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L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Forum RP de l'Eglise Aristotelicienne du jeu en ligne RR Forum RP for the Aristotelic Church of the RK online game 
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flex

Inscrit le: 13 Sep 2007 Messages: 122
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Posté le: Jeu Fév 13, 2014 12:24 am Sujet du message: [Rp]La foi consiste à ne jamais renier dans les ténèbres... |
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.. Ce qu'on a entrevu dans la lumière.
J'ai pris acte de faits importants, qui m'ont poussé à devoir relever le front de mon honneur et de me battre, pour ne point être écrasé comme un chien ou un vilain devant celle qui fût ma comtesse, mais qui désormais n'incarne plus rien.
[...]
Seul un hérétique pourrait demeurer impassible alors que des impuretés de la sorte sont commises au pas de sa porte. Seul un lâche ne défendrait point les pauvres dont l'esprit spirituellement saint est relégué à la corruption du pouvoir temporel. Seul un fou laisserait quiconque maudire son païs entier en remettant en cause la très sainte religion.
[...]
Afin de procurer aide et défense, asile et protection envers tous ceux qui comme moy, sont persécutés par ladite personne, j'ai finalement décidé d'élever la réunion de mes terres pour en faire le duché souverain du Mussidanais, une terre d'asile, résistante à la fourberie et à l'oppression de notre foi. Et parce que je serai désormais duc, j'annihile, de par mon rang, toute allégeance à un comte quel qu'il soit, du Périgord, de l'Angoumois ou d'ailleurs.
Parce que dieu le veux, et par ma volonté, je scelle cette décision afin que nul ne puisse jamais en douter.
Première déclaration du Mussidanais - 27 janvier 1461 - Enguerrand Mirandole
La terre d'asile avait grandit depuis. Sa promesse d’accueillir les aristotéliciens tenait encore de sa superbe. Enguerrand Mirandole, duc souverain du Mussidanais, n'avait pas oublié ses engagements un an auparavant. La foi ; en voilà une pieuse motivation. Celui qui avait assez de foi pouvait bien se moquer de la vérité. Peu importait au fervent lorsqu'il sait qu'Aristote veillait sur lui. Décidé de se rendre à Rome en compagnie d'un autre bouclier de la religion, le borgne tenait à peu près ce langage décompressé dans la calèche.
« - Allons. Monseigneur. Voilà ce que je propose : je vous achète six barils de bière par mois à soixante écus unité. Je vous vendrais des fruits, du poisson et de la viande à prix d'amis. Les produits seront frais. De plus, je demanderais à mes gens de prier pour le bonheur de votre prieuré. Cette fois-ci, nous nous serrons la main père Bardieu ? »
Le cistercien était rude en négoce. Quel vilain avare. Enguerrand ne connaissait pas cette qualité de son interlocuteur pour sa plus grande peine. La discussion portait sur la vente de bière créée et tonnelée à St-Illinda, dont Bardieu en était le père supérieur. Enguerrand avait rappelé plusieurs fois leurs liens d'amitiés séculaires. Il jurait aussi au nom de la vertu aristotélicienne ; et même avançait un comportement de sa fille et de sa nièce - toutes les deux nones dans le dit prieuré - de se donner rudement à la tâche. Mais avec cette proposition, le père Bardieu viendrait-il enfin à signer leur accord marchand ? _________________
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Ex Archidiacre du diocèse de Périgueux
Deux ans à servir le Très-Haut |
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Bardieu

Inscrit le: 01 Aoû 2007 Messages: 1479 Localisation: Saint Illinda
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Posté le: Sam Fév 15, 2014 1:59 am Sujet du message: |
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Le cistercien, silencieux, se tenait assis dans la calèche, en route pour l'Italie, aux côtés du seigneur du Mussidanais. Ou d'une terre proche. Bardieu se moquait de ses titres là, après tout, n'était ce pas des terres quasi infertiles, impropre à changer le cours d'un quelconque événement ?
Mais la question principale arrivait ! Les futs de bière, voilà donc le motif de l'invitation à partager le voyage jusqu'à la ville éternelle. D'un ton laconique, Bardieu ne voulu pas céder la bière à moindre prix.
Allons, monseigneur, l'étendue de votre richesse est connu jusque dans les méandres de l'Empire Ottoman ! Entretenir un prieuré coute cher, et les dons sont rares, nous devons vivre avec l'air du temps. Et la prière ne remplace pas encore le pain.
Soixante écus et puis quoi encore ? Une médaille et cents écus ? Bardieu ne manquait pas de client, mais il avait encore du mal à produire beaucoup de bière. _________________ En quoi la spiritualité d'Orient serait elle inférieure à celle d'Occident ? |
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flex

Inscrit le: 13 Sep 2007 Messages: 122
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Posté le: Dim Fév 16, 2014 11:29 pm Sujet du message: |
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Dur en affaire. Bardieu était aussi bon dans le milieu que sa barbe était longue. Alors le borgne changea de stratégie : il fallait caresser le cistercien dans le sens du poil.
« - J'admets mon père, que je suis prêt à faire des gestes pour votre prieuré. Seulement, nous en Béarn, à Pau, nous buvons. Je devrais dire que nous offrons des tournées générales. Le partage et l'amitié ne sont-elles point deux des quatre valeurs essentielles d'un cistercien mon père ? Demanda-t-il rhétorique. Je vous prends des tonneaux régulièrement, et je vous apporterais des vivres. Mes gens pourraient aussi vous être utile un jour entier quand ils viennent et repartent. Nous faisons un prix à soixante-six écus, mmh ? » _________________
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Bardieu

Inscrit le: 01 Aoû 2007 Messages: 1479 Localisation: Saint Illinda
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Posté le: Mer Fév 26, 2014 2:16 pm Sujet du message: |
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Bardieu sentit un Flex plus désintéressé que d'habitude. Feinte tactique du vieux loup de guerre ou réel volonté de mieux comprendre les difficultés du monde clérical ?
Le cistercien répondit au nouveau seigneur du sud laconiquement.
L'amitié et le partage, je le conçois, même si l'abus de boisson est aussi un de vos fort, n'est il pas ? Le regard de Bardieu était légèrement inquisiteur. En tout cas vos propositions sont plus généreuses que celle de vos hommes, qui sont peut être plus réalistes.
Le prix dépends plus de ce que vos hommes amèneront en retour pour rentabiliser le voyage.
Un voyage se comporte toujours d'un aller et d'un retour, tel le cadeau du Tout Puissant : l'amour. Il y a une phase aller, l'amour du Tout Puissant pour nous, qui se combine à un retour, notre amour pour lui. Notez que, dans notre cas, ce sont vos hommes qui font les deux trajets, il est donc normal qu'il en récupère bénéfice.
_________________ En quoi la spiritualité d'Orient serait elle inférieure à celle d'Occident ? |
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flex

Inscrit le: 13 Sep 2007 Messages: 122
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Posté le: Mer Fév 26, 2014 4:59 pm Sujet du message: |
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Enguerand rougit à la remarque de Bardieu. C'est vrai, il ne pouvait pas le nier : l'alcool était leur quotidien. Il préféra ne pas répondre.
« - Ho, tenez mon père. En parlant de voyage. Nous sommes arrivés.
En effet. Sous leurs yeux ébahis, Rome se distinguait. Ils franchirent les portes de la cité religieuse, et Enguerrand demanda qu'ils rejoignirent la place d'Aristote. En descendant, il offrit son bras comme appui au père cistercien. Après avoir aspiré une grande bouffée d'air, il lui demanda :
A qui dois-je demander audience mon père ? Je souhaite être entendu par tout Rome et ses missionnaires français. » _________________
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Bardieu

Inscrit le: 01 Aoû 2007 Messages: 1479 Localisation: Saint Illinda
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Posté le: Mer Fév 26, 2014 6:23 pm Sujet du message: |
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La cité de Rome s'étalait de toute sa splendeur sur des kilomètres et elle brillait déjà à l'horizon. Plusieurs fois brulée, elle gardait cette capacité à se régénérait à toutes les époques de manière quasi-extraordinaire.
Quelques minutes de plus et, à la vue d'un laissez-passer ecclésiastique, les portes de la vile éternelle furent franchis.
La calèche s'arrêta sur la place d'Aristote, place centrale de l'activité spirituelle de la ville. Enguerand lui offrit le bras pour l'aider à descendre. Il l'accepta volontiers, son vieil âge lui aidant à accepter plus facilement ce que les autres auraient peut être considéré comme de la piété.
Vous souhaitez être entendu par tout Rome ? C'est... délicat, il vaut mieux cibler un interlocuteur particulier, je suppose que vous ne m'avez pas accompagné pour que nous abordions chaque clerc à Rome pour lui parler de quelque chose de particulier ? _________________ En quoi la spiritualité d'Orient serait elle inférieure à celle d'Occident ? |
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flex

Inscrit le: 13 Sep 2007 Messages: 122
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Posté le: Ven Fév 28, 2014 4:50 am Sujet du message: |
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« - J'aimerais qu'ils viennent père Bardieu. J'ai demandé une audience auprès de gens qui ont ma confiance. J'espère que le destin sera avec moy. J'en ai bien besoin. »
A ces propos, le duc épaula Bardieu dans sa démarche. La vieillesse du corps du prêtre cistercien était porté par la fougue d'Enguerrand. Il se sentait fier à cet instant, de pouvoir symboliser un peu un piédestal de la foi. _________________
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Aristokolès Cardinal


Inscrit le: 18 Juin 2012 Messages: 1687
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Posté le: Ven Fév 28, 2014 4:31 pm Sujet du message: |
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Le pas souple, leste et assuré était une chose Rome connaissait bien. Grand, maigre, l'air toujours impassible au mieux, de mauvaise humeur au pire, on reconnaissait l'Eminence à des kilomètres. Soutane pourpre très ample, croix pectorale en or autour du cou et une longue cape rouge qui trainait comme une nuée derrière lui, se gonflant à la vitesse de ses pas.
Le Chancelier du Saint-Office, puisque c'était de lui qu'il s'agissait, se rendait suite à une missive des plus intrigantes du Duc du Mussidanais. Mirandole, ce nom lui donnait toujours quelques crispation, mais en l’occurrence il s'agissait du plus fréquentable -et de loin- de la bande.
L'Inflexible arriva donc là où les valets lui avaient signalés que Sa Grâce se trouvait. Il discutais déjà avec le Mgr Bardieu. le cardinal se préparait toujours pour faire ses entrées. Il aimait bien que les choses aient toujours un côté un peu solenel. Avant qu'il ne vienne à leur rencontre, l'un des gardes Suisse l'annonça.
-Son Eminence Aristokoles de Valyria, Cardinal de la Sainte Eglise et Chancelier du Saint-office, Primat du Saint-Empire Romain Germanique et Archevêque de Besançon.
Après cela, le cardinal sorti un peu de nulle part, sans doute d'une ruelle adjacente.
-Votre Grâce, mon père, je suis bien heureux de voir que vous avez quittés tout deux votre sud français pour les dévotions de la Ville Eternelle.
A cheval sur le cérémonial, le Cardinal s'inclina pour saluer le Duc. Après quoi, le cardinal tendit machinalement la main sur laquelle se trouvait son anneau cardinalice.
-Votre Grâce, au Nom de la Curie, je vous souhaite la bienvenue dans la Ville Sainte. J'espère que votre séjour y sera des plus agréables et que, pendant un moment, la plus belle Ville du monde parviendra à vous extirper un moment des turpitudes du pouvoir pour le calme de la prière. _________________
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Endymion

Inscrit le: 13 Juil 2011 Messages: 6623 Localisation: Auch ou Rome
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Posté le: Ven Mar 07, 2014 7:56 pm Sujet du message: |
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Et voila, maintenant que le siège de l'AEF était en France, qu'il avait moins de voyages à faire, on le Mirandole le conviait à une rencontre à Rome...
Et comme quand il était à Rome c'était pour travailler aux Collèges Héraldiques Pontificaux, c'est du Palazzo San Benedetto que vint l'archevêque de Vienne.
Arrivant sur le lieu du rendez-vous il vit le duc avec Mgr Bardieu et un cardinal qui semblait arriver lui aussi. Il se pointa parmi ses augustes personnes au moment où l'impérial semblait finir sa phrase, il les salua donc, commençant par Enguerrand.
Mon fils, mes frères, bonjour à vous. J'espère ne pas être en retard. _________________
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Arnault d'Azayes

Inscrit le: 08 Mar 2011 Messages: 16126
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Posté le: Ven Mar 07, 2014 9:28 pm Sujet du message: |
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Arnault avait reçu, comme quelques-uns de ses confrères, une lettre qui lui semble assez originale. Le nom du Mirandole ne lui était pas totalement inconnu, lui qui en bon neveu de comte-cardinal fréquentait les Grands depuis sa jeunesse, mais il ne parvenait plus à se souvenir de ce qu'il savait sur lui. Il avait donc conclu que cette personne était insignifiante. Sa lettre intéressait en revanche beaucoup plus l'Azayes : non par ses mentions au recteur cistercien, qu'Arnault détestait cordialement comme tout membre du clergé régulier, ni par les allusions gonflées de suffisance dont Enguerrand semblait spécialiste, mais la démarche de venir rencontrer des évêques à Rome plaisir à l'Azayes. De plus, le mystère laissé en fin de lettre sur la tenue du plaidoyer que le Mirandole souhaitait faire entendre aux prélats avait titillé la curiosité d'Arnault, son évident point faible. Il était donc au lieu de rendez-vous, et salua toutes les personnes présentes, attendant d'en apprendre davantage. _________________
Mort des cardinaux von Frayner et d'Azayes |
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Yut

Inscrit le: 30 Nov 2009 Messages: 8076 Localisation: Lyon
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Posté le: Sam Mar 08, 2014 12:36 am Sujet du message: |
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La lecture de la missive en provenance de Pau avait arraché à l’Archevêque de Lyon un haussement de sourcils bien singulier. Enguerrand Mirandole. Le nom ne lui était évidemment pas inconnu. Leur première rencontre datait de fort longtemps; 1458, Séminaire de Reims. Depuis, il s’était écoulé tellement de temps... Et, à vrai dire, il s’était déroulé de nombreux événements qui permirent à Yut d’avoir de sérieux doute quant à la lucidité de celui qui fut son ancien élève de théologie.
Cette histoire du ''Grand-Duché du Mussidanais'' en avait fait sourire plus d’un, mais elle était en réalité bien étrange, pour ne pas ainsi dire qu’elle relevait, selon le Prélat, de la véritable folie. Sans compter que pour avoir de la considération pour Lotx, il fallait avoir un problème…
Maintenant, si l’actuel Comte de Béarn avait fait montre de signes pouvant mener à un potentiel questionnement sur ses capacités intellectuelles, il était certain qu’il restait un ardent défenseur de la seule et véritable foy. Du moins, de ce qu’on entendait. Il y avait bien longtemps que l’Archevêque Lyonnais n’avait pas été en contact avec Flex, mais c’était l’impression générale qui semblait se dégager. En tous les cas, il aurait été bien inopportun de ne pas répondre à l’invitation. Il ne savait pas ce qui allait découler de cette rencontre, mais s’il y avait un moyen de le savoir, c’était bien de se présenter au lieu en question.
Lorsque Yut arriva, il semblait que la plupart des personnes qui avaient été conviées étaient déjà arrivés. L’Archevêque salua ces derniers, ainsi que Flex.
Votre Grandeur, chers confrères, le bon jour. _________________

« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. » |
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Marie Clarence

Inscrit le: 23 Déc 2013 Messages: 577 Localisation: Diocèse de Bazas
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Posté le: Dim Mar 09, 2014 1:49 pm Sujet du message: |
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Elle avait appris le départ de Père Bardieu vers Rome. Pour échanges commerciaux il paraissait, mais quand elle avait appris que le principal concerné était son père, la jeune religieuse ordonnée du Prieuré Sainte Illinda demanda à suivre son abbé c'était une bon occasion de visiter le Saint Siège et de rencontrer du monde et puis tout était bon pour apprendre et suivre la voie du Très Haut. Le temps de régler quelques détails de la production du brassage, elle prit le départ quelques jours après le Père Bardieu.
Dans son manteau de voyage, sa médaille d'Aristote au cou sous son manteau et son voile, ainsi entama t'elle le voyage.
Par le Très-Haut, que tramait encore son père ? Elle ne tarderait pas à le découvrir. Voyant l'attroupement au loin, elle les rejoignit .
Mes pères....
La jeune rouquine soulevant son manteau et fit une petite révérence de respect, un sourire doux et angélique sur les lèvres. Marie-Clarence était né d'une drôle d'histoire d'amour et avait rejoint la voie du Très Haut par ce que certains aurait qualifié de miracle mais pour elle, çà ne restait qu'un appel un signe. Elle si douce, généreuse et joviale avait aussi son caractère bien trempé. En même temps quand on avait grandi chez Flex et qu'on était rousse, la religieuse s'était déjà à son jeune âge, fait ses armes. Mais ici, elle vivait à présent avec Bardieu et se dévouait corps et âmes à l’église. Récemment nommée exorciste, elle espérait bien passer sa vie à guider les fidèles sur la voies de la vertu et redorer l’image de l’église. Même si le chemin sera semé d’embûche.
Ce n'est seulement après que son regard se soi tourné vers eux que son œil tiqua sur l'habit rouge. Un Cardinal ? Elle qui était de petite taille du se mettre sur la pointe des pieds pour espérer voir mieux par-dessus la carrure imposante d'Enguerrand. Si, si c'était bien un cardinal et même des évêque à côté et ses joues virèrent aussi rouge que ses cheveux apparaissant un peu sous sa coiffe.
En fille de bonne famille, la soeur Rochefoucault-Mirandole leur fit une révérence bien basse et impeccable prosternant ses genoux presque aux sols. S'il lui présentait son anneau, elle les baiserait mais sinon, point, elle restait maladroite avec les protocoles.
Votre Éminence, Messeigneurs...mes hommages.
Pardonnez mes pères de mon léger retard, la route fut longue.
Dit-elle d'un sourire vers Bardieu et Flex, "mes pères" ça faisait classe quand même sur le moment voir comique. _________________
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Jeanne_lefebvre

Inscrit le: 10 Avr 2012 Messages: 1313 Localisation: Nancy
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Posté le: Dim Mar 09, 2014 2:55 pm Sujet du message: |
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Alors qu'elle se rendait à la villa Saint Loyat pour terminer la traduction d'un texte, Jeanne observa un atroupement autour d'un singulier bonhomme....De primer abord, elle vit son Archevêque ainsi que Marie Clarence, nouvelle de la confrérie exorciste. Monseigneur Yut aussi... Bref, du monde encore et encore.... Elle s'approcha pour voir ce qu'il en était. Elle fit le tour rapide des têtes après s'être approche.
Visiblement, elle n'en connaissait pas trois, Celui à la balafre, un êveque et celui vachement vieux.
Bonjour Eminence dit elle en direction du pourpre, puis continua vers ceux en vert. Monseigneur Endymion, Monseigneur Yut, bonjour à vous.Puis enfin à Marie Clarence. Bonjour ma soeur.
Se tournant alors vers ceux qu'elle ne connaissait pas.
Monseigneur, mon père et Monsieur, bonjour. Mère Jeanne Lefebvre.
On lui avait appris qu'il fallait toujours se présenter... Puis c'était ça aussi l'amitié Aristotélicienne.
Elle savait pas trop ce qu'elle faisait là, mais elle y était. Elle resta donc. _________________ Deviens Thomiste ! http://forum2.lesroyaumes.com/viewforum.php?f=14223 |
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flex

Inscrit le: 13 Sep 2007 Messages: 122
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Posté le: Lun Mar 17, 2014 1:26 am Sujet du message: |
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Enguerrand bénissait l'arrivée des pères. Ils étaient venus. Loués soit Aristote prononça-t-il entre ses dents. Le jeune homme se détacha du père Bardieu pour saluer le cardinal Aristokolès. Le duc avait beaucoup d'estime pour le guide suprême de la foi. Malgré les quelques rumeurs qui le décrivaient comme un fanatique zélé, le borgne estimait, plus tard, que prendre Genêve suffisait largement à mettre un grand coup de pied dans cette fourmilière - la Réforme - pour en venir à bout. Ou tout du moins essayer.
« - Bonjour votre éminence, dit-il en baisant l'anneau cardinalice. Enguerrand baissa sa nuque et son buste pour marquer d'une part son attachement profond envers les émissaires romains et encore plus aux hommes pourpres. Je suis bien aisé, me voilà heureux de votre présence votre éminence.
Il ne pouvait pas se permettre une familiarité comme le borgne avait avec Endymion. Tout du monde, une franche amitié qui, en plus de lui baiser son anneau épiscopal, lui fit une accolade sincère.
Endymion, mon ami, vous êtes venu ! Par Saint-Georges, merci mille fois ! Dit-il haut et enchanté. Enguerrand le considérait comme un pilier du Mussidanais. Il enviait aussi secrètement son art pour l'héraldisme, notamment pour le blasonnement. Enguerrand lui avait écrit plusieurs fois, à cet artiste, qu'il le jalousait presque.
Quant à Yut, leur relation était plus théologique. En effet, féru d'études - Enguerand possédait quasiment une vingtaine de licences théologiques - il avait eu le plaisir de rencontrer le professeur Yut. Il conserva ce souvenir d'un professeur avec qui les disputes furent étayées par des argumentations précises et appuyées par des faits concrets. L'autre professeur qui marqua autant sa vie reposait aux côtés du très-haut à l'heure actuelle. Il s'agissait de Peccatore, le lescurien, un vrai modèle de vie pour Enguerrand.
Bonjour mon père. Je vous remercie d'être venu. Le baiser sur l'anneau épiscopal, une nouvelle fois, salua de cette manière propre et saine son interlocuteur.
Finalement, Arnaut était le seul clerc qu'il ne connaissait que de renom. Enguerrand reconnait que la famille d'Azayes s'était largement investit à Rome. Il avait fréquenté quelques uns de ces illustres membres par le passé. Par un concours de circonstances, le borgne en était venu à prendre sur lui. Par curiosité, mais aussi par orgueil, il avait invité ce personnage.
Salutations père Arnaut, qu'Aristote soit loué de votre présence et merci.
Le bandeau qui traversait en long et en large le visage de celui-ci intriguait beaucoup Enguerrand. Lui, il n'était que borgne ; et Arnaut devait être aveugle ? Il haussa les épaules, et comme tout homme, il se demandait beaucoup de choses. Arnaut aurait pu se repentir après une guerre - et il aurait perdu la vue pendant ce temps là - et ainsi devenir clerc. Ou bien alors, un accident de naissance. Bref.
La fille aux cheveux rouge lui fit plaisir. D'un simple regard, le borgne accueillit amoureusement Marie Clarence. Il se remémorait les propos du chevalier Stradivarius à son égard. Lyre avait vanté la beauté de la none rousse. Il avait raison : Enguerrand était le père de filles les plus ravissantes les unes que les autres. Il embrassa celle-ci en lui souffla :
Salutations Marie. Ma bonne enfant, priez pour que le très-haut m'accorde sa clémence, et que nos pères puissent entendre mes requêtes. Il désignait les clercs par dessus son épaule. La présence de Marie Clarence n'était qu'un bonus : au moins elle le rassurait comme cela. De toute façon, le borgne ferait ses controverses seules, et il avait bien jugé son mal de tête en ingurgitant plusieurs fioles de solution afin de calmer une éventuelle crise - ou des douleurs régulières.
Enfin, pour couronner le tout, il y eut l'arrivée de Quelfalas. Cela devait rester assez énigmatique pour le moment, mais sa fille-ci était différente dans son éducation. Enguerrandl l'avait envoyé loin de la famille, comme quasiment avec toutes ses filles. Il pensait comme son père Vaxilart : que le monastère apportait la chasteté aux jeunes adultes femmes nécessaire à un mariage digne de ce nom. Digne du sien : Mirandole. Or, les filles qui embrassaient la voie de l'Eglise, sans trop le savoir, était un bon moyen à Enguerrand d'obtenir le pardon d'Aristote. Ceci étant dit, il inclina sa tête en direction de l'exorciste, et, après avoir prit un ton solennel, il s'adressa à l'assemblée.
Mes pères, messeigneurs ! J'aimerais vous entretenir de sujet religieux, qui concerne des communautés et les âmes de beaucoup de peuples. Pourriez-vous me faire l'honneur d'être entendu dans un endroit à huit-clos ? J'ai long à parler, je me présente à vous comme l'émissaire de moult requête. » _________________
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Ex Archidiacre du diocèse de Périgueux
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Jeanne_lefebvre

Inscrit le: 10 Avr 2012 Messages: 1313 Localisation: Nancy
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Posté le: Mar Mar 18, 2014 5:17 pm Sujet du message: |
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Un bien drôle d'homme qui connaissait à priori une bonne partie du monde présent. Sauf elle. Elle n'allait pas en pleurer. Jeanne eu droit à un signe de la tête, ce qui ne l'avançait pas beaucoup sur le nom de la personne qui provoquait l'attroupement.
D'après ce qu'elle compris, l'homme connaissait bien Endymion au vue du comportement du premier. Mais elle fut encore plus attiré par ce qu'il dit à l'autre exorciste présente. Ma bonne enfant, ainsi qu’utilisation direct du prénom. Il devait la connaitre, et de façon assez proche. Un cousin, un oncle? Un père peut-être...
Le borgne voulait s'entretenir en privé. Elle espérait pourvoir suivre la troupe, maintenant que sa curiosité était piqué au vif. _________________ Deviens Thomiste ! http://forum2.lesroyaumes.com/viewforum.php?f=14223 |
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