L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church
Forum RP de l'Eglise Aristotelicienne du jeu en ligne RR
Forum RP for the Aristotelic Church of the RK online game
 
Lien fonctionnel : Le DogmeLien fonctionnel : Le Droit Canon
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

[RP] Lettre de repentance du Connétable de Rome
Aller à la page 1, 2  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum -> La place d'Aristote - Aristote's Square - Platz des Aristoteles - La Piazza di Aristotele
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Ingeburge



Inscrit le: 30 Déc 2006
Messages: 9794
Localisation: L'alta città delle città reina

MessagePosté le: Lun Jan 25, 2010 1:19 am    Sujet du message: [RP] Lettre de repentance du Connétable de Rome Répondre en citant

Longue fut la réflexion, douloureuses furent les hésitations mais elle n'avait que trop reculé. Il était temps de prendre le chemin inverse et d'avancer à nouveau.

Une lettre qui bien que scellée de gueules fut placardée au vu et su de tous, destinée à tous ceux qui voudraient bien la lire. Elle n'en attendait rien, elle devait simplement s'exprimer :

Citation:






    A l'universalité des fidèles...
    ... aux autres aussi,
    Salutations et bénédictions.





    Je dois dire que je ne sais comment débuter maintenant que je me suis résolue à écrire et à mettre certaines choses au clair. Ce n'est pas que je ne sais pas quoi dire, je ne le sais que trop, c'est simplement que les mots, les pensées, les émotions se bousculent et qu'il ne m'est pas aujourd'hui aisé de mettre les choses en forme. Alors... alors, autant être directe, tout mettre à plat, ne pas se perdre en circonvolutions inutiles. Tout ceci n'a que trop duré.


    Je n'ai pas été là et n'importe quelle personne, même sans être habituée de la cité romaine, a pu le constater.
    Je n'ai pas été là, j'ai failli, j'ai manqué à mes devoirs et mes obligations, je suis en faute.
    Je n'ai pas été là... doux euphémisme pour pointer du doigt le fait que j'ai tout simplement été absente.
    Je n'ai pas été là, j'ai laissé mes fonctions de côté alors que le travail est l'un des fondements de notre accomplissement :

      « [...] Par le travail, l'activité, l'homme se libère des nécessités naturelles, il apprend à contrôler ses pulsions et ses désirs, il se donne des règles, apprend à se construire, se discipline et éloigne ainsi de lui les vices que porte en elle l’oisiveté et qui le rendraient esclave de la Créature Sans Nom et de ses pièges.

      Le travail est donc un bienfait ; il est, en effet, une condition de la bonne santé morale et physique, de l'équilibre et du développement des facultés humaines. C'est une erreur de croire que l'on puisse conserver intacts ses dons ou ses facultés dans l'oisiveté. Nous ne développons nos capacités et n'augmentons nos forces que par l'exercice que nous leur donnons. La même expérience vaut pour les nations et pour les individus. Une grande nation ne se fait pas par un privilège ou une faveur de la chance : elle se fait par le travail continu de tous ses enfants de génération en génération et si la cité de Corinthe, jadis, avait moins paressé et avait montré plus d’assiduité au travail, elle ne ploierait pas aujourd’hui sous le joug de l’Empire romain, punition que Dieu lui a infligée à cause de sa paresse.[...] »
      > Dogme, Les Ecrits des Saints, Saint Apôtre Nikolos, Epître sur le travail

    Je n'étais pas là, pis, j'avais déserté ces lieux vers laquelle ma première missive cardinalice de l'année est envoyée.


    D'aucuns se sont lancés en spéculations hasardeuses, quelques-uns ont jugé, d'autres se sont réjouis, certains se sont interrogés. Toutes ces réactions sont plus ou moins légitimes et selon les personnes. Mais peu sont ceux qui au final ont su.
    L'accusation, car il n'y a pas d'autre mot, qui est souvent apparue et qui m'est revenue, est que je préférais les ors du Conseil des Grands Feudataires du Royaume de France et ma couronne de Duchesse de Bourgogne à Rome et ses affaires. Cette accusation m'aurait fait sourire si elle n'avait pas été sciemment blessante. Blessante car lorsque j'ai été reconnue duchesse pour la première fois, j'ai mené de front toutes mes activités. J'avais indiqué que je serais moins présente, tant dans mon diocèse qu'au sein de ma congrégation, mais j'étais là. Et il y a eu la rupture. Et quand j'ai été reconnue une deuxième puis une troisième fois, oh, que n'ai-je pas entendu!


    La Bourgogne m'a sauvé la vie. Et si les esprits chagrins ne peuvent pas le comprendre, je n'en ai cure. Quand viendra l'heure pour moi d'être jugée, Il saura et c'est à Lui que je rendrai des comptes.
    La Bourgogne m'a sauvé la vie car depuis des semaines, je sentais le doute s'emparer de moi. Je m'éloignais déjà de Rome et de mes pairs, je ne me sentais plus à l'aise. J'ai ressenti le besoin de penser à moi, un peu, moi qui avais intégré la Curie contre ma volonté première et qui depuis m'étais investie sans compter mon temps.
    La Bourgogne m'a sauvé la vie car j'ai soudain pu respirer... sortir de la routine et des tracasseries romaines... cela m'a permis de me retrouver... jusqu'à la brisure.
    La Bourgogne m'a sauvé la vie car il y a eu la rupture. Je ne rentrerai pas dans les détails, cela ne servirait à rien mais il serait bon de ne pas oublier pourquoi nous sommes là, quel est le but que nous poursuivons. Il ne faut pas, jamais, occulter, les paroles de notre prophète messianique Christos qui a jour a déclaré à ses apôtres :

      « [...] Et il se tourna vers les autres apôtres, qui faisaient la moue :
      " Et vous, regardez-vous, voilà que vous oubliez la vertu et devenez jaloux! Pour faire partie de ma communauté fidèle à Dieu, il faudra tendre à être pur de tout péché. Or je vois bien qu’aucun d’entre vous ne peut prétendre à un tel niveau de vertu. Tournez vous alors vers Dieu, mes frères, car lui est miséricordieux et vous donne l’occasion de vous laver de vos fautes et de suivre le chemin que je trace pour vous. [...] »
      > Livre des Vertus, Tome 2 - Les Prophètes, La Vita de Christos : Chapitre XI - Création de l'Eglise

    Et ce but, j'ai eu le sentiment que nous nous en étions détourné. Mes doutes se sont accrus et j'ai préféré fuir. Mauvaise idée car ce n'est pas ainsi que l'on doit affronter les problèmes mais mauvaise idée surtout car s'investir sans relâche, durant des mois, ce n'est pas suffisant et cela ne l'est pas quand on ose marquer le pas, ralentir un peu la cadence infernale. Heureux sont les paresseux car lorsqu'ils en font moins que d'habitude, on ne le remarque pas... Autre point, et quel point, m'ayant poussée à m'éloigner... ce manque de considération, ce mépris, cet irrespect pour la Congrégation des Saintes Armées. Il est déjà dur pour ces femmes et ces hommes qui sacrifient tant d'évoluer au quotidien, ils n'ont pas besoin en plus d'être raillés et déconsidérés par ceux censés être de leur côté. Oh, les Saintes Armées, c'est laid, ça ose se battre — le dogme pourtant... — ça fait couler le sang, c'est violent! Dans un monde parfait, nous n'existerions pas... sauf que parfait, le monde ne l'est pas zt nous n'en sommes pas responsables. C'est pourquoi nous sommes nécessaires et vous savez que nous le sommes car nous sommes appelés dès que cela ne fonctionne pas. Mais, non, non, il ne faut surtout pas considérer les Saintes Armées, juste les siffler quand tout part à vau-l'eau du fait des négligences locales tant temporelles que spirituelles. Moins qu'un animal, pas mieux qu'une pustule infamante.
    La Bourgogne m'a sauvé la vie alors que je n'avais plus de repères, que je ne croyais plus en l'institution que je servais.

    J'ai été égoïste, cruellement égoïste, oui. Je me suis coupée de tous ceux qui étaient avec moi et pis, j'ai laissé ceux que j'étais censée guider. Pour cela et à eux, je fais acte de repentance et demande pardon.




    Pardon à mes contempteurs de leur avoir laissé une si facile victoire;

    Pardon aux fidèles qui comptaient sur moi et que j'ai déçus en restant sourde à leurs demandes, pardon à ceux qui souffraient d'une situation difficile et m'ont appelée à l'aide;

    Pardon aux Béarnais pour n'être pas parvenue à convaincre en haut lieu qu'il valait mieux venir vous défendre vous plutôt que de dépecer le Duché du Berry;

    Pardon aux membres du Collège Héraldique Romain, mes interventions disparates n'ont pas toujours été des plus pertinentes;

    Pardon aux prélats de ne pas avoir été un Cardinal Romain attentif ni une consœur assidue;

    Pardon à la Province ecclésiastique de Lyon, clergé et fidèles réunis qui m'ont toujours soutenue, sans faille; à mes clercs particulièrement, Guillaume de Lyseuil et Maximus68, aux membres du Séminaire Archidiocésain Saint Bynarr ainsi qu'au Clergé de Bourgogne;

    Pardon à Saint Bynarr et à ceux qui ont occupé le siège de Lyon avant moi;

    Pardon à mes amis de l'Eglise italienne que j'ai abandonnés alors qu'ils avaient besoin d'être soutenus;

    Pardon à l'Ordre des Chevaliers Francs qui s'est retrouvé face à un connétable absent alors qu'il avait besoin d'un guide pour évoluer et mûrir;

    Pardon aux Templiers qui souffrent depuis des mois de leur position bâtarde et inconfortable;

    Pardon à la Garde Episcopale... qui sont de ceux qui font au sein de notre Eglise le plus de sacrifices et que j'ai arrêté de protéger;

    Pardon à l'Ordre Teutonique où je demeure une fantomatique hospittlerin et où j'ai toujours bénéficié d'une indulgence que je ne mérite pas, pardon à mes frères et sœurs pour ne pas avoir su tenir mon rang dans l'ordre et au sein de la congrégation alors que j'ai toujours pu compter sur eux;

    Pardon aux Chevaliers d'Isenduil Asphodelle, Chevreux, feu Ramon, Sabotin, qui ont avec sagesse su demeurer présents quand je n'étais plus là;

    Pardon au Chevalier-Sénateur Izidore de Castelleo sans qui la Congrégation des Saintes Armées aurait définitivement sombré;

    Pardon à ceux qui parmi les cardinaux qui ont su rester là pour moi quand je m'enfonçais dans l'obscurité, qui m'ont défendue et qui m'ont maintenu leur confiance;

    Pardon à mes mentors Kreuz et Lorgol, je ne suis pas digne de leurs espérances et de leur amour;

    Pardon à ma famille de sang et de cœur : Håkon, Vittoria Mette, Ellesya, AsdrubaelVect, Esyllt, Miguaël sans qui je ne serais rien;

    Pardon enfin au Très-Haut que je n'ai pas servi, que j'ai défié et que j'ai ignoré en me détournant de Ses enfants et de Son Eglise.



    Aujourd'hui, je déclare avoir connu le doute et le découragement en mon cœur.

    Aujourd'hui, j'avoue avoir succombé aux péchés d'orgueil et d'acédie.

    Aujourd'hui, je reconnais avoir failli à ma tâche.

    Aujourd'hui, solennellement,
    urbi et orbi, je fais acte de repentance.

    Aujourd'hui, je mets mon sort entre les mains de la Congrégation des Saintes Armées et du Sacré Collège des Cardinaux.


    Pour conclure, que les schismatiques en puissance et autres hérétiques ne se réjouissent pourtant pas de ces doutes qui sont les miens et qui ne sont toujours pas résolus, mes ennemis non plus car ma foi, elle n'a jamais failli et est plus forte que jamais. Je reste en outre persuadée que Rome détient la vérité et est la plus à même de mener la communauté des fidèles sur le chemin de la vertu.
    Non, ma foi en le Très-Haut et en Son Eglise est plus forte de jour en jour et je n'aurai jamais de cesse de lutter pour Lui jusqu'à mon dernier soupir. Et je ne fuirai plus face à mes doutes : je me battrai pour que Rome soit ce qu'elle doit être : un guide, un soutien, une force et non pas une institution uniquement bonne à assouvir les ambitions personnelles et à produire des lieues et des lieues de règlements.



      « Logion 9 : Parfois Christos nous conseillait : " Si pour vous la vie n’a pas de sens, alors aimez la vie plus que le sens de la vie. N’attendez pas de mourir pour comprendre que vous passez votre vie à côté de la vie. Rappelez vous : Nous ne sommes pas nés seulement pour mourir, nous sommes nés pour vivre. " »
      > Livre des Vertus, Tome 2 - Les Prophètes, La Vita de Christos : Les Logions de Christos


    Que le Très-Haut me pardonne...

    et qu'il vous ait en Sa sainte garde.


    Rédigé et scellé le vingt-troisième jour du mois de janvier de l'an de grâce MCDLVIII.





_________________
Morte deux fois en trois jours, vise le triplé
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Sainte Wilgeforte



Inscrit le: 17 Juil 2009
Messages: 6071

MessagePosté le: Lun Jan 25, 2010 1:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La Sicilienne lut, relut et déclara :

Rien que pour la lecture d'une telle prose, je me réjouis du retour de Son Éminence.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Godgaby



Inscrit le: 27 Sep 2006
Messages: 345
Localisation: Diocèse de Bazas

MessagePosté le: Lun Jan 25, 2010 1:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ma tête... Pourquoi faire si long pour dire des choses si simple. Son Éminence nous prendra t'elle en pitié un jour?

Repars en se disant qu'il va devoir réinvestir rapidement dans des binocles
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
BaronSengir



Inscrit le: 11 Jan 2007
Messages: 880
Localisation: Dijon

MessagePosté le: Lun Jan 25, 2010 5:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le blond alla s'enquérir du contenu d'une missive affichée en place d'Aristote, autour de laquelle petite foule s'amassait et rumeur bruissait. Il laissa échapper un sourire à la fin de sa lecture.

Il est heureux que Son Eminence fasse à nouveau résonner les pas de ses divins petons au sein des lieux d'Eglise.

Le bel et blond prestre venait d'emménager à Dijon après un voyage sans encombres. Nul doute qu'en capitale de Bourgogne et en l'archevesché de Lyon, il ne croise souvent la repentante.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
thrandhuil



Inscrit le: 23 Aoû 2007
Messages: 296
Localisation: Bretagne

MessagePosté le: Lun Jan 25, 2010 5:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Thrandhuil, lisant lui aussi, s'exclama:
Puisse-t-elle sauver une fois encore la Provence, qu'elle aimhaine tant!
_________________
Thrandhuil, curé et étudiant en théologie
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Jackson21



Inscrit le: 21 Déc 2007
Messages: 359
Localisation: Romont ~ Sémur ~ Sur les routes

MessagePosté le: Lun Jan 25, 2010 6:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Chevalier arriva sur la place d'Aristote, un lieu qu'il n'avait plus fréquenté depuis longtemps tant les énergumènes qu'on y trouvait avaient la faculté d'hérisser les poils sur le dos du bourguignon.

Il prit connaissance de la longue missive du Cardinal Connétable. Dès les premières lignes la griffe de la Duchesse était reconnaissable entre mille.
Cette missive de repentance était tout à l'honneur d'Ingeburge, Jack salua le geste et la décision que cette dernière venait de prendre. Il espérait de tout cœur que ce n'était pas des paroles en l'air et que les choses allaient changer...

_________________

Ceins ton épée sur ta cuisse, vaillant dans le faste et l'éclat va, chevauche, pour la cause de la vérité, de la piété, de la justice.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Makcimus.



Inscrit le: 06 Aoû 2008
Messages: 1889
Localisation: Pour la gloire du Tout Puissant.

MessagePosté le: Lun Jan 25, 2010 6:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Garde Pontifical lut la missive... Il parcourut du regard la foule qui commençait à affluer. Une lueur en ses yeux et un sourire apparut en son visage malgré le fait qu'il cherchait à dissimuler ses émotions. Sans aucun doute, il était heureux que la "Patronne" se sente mieux et revienne séjourner en Rome.

Son Eminence Ingeburge était ici chez elle et sans aucun doute elle manquait lorsqu'elle s'éloignait de la cité éternelle. Le garde laissa place... Nul doute qu'il veillerait à ce que personne ici lieux ne manque de respect a un Clerc et notamment s'il s'agissait du Cardinal Connétable de Rome.

D'un geste de la tête, il fit comprendre au reste de la Décurie qu'ils resteraient en la place d'Aristote.... Il salua au passage son frère le Ritter Jackson.

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Mun Von Frayner



Inscrit le: 20 Avr 2008
Messages: 474

MessagePosté le: Mar Jan 26, 2010 12:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Vice Dominus Vétranus lut avec intérêt la missive de la Connétable, puis prit le temps de la recopier afin d’en avertir ses frères d’armes en la Citadelle de la Garde.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
alhysis



Inscrit le: 30 Mar 2008
Messages: 456

MessagePosté le: Mar Jan 26, 2010 12:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'archeveque lut le lettre puis parti .... Pfff elle va venir s'excuser tout les deux mois en promettant de revenir ? ...

- Trop facile ...

Elle tourna les talons et partie
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
*Bombadil*
Cardinal
Cardinal


Inscrit le: 04 Fév 2008
Messages: 2645
Localisation: Reims, Rome, Paris

MessagePosté le: Mar Jan 26, 2010 1:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Thomas prit connaissance du courrier. Une bonne chose assurément pour l'Eglise. Le prélat se réjouissait de revoir la Sublissime Cardinale de retour.
L'Ordre du Temple n'était pas oublié et cette information leur serait relayée, en attendant la suite des évènements.

_________________

Cardinal vieilli en fut de chêne
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
neocor



Inscrit le: 16 Avr 2007
Messages: 2460
Localisation: Chambery

MessagePosté le: Mar Jan 26, 2010 2:15 pm    Sujet du message: Neocor Répondre en citant

Neocor mit toute son attention dans la lecture de ce texte de repentir... Il n'avait jamais oublié ce que cette grande femme était... Il n'avait jamais relayé les paroles du mal qu'il avait entendu dire.

Il n'avait pas compris cette disparition et il en avait souffert... Il savait que nul n'est irremplaçable, et que le CESE avait continué, malgré tout à vivre sans Elle... Il s'était mis aux ordres de SE Ecaterina, et en amitié aussi... Mais il avait perdu certains repères et été allé jusqu'à démissionner de son poste d'archevêque...

Son bonheur fût grand de savoir que SE Inge soit là de nouveau, et semble reprendre vie. C'était une excellente chose. Il n'avait pas à lui pardonner, il se considérait comme bien trop misérable pour une chose pareille... Un seul mot dans sa tête resonnait : "Merci, merci..."
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail MSN Messenger
Håkon



Inscrit le: 18 Jan 2008
Messages: 987
Localisation: Nevers, Rome, Amboise, Auxerre, ...

MessagePosté le: Mar Jan 26, 2010 3:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ah quelle grande dame ! Il ne la voyait jamais vraiment comme sa tante tant ses charges lui donnaient une stature et un statut publics. Il avait eu une vive discussion avec elle récemment mais une chose était certaine, elle savait prendre ses responsabilités ce qui n'était pas le cas de tous et acceptait de se porter au regard des autres dans sa rédemption, ce qui était une force face à ceux qui faisaient de vagues aller-retours dans la pénombre et il en avait honte pour lui-même.

Il aimait ceux qui pensaient, les absents-plaignants et les gardiens de chèvres du Sud de la France, toujours était-il qu'il ne pouvait que se réjouir du retour de Son Éminence dans le giron de l'Église qu'elle ne pourrait que ramener dans une voie plus digne de Son divin message.

_________________
Chevalier du Danemark et de Norvège, Chapelain de la paroisse nobiliaire de Dourdan & grand-prieur de l'abbaye de l'Ouÿe
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Eavan



Inscrit le: 19 Mar 2007
Messages: 685
Localisation: Arles, Provence

MessagePosté le: Mar Jan 26, 2010 6:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Eavan avait eu la nouvelle à la Citadelle. Fatiguée elle décida que pourtant il était de son devoir d'aller lire cette missive. Alors elle se rendit sur la Place d'Aristote et lut.

Les pensées se bousculaient. Tant de ses lettres laissées sans réponse. Le développement de sa Vidamie stoppé net, le développement de l'Intendance avorté. Tant de temps, d'effort, de sacrifices réduits à néant pour un égoisme humain au final bien naturel.
Pardonner ...
Elle n'avait pas à reprocher quoi que ce soit, ni donc à pardonner. Eavan se sentait de ce nombre sacrifiable, de cette portion insignifiante des gens. Son devoir était de servir. Elle servait.
Parce qu'ils avaient confiance en elle, ses gardes l'avaient suivis en Béarn, à deux reprises, parce qu'ils avaient confiance ils ont laissés leurs familles, leurs amis, parce qu'ils avaient confiance ils n'ont pas hésiter à oublier le peu de confort que pouvait leur apporter leur dur labeur. Aujourd'hui après des mois passés à attendre vainement des ordres, un mouvement, de servir, après des mois de tours de garde, des mois de vie dans une ville en état de guerre, des mois d'une vie coupée de tout, du temps, du reste du monde, aujourd'hui ils rentraient. Tant de sacrifices n'avaient servis à rien, sauf leur donner le gout de l'inachevé à tous.
Malgré les appels de leurs familles aucun de ses hommes n'avait cédé à la tentation de déserter. Pas un. Et Eavan en aurait pleuré. Finalement ils rentraient. Trop tard sans doute. Car le Comté était en guerre, le leur, la Provence. Déchiré par des luttes de pouvoir et la manipulation. Déchirée par la trahison de plusieurs figures provençales. Chaque jour la jeune femme se tenait au courant des blessés, des morts, priant égoistement pour ne lire aucun nom connu dans ces listes. Vaine espérance. Aujourd'hui la guerre était chez elle. Et elle souffrait de ne pouvoir aider les siens.
Non, elle n'avait pas à juger, et donc pas à pardonner. Tant mieux d'ailleurs, car aujourd'hui Eavan ne pouvait pas pardonner.
Elle avait beaucoup trop à faire. Aujourd'hui elle n'était qu'un soldat. Et la fonction d'un soldat en guerre n'est pas de pardonner mais de combattre. Les hommes avaient choisis d'abandonner le dialogue pour les armes, elle en était mortifiée. Mais au fond, elle maitrisait mieux les armes.

Le visage neutre, la jeune femme retourna à la Citadelle. Pas un mot. Pas un commentaire. Elle était un soldat. Son Eminence Ingeburge était son général. Elle continuerait à obéir. Mais la confiance détruite prendrait du temps à se reconstruire. Après tout cela se résumait à ça.
La confiance.

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Odoacre



Inscrit le: 12 Mai 2007
Messages: 5478
Localisation: Archevêque de Rouen

MessagePosté le: Mer Jan 27, 2010 11:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Installant son écritoire devant la lettre placardée et entreprit de la recopier soigneusement.

Puis sans un mot, il s'en retira l'air pensif, une lueur dans l'œil.

_________________
Primat de France, Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi
Odoacre est sur Twitter !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur MSN Messenger
Azura Xiloscient



Inscrit le: 08 Nov 2008
Messages: 203
Localisation: Angoulême

MessagePosté le: Ven Jan 29, 2010 8:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Faisant son tour quotidien de la place d'Aristote, Azura vis une missive signée de Son Eminence Ingebruge. Elle ne connaissait pas bien la dame, mais pour les quelques interventions qu'elle avait pu voir d'elle, elle avait appris à apprécier les idées qu'elle avait pu en entendre. Elle avait été étonnée de ne pas la voir apparaitre. Elle n'avait pas osé demander ce qu'il s'était passé de peur e paraitre idiote. Elle fut quelque peu rasséréner par cette lettre, dont elle admira de plus le style plus que riche.

Du coin de l'oeil, elle avisa monseigneur Odoacre qui recopiait le texte. Il faudrait qu'elle pense à lui en demander un exemplaire. Ce serait dommage de perdre un si beau texte.

_________________
N'ayez pas peur du bonheur, c'est juste un bon moment à passer.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum -> La place d'Aristote - Aristote's Square - Platz des Aristoteles - La Piazza di Aristotele Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Aller à la page 1, 2  Suivante
Page 1 sur 2

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com