les grégoriens, il observa qu'une ouverture entre la noirceur du ciel laissait passer un mince rayon de lumière qui éclairait la basilique : il aurait presque pleuré tellement la scène était belle.

Il récupéra les frères et soeurs et rejoignit l'édifice, où ils entrèrent quelques instants plus tard. Il fit signe à un novice d'aller sonner les cloches, tandis qu'il faisait un sourire engageant à chacun. Il allait avoir besoin de tout son courage afin de tenir cet office, mais il sentait en lui une force plus puissante que jamais : sa foi !

Les Pères grégoriens étaient installés sur l'autel, en attente de l'arrivée des clercs qui, espéraient-ils, ne se feraient pas attendre... L'orage n'éclaterait pas tant que l'union serrerait les aristotéliciens, les frères et soeurs se trouvaient à gauche et à droite, attendant la possibilité de prendre la parole, selon l'ordre qu'ils avaient établi.

[Mytia de Béarn]

Les bruits d'une messe dominicale dans la basilique romaine avaient filtrés dans les couloirs du monastere lorsqu'elle s'etait presentée a Argentat. Si elle devait rejoindre cet ordre, l'idée n'etait pas mauvaise de les voir en pleine action afin d'etablir son choix.

C'est avec cette idée en tete qu'elle franchi les portes de la basilique Saint Titus, s'etant fait guidé dans cette ville encore inconnu par quelques bons gardes.

Ne pas dire que l'edifice l'impressionna aurai ete mentir. Elle resta bouche bée durant quelques instant osant a peine faire un pas, les yeux grands ouvert sur le superbe monument.

Se rendant compte qu'elle genait l'entrée des fideles present qui souhaitaient egalement assister a l'office, elle adressa un sourire d'excuse avant de plonger sa main dans le bénitié pour une signe de croix et de rejoindre une place libre, les yeux toujours ecarquillés en direction de l'autel ou se tenaient les freres de l'ordre.

Peut etre aurai elle la chance de voir le charmant jeune frere qui l'avait si gentillement acceuilli au monastere.....comment est ce deja ?.....Ah oui, Aurelien.
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[Necrobutcher]

Le frère Karl entra dans la cathédrale Saint Titus, c'était pour lui une première, il n'avait encore jamais connu un office à Rome et pour la première fois qu'il entrait dans ce saint édifice c'était pour participer à l'office.

Il ne prit pas vraiment le temps d'admirer la cathédrale, il aurait tout le temps durant la cérémonie et après. Rapidement il alla saluer le père Uter pour ensuite se mettre en place, se demandant s'il y aurait du monde à cette messe qui fêtait la fin du concile III de l'ordre grégorien. Karl était d'ailleurs asse satisfait de l'ordre lui qui se rappelait d'un monastère vide où ils n'étaient que deux, Uter et lui.

Cessant de penser à tout cela, il se tourna vers l'entrée, attendant l'entrée des fidèles se forçant à sourire, ce qui n'était guère son fort.
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Karl Andrecht Von Necbataümer Valendras

[Johan Duhautbois]

Le père Johan entra dans la basilique. Pour la première fois de sa jeune vie de prêtre il avait l'occasion de participer à la célébration d'une messe dans ce splendide édifice.

Il sentait l'émotion le gagner... Lui, d'humble origine, se sentait si déplacé en ce lieu mais en même temps étrangement à sa place, dans ce lieu qui symbolisait si bien l'accueil de la communauté aristotélicienne.

Il remonta le bas-coté de la nef et monta discrètement sur l'estrade du chœur et s'installa sur un petit tabouret. Il observa ses frères qui prenaient place ainsi que de nombreux autres clercs dans la haute nef.
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Frère grégorien - Vicaire de Toul - Licencié en théologie du séminaire de Trèves.

[lord cassandre]

Cassandre qui était encore à Rome pour la cérémonie de la croix, en profita pour se rendre à la basilique entendre l'évêque de Toulon. il pénétra dans l'enceinte de l'édifice, et s'installa, plusieurs fidèles étaient déjà présent, et Cassandre après s'être signé s'assit au fond de la basilique comme à son habitude.
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[Mun Von Frayner]

Voilà plusieurs jours qu’ils chevauchaient tous les deux.
Elou avait apprit asse vite à se tenir à cheval et prendre le galop au travers des champs croissant paysans et ouvrier fourche à la main.
Elou montée sur une jument alezan et Mun sur ongre noire comme le charbon.
Ils arrivèrent enfin aux portes de la ville ; laissant leur monture à l’entrée de Rome ; Mun y déposa en garde son épée.

Se dirigeant vers Elou qui sortait de la grange et lui montrant Rome d’un mouvement de la main.
Nous sommes arrivés mon amour la route ne t’as t’elle pas été trop difficile.

Mun réajusta sa tenue de Garde Episcopale, frottant la poussière qui la recouvrait un peu étirant sur ses jambes malgré l’habitude de chevaucher.
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[Imladrik]

Imladrik entra lui aussi dans la Basilique Saint Titus afin d'assister à l'office qui allait être célébré, entre autres, par son filleul Teutonique, l'Hospitler Uter. Il ne reconnut personne, mais comprit aux blasons qu'il y avait plusieurs provençaux.
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[Elou]

Elou avait du apprendre à se tenir à cheval, ce qu'elle fit grace à Mun, son aimé. Sa jument était assez docile et douce ce qu'il lui plu. A force de galop pendant plusieurs jours, ils arrivèrent enfin aux portes de Rome. Ils laissèrent leur chevaux dans les écuries. Puis sortant, Mun vint à sa rencontre.

Nous sommes arrivés mon amour la route ne t’as t’elle pas été trop difficile ?

Non, ça été... Juste un peu... Enfin, non...

Elou ne pouvait dire ce qu'elle pensait, trop génée. Elle lui sourit, faisant mine de rien. Elle essaya de défroisser sa robe légère et se dirigea avec son aimé vers la messe.

[Mun Von Frayner]

Mun entendant les mot de Elou comprit que la douleur était surtout physique Qu’il ne devait pas être facile de chevaucher si longtemps une première fois et que souvent l’assise en subissait pas mal.
Mun fut admiratif face à Elou lui souriant comme reconnaissance a sa force.

Laissant les chevaux, ils rentrèrent dans la ville, ne prenant guère le temps de la regarder ou de s’attarder, traversant place et rues Elou la main posée sur le bras de Mun, ils arrivèrent face à la Basilique majestueuse devant eux.
Durant la traversée de la ville ils parlèrent de leur vie et surtout du Baptême proche d’Elou, la joie qu’ils avaient tous les deux à cet événement important pour un Aréstolien.

Cette première étape qui allait leur ouvrir la vie
Mun n était venu qu’une fois à Rome pour étudier le droit canon et le Dogme.
Restant enfermé dans une petite cellule pour y réfléchir.

Les portes étaient grandes ouvertes et les personnes arrivaient petit à petit.
Bon nombre d’entre elle complètement inconnue à Mun.

Regardant Elou tendrement
Je ne sais pour toi mais
posa sa main sur le haut de son estomac
j’ai comme une boule au creux du ventre.

Mun sourit
se n’est pas ce que tu penses se n’est pas la faim.
Peut être la grandeur des lieux.
Regardant la place une nouvelle fois
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[neocor]

Saint Titus... Depuis qu'il en révait ! Oui, il avait bien, alors qu'il était Secrétaire Apostolique du SRING, eu l'occasion de parcourir Rome, mais jamais, au grand jamais il n'avait pu assister à un Office... L'occasion, enfin, lui en était donnée, avec cette invitation de Monseigneur Uter pour lequel il avait une profonde amitié Aristotélicienne.

Il n'avait point osé demander à sa vieille mule de faire le trajet, elle risquait de ne pas y survivre... Aussi, pour la première fois de sa vie, avait-il mandé un cocher qui avait accepté de le conduire et le ramener pour une somme d'écus rondelette, une occasion pour le vieillard de se défaire de ses économies qu'il reservait pour l'organisation de ses obsèques. Mais il n'avait point l'âme versée dans sa propre mort en ces jours-là et il n'hésita pas un instant.

Il demanda au cocher de mettre à la vue de tous le gonfanon de l'Ordre des Chevaliers Francs dont il était Prieur général. Le vieux chanoine fit plusieurs haltes dans des auberges et Rome fût enfin en vue, pour son plus grand bonheur... Il fit arrêter l'équipage pour héler un manouvrier qui déchargeait une charrête de légumes :

Buon giorno amico mio, puoi dirmi dov'è la chiesa Santo Titus ?

L'homme vit l'habit d'ecclésiastique et l'épée d'apparat posée sur le siège à côté de lui...

Prego, Monsignore, sempre a diritto... E una buona giornata per lei...

Ils repartirent sans se presser, Neocor n'aimait pas salir l'image de l'Eglise par des comportements irresponsables... Il descendit du coche son épée en main, demanda à son chauffeur de se garer auprès d'une taverne...

"Qu'elle est belle" songeait-il en montant les marches de la Basilique Saint Titus... Il poussa la porte et se trouva dans un autre monde, le Sainct Lieu où Monseigneur allait officier ! Il s'inclina avec révérence devant Monseigneur Pictavius, salua les presents et se mit à la recherche de Monseigneur UterPendragon...

[Elou]

Sur le chemin, ils parlèrent de tout et de rien, mais surtout de son baptème. Evènement qu'Elou avait sauté de joie lorsqu'elle avait apprit qu'elle était prête à le faire. Ce qui faisait le plus plaisir à Elou dans tous cela, c'était qu'après l'évènement passé, elle fera enfin parti de la communauté Aristotélicienne mais aussi qu'elle pourra se fiancer avec l'amour de sa vie.
Elle saluait de temps en temps les passants, contente de voir Rome pour la première fois. Mun semblait pressé et Elou le suivait mais regardait de gauche à droite les différentes choses.
Ils passèrent ensemble la porte et Mun lui parla de son estomac. Elou pensa directement à la faim mais Mun lui contredit cette pensée.
Maintenant qu'il le disait, elle leva la tête pour voir la hauteur des lieux et elle eut de suite une sensation de vertige, qui la fit se serrer contre le bras de son aimé, qui ne devait surment pas comprendre ce geste.

[Mun Von Frayner]

Etonné lorsque Elou regardant la grandeur de la Basilique tenir avec force son bras comme si quelque chose la retenait ou la gardeur et l’immensité des lieux.
Ils regardèrent ensemble l’intérieur de la Basilique et comme pour la rassurer Mun mi sa main sur la sienne, comme douce caresse sur son visage.

Montant les marches menant à l’édifice religieux ils y entrèrent. Laissant la main de son aimée, il se signa. La Basilique était immense de l’intérieur Mun n’avais jamais vu autant de prélat rassemblé en un lieu. de culte.
Ils prirent place sur un banc vers le centre de la Basilique saluant au passage les personnes déjà présentes.
Mun regarda vers le cœur de la nef tachant de voir son oncle
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[aurelien87]

Aurélien, à la suite des autres moines et moniales de son monastère, entra dans la basilique Saint Titus. C'était la première fois qu'il y venait, et son regard ne savait où se tourner, tant la beauté et la majesté du lieu l'impressionnait. Il alla prendre place au coté de sn professeur, dans les stalles, à la place qui lui avait été désignée. Aurélien ne put s'empécher de jeter un oeil vers l'assistance, pour voir s'il apercevrait de loin son frère, mais il ne vit rien. Il entrevu dans l'assistance la jeune nièce de son archeveque. Il se relongea dans ses prières, pour mieux se concentrer, car il fallait que cet office soit le plus beau possible.

[UterPendragon]

Peu à peu, la Basilique s'emplissait de monde, il salua tout d'abord Mytia, qu'il avait aperçu à Argentat, une ravissante jeune femme, par ailleurs... Suivit frère Necrobutcher, à qui il adressa un sourire amical, tandis que celui-ci allait se placer près des moines. Il fit de même avec Johan, ce jeune homme plein de vigueur qui montrait ses capacités en Lorraine, lieu de débuts du vieil évêque. Il adressa un salut tout particulier au Com de Rians, qui avait eu le courage de se déplacer jusqu'à Rome. Il était quelque peu amusé de sa présence, en effet, il était aussi son paroissien qui défendait le plus fervemment l'Eglise à Touloun... Les temps étaient durs. Il soupira, mais se réjouit de voir arriver d'un coup son neveu Mun, qui avait aussi été son maire durant de longs mois, ainsi que sa charmante fiancée Elou. Mais quel ne fut pas la surprise de voir son cher parrain Imladrik pointer le bout de l'épée, il lui fit un sourire si réjoui qu'il se demanda si il n'allait pas se mettre à pleurer de bonheur. Enfin, son cher filleul, Aurelien, entra dans l'édifice et se plaça tout près de lui.

Il lui adressa une expression engageante, avant de s'avancer doucement plus près de l'allée centrale, que tous entendent ce que le vice-recteur allait dire :

Chers Frères et Soeurs de l'Eglise Aristotélicienne ! Quel est notre plaisir de vous voir si nombreux en ce jour de prière qu'est celui du dimanche. Jour de paix et de prière sur le monde, oui...
Cet office n'est pas dénué de sens, en effet, comme certains le savent déjà, l'ordre grégorien renaît de ses cendres ! Chers amis, durant de nombreux mois, le désert qu'était Argentat ne fut que peu engageant, mais désormais, c'est un lieu fréquenté, fleur de foi et d'apprentissage !
Le Concile III s'est achevé hier, par cette messe, nous désirons vous communiquer la joie qu'est la notre, ainsi que l'amitié Aristotélicienne qui est en nous.
Mes amis, je vous souhaite la bienvenue en la Basilique Saint Titus !

Il se tut et recula de quelques pas, laissant la place à un autre frère.

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Mort des cardinaux d'Azayes et von Frayner

[Sjnoel]

L'Archevêque fit son entré, rapidement il s'assit pour assister... Cela avait déja commencé, il n'était pas le moment de se faire remarquer en plus. Aujourd'hui son ami Uter faisait la messe, un grand évènement qui avait pour but de faire revivre son Ordre.

Il prit place et écouta les mots du frère grégorien.
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